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La carte de crédit est aujourd’hui le moyen de paiement le plus utilisé et toutes les entreprises (PME, ETI et grands comptes) sont équipées d’un terminal de paiement électronique (TPE). Cependant, le choix de l’appareil est important puisque celui-ci doit être adapté à l’activité de l’entreprise. Voyons les différentes possibilités ainsi que les critères à prendre en compte pour bien choisir.

Par Franck Boccara Selon une étude menée par Statista en 2022, 68% des Français préfèrent régler leurs achats avec une carte bancaire contre 33% qui choisissent (ou sont contraints) de payer en espèces. De ce fait, les commerçants ont dû oublier la bonne vieille caisse enregistreuse classique pour se tourner naturellement vers le terminal de paiement électronique. Toutefois, l’offre étant large et variée, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver et il est pourtant essentiel d’opter pour la solution adéquate qui vous aidera à booster votre activité.

Comment fonctionne un terminal de paiement électronique ?

Le terminal de paiement électronique est un appareil qui permet de valider les transactions par carte de crédit. Il existe plusieurs types d’appareil dont le fonctionnement est basé soit sur une solution monétique autonome ou soit sur une solution centralisée. Dans le premier cas, le terminal garde en mémoire toutes les transactions effectuées tout au long de la journée et il faudra effectuer une télé-collecte afin que les informations de paiement soient transmises à la banque. Cette solution est en général plébiscitée par les PME ou les petis commerçants En ce qui concerne le système monétique centralisé, les transactions ne sont pas stockées dans l’appareil et il n’est pas nécessaire de procéder à une télécollecte puisque celles-ci sont directement synchronisées avec un serveur. Ainsi, tous les terminaux de paiement d’une entreprise ou d’un groupe sont reliés à ce serveur, ce qui permet d’optenir une vue d’ensemble de tous les paiements. De ce fait, cette solution convient particulièrement bien aux entreprises de grande taille.

Les 4 types de terminaux

Il existe quatre grands types d’appareils, ayant chacun leurs avantages et inconvénients. Tout dépend de l’usage qui en est fait car chacun d’entre eux répond à des besoins différents.

 Le terminal de paiement électronique fixe

C’est l’outil le plus utilisé par les commerçants. Il est relié à une simple prise électrique et ne peut donc pas être déplacé dans l’espace de vente ou transporté chez un client. Il doit être connecté à un réseau internet en Wifi, Ethernet ou GPRS afin de communiquer avec les banques. Les terminaux de paiement électroniques fixes sont généralement équipés d’un Pinpad (clavier permettant à l’acheteur de composer son code secret). Ce modèle de paiement est parfaitement adapté aux supermarchés et aux magasins nécessitant un encaissement au comptoir.

Le terminal de paiement électronique mobile

Comme leur nom l’indique, ces terminaux peuvent être utilisés à n’importe quel endroit et sont alimentés en énergie par une batterie. Ces appareils se connectent en Wifi, GPRS et Ethernet, mais aussi par les réseaux mobiles 3G/4G pour les modèles dotés d’une carte SIM. Leur avantage est d’être transportable partout, notamment chez les clients ou dans les salons. Cette solution convient par exemple aux restaurateurs, commerçants ambulants, les commerciaux ou encore les chauffeurs de taxi.

Le mPOS

Plus moderne, le mécanisme des terminaux mPOS (Mobile Point of Sale) se distingue des autres appareils de paiement. Il n’a pas d’imprimante et marche grâce à une connection à un smartphone ou à une tablette. Ces derniers font office de caisse enregistreuse par le moyne d’une application. Pour chaque vente, le mPOS se connecte au serveur Internet d’un smartphone ou d’une tablette via le Bluetooth et permet donc de réaliser des ventes partout où il y a du réseau. Leur avantage est d’être pratique, petits et légers et d’avoir un coût moindre à celui d’un terminal classique, c’est pourquoi de plus en plus de commerçants optent pour cette solution.

Le SoftPOS

Le SoftPOS (« Software POS ») est une solution logicielle qui revet la forme d’une application mobile et transforme tout simplement le smartphone en terminal de paiement. Il suffit juste d’un téléphone personnel pour accepter les paiements des clients sans contact. Cette solution ne nécessite aucun matériel supplémentaire.

Les critères à prendre en compte pour bien choisir son TPE

Pour bien adapter la solution de paiement à l’activité de l’entreprise, aux besoins et habitudes des clients, il est nécessaire de faire attention à certains critères :

Les options proposées

Pour terminer, voici plusieurs fonctionnalités supplémentaires qui peuvent être utiles selon l’activité :
  • Lecteur de QR code, afin de règler en deux mouvements
  • Option “pourboire”( pour les restaurateurs)
  • Imprimante intégrée
  • Conversion de devise
  • La caution ou pré-autorisation permettant de bloquer temporairement une somme sur la carte de crédit
  • Un outil de suivi afin de regrouper ses encaissements e-commerce et physique au même endroit.
Le ministère des armées a su créer au fil du temps une dynamique positive avec le secteur privé et le monde de l’entreprise. Aujourd’hui, indépendamment de l’élection présidentielle, il joue pleinement son rôle de soutien de l’activité économique en mettant en oeuvre une politique d’ouverture clairement tournée vers les PME et ETI. L’ingénieur en chef de l’armement Bertrand Jourlin qui dirige la mission des achats de défense et David Lenoble, à la tête de la sous-direction PME (SDPME) répondent en exclusivité aux question de PME-ETI.fr PME-ETI.fr : Pouvez-vous nous parler des différents partenariats que le ministère des Armées a mis en place avec l’écosphère des PME et ETI ? Plus qu’un partenariat, le ministère des Armées a mis en place, en 2018, un plan d’actions, intitulé « Action PME » dédié aux PME et ETI. Ce plan de 21 engagements vise notamment à :
  • Organiser des rencontres entre PME, ETI et hauts responsables du ministère des Armées, pour améliorer leur connaissance réciproque.
  • Ouvrir des retours d’expérience sur les opérations extérieures aux PME et ETI pour leur permettre de mieux comprendre les besoins des forces armées et les contextes dans lesquels elles œuvrent.
  • Créer un baromètre fournisseurs et approfondir les relations avec les organisations professionnelles.
  • Ouvrir le ministère des Armées aux startups en partenariat avec des incubateurs et des accélérateurs.
  • Etendre les dispositifs de soutien à l’innovation en y intégrant l’opportunité d’une expérimentation.
  • Organiser des sessions d’expérimentation opérationnelle coordonnées par le Défense Lab.
  • Investir sur le long terme pour soutenir le développement des PME innovantes et stratégiques au travers du fonds d’investissement Definvest et d’un dispositif de prêts participatifs rénové, en partenariat avec la Banque publique d’investissement.
  • Renforcer la sécurité économique et la cyber sécurité des PME et ETI stratégiques.
  • Renforcer la mobilisation des maîtres d’œuvre industriels de l’armement par des conventions bilatérales signées avec le ministère des Armées pour soutenir la croissance des PME, en particulier à l’exportation.
  • Etendre le contrôle des contrats passés par les maîtres d’œuvre à leurs sous-traitants et fournisseurs à l’ensemble des marchés de défense et de sécurité du ministère (acquisition des équipements, maintien en condition opérationnelle…) afin de vérifier le caractère proportionné des clauses
  • Inciter les grands groupes à obtenir comme le ministère des Armées le label « Relations Fournisseurs et Achats Responsables » (RFAR) ou la norme ISO 20400 associée, en partenariat avec la Médiation des entreprises et le Conseil national des achats.
  • Créer un label « utilisé par les armées françaises » délivré par le ministère des Armées pour favoriser l’accès des PME et ETI à de nouveaux marchés, en particulier à l’exportation.
  • Faciliter l’accès au Fonds Européen de Défense par un accompagnement ministériel des PME et ETI françaises.
  • Renforcer le soutien à l’exportation par une mobilisation accrue des personnels du ministère et des grands groupes pour accompagner les PME et ETI dans le cadre des grands contrats à l’export.
Par ailleurs, outre la relation d’affaire qu’ils entretiennent avec leurs fournisseurs, les services du ministère sont en relation avec de nombreuses entreprises et fédérations professionnelles. La signature de conventions entre la ministre des armées et les grands maitres d’œuvre en sont la concrétisation. Labélisé « Relations fournisseurs et achats responsables » le ministère des Armées entretient un dialogue équilibré et respectueux avec ses fournisseurs. De nombreuses rencontres sont organisées dans chaque région pour présenter les opportunités d’achats, découvrir des solutions innovantes, développer l’insertion professionnelle, encourager les achats responsables. Cette relation privilégiée lui donne l’occasion de proposer à ces entreprises de recruter d’ancien militaires en reconversion. Ils sont particulièrement appréciés pour leur capacité d’adaptation, accoutumés à satisfaire des objectifs dans des conditions souvent exigeantes avec un souci de haute qualité. Enfin, le ministère des Armées propose aux entreprises qui comptent dans leurs effectifs des personnels de la réserve militaire de signer une convention de partenariat. Elle concrétise leur engagement envers la Nation en reconnaissant celui de leurs réservistes.
L’ingénieur en chef de l’armement Bertrand Jourlin dirige la mission des achats de défense du ministère des armées
PME-ETI.fr : Le ministère des Armées entretient des relations avec les organismes axés sur le monde de l’entreprise (par exemple Bpifrance, Medef, CCI, CPME, Business France), pouvez-vous nous parler des actions menées conjointement ? Dans le cadre du plan « Action PME », plusieurs actions sont mises en œuvre avec les acteurs du développement économique que vous citez, à l’échelle nationale et locale. Ces actions sont toujours menées en partenariats avec un ou plusieurs de ces acteurs : CCI régionales, agences de développement économique des conseils régionaux ou associations représentatives des PME de défense par exemple. Ces actions conclues au travers de conventions visent principalement :
  • à informer localement les PME et ETI sur les opportunités d’achats du ministère des Armées
  • à informer sur les dispositifs d’appui à l’innovation du Ministère accessibles voire dédiées aux PME tel que le dispositif RAPID (régime d’appui pour l’innovation duale)
  • Dans le domaine de l’armement, à monter des actions ad hoc avec les acteurs territoriaux du développement économique pour accompagner les chefs d’entreprises dans le développement de leur entreprise en matière d’innovation, de développement international, de développement commercial et de financement.
Par ailleurs, le comité de liaison entre le MEDEF et le ministère des Armées offre des opportunités de rencontres facilitant la connaissance mutuelle des entreprises et de l’administration. Le MINARM a créé le fonds d’investissement Definvest, opéré conjointement par Bpifrance et la DGA. Doté de 10 M€ par an sur 5 ans, Definvest investit dans des PME françaises jugées stratégiques pour la performance des systèmes de défense français. Par ailleurs, comme annoncé en janvier 2020 par la ministre des armées, le fonds d’investissement DEFINNOV verra le jour d’ici à la fin de l’année. Géré par le ministère des armées en coopération avec Bpifrance, ce fonds doté de 200 millions d’euros sera dédié au développement de technologies innovantes duales et transversales, par le financement en fonds propres d’entreprises innovantes ; les investissements seront réalisés de manière privilégiée dans des entreprises en phase de croissance, associant les maîtres d’œuvre de la BITD à chaque fois que cela est possible.
David Lenoble est à la tête de la sous-direction PME (SDPME) du ministère des armées
PME-ETI.fr : Quels sont les profils de PME et ETI qui intéressent le ministère des Armées ? Quels sont les domaines d’activités pouvant répondre aux besoin du ministère des Armées à l’heure actuelle ? Qu’elles soient fournisseurs directs, sous-traitantes ou cotraitantes, innovantes ou d’un secteur traditionnel, les PME et ETI ont toutes vocation à travailler avec le ministère des Armées. Actuellement, 27 863 entreprises qui ont une relation contractuelle directe avec le ministère des Armées dont 26 075 PME et ETI fournisseurs. Il consacre près de 30% de ses achats hors armement aux seules PME. A côté des matériels d’armement, les achats du ministère sont structurés autour de segments confiés à des services d’achat spécialisés. Au nombre de 18, ces segments regroupent tout ce que le ministère des Armées achète en matière de fournitures, travaux et services en métropole, outremer ou à l’étranger et le champ couvert est extrêmement complet. PME-ETI.fr : Quel impact la crise sanitaire du covid-19 a-t-elle eu sur les besoins du ministère des Armées et comment les PME et ETI peuvent-elle y répondre ? Face à la crise, le ministère des Armées a poursuivi ses missions et s’est mobilisé pour lutter contre la propagation de l’épidémie à travers l’opération Résilience. Pour cela, les acheteurs ont été sollicité afin d’acquérir des équipements de protection, des matériels informatiques pour accompagner le télétravail des agents et le renforcement des prestations de nettoyage. Le ministère des Armées s’est appuyé sur un large tissu de PME et ETI françaises pour répondre à ce besoin. PME-ETI.fr : Quels sont les avantages d’un partenariat avec le ministère des Armées et quels sont ses engagements envers les entreprises partenaires ? Symbole de son sérieux dans les relations qu’il entretient avec les entreprises, le ministère des Armées s’est vu attribuer le Label « relations fournisseurs et achats responsables » dès 2014 et le prix des délais de paiement 2017. En effet, le ministère des armées paie ses fournisseurs directs en 21,8 jours en moyenne et les PME en 19,6 jours (données 2018). De plus, afin d’aider les PME et ETI à exploiter pleinement cet actif stratégique de valorisation de leur propre activité, le ministère délivre des certificats de bonne exécution des marchés en mettant en avant une qualité constatée de l’entreprise durant la prestation. Le ministère délivre également depuis un an le label « utilisé par les armées françaises » qui atteste de la mise en service, au sein des armées françaises, d’un matériel commercialisé par un fournisseur. Il est ouvert aux microentreprises, PME ou ETI, qui sont intervenues dans l’exécution d’un marché public du ministère des Armées, y compris les sous-traitants. Il concerne principalement les matériels acquis par les armées au terme d’un marché de défense et de sécurité, dans la mesure où ces contrats ont précisément pour objet la délivrance de matériels, en lien avec des armes, munitions ou matériels de guerre, et dont l’utilisation par les armées françaises constitue de manière évidente une référence. Pour autant, ce Label peut être demandé au titre d’autres marchés hors armement, dès lors que l’utilisation dudit matériel par les forces armées constitue une plus-value pour le prestataire (ex : secteur de l’habillement et du soutien de l’homme). (cf. https://www.ixarm.com/fr/label-utilise-par-les-armees-francaises ). PME-ETI.fr : La dimension citoyenne peut contribuer à ces partenariats, que diriez-vous à un dirigeant des PME ou ETI pour le convaincre de se rapprocher du ministère ? Comme le souligne régulièrement la ministre, travailler au profit du ministère des Armées participe du soutien à la mission de nos forces armées. Cela concrétise pour l’entreprise son engagement pour la nation. C’est dans cet esprit que Action PME du ministère des Armées a été créé et est mis en œuvre. Il rappelle dans son préambule, que « dans un contexte stratégique où les menaces sont sans cesse plus nombreuses et plus variées, les PME et les ETI disposent d’atouts considérables en matière de réactivité et de créativité et peuvent favoriser l’émergence rapide de solutions innovantes dont les Armées ont besoin dans des domaines très divers. » Premier acheteur de l’Etat, le ministère des Armées réalise chaque année près de20 milliards d’euros d’achats dont cinq milliards sont consacrés aux fournitures, services et travaux hors matériels d’armement qu’il confie à 27 863 fournisseurs directs dont 26 075 PME et ETI. Près de 30 % du montant des achats annuels hors armement est passé auprès de PME pour un montant de près de deux milliard d’euros. En plus de payer ses fournisseurs rapidement, le ministère des Armées développe l’attribution des avances pour les marchés long ou couteux. De plus, dès aujourd’hui, le ministère des Armées fait l’inventaire plus de 4 000 projets d’achats hors armement entre 2020 et 2023. Ainsi, obtenir un marché avec le ministère des Armées est un formidable levier de développement de toute entreprise innovante ou du secteur traditionnel. PME-ETI.fr : Quels sont les critères de sélection primordiaux du ministère des Armées lors des appels d’offre ? Le seul critère primordial est d’oser répondre ! Toute entreprise qui satisfait aux obligations légales de candidature (absence de condamnation pénale, situation URSSAF à jour, pas en liquidation judiciaire) peut déposer une offre. Elle fera l’objet d’un examen attentif et elle sera confrontée aux autres offres conformément aux critères exposés dans l’appel d’offre par l’acheteur. Le ministère des Armées choisira le fournisseur de manière à respecter le principe du mieux disant. PME-ETI.fr : Quels seraient, d’après vous, les solutions à adopter pour améliorer les synergies entre ces deux mondes ? Comme évoqué précédemment, de très nombreuses actions d’informations sont organisées partout en France, à l’attention des entreprises, afin de rendre les marchés du ministère plus facilement accessible. En 2020, ce sont plus de 40 rencontres qui ont été programmées. Le ministère des Armées était par exemple présent sur le dernier Salon des Entrepreneurs à Paris en février. De nombreuses informations sont disponibles sur les sites internet dédiés aux achats ou aux PME : www.achats.defense.gouv.fr et https://www.ixarm.com/fr/espace-pme-0 Il faut noter que la relation entre les acheteurs publics et les entreprises a évolué très significativement ces dernières années. Les rencontres sont désormais encouragées dans le cadre du sourcing. S’ils restent encadrés au moment de la procédure d’achat proprement dite, les échanges doivent permettre un enrichissement mutuel poussé par l’innovation et le besoin de se réinventer conjointement. PME-ETI.fr : Quels sont les projets à venir du ministère pour renforcer sa collaboration avec le monde de l’entreprise ? Afin de mieux faire connaitre ses intentions d’achats hors armement, le ministère des Armées procède actuellement à la refonte de son site internet dédié. Le parcours utilisateur a été mis au cœur de la modernisation de ce site. De nombreuses entreprises et fournisseurs du ministère ont été associés à des ateliers de co-création. Une démarche innovante appelée à se multiplier à l’avenir. Suivra ensuite l’arrivée d’une page internet dédiée à la relation entre les entreprises et le ministère des Armées. Son but sera de diriger toute entreprise vers les différents sites d’informations et dispositifs de soutien et d’accompagnement du ministère au profit des entreprises. PME-ETI.fr : Que fait le ministère des Armées pour amoindrir les effets de la crise sanitaire chez ses fournisseurs PME et ETI ? Dès le début de la crise, le ministère des Armées a décidé que le paiement des factures de moins de 5 000 euros serait réalisé sans attendre la signature de l’attestation de service réalisé. Par ailleurs un dispositif de soutien aux PME et ETI qui opèrent au profit du ministère, directement ou indirectement, a été rapidement mis en place : une équipe d’agents a été constituée pour répondre aux demandes que les PME et ETI pouvaient adresser via un site internet ou une hotline spécifiques. Chaque demande a été analysée et une réponse concrète y a été apportée dans les meilleurs délais. Ce dispositif d’écoute et de soutien reste opérationnel; vous êtes une PME ou ETI, vous pouvez quel soit votre sujet, contacter le Ministère des Armées au 0800 02 71 27 et via https://www.demarchessimplifiees.fr/commencer/minarm-pme-covid19 Dans un second temps, le ministère a mis en place à partir de début mai une Task force « sauvegarde de la BITD *». Constituée d’une centaine d’agents de la Direction générale de l’armement mais également d’autres entités du ministère, travaillant en étroite collaboration avec les équipes du ministère de l’Economie en particulier, elle a réalisé une cartographie des entreprises critiques de la BITD puis a évalué les conséquences de la crise sur la poursuite de leur activité. En tout, 1 200 entreprises ont été ciblées sur tout le territoire. Une centaine a été jugée dans une situation nécessitant d’élaborer des mesures leur permettant de sortir d’une situation d’urgence (financement à court terme de la trésorerie, commandes directes de prestations ou attributions de subventions de soutien à l’innovation, passation de commandes par anticipation vers les grands industriels, …). Les services du ministère resteront aux côtés des entreprises dans les mois à venir afin d’anticiper et de pallier toute nouvelle situation d’urgence. *BITD : La base industrielle et technologique de défense est constituée en particulier de 4000 PME et ETI.
Mode in France, premier événement de mode française à s’implanter à Tokyo dès 1996, est l’évènement de référence pour l’ensemble des professionnels de la mode au Japon. Ce programme France Export est reconnu pour être le rendez-vous le plus important en termes d’offre de mode. Il se tiendra cette année du 26 au 28 juillet à Tokyo et permettra de présenter les collections Printemps/été 2023. Organisé par la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, en collaboration avec la Fédération Française de l’Industrie de l’Habillement Masculin (PROMAS) et avec le soutien financier du DEFI, de TEAM FRANCE EXPORT, de FRANCE ECLAT et du CTC, Mode in France Tokyo présente une sélection de marques françaises de prêt-à-porter femme et homme, d’accessoires de mode et bijoux. Ce showroom présente, 2 fois par an, plus d’une soixantaine de collections françaises (mode femme, homme, enfant et accessoires) à un visitorat de plus de 1500 acheteurs et acteurs majeurs de la distribution japonaise (Baycrews, American Rag, Takashimaya, Coïncidence, Tomorrowland, United Arrows, Urban Research, Frameworks, Eastnation, Jupiter Shop Channel, Isetan Mitsukoshi, Ships…).
Homepage - Mode in France Tokyo
L’édition Mode in France du 26 au 28 juillet 2022 sera l’occasion de présenter les collections P/E 2023. Si le contexte international, nous interdisait les déplacements à cette période, l’opération serait transformée en showroom phygital, avec envoi de collections, représentation locale par des commerciaux japonais et l’organisation de rendez-vous digitaux.

Les dates

26 – 28 juillet 2022 Mardi – Jeudi, 10h – 18h Retail tour  : mardi matin 25 juillet 2022 Installation: mardi, 25 juillet 2022, 15 h – 20 h

Le lieu

Event space EBiS 303  1-20-8, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo Code postal : 150-0013 Tél.: + 81 (0) 3 64 47 83 03

Contact

France Ulla Hertzel / Hervé Huchet Fédération Française du Prêt à Porter Féminin uhertzel@pretaporter.com – Tél. +33 (0)1 44 94 70 57 hhuchet@pretaporter.com – Tél. + 33 (0) 6 20 44 67 85 16 rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris www.pretaporter.com Japan Hanako Gunji Présence Co. Ltd KT House A1 Kaminoge 1-3-24 Setagaya-ku 158-0093 TOKYO, Japon info@presence-biz.com – Tél: +81 3 5760 6771

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Désireuses de relancer leur économie, les autorités chinoises semblent décider à assouplir leurs politiques sur plusieurs fronts : sanitaire, réglementaire, budgétaire et monétaire. De quoi favoriser un rebond des actions chinoises ? Par Kevin Thozet – Portfolio Advisor et membre du comité d’investissement de Carmignac Récemment, La Chine a changé la tonalité de son discours pour soutenir une économie en plein ralentissement. C’est un vrai contraste par rapport aux autres grands blocs économiques et vis-à-vis de sa propre orthodoxie qui a très largement pesé sur les Bourses chinoises depuis plus d’un an.
Kevin Thozet
Sur le front sanitaire, le gouvernement central a réitéré ces derniers jours ses préconisations de levée des mesures de restriction et de prévention anti-Covid trop agressives. En matière de réglementation, les autorités réduisent également la pression, voire desserrent l’étau. Côté monétaire, les taux de réserves obligatoires ont encore été abaissés au printemps. Les taux d’intérêt de référence ont été réduits pour la deuxième fois cette année, tout comme ceux des facilités de crédit à moyen terme. Objectif recherché : stimuler l’investissement (les établissements de crédit accordant davantage de prêts), soutenir la demande de logements (le secteur immobilier représente 25 % du PIB de la Chine) et donc l’économie. Un contrepoids bienvenu alors que les banques centrales des pays développés resserrent leurs politiques en plein ralentissement cyclique.
La reprise du crédit devrait ainsi être l’une des clefs du rebond économique de l’ « Empire du milliard ». D’autres mesures visant à stimuler la demande intérieure devraient aussi produire leurs effets, et ce, dès la deuxième partie de l’année : accélération des dépenses d’infrastructure (avec l’avancée des émissions obligataires des gouvernements locaux), baisses d’impôts pour les entreprises et aides aux ménages à plus faibles revenus. Autant d’éléments qui pourraient in fine soutenir les actions chinoises. CTA : Lire notre dernière analyse Source : Carmignac. Ceci est une communication publicitaire. Ce document ne peut être reproduit en tout ou partie, sans autorisation préalable de la société de gestion. Il ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil en investissement. Les informations contenues dans cet article peuvent être partielles et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La référence à certaines valeurs ou instruments financiers est donnée à titre d’illustration pour mettre en avant certaines valeurs présentes ou qui ont été présentes dans les portefeuilles des Fonds de la gamme Carmignac. Elle n’a pas pour objectif de promouvoir l’investissement en direct dans ces instruments, et ne constitue pas un conseil en investissement. La Société de Gestion n’est pas soumise à l’interdiction d’effectuer des transactions sur ces instruments avant la diffusion de la communication. Les portefeuilles des Fonds Carmignac sont susceptibles de modification à tout moment.
Depuis le 1er juin 2022, les règles qui touchent à l’assurance emprunteur souscrite à l’occasion d’un crédit immobilier ont évolué à l’avantage de l’emprunteur, notamment grâce au droit à l’oubli. Petit tour d’horizon. Par Eric Orsini

Qu’est-ce que le droit à l’oubli ?

Le droit à l’oubli a pour but de permettre d’effacer du dossier médical de l’emprunteur tous les éléments témoignant du cancer dont celui-ci aurait guéri. En d’autres termes, L’emprunteur est en droit de ne pas mentionner la maladie au moment de souscrire un emprunt immobilier et donc de pouvoir accéder à une assurance emprunteur sans surprime. Jusqu’à présent, les emprunteurs ayant vaincu une maladie étaient considérés par les organismes de crédit comme des personnes présentant des risques de rechutes ou d’accidents supérieurs à ceux de la moyenne des emprunteurs). Cette qualification amenait souvent à un refus de l’assurance de prêt immobilier et donc du crédit immobilier lui-même, ou au mieux entrainait une application de taux majorés avec de lourdes exclusions de garanties.
Prêt Immobilier : Le Droit À L'oubli Entre En Application - Immonot.com

Assurance emprunteur et droit à l’oubli : quoi de neuf ?

De nos jours, les prêts immobiliers accordés par les organismes de crédit sont en général accompagnés par un contrat d’assurance qui couvre les risques de nature à menacer les capacités de l’acquéreur à rembourser (décès, invalidité, perte d’emploi ou incapacité de travail, etc.). Depuis le 1er juin 2022, ce droit à l’oubli grâce auquel aucune information médicale sur les pathologies cancéreuses ne peut être recueillie par les organismes assureurs bénéficie d’un délai qui ne peut excéder 5 ans après la date de fin du protocole thérapeutique. La loi va plus loin dans le sens des emprunteurs puisque ceux-ci ne sont plus obliger de subir un questionnaire et à un examen médical si les 2 conditions suivantes sont réunies :
  • La part assurée sur l’encours cumulé des contrats de crédit n’excède pas 200 000 € par assuré.
  • L’échéance de remboursement du crédit contracté est antérieure au 60ème anniversaire de l’assuré.
Cette absence de questionnaire médical s’applique aux prêts immobiliers dédiés à des consommateurs pour l’acquisition de biens à usage d’habitation et à usage mixte (habitation et professionnel). Enfin, la dernière faveur faite aux emprunteur leur permet de résilier à tout moment leur contrat d’assurance-emprunteur pour les offres de prêt émises depuis le 1er juin 2022. Ce droit n’est ouvert aux contrats d’assurance en cours d’exécution à cette date qu’à partir du 1er septembre 2022.
Pure London est beaucoup plus qu’un simple salon de la mode. C’est un rendez-vous qui réunit les esprits les plus brillants du secteur de la mode deux fois par an pour présenter les meilleur collections de la saison, renifler les dernières tendances, obtenir des informations commerciales exclusives et créer des connexions avec l’international. La participation française au Choose France @ Pure London S/S 2022 est organisé par HYVE GROUP. Pure London est le principal salon de la mode au Royaume-Uni . Organisé deux fois par an à l’emblématique Olympia London, Pure London est la plate-forme idéale pour les marques émergentes et les plus grandes marques de se connecter avec les acheteurs et les détaillants qui sont les plus importants pour eux. L’évènement bénéficiera des largesses des gouvernements de plusieurs marchés, bien décidés à utiliser ce type d’événement pour doper les exportations après la crise sanitaire. La nouvelle équipe internationale a déjà réussi à s’assurer “des subventions d’acteurs-clés, comme la France et la Pologne, pour soutenir son offre de marques internationales“. En partenariat avec Business France et Team France Export, le programme ‘Choose France‘ de Chèque Relance Export va couvrir 50% des dépenses éligibles des marques françaises décidant de participer au salon, dans la limite de 2 500 €. Pinker Moda – Últimas noticias sobre Moda » Pure London est de ce fait la destination de salon idéale pour les détaillants qui cherchent à élargir leur offre de produits, découvrir leur prochain best-seller et garder une longueur d’avance. Soyez l’une des marques que les acheteurs recherchent chez Pure London . Qui sera présent ? Vous y rencontrerez les acheteurs et les professionnels de l’industrie qui assistent à Pure London chaque saison, des grands noms de la maison aux petites boutiques indépendantes. Chaque saison, nous accueillons les principaux détaillants à travers les portes d’Olympia London, vous aidant à faire connaître votre marque aux acheteurs qui comptent le plus pour vous. Pure London fournit une plate-forme mondiale pour les marques et les designers de vêtements pour femmes, hommes et enfants pour rencontrer les acheteurs qui comptent le plus pour leur entreprise. Rejoignez la prochaine édition à notre retour à l’emblématique Olympia à Londres, du 17 au 19 juillet 2022. Contact: HYVE GROUP Nihat BERKTAS nihat.berktas@hyve.group

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Le nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne a été annoncé ce lundi 4 juillet au matin et c’est Olivia Grégoire, actuelle porte-parole du gouvernement, qui est nommée ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme. Elle remplace Jean-Baptiste Lemoyne à ce poste et exercera sous la tutelle de Bruno Le Maire avec lequel elle travaille de longue date puisqu’elle fut présidente de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi «Pacte» à l’Assemblée nationale en 2019, texte majeur du précédent quinquennat.

Par Franck Boccara

Macroniste de la première heure, Olivia Grégoire et son entourage se félicitent de l’obtention de ce large périmètre ministériel. Jusqu’alors porte-parole du gouvernement, ces nouvelles fonctions collent avec un parcours professionnel riche à cheval entre les secteurs publics et privés sur lequel il est utile de revenir pour mieux cerner l’approche économique de la nouvelle ministre.

Olivia Grégoire - DR : Gouvernement.fr

Née le 30 septembre 1978 à Paris, Olivia Grégoire est diplômée de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris et de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). Elle a occupé le poste de chargée de mission auprès du Premier ministre de 2002 à 2005 pour devenir conseillère communication du ministre de la Santé et des Solidarités, de 2005 à 2007.

Après cela, on la retrouve dans le secteur privé au sein d’entreprises telles que le Groupe DDB (directrice de la communication et du développement durable), W&Cie, Saint-Gobain ou encore Avisa Partners.
Elle sera également directrice éditoriale et communication d’Etalab – services du Premier ministre, de 2011 à 2014.

Elle fonde ensuite un cabinet de conseil du nom d’Olicare qu’elle dirigera entre 2014 et 2017. Elle sera également été députée de Paris de 2017 à 2020, porte-parole La REM à l’Assemblée nationale, vice-présidente de la commission des finances, réélue le 19 juin 2022.

En 2020, elle est nommée Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Économie sociale, solidaire et responsable jusqu’en 2022 puis Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, Porte-parole du Gouvernement.

Actuellement ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme au sein d’un gouvernement dont la longévité est menacée, Olivia Grégoire devra naviguer à vue pour mener les chantiers qui l’attendent et laisser une empreinte positive. On lui souhaite bonne chance.

 

Qu’est-ce qu’une RC Pro ? Les activités d’une entreprise peuvent être à l’origine de dommages causés à des tiers qui sont alors en droit de réclamer réparation. Ce risque peut être couvert par une assurance dite «responsabilité civile». Concrètement, l’assurance RC Pro couvre l’entreprise et rembourse à la victime concernée tout ou une partie des dommages.

La RC Pro est-elle obligatoire ?

A la différence d’une assurance auto, cette forme de garantie n’est pas obligatoire (dans la plupart des cas), même si elle est fortement conseillée lors de l’ouverture d’une entreprise pouvant causer des dommages à des tiers (tatoueurs, auto-école, commerce, restaurants…).
Néanmoins, comme évoqué juste au-dessus, certaines professions sont dans l’obligation de souscrire à une RC Pro. En effet, les professions règlementées (avocats, notaires, experts comptables, agents immobiliers, agents d’assurance, professionnels de santé…) doivent obligatoirement souscrire une assurance RC Pro.

Exemples concrets

  • Dans le cas d’un commerçant : un client glisse dans le magasin et se blesse. Il met en cause la responsabilité du magasin. La Responsabilité Civile Professionnelle du commerçant est alors invoquée.
  • Dans le cas du patron d’un restaurant ou traiteur : plusieurs clients ont été hospitalisés suite à une intoxication alimentaire. Ils mettent en cause la Responsabilité Civile Professionnelle du restaurateur / traiteur.
  • Dans le cas d’un professionnel du bâtiment : un échafaudage tombe sur des voitures garées sur la voie publique. L’entreprise est responsable de l’accident. Sa RC Pro est alors invoquée.

Plus précisément, une assurance RC pro couvre :

  1. ​Les dommages matériels ;
  2. Les dommages immatériels ;
  3. Et les dommages corporels.

​​Y a-t-il des conditions pour que la Responsabilité Civile Professionnelle soit invoquée ?

En effet une seule condition doit être respectée afin d’invoquer la RC Pro, mais laquelle ? Tout simplement, les dommages doivent être causés involontairement.
La Responsabilité Civile Professionnelle ne peut pas tout le temps tout couvrir. En effet, cette absence de couverture est due, la plupart du temps, à des cas d’exclusion communs par la plupart des compagnies d’assurances. Il s’agit notamment des cas de :

  1. ​Faute intentionnelle ;
  2. Actes illégaux comme la concurrence déloyale ou la contrefaçon ;
  3. Amendes pénales ou pénalités ;
  4. Risques couverts par d’autres contrats ;
  5. Mission mal exécutée par l’un des salariés non qualifié.

Où trouver une RC Pro ?

Pour obtenir une attestation de RC professionnelle, il faut souscrire auprès d’une assurance ou d’un courtier qui évaluera les besoins selon la taille de l’entreprise et le secteur d’activité. Dans certains cas, il sera nécessaire de fournir des pièces justificatives en fonction de l’activité.

Pour un devis RC pro sans engagement

Initié par FRANCE NUM et Bpifrance, ce webinaire qui aura lieu le lundi 4 juillet à 9h est organisé par la CPME Paris Ile-de-France. Son but est de vous donner quelques conseils élémentaires de détection et de lutte contre la cybermalveillance dont les techniques évoluent sans cesse et qui menace plus que jamais les PME et ETI.

La cybermalveillance est destinée à perturber un système informatique ou un réseau en volant des données ou en accédant à des fichiers non autorisés. Elle menace aussi bien les particuliers que les entreprises dont elles peuvent paralyser totalement l’activité.

Ransomwares, fraudes au RIB, défiguration ou usurpation de sites internet, phishing : les cyberattaques explosent et se diversifient. Le but de ce webinaire : vous aidez à appréhender au mieux ces cybermenaces et à vous en protéger.

Le programme : 

Nous vous proposons de découvrir ces problématiques à travers différents points :

  1. Etat de la menace
  2. Logiciels malveillances : Ransomwares, spyware, malware, phishing
  3. Déni de service
  4. Les attaques de type ingénierie sociale :
  5. Fraude au rib
  6. Quel est l’objectif de chacune de ces attaques ?
  7. Se protéger : par quoi commencer
  8. Changer nos comportements

Ce webinaire est totalement gratuit.

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La sécurité routière dans l’entreprise représente un enjeux majeur dans la gestion des risques de nos PME et ETI. Au-delà de sa vocation première de sauvegarde de la vie humaine et de la santé, l’accidentologie permet aussi de réduire les coûts. Entre réglementation, prévention et formation, voici les pistes pour optimiser la sécurité du personnel sur la route. Par Franck Boccara Les accidents de la route occupent toujours la première place des risques mortels au travail et la réglementation s’adapte en imposant aux chefs d’entreprises une obligation de résultat dans la prévention des risques liés à l’utilisation d’un véhicule dans le cadre professionnel. Ce risque est d’ailleurs encadré au niveau réglementaire par le Code de la route, le Code du travail, le Code pénal et le Code civil. cette responsabilité incombe au DRH qui est tenu de créer un document unique qui analyse les risques routiers et de mettre en place les solutions nécessaires. Ces mesures sont accompagnées d’une obligation de résultat pour les entreprises qui doivent prouver la mise en oeuvre de tous les moyens de prévention et de formation. Le coût des accidents Les sinistres coutent à l’entreprise à peu près autant que le carburant, les loyers des véhicules ou les coûts d’acquisition. C’est dire le budget que les PME et ETI consacrent aux accidents, car ceux-ci engagent des coûts directs et indirects: En effet, il faut inclure les coûts directs que sont les cotisations accidents du travail, les cotisations d’assurance et les coûts matériels ou corporels ainsi que les coûts indirects comme l’immobilisation des véhicules accidentés, la franchise d’assurance, le remplacement ou la réparation des véhicules accidentés, les heures perdues par le chauffeur, les amendes, les frais de contentieux, la gestion des sinistres… L’Observatoire du Véhicule d’Entreprise précise que le conducteur peut influencer de 40 % le TCO (coût global de possession) de son véhicule (carburant, entretien, pneumatiques…). La prévention Le déplacement est évidemment l’unique cause des accidents. Il faut donc analyser toutes les composantes du déplacement ainsi que l’organisation et le management de l’entreprise, le but étant de recueillir un maximum d’informations sur l’entreprise (fonctionnement, déplacement) et sur sa sinistralité, puis de les synthétiser dans un document de travail permettant d’identifier précisément les éventuels dysfonctionnements et points d’améliorations et de mettre en place un plan d’actions cohérent, simple et basé sur des constatations objectives. Plusieurs éléments doivent être épluchés pour réaliser cette analyse comme par exemple les constats amiables et les statistiques des assureurs, les informations transmises lors des entretiens post accident et surtout les données transmises par les boîtiers télématiques installés dans les véhicules qui s’avèrent être particulièrement utiles pour la sécurité routière et l’optimisation des coûts car ils offrent un aperçu sur le style de conduite des différents utilisateurs.
Former et communiquer sur la sécurité routière Les entreprises ont à leur disposition plusieurs outils à cet effet. La communication pourra se faire par l’intermédiaire de messages transmis régulièrement sur des thèmes comme la saisonnalité, les contraintes métiers, les problématiques particulières ou les rappels de procédure. Ces messages peuvent circuler par différents circuits tels que les fiches pratiques, le journal interne de l’entreprise ou le livret du conducteur. Toutes ces informations devront être validées par le comité de pilotage de l’action de prévention des risques routiers. La formation à la sécurité routière et à l’écoconduite dispose, quant à elle, de nombreuses solutions souvent dispensés par des spécialistes en la matière et même directement par les fournisseur LLD. Ces formations, sous forme présentielle ou e-learning, permettent de mieux identifier les situations à risque, de mieux analyser leur environnement et d’assimiler les bonnes pratiques à mettre en place au quotidien. Pour être efficaces, ces séances doivent s’inscrire dans le durée et être organisées régulièrement, notamment pour les conducteurs les plus à risque. L’idéal est forcement d’agrémenter tous ces efforts par des challenges pour favoriser l’écoconduite. Les loueurs offrent des solutions ludiques, grace à la télématique, qui délivrent des « scores ecoconduite » basés sur les habitudes des collaborateurs au volant en prennant en compte l’ensemble des paramètres de la sécurité routière. Ces challenges permettent de récompenser les meilleurs conducteurs et par ailleurs de faire baisser la sinistralité et les coûts qu’elle engendre.    
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