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SME-ETI

Bpifrance Université organise deux webinaires de E-formation Rebond les 2 et 4 juin intitulés « Activez et préparez votre rebond » et destinés à accompagner les dirigeants de PME et ETI dans la reprise de leur activité et à adapter leurs entreprises aux réalités actuelles à l’aide de clés, méthodes et conseils d’experts.

Le 2 juin de 14h à 15h :
Sécurisez vos opérations en phase de rebond

Cette E-Formation Rebond vous aidera à comprendre les nouvelles attentes de vos clients, réorganiser la prospection et la distribution, repenser l’offre, le marketing, les équilibres de portefeuille à l’international… et évoquant les sujets suivants :

  • Les impacts de la Crise Convid-19 et les enjeux associés,
  • Planifier pour anticiper : revoir les priorités, établir un PIC, définir des indicateurs…
  • Penser opérations agiles : comment rester ou devenir une organisation flexible, repenser sa chaîne de valeur, s’organiser à chaque niveau de l’entreprise, optimiser les opérations,
  • Piloter au plus près et animer la performance.

L’intervenante :

  • Christine Le Guennec – Tarapoto
    Consultante indépendante depuis 2018, Christine Le Guennec se consacre à l’amélioration des opérations – de la stratégie aux routines quotidiennes – de ses clients.

Son parcours :

Opérationnel (5 années) : Carrefour (qualité, direction supermarché), direction / turnaround d’un restaurant, ébéniste
Conseil (17 années) : McKinsey (formée par des anciens Toyota au lean manufacturing), Kea (Supply Chain) et KEPLER (développement de l’entité opérations)

  • Lysiane Bessonnet –Kepler
  • Edouard Alquie – Kepler

Lors de ce webinaire de E-Formation Rebond, Christine Le Guennec, Lysiane Bessonnet et Edouard Alquie reprendront les aspects de la démarche afin de les éclaircir et de répondre en direct à vos questions.
INSCRIVEZ-VOUS !

Le 4 juin de 11h à 12h:
Adaptez votre organisation et vos modes de management

Cette E-Formation Rebond vous amenera à réfléchir et à accélérer la transformation de vos organisations afin de les rendre plus agiles, plus collaboratives, plus responsabilisantes…en abordants les sujets suivants :

  • mobiliser vos collaborateurs,
  • développer la collaboration au sein de l’entreprise,
  • adapter les dispositifs managériaux,
  • mettre en place de nouveaux modes de travail,
  • repensez vos expériences candidat & collaborateur.

L’experte : Valérie Quinault – Astrea

DRH depuis plus de 25 ans, Valérie accompagne les dirigeants sur la structuration de leur organisation, sur leur positionnement et l’animation de leurs équipes pour répondre aux enjeux business. La transformation et la gestion du changement en intégrant les équipes est un leitmotiv dans son approche : Cultiver les qualités de chacun et le potentiel collectif pour renforcer la motivation et améliorer en conséquence la performance et la rentabilité. Elle s’engage totalement auprès des dirigeants en véritable « Sparing Partner », elle capitalise sur son expérience pour les « confronter avec bienveillance » sur leurs problématiques et les accompagne grâce au très fort lien de confiance qu’ils développent ensemble. 

Valérie Quinault reviendra lors de ce webinaire sur les aspects de la démarche et répondra en direct à vos questions.

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La reprise des vols nationaux est estimée en juin et celle des vols continentaux en juillet selon Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA (Association internationale du transport aérien). Ces reprises timides seront conditionnées à la présentation d’un processus sanitaire à la fin du mois de mai.

Par Lætitia Conti

« Normalement, si nous sommes suivis par les gouvernements avec lesquels nous discutons, on devrait pouvoir voyager en France à partir de juin, puis en Europe en juillet-août, avec un trafic réduit et un nombre de destinations qui sera un peu plus limité », a détaillé Alexandre de Juniac sur France Inter.

Il faudra attendre le début de l’été pour entrevoir une reprise des vols continentaux dans le cadre d’un plan qui doit faire redécoller un secteur aérien impacté de façon presque fatale par la crise sanitaire que nous vivons. Le directeur général de l’IATA explique que son organisation planche sur toutes les solutions pour éviter les risques de contamination en travaillant « avec tous les gouvernements de la planète, les organisations internationales en charge du trafic aérien et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) » à la mise en place d’un « processus de contrôle sanitaire des passagers ».  « Normalement, on devrait être prêt pour la fin mai », précise-t-il. 

Déclaration sanitaire, contrôle de températures et port du masque

Alexandre de Juniac envisage comme mesures de prévention la présentation par les voyageurs d’une déclaration sanitaire dès leur arrivée à l’aéroport, le contrôle de leur température à l’entrée du terminal, et le port du masque obligatoire dans le terminal et durant le voyage en avion. En appliquant ces mesures, il qualifie le risque de « pratiquement négligeable » et écarte ainsi la nécessité de réduire le nombre de passagers dans les appareils en expliquant que « si on doit neutraliser le siège du milieu, cela veut dire soit que l’on ne vole pas, soit qu’il faut augmenter les prix d’au moins 50% ».

Ce plan de relance européen est un élément inédit dans l’histoire de l’UE. Paris et Berlin proposent de le financer par des emprunts de la Commission sur les marchés « au nom de l’UE » pour ensuite redistribuer ces fonds en « dépenses budgétaires » vers les pays européens et les « secteurs et régions les plus touchés » selon la déclaration franco-allemande.

Par Karine Thomas

Le couple franco-allemand est à la manoeuvre depuis le 18 mai pour proposer un plan de relance européen de 500 milliards d’euros afin de surmonter la crise sanitaire historique qui frappe le continent par un mécanisme inédit de mutualisation de la dette européenne. « Pour soutenir une reprise durable qui rétablisse et renforce la croissance dans l’UE, l’Allemagne et la France soutiennent la création d’un Fonds de relance ambitieux, temporaire et ciblé » inclu dans le prochain budget de l’UE et doté « de 500 milliards d’euros », précise la déclaration commune.

L’élément innovant de cette initiative est que, selon elle, ce plan de relance européen se ferait avec un financement par des emprunts« au nom de l’UE » de la Commission sur les marchés. « Ces 500 milliards ne seront pas remboursés par les bénéficiaires de ceux qui utiliseront cet argent », explique Emmanuel Macron dans une conférence de presse commune avec Angela Merkel en précisant que « ce ne seront pas des prêts mais des dotations » directes aux pays les plus touchés.

Cette proposition est sans aucun doute un geste fort après les tensions qui ont déchiré l’Europe pendant cette crise. Henrik Enderlein, directeur du Centre Jacques Delors de Berlin a qualifié cette proposition de « signal historique ». L’économiste Jean Pisani-Ferry, parle d’un « reboot pour le couple franco-allemand. Impressionnant » mais précise que « maintenant commence le plus dur: la négociation de l’UE à 27 ».

Ce plan de relance européen représenterait ainsi un pas nouveau vers une mutualisation de la dette au niveau européen, que Berlin et certains pays de l’Europe du Nord ont toujours rejeté. « La France et l’Allemagne se positionnent en faveur de la solidarité européenne » a déclaré la chancelière allemande en qualifiant la proposition de « courageuse » et même susceptible d’attirer des critiques; notamment en Allemagne.

Ces 500 milliards viendraient s’ajouter aux 500 autres milliards déjà approuvés par les ministres de la zone euro et constitués notamment de capacités de prêts. En tout, c’est environ 1.000 milliards d’euros que l’Europe devra débourser pour contrer la récession qui s’annonce de -7.7% en 2020 dans la zone euro.

Le couple franco-allemand devra à présent convaincre l’ensemble des États membres de l’UE en dépassant les clivages traditionnels entre pays du « Nord » et du « Sud ».

SKEMA Business School comprend et anticipe les enjeux de demain pour les PME et ETI en matière de recrutement des talents et d’optimisation des compétences.
Grâce à une approche pragmatique, SKEMA Business School saura répondre à vos besoins de recrutement en alternance et de formation continue sous toutes ses formes.
Dorothée Bayart, responsable du pôle financement entreprise, nous parle d’une école de management résolument tournée vers l’avenir.

https://www.youtube.com/watch?v=u6vw4i8bqi0

Vous dirigez une PME ou une ETI qui ne connait pas la crise et qui conjugue croissance et rentabilité malgre le Covid-19 ? Vous pouvez devenir entrepreneur de l’année 2020 ! En effet, Bpifrance est partenaire du Prix de l’entrepreneur de l’année 2020 organisé par EY pour rend hommage aux femmes et aux hommes qui composent l’écosystème entrepreneurial français. Vous pouvez postuler jusqu’au 14 août !

Dirigeant de PME-ETI, vous pouvez participer à ce prix pour gagner mais c’est surtout une occasion de :

  • Mettre en lumière les facteurs clés de votre succès
  • Accroître la notoriété de votre entreprise grâce à un large dispositif médiatique
  • Valoriser vos collaborateurs
  • Accéder à un réseau unique d’entrepreneur

Pour participer aux prix de la catégorie entrepreneur de l’année, vous devez:

  • Être en poste depuis 3 ans minimum
  • Posséder 10 % du capital de l’entreprise

Et l’entreprise devra répondre aux critères suivants:

  • 10 M€ de CA minimum sur le dernier exercice
  • Rentabilité positive avant impôts sur le dernier exercice
  • Croissance minimum cumulée de 10 % sur les 3 derniers exercices
  • Ne doit pas être filiale d’un groupe
  • Le capital ne doit pas être détenu à plus de 50 % par un groupe (à l’exception des sociétés sous LBO)

Pour participer aux prix de la catégorie start-up de l’année, vous devrez:

  • Posséder 10 % au minimum (directement ou indirectement)

Et la start-up devra répondre aux critères suivants:

  • Être créée depuis moins de 10 ans
  • 1,5 M€ de CA minimum ou levée de fonds du même montant, cumulée depuis la création de l’entreprise
  • Ne pas être une filiale d’un groupe

Afin de mettre en valeur les performances et engagements qui ne sont pas d’ordre financier, des critères RSE sont pris en compte dans chaque catégorie : gouvernance, réduction de l’empreinte carbone, engagement des salariés, etc.

Vous pensez avoir une chance ? N’hésitez pas et postulez avant le 14 août et devenez l’entrepreneur de l’année 2020 !

Le rapport « Destruction des écosystèmes et émergence de pandémies » du WWF International révèle le lien entre l’émergence de pandémies, comme celle que nous connaissons aujourd’hui, et notre impact sur la nature.

Nous dépendons entièrement des ressources naturelles pour l’air, l’eau, la nourriture et de nombreux produits directement issus de la nature et indispensables à notre survie. L’impact croissant des humains sur les écosystèmes et les espèces sauvages, renforcé par les effets du changement climatique, augmente considérablement notre exposition aux risques sanitaires. Nous sommes maintenant confrontés à une crise du système écologique et la pandémie de COVID-19 en est l’illustration.
La crise sanitaire actuelle est liée en partie aux pressions que nous exerçons sur la nature à travers nos modes de consommation et de production non soutenables.

Nous devons parvenir à une sortie de crise durable, résiliente aux risques climatiques et écologiques, et qui protège les citoyens des effets de la triple crise sanitaire-écologique-socioéconomique.

Le WWF propose de conditionner les aides publiques aux grandes entreprises et aux banques à leur contribution « à la transition écologique », de transformer le secteur agricole, les transports et l’énergie, de permettre aux territoires d’investir pour la relocalisation et l’adaptation au changement climatique, par exemple en accélérant la rénovation des bâtiments, pourvoyeuse d’emplois.

« Il n’y a pas d’homme en bonne santé sur une planète malade »

Les entreprises ont un rôle déterminant à jouer pour la protection de la nature et la réduction de l’empreinte écologique en faisant évoluer leurs propres pratiques et leurs produits, et en mobilisant leurs fournisseurs sur l’ensemble de la chaîne de valeur. L’approche que le WWF a choisie pour travailler avec les entreprises est axée sur la recherche de solutions. Elle est à la fois collaborative et ambitieuse dans ses objectifs.
Cette crise majeure que nous traversons ne fait que renforcer notre détermination à agir aux côtés des acteurs économiques pour enrayer la crise environnementale.

Parce que les petites et moyennes entreprises ont un rôle important à jouer dans la protection de l’environnement, le WWF France s’associe aux PME pour renforcer un réseau et une communauté engagés au sein de son Club Entreprendre Pour la Planète. Ce Club regroupe des entreprises particulièrement vertueuses afin de promouvoir des modèles économiques durables pour une Planète en Bonne santé !

Les dirigeant.e.s de PME qui souhaitent plus d’information sur le Club Entreprendre Pour la Planète peuvent contacter eevennou@wwf.fr


Vous souhaitez affiner profondément vos prévisions des ventes par rapport à vos marchés et atteindre un meilleur pricing de vos produits, maîtriser le cycle de vie de vos clients actifs et inactifs, anticiper vos dépenses et achats au niveau fin, contrôler au mieux votre trésorerie, fidéliser vos ressources et préciser dans le temps votre masse salariale …Le cabinet IENA, vous propose son expertise dédiée au pilotage de la performance, accompagnant les PME et les ETI dans le pilotage de leur performance opérationnelle et financière.

Doté d’une double expertise « conseil » et « intégration », IENA aide ses clients à élaborer un écosystème de gestion prévisionnelle leur permettant d’optimiser leur budget, d’anticiper leurs résultats, de suivre la mise en œuvre de la stratégie de leur entreprise tout en mesurant la contribution de chaque entité. 

Envie de revoir les collègues ? L’activité qui vous saturait tant avant la crise sanitaire vous manque ? C’est normal… et à partir du 11 mai, vous pourrez retrouver un semblant de « normalité ». Cependant, le déconfinement en entreprise sera lui aussi progressif avec des règles de prévention bien définie.

Par Franck Boccara

Le déconfinement en entreprise et les principaux points pour l’organisation de la vie au travail se précisent. Le « Protocole national de déconfinement pour les entreprises pour assurer la santé et la sécurité des salariés«  publié le 3 mai par le ministère du Travail fait l’inventaire des principales mesures à respecter, en plus des opérations de nettoyage et de désinfection.

Le télétravail en priorité

Malgré le déconfinement, le protocole insiste sur l’aspect impératif du télétravail même si la formulation reste incitative. Si certains employeurs restent encore sceptiques, il faut savoir que leur responsabilité pourrait potentiellement être engagée.

Les geste barrières

Le protocole les qualifie de socle du déconfinement en entreprise:
– lavage des mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique que l’entreprise doit mette à disposition des collaborateurs (le protocole ne précise pas combien).
– Interdiction d’utiliser des essuie-mains en papier ou tissu sauf à usage unique.
– Interdiction de se serrer la main et encore moins de s’embrasser pour marquer les retrouvailles

Le masque en dernier ressort

Métro, boulot, pas le même topo ! Pour le déconfinement en entreprise, le masque ne devra être utilisé que s’il n’y a pas d’autres moyens de prévention. Autrement dit, on devra porter un masque seulement si la distanciation sociale ne peut être assurée malgré la réorganisation et le réaménagement de l’espace de travail. Ce sera alors à l’employeur de mettre les masques à la disposition des salariés.
L’équipement préconisé sera le même que celui demandé dans les transports en commun, les masques « grand public » ou FFP1 feront l’affaire. Le protocole reste cependant exagérément compliqué et ce principe sera confirmé dans un questions/réponses spécifique. 
Les gants sont en revanche déconseillés, à moins que l’activité de l’entreprise ne les rende nécessaires.

Un minima de 4 mètres carrés

4 m2, c’est la surface qui est censée garantir la distanciation sociale entre deux personnes sur le lieu de travail. Cette surface correspond en fait à un cercle de protection virtuel entourant chaque salarié. Une question se pose alors: Combien de personnes peuvent travailler dans le même espace ?
Pas si simple car il ne suffit pas de diviser par 4 la superficie du local pour obtenir le chiffre en question. Il faudra déduire la surface des salles de réunion, des meubles et des surfaces de circulation…n’oubliez donc pas les mètres et les calculatrices…

Flux et reflux

Le protocole prend en compte les déplacements au sein de l’entreprise comme les flux et reflux à l’entrée ainsi que les services susceptibles de recevoir des collègues ou personnes extérieures. Il faudra donc mettre en place un plan de circulation à partir de l’arrivée dans l’entreprise jusqu’au départ. Ne vous étonnez pas de voir apparaitre des plots, barrières et marquages au sol.

Tests et prise de température

Le protocole est clair, il est totalement interdit de tester ses salariés. Quant à la prise de température, elle est possible que si elle est facultative mais elle reste « déconseillée ». Le ministère du Travail la qualifie de « faussement rassurante » dans la mesure ou les symptômes peuvent se manifester plusieurs jours après le portage viral. Pour lui, les entreprises devront plutot participer au « contact tracing » pour soutenir la lutte contre le virus. Il est demandé aux entreprises de « rédiger préventivement une procédure ad hoc de prise en charge sans délai » des salariés symptomatiques et de participer à l’identification des personnes contacts.

Former et informer

C’est à l’employeur qu’incombe l’obligation de former, d’informer et d’associer ses salariés aux règles listées ci-dessus sous peine de se voir endosser la responsabilité de leur mauvaises pratiques.

Le protocole fait curieusement l’impasse au sujet de la restauration collective…sûrement parce que l’heure du repas reste sacrée en France !


Bpifrance a lancé depuis le 27 avril une plateforme de crédits 100% en ligne avec la région Auvergne Rhône-Alpes. Cette plateforme, créee en partenariat avec Younited Business Solutions (la division de la fintech Younited Credit), permet de faciliter l’accès aux prêts « rebonds » développés ces dernières semaines par la plupart des régions pour aider les TPE et PME en difficulté de trésorerie suite au Covid-19.

Par la rédaction

« Il s’agit de simplifier la vie des chefs d’entreprise, de leur faire gagner du temps, de la souplesse et nous permettre de distribuer ces prêts à grande échelle », déclare Arnaud Caudoux, directeur général adjoint de Bpifrance, en expliquant de choix de Younited : «Nous avons choisi une fintech qui faisait, à l’origine, des crédits aux particuliers mais la solidité et la qualité de leur technologie valait qu’on l’adapte au crédit TPE»

De son côté, Geoffroy Guigou, co-fondateur et Directeur général de Younited, affirme que «C’est un partenariat très important en termes de volumes, c’est un projet majeur d’intérêt public. Nous sommes heureux de contribuer à l’effort de solidarité nationale». À terme, le montant global de ces prêts devrait dépasser, toutes régions confondues, le milliard d’euros.

Moins populaires que les PGE (Prêts garantis par l’Etat), ces prêts proposés par les régions sont pourtant plus simple d’accès et plus avantageux. Réservés aux TPE et PME jusqu’à 250 salariés et 50 M€ de chiffre d’affaires annuel, ils permettent d’emprunter de 10 000 euros à 100 000 euros à taux zéro sur sept ans sans garantie ni frais de dossier et le tout sous cinq jours maximum. « 90% des entreprises pourront le souscrire sous quatre jours : deux jours de traitement et deux jours pour le versement des fonds sur le compte de l’entreprise », explique Arnaud Caudoux en precisant que «Aujourd’hui, nous lançons le Prêt Rebond avec la région Auvergne-Rhône-Alpes qui a souhaité un prêt à taux zéro. Chaque région pourra décider du taux de son prêt».

À l’image des PGE dont il est le complément, ce prêt rebond permet également un différé de paiement de deux ans (contre un an pour les PGE). En d’autres termes, l’entreprise emprunteuse ne paye rien pendant deux ans et ne commence à rembourser le crédit qu’à compter des cinq années suivantes.

Dès le 1er avril, Younited Credit a été contactée par Bpifrance afin de lancer cette offre de crédit 100 % en ligne du Prêt Rebond. Développée en moins d’un mois, la plateforme offre la possibilité de déposer sa demande de prêt en ligne en quelques clics en étant certain qu’elle sera traitée dans les plus brefs délais. Pour cela, la plateforme a séparé les demandes inférieures à 50 000 € de celles de plus de 50 000 € afin de fournir aux emprunteurs des conseils sur-mesure et un accompagnement spécifique de la part de Bpifrance.

Et pour couronner le tout, les justificatifs demandés ont été réduits au strict minimum pour le dirigeant d’entreprise (copie de son document d’identité ainsi que l’entreprise et son RIB). « Les autres pièces (statuts à jour, extrait de Kbis de moins de trois mois, deux derniers exercices fiscaux) sont directement réclamées en ligne à l’expert-comptable de l’entreprise pour soulager l’entrepreneur et obtenir confirmation de sa déclaration en ligne. »

Crise du Covid-19 oblige, plus de 11 millions de personnes sont aujourd’hui au chômage partiel. Depuis 6 semaines, 1 salarié sur 2 se retrouve ainsi dans une situation inédite, confiné à son domicile et quelquefois un peu dérouté. Un contexte parfois tout aussi inédit pour le N+1, rarement préparé à manager à distance et contraint d’envisager de nouvelles façons de travailler avec ses équipes.

Par Béatrice Hervieu, Conseil en Organisation, Management et Communication

La crise, une nouvelle opportunité de manager

Avec ses impératifs sanitaires et légaux, la crise a littéralement bousculé les schémas de fonctionnement traditionnels des entreprises et ce, partout dans le monde. Et avec un déconfinement qui s’annonce par étapes, la situation que l’on pensait « transitoire », va perdurer.

Dans ces conditions, comment garder la main sur son activité et maîtriser au mieux sa production ?

Concrètement, comment manager à distance et motiver ses troupes pendant la crise ?

Ne serait-ce pas là, l’occasion de réinventer sa façon de manager ?

Réinventer le management, les bonnes questions à se poser : La Check List

En contrariant les habitudes et en multipliant les contraintes, la crise a exacerbé le sentiment de privation de liberté et de frustration. Les collaborateurs sont unanimes : après l’environnement et les habitudes de travail, ce sont les interactions sociales qui leur manquent le plus. Un besoin essentiel dont devront absolument tenir compte les dirigeants dans leur nouveau mode de management. Plus globalement, cette réflexion sur leur façon de manager à distance amènera les dirigeants à reconsidérer leur fonctionnement en matière de :

  1. Bien-être et cohésion d’équipe : Existe-t-il un lien étroit avec les collaborateurs ? Le N+1 est-il en mesure de savoir comment ils se portent et réagissent face à la crise ? Des RDV d’équipe et des 1:1 réguliers ont-ils été fixés chaque semaine, idéalement en visio-conférence ? Des passerelles permanentes sont-elles en place avec des relais au sein des autres départements métiers mais aussi et surtout RH ? La ligne téléphonique du manager est-elle, comme son bureau, ouverte à tout moment en journée pour ses collaborateurs ?
  2. D’objectifs : La feuille de route initiale a-t-elle été revue avec des résultats et des deadlines réalistes ? Le N+1 connait-il la situation familiale de chacun d’entre eux, leur localisation géographique et leur environnement pour adapter le calendrier et la charge de travail ? Des points d’avancement projet en petites équipes sont-ils prévus ?
  3. D’engagement et de motivation des équipes : Des remerciements écrits et oraux pour les efforts réalisés sont-ils régulièrement formulés ? Des messages empathiques informels sortant du cadre de travail et abordant la vie du collaborateur sur ses conditions de travail, sa capacité à s’approvisionner et le bien-être de son entourage… sont-ils abordés ?
  4. D’animation et de gestion du temps de travail : On a tendance à travailler davantage en télétravail, le N+1 est-il en capacité de savoir combien d’heures ses équipes travaillent par semaine ? Des pauses telles que les cafés-vidéos ou RDV détente vidéo de fin de semaine ont-ils été mis en place ? Les réunions sont-elles limitées à 1h et proscrites après 18h ? Des congés ou des jours de récupération ont-ils été proposés ?
  5. De confiance et de bienveillance : Le N+1 a-t-il délégué ou partagé ses responsabilités à des collaborateurs – ne serait-ce que pour le remplacer en cas de besoin ? Commence-t-il ses réunions d’équipe par « Comment allez-vous ? » Les termine-t-il en s’assurant que son message a été compris et accepté par tous et en remerciant ses équipes pour leur implication ? Se montre-t-il suffisamment compréhensif et juste au vu des circonstances ? Enfin, le manager a-t-il lui-même développé un relationnel suscitant respect, confiance et bienveillance de la part de son management, de ses RH, de ses actionnaires, clients, fournisseurs et autres partenaires ?

Autant de questions à se poser pendant une crise ou pour manager à distance d’équipes localisées dans différents sites ou à l’étranger.

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