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SME-ETI

La soirée des présidents revient le 22 septembre 2020 avec un évènement au fil de l’eau qui permettra de conjuguer une soirée très conviviale autour d’un cocktail dînatoire raffiné avec des rencontres et des échanges entre participants présents dans un cadre « business ». Le thème de la soirée : Marketing digital et réseaux sociaux – LinkedIn aujourd’hui !

La soirée des présidents est un évènement bleisure par excellence crée par Catherine Marascia qui a su y insuffler une chaleur et un enthousiasme communicatif à l’image de sa personnalité. On peut y vivre de véritable moments de réflexion au travers de conférences d’experts dans une ambiance festive, simple et bienveillante entre les invités. Que l’on soit nouveau ou habitué, quelque soit les divers horizons d’où l’on vienne, Catherine sait recevoir avec la même attention chaleureuse et prévenante.

Tenant compte de l’actualité et des préoccupations des entrepreneurs, la Soirée des Présidents et des Dirigeants d’entreprises aborde tous les mois des thématiques différentes présentées par des experts dans un univers atypique.
Permettre aux décideurs de s’informer, de dialoguer avec des experts puis de profiter du lieu en se restaurant et en y développant des contacts.

L’évènement au fil de l’eau du 22 septembre 2020 se tiendra à bord du Tivano, un lieu magique et unique au coeur de Paris.

Au programme

Accueil :

– 18h45/20h : Coupe d’accueil  
– Dégustation de cocktails avec et sans alcool proposés par Can Elie et agrémentés d’un sirop de canne à sucre sélectionné avec rigueur.
– Dégustation de Champagne haut de gamme Alain Edouard

– 20h/21h : Conférence
Animée par le professeur Pascal Faucon. Directeur du CFP Talent Spécialiste en Marketing Digital et expert LinkedIn.
– 10 millions d’utilisateurs français
Un espace d’influence incontournable pour les dirigeants et les managers
– Comment accélérer sa croissance?
– Comment construire une usine digitale ?
Quels sont les processus clés pour transformer le virtuel en réel.

 – 21h/23h : Départ du Tivano .
Cocktail dînatoire, vin, Champagne, boisson non alcoolisées.

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L’export français relève la tête après avoir connu un véritable séisme avec la crise sanitaire. En effet, selon le baromètre de la Team France export, 65% des entreprises sondées en mai affirment continuer à exporter, même en mode dégradé, contre 55% au mois d’avril.

Par Karine Thomas

L’export français a connu un épisode dramatique en ayant eu à affronter tous les obstacles liés à la fermeture des frontières, à la production ralentie ou encore à une demande au point mort. Cependant, de nombreuses PME et ETI ont su s’accrocher et défier toutes les difficultés; c’est ce qu’indique le dernier baromètre de la Team France Export, publié le 18 juin selon lequel 65% des 6000 entreprises sondées entre le 30 mars et le 29 mai toutes régions confondues déclarent poursuivre leurs activités d’exportation, même «en mode dégradé» contre 55% le mois précédent. Ce taux monte même jusqu’à 81% pour les entreprises qui réalisent plus du tiers de leur activité à l’export en temps normal (+13 points par rapport au mois d’avril). Pour Business France «cela souligne le maintien d’une dynamique pour l’international».

Ces entreprises qui ont permis à l’export français de garder un peu de rythme reconnaissent s’être heurtées à de fortes difficultés, principalement dues au manque de visibilité sur l’avenir des marchés (37%) et aux baissent de commandes (25%). Quant aux problématiques logistiques, elles ont tendance à se résorber avec le temps (20% en mai contre 27% en avril).

Les difficultes rencontrées par nos entreprises varient selon les secteurs d’activité. Par exemple, Les filières Industries, Tech & Services désignent comme principal obstacle le manque de visibilité tandis que pour le secteur Agrotech, c’est la baisse des commandes qui est observée. Enfin, pour la filière Art de Vivre, l’activité est perturbée par des problèmes de logistique «qui s’expliquent notamment par une réouverture très progressive des points de vente à l’étranger, l’écoulement des stocks en priorité et la perturbation des collections» selon le baromètre.

L’équipe de France de l’export, qui est un guichet unique composé des Régions, de Business France, des chambres de commerce et de Bpifrance, alerte sur la nécessité d’occuper le terrain et de ne pas se laisser distancer par nos concurrents qui «sont déjà sur le pied de guerre» selon l’expression de Christophe Lecourtier, le directeur général de Business France. Pour Pedro Novo, directeur exécutif Export de Bpifrance, «nous devons guider les entreprises françaises et les aider à penser au monde de demain et à adapter nos produits et services aux nouveaux modes de distribution et aux enjeux de développement durable».

Le Printemps de l’économie ouvrira sa 8e édition sur le thème : « Guerres et paix : Quels combats pour un monde plus solidaire ? ». Reporté à l’automne 2020 à cause de la crise sanitaire, l’évènement se tiendra du 13 au 16 octobre 2020 sur plusieurs sites à Paris. Les rencontres seront accueillies par le Cnam, l’Université Paris-Dauphine, le Lycée Turgot et la Mairie du 3e …N’hésitez plus et venez vous emparer de l’économie !

Le Printemps de l’économie est un événement annuel crée en 2013 et organisé par l’association Les Economiques qui a pour but “d’ouvrir l’école sur l’économie et tous ses acteurs sans exclusive, et d’oeuvrer à la citoyenneté par une meilleure compréhension du monde.

Le principe est d’organiser des sessions de réflexions pendant quatre jours dans différents lieux de la capitale qui recevront de nombreux intervenants et experts venus pour échanger et partager un ensemble de problématiques et de questionnements avec les participants en fonction du thème choisi.

Déclinées sur quatre journées, les sessions se tiendront cette année au Conservatoire National des Arts et Métiers (le mardi 13 octobre), à PSE – École d’économie de Paris (le mercredi 14 octobre) et à l’Université Paris-Dauphine (les jeudi 15 et vendredi 16 octobre)

Le Printemps de l’Economie dispose d’un Conseil Scientifique qui rassemblent des économistes venants de différents centres de recherche, d’établissements d’enseignement supérieur, d’institutions ainsi que des représentants du monde de l’entreprises et des médias. Depuis 2014, l’évènement a su crée un Conseil Etudiant composé d’une vingtaine d’étudiants issus d’établissements du supérieur dans le but de se rapprocher réellement des questionnements de la jeunesse.

L’évènement est gratuit et ouvert à tous et sera retransmis sur Facebook en direct et sur Youtube en différé.

L’inscriptions est ouvertes ! Voir le programme 

En attendant le 13 octobre, inscrivez-vous à nos e-cafés en ligne

Vous pouvez également Soutenir le Printemps

Depuis le début de la crise du coronavirus, les entreprises ayant les meilleures notations ESG* ont montré une plus forte résistance au choc économique et financier. Quelques semaines avant l’expansion de la pandémie, Bloomberg mettait déjà en avant la surperformance des fonds ESG. Une preuve empirique de la pertinence de la RSE ?

Par Bertrand Desmier – Expert Associé Tennaxia

La prise en compte des enjeux de développement durable serait donc une source de compétitivité et de durabilité et non un centre de coûts comme on a pu le penser, ou le simple creuset d’abondantes contraintes réglementaires.

Corrélation RSE et performance

Dès 2016, France Stratégie avait publié une étude intitulée “Responsabilité sociale des entreprises et compétitivité” et sous-titrée Évaluation et approche stratégique. Les rédacteurs affirmaient que la RSE est significativement corrélée avec la performance économique des entrepriseset de préciser que “on observe un écart de performance économique d’environ 13 % en moyenne entre les entreprises qui mettent en place des pratiques RSE et celles qui ne le font pas.

En août 2018 le Financial Times publiait les résultats d’une étude réalisée par Axioma. Ses conclusions ? Les sociétés qui affichent les meilleurs résultats en matière environnementale, sociale et de gouvernance ont également des performances financières plus élevées. Ce n’est pas la première étude qui va dans ce sens. L’an dernier, une analyse du Boston Consulting Group, portant sur plus de 300 des plus grandes sociétés pharmaceutiques, de biens de consommation, de pétrole et de gaz, et des entreprises technologiques, a constaté que les entreprises plus éthiques sont plus profitables.

Sustainable Brands ** avait répertorié la même année pas moins de 22 études prouvant le retour sur investissement de la mise en œuvre de politique RSE publiées au cours des dernières années

Transition écologique et transition vers la performance globale et durable

C’est dans ce contexte de RSE synonyme de performance que le ministère de la transition écologique et solidaire, Bpifrance et l’ADEME ont lancé le 5 juin le Plan d’accélération de la transition écologique des TPE et PME, avec 250 millions d’euros à la clé.

Au-delà de la seule transition écologique (au passage, les entreprises françaises ont augmenté leurs dépenses d’investissement ou d’étude dédié à la protection de l’environnement de 11% en 2018), on pourrait aussi évoquer la transition vers la performance globale des entreprises.

Une performance globale et durable, génératrice de création de valeur pour elle et ses parties prenantes. Autrement dit la mise en œuvre d’une Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) intégrée et donc pilotée, incarnée par TOP management de l’entreprise et appropriée et déployée par toutes les équipes. Son avènement appelle les entreprises à montrer concrètement comment elles s’inscrivent dans la Cité, répondant aux enjeux sociaux et sociétaux ; comment elles agissent pour préserver l’environnement. Il s’agit de démontrer la capacité de l’entreprise à s’inscrire dans la durée alors que se multiplient les changements climatiques, politiques, économiques, sociaux et communicationnels, à une échelle planétaire, à un rythme effréné. Un défi qui vaut aussi pour affronter les effets de la pandémie qui a paralysé notre économie.

(*) : Environnement Social Gouvernance

(**) : (https://go.sustainablebrands.com/resources-report-22-research-studies-proving-the-roi-of-sustainability)

Le Cabinet IENA permet, grâce à ses solutions de gestion avancées et prédéfinies, de conjuguer le conseil auprès des directeurs financiers et l’intégration des différentes technologies pour toujours plus de maîtrise et d’optimisation de la performance.
Toufic-Pascal Naccache, fondateur et pionnier dans ce domaine, nous parle de l’approche qui a fait du cabinet IENA une marque de référence et une véritable success story.

Bpifrance Inno Génération 2020 se tiendra le 1er octobre 2020 à l’Accor Arena Paris. Après avoir réuni plus de 52 000 entrepreneurs l’année dernière, L’évènement fait son grand retour avec une 6ème édition totalement dédiée à un seul thème dont tout le monde a pu ressentir l’importance ces derniers temps : LA LIBERTÉ
 
Entrepreneurs de TPE, PME et ETI, nous avons traversé cette période ensemble[s], alors retrouvons-nous pour célébrer le renouveau ! Vous êtes attendus le 1er octobre 2020 à l’AccorHotels Arena pour le plus grand rassemblement business d’Europe.
Les Créateurs, startuppers, grands groupes, étudiants, chercheurs sont également les bienvenus à la Bpifrance Inno Génération 2020 avec au programme plus de 400 ateliers et conférences :

•  Créateurs : « Comment rebondir après une crise ? »
•  Industriels : « Vers une nouvelle autonomie industrielle européenne, quels enjeux pour de futures filières prometteuses ? »
•  Grands groupes et startups : « Bonnes pratiques de collaborations entre grands groupes et startups Deeptech »

Et de nombreux autres ateliers à découvrir en exclusivité !

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Si les dirigeants des entreprises E-Commerce et B2C ont bien compris l’importance des avis et témoignages clients, les entreprises B2B sont à la traîne. Bonne nouvelle : il n’est pas trop tard pour donner la parole à vos clients et voici quelques raisons de mettre en place une démarche systématique de témoignages clients.

Par Thomas Nanterme, Co-fondateur et CEO de Trustfolio

Raison n°1 : les témoignages clients participent à votre forteresse digitale

Aujourd’hui dans 9 cas sur 10 vos prospects vont taper le nom de votre société avant d’avoir pris contact avec vous ou pendant le processus de décision. Il est donc vitale que vous maîtrisiez les contenus présentés sur la première page des moteurs de recherche. En E-Reputation on appelle ça la forteresse digitale.

Un des contenus que les moteurs de recherche adorent sont les témoignages clients ! Et cela tombe bien puisque d’après une étude menée par Nielsen les deux sources d’information privilégiées des internautes sont les recommandations de leur réseau (famille, amis,…) et les retours d’expérience clients. 

Avec les témoignages clients vous faites d’une pierre deux coups : vous fournissez l’information clé à vos prospects et vous vous assurez d’occuper la première page avec des retours positifs.

Raison n°2 : en phase de découverte, les témoignages clients rassurent vos prospects 

Derrière les témoignages clients se cache un concept psychosociologique : la Preuve Sociale. En bref, ce phénomène montre que dans l’incertitude on a tendance à faire confiance au groupe. 

Les témoignages répondent directement à ce besoin de preuve sociale. Ils lèvent les doutes quant à la qualité de votre travail et au sérieux de votre entreprise. Encore mieux, au plus les témoignages sont nombreux, au plus vous gagnez en confiance, c’est l’effet boule de neige. Si vous avez de nombreux témoignages, c’est que vous devez vraiment délivrer une prestation de qualité, non ?

D’ailleurs, les études montrent, qu’en moyenne, les témoignages augmentent de 34% la conversion sur un site internet (IMPACT).

Raison n°3 : les témoignages clients sont des arguments de vente 

Avec les témoignages, vos clients décrivent de façon, objective simple et concrète la valeur qu’ils tirent de votre service ou produit. Ce sont des arguments tangibles et crédibles. D’ailleurs, pour 97% des acheteurs B2B les retours d’expérience sont le contenu le plus crédible.

Enfin, vos prospects aiment les histoires qui leur ressemble et peuvent facilement se projeter avec les témoignages de leurs pairs.

Raison n°4 : faire témoigner un client renforce vos relations

Impliquer vos clients dans une démarche de témoignage va considérablement renforcer votre relation avec eux et développer un sentiment d’appartenance. En effet, vos clients se seront engagés publiquement envers votre entreprise devenant des ambassadeurs. Ils penseront donc plus spontanément à vous, ce qui favorise votre bouche à oreille. 

Raison n°5 : les retours de vos clients stimulent vos équipes

Faire témoigner vos clients permet de créer une véritable culture client au sein de vos équipes, une émulation positive et de rendre vos employés fiers des différents projets qui sont menés.
Vous souhaitez mettre en place un process de retour d’expérience de vos clients mais ne savez pas par ou commencer ? Avec plusieurs milliers de témoignages collectés, Trustfolio est la solution n°1 pour les témoignages clients en BtoB avec des expert à votre disposition pour vous aider dans cette démarche !

Axa s’affirme prêt à soutenir les entreprises françaises mises en difficulté par la crise sanitaire du Covid-19 en investissant 500 millions d’euros dans des PME et ETI implantées sur tout le territoire, a déclaré la semaine dernière Thomas Buberl, le directeur général de l’assureur, sur les ondes de RTL.

Par Eric Orsini

Alors que les assureurs sont critiqués pour leur manque de soutien aux entreprises fortement impactées par l’épidémie de coronavirus, Axa se démarque en annoncant un plan de soutien vers les PME et ETI : «L’idée est clairement de renforcer ces entreprises qui sont fragilisées par la crise pour les accompagner, a expliqué mardi Thomas Buberl, le directeur général d’Axa. C’est un investissement dans les fonds propres des PME et ETI, parce qu’il faut maintenant reconstituer le capital productif pour renforcer le cœur de l’économie française.»

Un fonds dédié aux catastrophes sanitaires

Bien qu’ayant annoncé que cet investissement devrait atteindre 500 millions d’euros, Thomas Buberl n’a toutefois pas précisé les modalités du versement de cette somme. Concernant le thème très sensible de la couverture du risque pandémique par les compagnies d’assurance, le dirigeant d’Axa s’est prononcé « pour » la mise en place d’un « fonds dédié aux catastrophes sanitaires » en France. « Nous pouvons créer avec l’Etat un régime de pandémie », a-t-il ajouté.

Précisons que la justice a ordonné à Axa dans une décision sans précédent (bien qu’en référé et donc provisoire) d’indemniser le groupe Eclore pour les pertes d’exploitation subies par l’un de ses établissements qui a été contraint de fermer en raison de la crise sanitaire du Covid-19.
Ce groupe de restauration dirigé par stéphane Manigold estimait que l’assureur se soustrayait à ses obligations contractuelles concernant son établissement Le Bistrot d’à côté Flaubert, situé dans le 17e arrondissement de Paris, tandis qu’Axa, de son côté, refutait cette demande en estimant que sa police ne couvrait pas les perturbations d’activité liées à la crise sanitaire.

Thomas Buberl en a profiter pour minimiser la portée de cette décision de justice: «On assure 20 000 restaurateurs et dans l’immense majorité de nos contrats la pandémie n’est pas couverte (…). Il y a quelques contrats, dont le contrat de Monsieur Manigold, qui ont une ambiguïté dans l’interprétation (…). Ces contrats, c’est moins de 10 % des contrats des restaurateurs.» 

Il s’est cependant dit prêt mardi à trouver des arrangements pour les cas ambigus, «il faut trouver une solution assure-t-il en soulignant qu’Axa aurait souhaité trouver un accord avec Stéphane Manigold. Il faut un dialogue rapide (…). On veut indemniser une partie substantielle de ces contrats.»


Selon une enquête menée par l’institut de sondage Opinionway, un tiers des salariés ont constaté que leurs relations avec leur employeur avaient changé à la suite du confinement imposé par la crise sanitaire. Ces changements pourront être la source de sérieux contentieux dans l’après-Covid si les entreprises n’en prennent pas la mesure.

Par Franck Boccara

Il n’a pas été simple pour les PME et ETI de poursuivre leurs activités tout en s’adaptant aux mesures de confinement…mais le pire reste à venir si elles n’anticipent pas les conflits qui peuvent naitre dans l’après-Covid. En effet, les entreprises ont subi une série de modifications temporaires du travail par le biais d’ordonnances touchant au télétravail, aux congés payés, au RTT ou au chômage partiel qu’il a fallu gérer dans l’urgence et qui ont fortement impacté leur relations avec les salariés.

Selon cette étude Opinionway, 33% des salariés ressentent que leur lien avec leur employeur a été modifié durant cette période. Pour 14% d’entre eux, cette relation s’est trouvée renforcée tandis que pour 19%, elle se serait affaiblie pour des motifs tels qu’un sentiment d’avoir été délaissés par leur entreprise (48%), une organisation du travail inadaptée à leur situation (31%), une absence de compensation pour avoir travaillé beaucoup plus (31%) ou encore la complexité de travailler loin de leurs collègues (29%).

La responsabilité de l’employeur

Si le télétravail a été ressenti dans l’ensemble de façon plutot favorable par les actifs, il a également son lot de mécontents qui dénoncent une forme d’inégalité entre les cadres qui en bénéficient et les reste des salariés. Quant au recours au chomage partiel qui touchait 8.6 millions de personnes à la mi-mai, beaucoup l’ont perçu comme une « mise de côté » par leur employeur.

Mais attention, les salariés ne veulent pas tous revenir à la vie d’avant sur tous les plans, cette crise a mis la santé au travail au coeur de leur préoccupations puisque 48% des sondés souhaitent que leur employeur considèrent la santé et la sécurité des salariés comme « prioritaires » dans l’après-Covid.
Cette crise sanitaire engage clairement la responsabilité de l’entreprise aux yeux des salariés pour qui l’employeur est tenu de veiller à ce qu’ils ne tombent pas malades lorsqu’ils viennent au bureau. Pour ne prendre aucun risque, certaines entreprises ont tout simplement opté pour le télétravail jusqu’à décembre prochain, notamment en Île-de-France où la question de la contamination dans les transports en commun peut faire l’objet de contentieux entre employeur et employés

L’autre sujet épineux dans ces relations est le maintien de l’emploi qui apparait comme la seconde priorité des salariés (36%). Ceux-ci, bien que conscients des conditions économiques particulières à cette période, vivraient très mal des plans sociaux qui seraient perçus comme une véritable injustice alors que ces mêmes salariés se sont investis pendant la crise.
Les entreprises devront éviter de trouver des solutions toutes seules mais plutôt privilégier à tout prix le dialogue social avec les salariés car ceux-ci sont prêts à envisager des solutions temporaires en exploitant toutes les variables d’ajustement possibles dans l’après-Covid plutôt que de perdre leur emploi.

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