Le leadership est un concept fortement prisé par les personnes pour qui le développement professionnel et personnel sont des enjeux majeurs. C’est naturellement le cas pour de nombreux dirigeants et cadres de PME et ETI mais face à un océan de contenus et une ressource « temps » qui est par essence limitée, comment peut-on y voir plus clair ?
Le nombre d' »experts » surfant sur cette vague d’engouement explosent littéralement et se saisissent du sujet pour encore rajouter du flou à un thème dont chacun se sert à sa guise. Or, combien sont-ils à réellement à s’intéresser aux fondements du concept et à offrir des solutions applicables au quotidien ? A ne pas confondre excellence managériale et leadership ?
Le risque est que le dirigeant peut avoir l’illusion de développer son leadership en se contentant en fait simplement de parcourir ces ressources. Mais pour être réellement efficace et permetttre une véritable progression dans ce domaine, l’initiative doit être plus engageante et passer nécessairement par l’étape de l’expérimentation et du perfectionnement au quotidien.
Lugh & Co vous convie à un webinaire le 8 juillet entre 12h45 et 13h30 afin d’échanger sur ces enjeux propres aux dirigeants d’entreprises :
Principes de bases pour développer efficacement son leadership
Avantages et inconvénients des différentes approches (programmes de formation, tests d’assessment…), au regard du leadership
Changer de paradigme dans le développement du leadership via une approche mixte et engageante pour garder un temps d’avance.
L’examen de comptabilité (EC) a été institué avec la loi de finance rectificative de 2016. Il s’agit d’une nouvelle procédure de contrôle fiscal qui s’adjoint à la vérification générale de comptabilité et l’examen de situation fiscale des personnes physiques (ESFP). Ainsi, les agents de l’Administration fiscale peuvent examiner la comptabilité des entreprises tenue sous le format informatique sans se déplacer dans l’entreprise. Cette procédure est exclusivement réservée aux entreprises qui ont dès lors l’obligation de fournir aux agents chargés du contrôle un fichier des écritures comptables (FEC). Voyons comment l’examen de comptabilité fonctionnne…
L’Administration envoie à la société un avis d’examen de comptabilité par lequel, elle l’informe qu’elle est l’objet d’un contrôle fiscal selon la procédure de l’EC. Le contenu de l’avis d’examen de comptabilité est d’importance, car il conditionne la possibilité pour l’Administration de renouveler ou non son contrôle. En fonction des points examinés dans le cadre de l’EC, l’Admiration pourra réitérer un contrôle.
D’autre part, l’entreprise dispose d’un délai de quinze jours pour faire parvenir ses FEC à l’Administration, et si elle transmet des fichiers conformes, la mise en œuvre de L’EC interdit l’engagement d’un nouveau contrôle fiscal.
Explications :
Vous
recevez un avis d’EC qui porte sur la période 2019 et 2020 et
ne porte que sur les frais de réception. L’exclusion de
réitération du contrôle ne portera que sur les frais de réception
et l’Administration pourra sur la même période contrôler les
autres charges ultérieurement.
Par contre si l’avis d’EC est général, l’Administration ne pourra plus venir contrôler la société sur la période contrôlée.
2- Un contrôle à distance
Vous
l’avez compris, les échanges avec l’Administration seront
effectués par voie dématérialisée, celle-ci devant réaliser le
contrôle sans se déplacer dans les locaux de l’entreprise.
Une
durée limitée
Autre impératif, la vérification ne peut avoir une durée supérieure à 6 mois (le point de départ étant l’envoi des FEC conformes). Il est donc inutile d’essayer de gagner du temps en sachant qu’à défaut de réponse, une procédure de vérification générale de comptabilité plus contraignante peut être engagée par l’Administration.
Mise en œuvre de l’Examen de Comptabilité (EC)
Les fichiers des écritures comptables (FEC) contiennent l’ensemble des opérations comptabilisées par l’entreprise, informations qui permettent d’étudier certaines thématiques à distance très facilement…en voici quelques exemples :
En
matière de TVA : exigibilité, LIC-Exportations-AIC et opérations
exonérées, taux, coefficient de déduction et régularisation de
TVA
En
matière d’impôt sur les bénéfices (BIC, BNC, IS…) : contrôle
général des produits et des charges, retraitements
extra-comptables, crédits d’impôts, provisions…
En
matière d’autres impôts : CET/CVAE, taxe sur les salaires,
retenues à la source en fiscalité internationale
Circonstances
particulières : surveillance de la prise en compte des conséquences
suite à un précédent contrôle, EC en complément d’un ESFP…
Conclusion
de l’EC
En
cas d’avis d’EC non réceptionné :
le service rédige un PV d’annulation d’EC, fait application de
l’amende prévue à cet effet et un contrôle de comptabilité est
initié par l’Administration
En
cas de non envoi des FEC dans le délai de 15 jours :
le service rédige un PV d’annulation d’EC, fait application de
l’amende prévue à cet effet et un contrôle de comptabilité est
initié par l’Administration
En cas d’envoi des FEC conformes, le contrôle prend la forme d’un contrôle fiscal ordinaire et la société bénéficie de toutes les garanties liées au contrôle fiscal.
Le fonds commun de placement d’entreprise investi en titres de l’entreprise (FCPE d’actionnariat) permet d’associer tous les salariés de façon efficace et simple au capital de celle-ci. Faisons ensemble le point sur les avantages de ce dispositif, 100% français et unique au monde.
Par Matthieu Chauvin – Président d’Eres Group
Nous avons évoqué tout au long de notre saga les étapes à suivre pour réussir son projet d’actionnariat salarié. Ce n’est qu’une fois les bonnes questions posées pour rendre les salariés actionnaires, que vous devez choisir la solution technique, en se faisant accompagner par un prestataire de confiance.
Les FCPE d’actionnariat, un dispositif extrêmement efficace
Vous voulez proposer à l’ensemble de vos salariés de devenir actionnaires en leur demandant un investissement personnel ? Votre entreprise compte à minima 100 à 200 salariés ? Vous souhaitez optimiser le l’opération socialement et fiscalement (pour l’entreprise et le salarié) ? Quelle solution technique choisir ? Le bon choix consistera très probablement à opter pour un investissement dans le plan d’épargne d’entreprise (PEE), via un fonds commun de placement d’entreprise investi en titres de l’entreprise : le FCPE d’actionnariat.
Le FCPE d’actionnariat est un véhicule d’investissement régi par le code monétaire et financier. Il permet à tous les salariés de l’entreprise de souscrire à une augmentation de capital réservée aux salariés dans des conditions très avantageuses pour l’entreprise et les salariés.
Les avantages du FCPE d’actionnariat
Dans le PEE…
L’entreprise peut accorder des « bonifications » au salarié qui souhaite participer à l’opération, ce qui réduira d’autant le prix de souscription et donc le risque de perte en capital.
Ainsi, elle peut offrir jusqu’à 3 actions gratuites pour une action souscrite. Elle peut proposer un prix préférentiel avec décote sur le prix de l’action. Cette décote peut aller de 30% (pour les plans à 5 ans) à 40% (décote maximale pour les plans à 10 ans). Ainsi, avec une action valant 100 et le maximum d’avantages, un salarié qui met 60 euros va pouvoir acheter une action et s’en verra offrir trois. Par l’intermédiaire du FCPE, il sera donc propriétaire de 4 actions valant 400 euros au total alors qu’il aura payé seulement 60 euros.
Le salarié ne paiera au maximum que 9,7% de cotisations salariales (CSG-CRDS, taux applicable en 2021) sur ces avantages et l’entreprise au maximum 20% (forfait social), ce qui est extraordinairement plus efficace que du salaire.
La méthode d’évaluation de la valeur de l’action des entreprises non cotées sera déterminée par un expert indépendant et appliquée à l’entrée et à la sortie, ce qui est une sécurité pour le salarié. C’est l’entreprise qui applique la méthode chaque année sous la supervision du contrôleur légal des comptes.
Une fois les salariés devenus actionnaires via le FCPE, ils bénéficieront d’une liquidité assurée de leur investissement soit par le marché (titres cotés), soit grâce aux autres actionnaires, à l’entreprise elle-même ou à un établissement bancaire (titres non cotés).
Garantie supplémentaire pour les salariés, le FCPE est agréé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui contrôle la régularité de l’opération et l’information des salariés.
Les salariés pourront récupérer leur argent après 5 ans ou avant dans les cas de déblocage prévus du PEE.
Les plus-values générées, si la valeur de l’action augmente, auxquelles s’ajoutent le dividende comptabilisé si l’entreprise distribue, ne seront pas imposées mais soumises uniquement aux prélèvements sociaux (17,2 %, taux applicable en 2021).
La communauté des salariés actionnaires sera représentée par le conseil de surveillance du fonds, composé de représentants de l‘entreprise et de représentants des salariés porteurs de parts élus. Il conviendra de définir avec l’entreprise les modalités de représentation du FCPE à l’assemblée générale : vote direct des salariés actionnaires ou vote par le représentant du FCPE.
Le FCPE peut même être utilisé dans certains pays étrangers pour décliner l’opération dans les filiales internationales.
Bon à savoir : Le FCPE, outil 100% français et donc unique au monde, a plusieurs avantages pour toutes les entreprises :
Cet outil très souple permet d’intermédier et donc de simplifier la relation avec la collectivité des actionnaires salariés, tout en garantissant leur représentation via le Conseil de Surveillance.
Il permet également, si c’est souhaité, d’introduire des mécanismes d’amortissement des risques, via l’abondement, la décote, ou des mécanismes de levier avec garantie en capital.
Lorsqu’il est investi en titres non cotés, il prévoit le ou les mécanismes adaptés de liquidité.
Conclusion
On le voit, le FCPE et le PEE combinent de nombreux avantages qui en font un véhicule extrêmement efficace. Il a contribué au succès des opérations d’actionnariat salarié en France, faisant de notre pays le leader européen de l’actionnariat salarié collectif que ce soit en termes de nombre d’entreprises proposant des plans collectifs, en part de salariés actionnaires ou en % du capital détenu.
Couramment utilisé dans les grandes entreprises cotées, le FCPE est plus rare dans les PME et ETI, pourtant il est possible de créer un FCPE dans toutes les sociétés par actions (SA, SAS). Les experts d’Eres se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans votre réflexion et sont au service de la réussite de votre projet d’actionnariat salarié.
L’investissement dans les cryptomonnaies s’inscrit clairement dans la durée et les entreprises du secteur bénéficient naturellement de cette tendance. C’est le cas de Ledger, considérée comme la première licorne française dans le domaine des cryptomonnaies et dont le site de production se trouve dans le Cher. l’entreprise a reussi à récolter plus de 300 millions d’euros lors de sa dernière levée de fonds mais l’aspect qui attise le plus la curiosité dans ce tour de table est la présence de la Financière Agache, holding de Bernard Arnaultdans la liste des investisseurs.
Par Franck Boccara
« Grâce à cette levée de fonds de série C, Ledger, qui est en pleine croissance et rentable, sera en mesure de consolider sa position de leader de la sécurisation des cryptoactifs pour devenir la plateforme de gestion de référence de l’ensemble de l’écosystème des cryptoactifs », a déclaré l’entreprise dans un récent communiqué de presse.
Ce dernier tour de table (le troisième depuis la création de Ledger) a été réalisé auprès du fonds américain 10T Holdings et de différents grands acteurs du capital-risque tels que Draper Esprit, Cathay Innovation, Korelya Capital, Felix Capital ou encore Macsf. A cela, il faut également compter les investisseurs initiaux de Ledger qui ont suivi en réinjectant des fonds dans l’entreprise.
La présence de Bernard Arnault, actionnaire majoritaire de Christian Dior SA, maison-mère de LVMH parmi ces grands noms sonne comme un signal fort de confiance dans l’avenir des cryptomonnaies. Mais pourquoi l’homme de plus riche de France, symbole d’une approche traditionnaliste et rigoureuse de l’investissement a-t-il franchi le pas ?
Il y a plusieurs raisons mais c’est tout d’abord celle de la confiance dans le savoir-faire de Ledger qui est leader mondial dans son domaine (les porte-monnaies physiques permettant de sécuriser ses cryptoactifs). En effet, l’entreprise francaise fait office de référence sur les marchés américains et asiatiques. La technologie de la licorne française fait preuve d’un fiabilité sans faille et d’un niveau de sécurité inégalé pour ses deux produits phares (le Nano X et le Nano S).
Bernard Arnault a certainement été séduit par l’aspect d’exception que représente la présence d’une entreprise berrichone parmi les pontes américains et asiatiques mais c’est surtout l’arrivée croissante d’institutionnels tels que les grandes banques, les fonds d’investissement ou les entreprises dans l’univers des cryptomonnaies qui aura motivé sa décision. En effet, on peut Citer des noms comme Morgan Stanley, BlackRock, Goldman Sachs, Visa, Mastercard ou encore Tesla qui a annoncé avoir fait l’acquisition au mois de mars d’1,5 milliards de dollars de bitcoins (dont 10% aurait été revendus récemment).
Pour confirmer cette tendance, les rumeurs vont bon train concernant l’éventualité qu’un géant de la Silicon Valley (on évoque Apple ou Facebook) détienne des bitcoins dans son bilan. Cette ruée vers l’or virtuel qui a pris réellement son envol en mars 2020 entraine dans son sillage de plus en plus d’institutionnels avec même, pour la premiere fois, un état qui officialise le bitcoin comme monnaie légale; le Salvador.
« Cette industrie est en train de devenir mainstream à grande vitesse et de remodeler l’ensemble du secteur financier », déclare naturellement Pascal Gauthier, qui a succède à Eric Larchevêque aux commandes de Ledger…et ce n’est certainement pas Bernard Arnault qui dirait le contraire.
Le ministère des armées sort dans un appel à projet : « Fabriquons ensemble la défense européenne de demain ! »et convie personnellement les adhérents de PME-ETI France à se joindre à « la Fabrique Défense » en mobilisant leurs énergies pour influer sur ces enjeux si cruciaux.
Avec plus de 14 500 participants, 154 organismes partenaires et 75 événements organisés dans une cinquantaine de villes, la première édition de La Fabrique Défense, concept unique et novateur en France et en Europe, rassemblant l’ensemble des acteurs de « l’écosystème défense » a constitué un succès indéniable auprès des jeunes de 18-30 ans en 2020.
Permettre aux jeunes concitoyens européens de se réunir, se rencontrer, partager, créer des liens et appréhender les enjeux de défense grâce à la participation de nombreux partenaires et intervenants européens, c’est le maître mot de La Fabrique Défense !
Avec le lancement de la deuxième édition de La Fabrique Défense, le ministère des Armées entend incarner une démarche plus ambitieuse à dimension européenne.
En France et en Europe dès septembre 2021 différents événements seront organisés : conférences, ouvertures de sites industriels et militaires, salons de l’emploi, etc.
À Paris, du 28 au 30 janvier 2022, à La Grande Halle de la Villette, un événement grand public clôturera la deuxième édition et proposera de nombreuses activités dans près de 20 000 m² : débats et conférences, innovations, forum des métiers, wargames et serious games, reconstitutions historiques, ateliers de simulation de gestion de crise, projections de films, simulateurs et activités sportives, etc.
En se tournant spécifiquement vers notre jeunesse et en s’inscrivant dans un horizon européen, La Fabrique Défense se veut porteuse d’avenir, source d’échanges et inspiratrice de nouvelles formes de solidarités. Cette ambition est nécessairement collective. Elle répond à notre volonté de contribuer à rapprocher des publics, des environnements professionnels et des citoyens européens.
DIRIGEANTS DE PME ET ETI, VOUS AVEZ ENVIE DE CONTRIBUER AU PROJET LA FABRIQUE DÉFENSE ET DE VOUS FAIRE CONNAÎTRE AUPRÈS DE LA JEUNESSE EUROPÉENNE ?REJOIGNEZ-NOUS !
Nous vous proposons de labelliser votre événement, d’intégrer le réseau des partenaires déjà nombreux (Think Tanks, universités, entreprises, associations, etc.) et de bénéficier du soutien du ministère des Armées.
Contactez-nous dès aujourd’hui pour échanger sur vos futurs projets
Contact :
Nicolas BRONARD Chef de projet ministériel « La Fabrique Défense » Chef du département « recherche, innovation et communication » de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) E-mail : nicolas.bronard@intradef.gouv.fr
Après étude du dossier de candidature par le ministère des Armées
Fort d’un réseau de plus de 40 spécialistes, COSMA Experts propose aux entreprises des solutions sur mesure pour rationaliser leurs coûts et ainsi booster leur performance financière.
« L’objectif
de nos missions est d’accompagner nos clients, d’identifier et de
mettre en place des solutions qualitatives leur permettant de
dépenser mieux », précise Julien Coquet, directeur de
projets.
Nous
travaillons en synergie étroite avec les PME-ETI afin d’améliorer
leur profitabilité et leur compétitivité. Nous nous attachons
également à ce que nos missions permettent à nos clients de
s’engager dans une dynamique d’amélioration de leurs processus.
Nous
intervenons auprès des entreprises pour les accompagner dans la
maîtrise de leurs coûts et l’optimisation de leur performance sur
les 45 catégories d’achats indirects.
L’un
des atouts de COSMA Experts, précise Julien Coquet « est que
selon la problématique de notre client, nous sommes en mesure de
mettre à disposition les meilleurs spécialistes d’un domaine
d’activité, capables d’analyser les processus les plus complexes
et l’ensemble des dépenses opérationnelles ».
Un
autre atout de notre démarche, fortement apprécié de nos clients,
s’appuie sur le fait que notre recherche d’économies se réalise
sans compromis sur le niveau de qualité.
Comme
chaque situation est unique, nos spécialistes (ayant plus de 20 ans
d’expertise métier de pratique en entreprise) partent d’une page
blanche pour construire en partenariat avec les équipes en place, un
processus d’optimisation basé sur l’amélioration des coûts,
des prestations et des processus. Nos clients restent maîtres des
décisions et choisissent parmi nos propositions la solution la mieux
adaptée à leur situation.
Comme
le souligne Julien Coquet, « le dernier atout relevé par nos
clients réside dans la combinaison de la recherche de solutions
innovantes et sur-mesure avec la capacité des intervenants à
conduire les changements permettant de générer des économies
responsables et pérennes ».
Point
important, les honoraires de COSMA Experts sont intégralement
indexés sur les résultats.
Nous
répondrons dans un prochain article à la question suivante, pour
cette sortie de crise dois-je privilégier une stratégie de
réduction ou d’optimisation ?
En 2019, tout comme au début de l’année 2020, les SCPI étaient le véhicule d’investissement immobilier le plus couru. Qu’en est-il en mai 2021 ? Un an après le début de la crise du Covid, est-ce encore pertinent d’investir dans les SCPI de rendement ?
Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE
Quel est le contexte ?
Rappelons que les SCPI
sont des Sociétés Civiles de Placement Immobilier. Ce sont donc,
en quelques sortes, de très grosses SCI avec une fiscalité
transparente pour leurs associés.
Les SCPI sont utilisées tout à la fois pour de l’immobilier résidentiel, souvent à finalité fiscale (Pinel, Malraux, Déficit Foncier) et pour de l’immobilier de bureaux ou commerces. C’est bien cette deuxième catégorie qui nous intéresse aujourd’hui. La première existe toujours mais a bien souvent été l’objet de déception de la part des investisseurs (liquidité, rendement, moins-values).
Les SCPI de rendement sont des sociétés qui investissent dans des biens immobiliers locatifs de type bureaux, commerce, entrepôts, etc… Les rendements de ces SCPI sont relativement élevés, généralement supérieur à 4% nets avant impôts et prélèvements sociaux, et jusqu’à 6% pour les mieux disant. Depuis la crise de 2008, la pierre-papier a ainsi connu un très grand succès dans une période de taux d’emprunt bas avec un rendement escompté prometteur, une accessibilité du prix des parts et un actif plébiscité par nos concitoyens.
Mais en 2020, la crise
sanitaire et la crise économique ont-elles rebattu les cartes de ces
investissements ?
L’année 2020 aura
été relativement favorable aux SCPI.
Pour les porteurs de
parts, l’année s’annonçait relativement inquiétante avec
notamment le Président de la République Française qui annonçait,
en mars 2020, que les loyers commerciaux pourraient être négociés
voire reportés.
En réalité, les gestionnaires de SCPI ont manifestement très bien choisi leurs locataires et ont parfaitement négocié avec ceux qui en éprouvaient le besoin. L’année 2020 se termine donc avec un rendement moyen de 4.12% alors que l’on pouvait craindre le pire avant le 3ème trimestre. Certaines SCPI diversifiées (même exposées aux bureaux) ont même pu offrir des rendements compris entre 4.71% et 6.02%, Interpierre Chez Paref Gestion et Vendôme Régions chez Norma Capital par exemple.
Pour savoir comment choisir une SCPI de rendement, nous pouvons retenir le critère de la taille et celui de la diversification des actifs.
Nous préférons
généralement des SCPI pas trop importantes en taille et ce afin que
les gestionnaires puissent s’intéresser à des actifs de taille
plus modeste que leurs concurrents très gros. En effet, des actifs
de moins de 20M€ ne vont probablement pas être la cible de SCPI
qui collectent plusieurs centaines de millions par an. On peut dès
lors espérer que la pression sur les prix sera moins forte à la
hausse, en clair que la SCPI
paiera moins cher l’actif.
Le second critère, celui de la diversification, est double. Nous visons une diversification des actifs : bureaux, commerces, entrepôts. Et la crise que nous vivons nous démontre bien l’intérêt de ne pas avoir trop priorisé une typologie de biens.
La diversification
géographique est également un atout, à la fois par région et
entre centre-ville et grandes zones marchandes en périphérie. C’est
par exemple un enseignement de la crise dite des « gilets
jaunes ».
Sans que cela soit un conseil d’investissement à proprement parler, nous considérons que les SCPI de rendement Epargne Pierre de Altand Voisin, Interpierre de Paref Gestion et Vendôme Régions de Norma Capital sont complémentaires et peuvent donc être investies concurremment sur un même portefeuille.
Nous privilégions le
crédit dès lors que vous investissez en pleine propriété (ce ne
serait pas le cas en matière de nue-propriété) et que vous n’avez
pas besoin de revenus complémentaires à court terme. Pour mémoire,
l’immobilier même papier suppose une durée d’investissement
longue de plus de 10 ans.
En 2019, tout comme au début de l’année 2020, les SCPI étaient le véhicule d’investissement immobilier le plus couru. Qu’en est-il en mai 2021 ? Un an après le début de la crise du Covid, est-ce encore pertinent d’investir dans les SCPI de rendement ?
Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE
Quel est le contexte ?
Rappelons que les SCPI
sont des Sociétés Civiles de Placement Immobilier. Ce sont donc,
en quelques sortes, de très grosses SCI avec une fiscalité
transparente pour leurs associés.
Les SCPI sont utilisées tout à la fois pour de l’immobilier résidentiel, souvent à finalité fiscale (Pinel, Malraux, Déficit Foncier) et pour de l’immobilier de bureaux ou commerces. C’est bien cette deuxième catégorie qui nous intéresse aujourd’hui. La première existe toujours mais a bien souvent été l’objet de déception de la part des investisseurs (liquidité, rendement, moins-values).
Les SCPI de rendement sont des sociétés qui investissent dans des biens immobiliers locatifs de type bureaux, commerce, entrepôts, etc… Les rendements de ces SCPI sont relativement élevés, généralement supérieur à 4% nets avant impôts et prélèvements sociaux, et jusqu’à 6% pour les mieux disant. Depuis la crise de 2008, la pierre-papier a ainsi connu un très grand succès dans une période de taux d’emprunt bas avec un rendement escompté prometteur, une accessibilité du prix des parts et un actif plébiscité par nos concitoyens.
Mais en 2020, la crise
sanitaire et la crise économique ont-elles rebattu les cartes de ces
investissements ?
L’année 2020 aura
été relativement favorable aux SCPI.
Pour les porteurs de
parts, l’année s’annonçait relativement inquiétante avec
notamment le Président de la République Française qui annonçait,
en mars 2020, que les loyers commerciaux pourraient être négociés
voire reportés.
En réalité, les gestionnaires de SCPI ont manifestement très bien choisi leurs locataires et ont parfaitement négocié avec ceux qui en éprouvaient le besoin. L’année 2020 se termine donc avec un rendement moyen de 4.12% alors que l’on pouvait craindre le pire avant le 3ème trimestre. Certaines SCPI diversifiées (même exposées aux bureaux) ont même pu offrir des rendements compris entre 4.71% et 6.02%, Interpierre Chez Paref Gestion et Vendôme Régions chez Norma Capital par exemple.
Pour savoir comment choisir une SCPI de rendement, nous pouvons retenir le critère de la taille et celui de la diversification des actifs.
Nous préférons
généralement des SCPI pas trop importantes en taille et ce afin que
les gestionnaires puissent s’intéresser à des actifs de taille
plus modeste que leurs concurrents très gros. En effet, des actifs
de moins de 20M€ ne vont probablement pas être la cible de SCPI
qui collectent plusieurs centaines de millions par an. On peut dès
lors espérer que la pression sur les prix sera moins forte à la
hausse, en clair que la SCPI
paiera moins cher l’actif.
Le second critère, celui de la diversification, est double. Nous visons une diversification des actifs : bureaux, commerces, entrepôts. Et la crise que nous vivons nous démontre bien l’intérêt de ne pas avoir trop priorisé une typologie de biens.
La diversification
géographique est également un atout, à la fois par région et
entre centre-ville et grandes zones marchandes en périphérie. C’est
par exemple un enseignement de la crise dite des « gilets
jaunes ».
Sans que cela soit un conseil d’investissement à proprement parler, nous considérons que les SCPI de rendement Epargne Pierre de Altand Voisin, Interpierre de Paref Gestion et Vendôme Régions de Norma Capital sont complémentaires et peuvent donc être investies concurremment sur un même portefeuille.
Nous privilégions le
crédit dès lors que vous investissez en pleine propriété (ce ne
serait pas le cas en matière de nue-propriété) et que vous n’avez
pas besoin de revenus complémentaires à court terme. Pour mémoire,
l’immobilier même papier suppose une durée d’investissement
longue de plus de 10 ans.
Innove ton club ! C’est l’évènement auquel les Meneurs ont le plaisir de vous convier à travers une émission inédite sur l’innovation dans le secteur sportif. Entrepreneurs, clubs sportifs, ne manquez pas ce rendez-vous exceptionnel. Le sport est un territoire d’expression pour développer une économie innovante !
Levier d’amélioration pour les organisations sportives, leviers de développement économique dans le territoire, l’innovation permet d’écrire un nouveau chapitre prometteur pour le développement du sport business.
Nous vous attendons nombreux pour ce nouveau rendez-vous, Innove ton Club, pour vous présenter les nouveaux outils qui vous aideront à innover dans votre écosystème.
A l’image des entreprises, les clubs sportifs sont des acteurs économiques essentiels dans les régions. Bpifrance travaille aux côtés des clubs sportifs partout en France dans l’optique de faire rayonner les territoires : d’un côté pour faire en sorte que la situation sportive grandisse grâce au soutien des entreprises ; de l’autre pour que les entreprises se développent en s’appuyant sur un réseau économique local fort que représente les réseaux de partenaires et les clubs affaires.
Ensemble, les clubs affaires des clubs sportifs regroupent près de 15 000 entreprises ce qui représente un réseau puissant. Les business clubs sont des lieux de mises en relation business et de networking très dynamiques.
Les clubs sportifs offrent un large éventail de produits et services pour répondre à chacun de vos enjeux :
Développement de votre business. Faciliter votre implantation en région et développer votre business BtoB en rejoignant le puissant réseau des Clubs Affaires. Booster votre business BtoC auprès d’un public passionné et fidèle aux nombreux rendez-vous sportifs de l’année. Bénéficiez de prestations qualitatives lors des matchs pour votre prospection commerciale.
Développement de votre notoriété. Bénéficier d’une visibilité physique sur les équipements de sports, les enceintes sportives et les plateformes digitales, ainsi que de nombreuses retombées médiatiques aussi bien locales que nationales.
Développement de votre image de marque. Consolidez votre ancrage territorial en soutenant le sport local et en vous associant aux différentes initiatives sociales et écologiques engagées par les clubs sportifs.
Développement de votre team-building. Nous vous offrons des solutions pour développer la pratique du sport chez vos collaborateurs, leur permettre d’assister aux rencontres sportives des clubs en famille et les réunir lors de séminaires et de coaching clés en main organisés par les clubs.
Le baromètre prévention santé des salariés a été réalisé récemment par l’IFOP pour Back Office Santé auprès de 605 décisionnaires RH (dont 64 DRH) travaillant dans une entreprise de plus de 20 salariés. Ce baromètre donne des indications intéressantes sur les effets de la crise sanitaire sur la santé au travail, notamment concernant la hausse des risques psychosociaux (RPS) et troubles musculosquelettiques (TMS) en entreprise.
Par Nicolas Destang, entrepreneur de santé publique.
A première vue, aux yeux des décisionnaires RH, la prise en compte de la santé des collaborateurs représente un enjeu plutôt secondaire en matière de qualité de vie au travail.
Interrogés sur les enjeux les plus importants pour la qualité de vie au travail dans leur entreprise, la prise en compte de la santé des collaborateurs par la proposition d’actions de prévention n’est évoquées que par 15% des décisionnaires RH travaillant dans une entreprise de plus de 20 salariés, loin derrière les autres enjeux testés. Qualité des relations humaines, valorisation des compétences de chacun et équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle sont ainsi cités par une proportion trois fois supérieure de répondant (respectivement 49%, 46% et 43%).
Les managers sont identifiés comme principaux responsables de la santé des salariés, suivis par les dirigeants.
Bien que les répondants se montrent partagés sur la question de la responsabilité en matière de santé, les deux acteurs ayant la proximité hiérarchique avec les collaborateurs la plus importante sont quand même les plus souvent cités : pour 23% ce sont les managers/encadrants qui ont la responsabilité la plus importante, et pour une proportion proche, ce sont les dirigeants eux-mêmes (22%).
Les responsables RH et la médecine du travail arrivent ensuite, cités par 14% dans les deux cas, loin devant les autres acteurs.
Au-delà du virus, la crise sanitaire a indéniablement eu un impact sur des problèmes de santé plus larges, physiques et psychologiques.
Deux tiers (66%) des décisionnaires RH déclarent ainsi que leur entreprise a subi au moins une augmentation de RPS, de TMS ou de maladies ordinaires depuis le début de la crise sanitaire.
L’impact le plus visible concerne les risques psychosociaux (comme le stress, les burn-out), une majorité d’interviewés (52%) ayant constaté une augmentation de ces symptômes. Et plus d’un quart des décisionnaires RH ont constaté une progression des TMS au sein de leur entreprise.
La mise en place massive du télétravail depuis un an a eu un effet négatif sur la santé des salariés.
En effet, 45% des décisionnaires RH considèrent l’impact du télétravail sur la santé des salariés comme négatif. Elle atteint notamment 54% chez les responsables RH du secteur du commerce travaillant dans une structure de 50 à moins de 100 salariés. Or ce sont précisément 2 types d’entreprises où le télétravail était peu développé avant le début de la crise sanitaire. Il a souvent été mis en place en urgence, sans les adaptations humaines et matérielles nécessaires que requiert cette organisation.
Face à cette crise sanitaire et à ses conséquences sur la santé, les entreprises se montrent pour la plupart réactives.
Plus des deux tiers des interviewés reconnaissent que leur entreprise met actuellement en place des actions de prévention afin d’aider les collaborateurs à rester en bonne santé durant cette période et que les enjeux de santé sont devenus plus importants. Mais la démarche employée s’inscrit plus dans une logique de réaction à un contexte de crise qu’elle ne semble destinée à se pérenniser. Ainsi, seule une moitié des décisionnaires RH affirme qu’à l’issue de cette crise, leur entreprise prévoit de mettre en place davantage d’actions de prévention.
Pourtant, sur le principe, la mise en place d’actions de prévention après la fin de la crise sanitaire fait consensus auprès des décisionnaires RH. Ce type d’action est donc fortement présent à l’esprit mais pas encore forcément décidé.
Bien gérer le recouvrement de créances est un enjeux crucial qui exige des PME et ETI une démarche proactive et délicate à la fois. Gcollect met à leu…
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