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SME-ETI

Le passe sanitaire franchit une nouvelle étape et devient obligatoire à partir de ce lundi 30 août pour les personnes travaillant en contact avec le public. Cette mesure concerne en premier lieu les restaurants, cinémas, musées et trains grandes lignes.

Par Eric Orsini

Les employeurs auront jusqu’au 15 novembre pour s’assurer de la validité du passe sanitaire de leur salariés et bénévoles dans tous « les lieux, établissements, services ou évènements » que le ministère du Travail a listé, c’est à dire les bars, théâtres, cars ou avions interrégionaux, parcs d’attractions, zoos, foires et certains centres commerciaux.

« Si vous êtes le responsable d’un établissement et que manifestement vous ne voulez pas contrôler le passe sanitaire et l’appliquer, vous vous exposez d’abord à un avertissement, une mise en demeure, et potentiellement une fermeture administrative », a expliqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement.

Le contrat de travail pourrait être suspendu

Les salariés dépourvus du fameux passe sanitaire auront la possibilité de prendre des congés, d’opter pour le télétravail, de se voir affectés à un poste ne nécessitant pas de passe sanitaire ou même être suspendus sans solde.

« Comme il y a beaucoup de Français vaccinés, vous avez une proportion à peu près équivalente dans les entreprises », précise Benoît Serre, vice-président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH). « Si au bout de plusieurs semaines », les salariés récalcitrants « ne sont toujours pas sous passe sanitaire », l’entreprise « rentrera dans un système de suspension du contrat de travail », ce qui est « une décision lourde », a-t-il déclaré sur Franceinfo.

Cette mesure de passe sanitaire obligatoire pour certains salariés entrera en vigueur notamment à la SNCF et s’appliquera aux contrôleurs et agents de la sûreté ferroviaire en fonction dans les TGV, les trains Intercités et trains internationaux au départ de la France mais également aux salariés des entreprises sous-traitantes de nettoyage et de la restauration à bord des trains, ce qui représente plus de 5 000 salariés concernés, selon la SNCF.

L’entreprise déclare qu’elle assurera « 100 % du plan de transport dans les prochaines semaines » avec « 70 % des salariés vaccinés » selon une porte-parole de la SNCF.

Les syndicats sont fort partagés sur cette nouvelle mesure. La CFDT avait approuvé pendant l’été le texte issu des débats parlementaires sur la loi sanitaire mais la CGT avait critiqué la possible suspension de contrats de travail, dénonçant une « santion totalement inédite et disproportionnée ». De son côté, FO parle de « sanction lourde ».

Une réunion intersyndicale nationale aura lieu aujourd’hui lundi 30 août. Elle rassemblera la CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires, ainsi qu’Unef, MNL et UNL, à l’exception de la CFDT. Ces syndicats envisagent une journée de mobilisation le 5 octobre contre la réforme de l’assurance chômage mais la question du passe sanitaire viendra s’inviter sans aucun doute à ces discussions, alors que des manifestation d’opposants se tiennent tous les samedis depuis le 17 juillet.

Une semaine de souplesse

Gabriel Attal a cependant promis ce dimanche , « une semaine de souplesse, de pédagogie, de rodage, de tolérance ». Au-delà de cette semaine, des sanctions seront appliquées contre les récalcitrants, annonce-t-il dans la même foulée au micro du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.

Les sanctions en question commenceront par une amende de 135 euros pour la premiere infraction tandis que la deuxième pourra atteindre 1500 euros. En cas de récidive de plus de 3 fois en 30 jours, la sanction sera de 6 mois d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende. Si une entreprise refuse délibérement de contrôler ses employés, elle risque dans un premier temps une fermeture administrative de sept jours et l’employeur pourra se voir infliger une amende de 9000 euros s’il récidive.

Pour les salariés n’ayant pas de passe sanitaire, ils se verront proposer un autre poste de travail à l’écart du public ou seront mis en télétravail. Si ces solutions ne sont pas possibles, on peut leur proposer de poser des congés, ou éventuellement même leur imposer une suspension de leur contrat de travail ainsi que du versement de leur salaire.

Par contre, Ils ne pourront pas être licenciés…

L’Université d’été du Medef 2021 a servi de tribune à Bruno Le Maire pour annoncer officiellement aux patrons la fin des mesures de soutien à l’ensemble des secteurs économiques. Xavier Bertrand et Valérie Pecresse ont, pour leur part, profité discrètement de l’évènement pour aller à la rencontre des dirigeants d’entreprises.

Par Serge de Cluny

Le ministre de l’économie a montré la volonté du gouvernement d’essayer de tourner la page du Covid-19 pour se concentrer sur la relance économique et se projeter vers l’avenir en actant la fin du « quoi qu’il en coûte ». Durant la crise sanitaire, «nous n’avons pas compté l’argent public parce que c’était responsable de le faire. Mais maintenant que l’économie française redémarre, que nous avons des perspectives de croissance à 6%, le quoi qu’il en coûte c’est fini», a-t-il déclaré de manière frontale aux patrons présents ce mercredi 25 aout à l’université d’été du Medef 2021.

Pour les entreprises encore soumises aux restrictions sanitaires (culture, hôtellerie-restauration…), elles seront le centre des discussions prévues lors de la réunion du lundi 30 août à Bercy ayant pour but de mesurer l’ampleur des préjudices subis et d’envisager le maintien de certaines aides au-delà du 31 août. « Nous regarderons ceux qui ont perdu du chiffre d’affaires pendant cette crise sanitaire, pendant ce mois de passe sanitaire, et nous aiderons ceux qui ont perdu de l’argent à cause des réglementations sanitaires, a promis le ministre. 

Les propos du ministre s’inscrivent dans la même ligne que celle de Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef qui déclarait : « Le passe sanitaire n’est pas une dictature sanitaire, nous y sommes favorables », mais « pas partout, pas tout le temps, et le moins longtemps possible, car son impact peut être très pénalisant ». De plus, « il faut arrêter le “quoi qu’il en coûte” », mais « continuer à aider les secteurs qui en ont besoin, de manière pointilliste » déclarait-il dans le discours inaugural de l’université d’été du Medef 2021 .

Le ministre de l’économie a profité de l’occasion pour afficher un optimisme volontariste en exprimant ses souhaits. «Que l’économie soit libre, qu’elle crée des emplois et de la richesse sans le soutien de l’Etat !», a-t-il lancé. Cet optimisme se ressentait déjà lors de ces récentes déclaration dans les médias : «L’économie tourne à 99% de ses capacités par rapport à 2019» assurait-il jeudi 19 aout dans une interview à Sud-Ouest. Ou encore : «L’économie française se porte bien», confirmait-il lors de son intervention à l’émission les Quatre Vérités sur France 2 le lundi 23 aout.

Cet optimisme de rigueur dans le gouvernement pourrait cependant se heurter à situation sanitaire imprévisible qui pourrait encore venir pertuber ces belles prévisions…

À la crise sanitaire et économique est venue s’ajouter une crise psychologique majeure avec une forte augmentation des risques psychosociaux. Depuis l’arrêt de la Cour de cassation du 6 janvier 2021, l’employeur a d’ailleurs l’obligation légale de prendre des mesures de prévention de la santé mentale de ses salariés.

Lors de notre prochain webinaire jeudi 9 septembre de 11h30 à 12h15, Zest et son partenaire Qualisocial, acteur majeur dans la prévention des RPS et de l’amélioration de la QVT, vous présenteront des approches et solutions simples pour :

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Et si vous n’êtes pas disponible mais que ce sujet vous intéresse, nous vous invitons à vous inscrire quand même et nous vous enverrons le replay du webinaire par mail.

Nombre de PME et ETI industrielles françaises ont été impactées par la crise sanitaire et le gouvernement a répondu à cette situation par des mesures d’aides conjoncturelles fortes. Cependant il existe un moyen supplémentaire pour ces entreprises de renforcer leur trésorerie… celui de demander le remboursement partiel des taxes énergétiques supportées.

Par Franck Boccara

Le principe est simple ; une entreprise qui paie sa consommation d’énergie (gaz ou électricité) s’acquitte par la même occasion de taxes énergétiques qui atteignent environ 1/3 de la facture. La loi offre la possibilité aux entreprises ayant une activité « énergivore » de bénéficier de tarifs réduits et quelquefois d’exonérations.

Pour obtenir ces allègements, les entreprises concernées doivent bien sur effectuer des formalités administratives mais la bonne nouvelle est que ces démarches ont un aspect rétroactif et peuvent donc s’appliquer au remboursement des taxes supportées par le passé.

Comment fonctionnent les taxes énergétiques ?

Les taxes énergétiques sont facturées par les fournisseurs d’énergie auprès des consommateurs (particuliers, entreprises et collectivités) pour être ensuite reversées à l’administration des douanes en charge de cette taxation.

Lorsqu’une entreprise paye sa consommation d’électricité, elle règle en même temps la TICFE (Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d’Electricité) avec un tarif de 22,50 € par mégawattheure. Cette taxe équivaut à 25 % du prix vente.

Pour le gaz, il s’agit de la TICGN (Taxe Intérieure de Consommation sur le Gaz Naturel) qui est tarifée à 5,23€ par mégawattheure lorsque le gaz est utilisé comme carburant et de 8,43€ par mégawattheure lorsqu’il est consommé comme combustible.

Ces taxes restent une source de revenus considérable pour l’Etat car elle représentent aujourd’hui sa quatrième recette fiscale.

Heureusement, le législateur a prévu des mesures d’optimisation fiscale par le biais de nombreux taux réduits et exonérations permettant de soutenir la compétitivité des secteurs les plus énergivores. Cependant la plupart des PME et ETI industrielles sont éligibles, notamment celles dont l’activité est considérée comme exposée à un risque de fuite de carbone (et donc en proie à la concurrence internationale).

Pour bénéficier de ces aides, l’entreprise devra fournir à l’administration des douanes et à son fournisseur d’énergie une attestation prouvant qu’elle répond aux critères d’éligibilité. Cette attestation sera valable pour toute la durée du contrat de fourniture.

Le remboursement des taxes énergétiques

Si les démarches administratives n’ont pas été effectuées, les fournisseurs d’énergie se réfèrent par défaut au taux plein des taxes énergétiques dans leur facturation.

Pour pallier au manque d’information ou à la négligence de certaines entreprises, la règlementation leur donne la possibilité d’obtenir un remboursement des montants payés au cours des deux dernières années ainsi que pour l’année en cours (2019, 2020 et 2021).

Les entreprises concernées devront soumettre un dossier de demande de remboursement à l’administration des douanes témoignant du fait que leur activité est considérée comme industrielle selon le droit douanier et qu’elle est l’énergo-intensive. Ce dossier de demande est composé de l’ensemble des factures énergétiques, d’un état récapitulatif des consommations, d’un formulaire de détermination de la valeur ajoutée et du RIB de l’entreprise. L’administration douanière s’engage à traiter ces dossier dans un délai maximum de quatre mois.



L’activité de la plateforme d’hébergement Airbnb a vu son activité augmenter très fortement pendant le deuxième trimestre. L’assouplissement de certaines restrictions liées à la crise du Covid-19 et la reprise des voyages d’affaires expliquent en grande partie ce redemarrage en trombe.

Par Eric Orsini

Les résultats d’Airbnb au deuxième trimestre ont déjoué toutes les prévisions des spécialistes qui annoncaient le prolongement de la morosité pour la plateforme de réservation en ligne.

Entre les mois d’avril et de juin 2021, le chiffre d’affaire d’Airbnb a atteint 1,34 milliard de dollars et ainsi multiplié par quatre les résultats de la même période en 2020. Cette activité inattendue a même dépassé de 10 % celle d’avril à juin 2019, avant le Covid-19.
Ce deuxième trimestre 2020 a permis à Airbnb de dégager un Ebitda ajusté de 217 millions de dollars et de limiter ainsi sa perte nette à 68 millions de dollars alors que le marché et les spécialistes annoncaient une perte quatre fois plus importante.

On parle de 83,1 millions de nuitées et expériences réservées pendant cette période, ce qui équivaut à une hausse de 200 % par rapport à 2020 et à une baisse d’1% par rapport à 2019, avant la crise sanitaire. Les investisseurs, de leur côté, n’ont pas accompagné cette envolée de l’activité puisque le titre Airbnb a connu une chute d’envoiron 5 % dans les échanges après-Bourse du jeudi 12 aout.

Concernant le troisième trimestre, tout dépendra évidemment des variants du Covid-19 et de la façon dont les pays vont réagir avec la probable mise en place de nouvelles politiques de restrictions sanitaires. « Nous commençons à sentir un impact sur les annulations et l’évolution des réservations », a déclaré Airbnb à ses actionnaires. 

Par contre, dans son communiqué, le leader de l’hébergement entre particuliers se montre bien plus optimiste : « Alors que la pandémie de Covid-19 crée une incertitude continue pour nos résultats futurs, nous prévoyons que le chiffre d’affaires du troisième trimestre 2021 sera notre chiffre d’affaires trimestriel le plus élevé jamais enregistré et qu’il fournira les dollars d’Ebitda ajusté et la marge les plus élevés jamais enregistrés »…. qui vivra verra !

Le gouvernement continue sa politique de soutien à destination des entreprises impactées par la crise du Covid-19. Dans le cadre de la loi du 31 mai 2021, un dispositif de redressement judiciaire simplifié sous forme de procédure collective vient d’être crée pour accompagner les PME en cessation de paiements.

Par Franck Boccara

Grâce à cette mesure, les entreprises en état de cessation de paiements auront droit à une « procédure de traitement de sortie de crise » qui leur permettra de bénéficier d’un plan d’apurement du passif à l’issue d’une brève période d’observation.

Une forme de redressement judiciaire simplifié

A l’instar du redressement judiciaire, cette nouvelle mesure a été mise en place afin de permettre aux PME qui connaissent des difficultés de remboursement de leurs dettes de présenter, sous l’égide du Tribunal, un plan d’apurement du passif.

Accompagnée par un spécialiste des procédures collectives, la PME en question pourra, après une courte période d’observation de 3 mois maximum, prétendre à un étalement de son passif sur une durée pouvant atteindre 10 ans. Ainsi, ce redressement judiciaire simplifié permet au dirigeant de ne pas s’exposer au dépôt d’une offre de reprise par un tiers.

Créer un plan de continuation par l’apurement du passif

La PME, à la condition qu’elle ait une comptabilité fiable et à jour, pourra inclure l’ensemble de ses dettes (fiscales, sociales, bancaires, fournisseurs) dans son plan d’apurement. Cette solution va ainsi lui permettre de mettre en place un plan de remboursement précisément adaptés à ces besoins.

La loi prévoit le remboursement de 8 % du passif au minimum dans les trois années suivant la procédure et les créanciers se verront donc proposer plusieurs modèles de remboursement du passif. Le plan va permettre d’étaler le paiement du passif sur un maximum de 10 ans, mais également d’opter pour d’autres possibilités comme par exemple l’abandon partiel de créances ou la conversion de créances en capital.

Cette procédure simplifiée et souple semble pouvoir convenir aux entreprises qui recherchent une solution maîtrisée à leurs difficultés mais il n’est pas certain que les dirigeants fortement endettés par la crise sanitaire opteront pour ce dispositif qui remet en question le mode traditionnel de gestion de passifs.

Le Dubai World Trade Centre vous attend du 17 au 21 octobre pour l’édition du GITEX 2021, le plus grand évènement Tech & Startups de la zone Moyen-Orient, Afrique & Asie Sud-Est. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les start-ups innovantes de la French Tech.

Dirigeants de PME et ETI innovantes, voici quelques raisons pour ne pas hésiter à confirmer votre présence au GITEX 2021

  • GITEX est le plus grand salon technologique de la région MEASA (Moyen-Orient, Afrique et Asie du Sud). Vous aurez donc l’occasion d’y rencontrer les principaux acteurs de toutes ces régions du monde.
  • Dubaï se positionne comme « LE HUB » des TIC au Moyen-Orient
  • La 39ème édition du GITEX en 2019 a reçu pas moins de 150.000 visiteurs en provenance de 140 pays et 4500 exposants issus de 97 pays différents
  • L’édition 2020 a, dans le contexte sanitaire Covid19, eu lieu sous forme hybride, live et virtuel. Bien qu’ayant accueilli moins d’exposants et de visiteurs, cet évènement, le premier à avoir été organisé « Live » après le début de la pandémie, a rencontré un succès inespéré
  • Cette année, GITEX est organisé pendant l’Exposition Universelle Dubaï 2020
  • Vous y rencontrerez tous les grands joueurs du secteur: Microsoft, LG, Amazon, Dell, SAP, HP, Intel, Panasonic…
  • Beaucoup de stands nationaux y sont également présents, notamment Israël (depuis 2020) ainsi que l’Inde, la Chine, la France, la Roumanie, le Nigéria, la Suisse, les pays du Golfe, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Russie.
  • GITEX, de par sa dimension régionale et internationale et la multiplicité des secteurs représentés, reste le salon incontournable pour toute entreprise des TIC qui désire se développer dans la zone MEASA.
Benefices-Gitex

Voici les 19 secteurs mis en avant au GITEX 2021 :

  • Agro-Tech
  • Artificial Intelligence
  • Blockchain
  • Creative Economy
  • Consumer Tech
  • Digital & Social Media
  • Software
  • Tourism & Hospitality
  • Women in Tech
  • Education
  • Mobility
  • Fintech & E-commerce
  • Healthcare
  • Immersive AR / VR
  • Environmental & Social Impact
  • Robotics
  • Smart Cities & IoT
  • Space Tech
  • Sports Tech

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Ryanair, la compagnie aérienne irlandaise spécialiste des vols low cost a exposé ce vendredi 30 juillet 2021 à l’aéroport Paris-Beauvais son programme de reprise dans lequel elle propose 58 destinations parmi lesquelles 16 nouvelles villes dans l’hexagone ainsi qu’au Maroc, en Europe et au Proche-Orient.

Par Eric Orsini

Ryanair a donc annoncé son programme de reprise 2021 à partir de Beauvais-Tillé où elle a inauguré une base en décembre 2020. La compagnie aérienne va assurer jusqu’à 211 vols par semaine vers 58 destinations, dont 16 nouvelles. « Heureuse de restaurer la connectivité de sa nouvelle base ainsi que de contribuer à celle du trafic aérien français, alors que les campagnes de vaccination se poursuivent à travers l’Europe à temps pour la haute saison estivale » s’est réjouie Ryanair.

Durant cet été, la low cost propose une feuille de route comprenant 45 lignes pour 174 vols hebdomadaires avec de nouvelles destinations desservies : Ibiza, Marseille, Naples, Zadar, Zagreb ou encore Corfou.

Le programme de vols de la compagnie prépare la reprise des voyages d’affaires pour la saison hiver 2021-2022 avec 211 vols par semaine vers 53 destinations dont plusieurs nouvelles villes desservies à raison de 2 ou 3 liaisons hebdomadaires : Malaga, Riga, Santander, Amman, Helsinki, Liverpool, Agadir, Tallin, Turin et Gdansk.

Aéroport Paris-Beauvais

«En tant que plus grande compagnie aérienne d’Europe, nous sommes ravis de mener la reprise et la croissance de notre nouvelle base de Paris Beauvais malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid-19. Grâce aux efficaces programmes de vaccination, le trafic aérien français devrait continuer de se redresser fortement cet été et au-delà », a déclaré Dara Brady, directeur marketing de Ryanair.

« L’ouverture de ces nouvelles lignes par la compagnie Ryanair augmente le champ des horizons accessibles à nos passagers au départ de l’aéroport de Paris-Beauvais. Nous sommes à la fois heureux de pouvoir permettre des voyages à bas prix et de démonter une nouvelle fois tout l’intérêt que présente notre infrastructure publique pour le dynamisme local et régional », a ajouté Michel PEIFFER, Président du Directoire SAGEB – Aéroport de Paris Beauvais.

Le marché africain vous intéresse ? N’hésitez pas à participer à cette mission pour comprendre la Côte d’Ivoire, son marché, ses enjeux et saisir les opportunités d’affaires dans un pays francophone avec une économie qui s’affirme comme la locomotive de l’Afrique de l’ouest.

La Côte d’Ivoire a de loin le meilleur taux de croissance du PIB d’Afrique Subsaharienne et son économie a largement prouvé sa résilience. Le pays se positionne comme la première économie de l’Afrique de L’Ouest Francophone (UEMOA) et souhaite devenir un pays émergent.

Cette croissance a certes été ralentie par les impacts de la pandémie de Covid-19 (le FMI a réduit sa prévision de croissance du PIB en 2020 de 7,3 % à 2,7 %). Cependant un très fort rebond de + 8,7 % est anticipé par le FMI pour 2021, ce qui représenterait la plus forte progression du continent.

Ce dynamisme économique, conjugué à des infrastructures de qualité et un environnement des affaires favorables, offre à la Côte d’Ivoire une position de hub régional qui en fait une destination idéale pour toutes les PME et ETI françaises voulant se développer en Afrique de l’Ouest. 
Les secteurs principalement concernés par la mission : BTP Infrastructure et mines / agriculture et industrie agro / santé / transports et mobilités / télécoms et TIC / traitement de l’eau / énergies renouvelables / environnement « traitement des déchets » / distribution / cosmétique / biens de consommation…

La présence au pouvoir du Président Ouattara donne au pays une stabilité politique et une nouvelle impulsion de développement économique avec la mise en place de nouveaux programmes d’investissement. La mission va offrir aux entreprises des opportunités de contact direct avec le milieu d’affaires ivoirien dans le but d’initier de futurs partenariats commerciaux ou d’implantation.

Objectifs de la mission 

  • comprendre le marché ivoirien et ses enjeux, 
  • détecter les opportunités d’affaires, 
  • trouver vos futures partenaires en les rencontrant en face à face,
  • présenter votre activité, vos produits et vos marques à un public de professionnels et aux consommateurs ivoiriens,
  • renforcer votre présence sur ce marché dont l’objectif à terme est de devenir un hub dans la région,
  • bénéficier de l’effet réseau et échanger avec la communauté d’affaires franco-ivoirienne.

Optimiser votre projet et votre prospection

– un entretien préparatoire avec le conseiller en charge de votre programme individuel sur place 
– une réunion préparatoire avec les entreprises franciliennes participant à la mission 
– un programme de rendez-vous B to B personnalisé et individuel réalisé au regard de votre cahier des changes
– des événements de networking sur place 
– une réunion et un entretien de suivi (après un premier bilan sur place) 
– une adhésion au Comité d’Echanges Afrique-France (CEAF

Cette mission, organisée avec la TFE et Business France inscrite au programme France export et peut bénéficier du dispositif : chèque relance export et l’assurance prospection BPI

Contact : Zouvir RABIA 

E-mail : zrabia@cci-paris-idf.fr

INFORMATIONS ET QUESTIONS

Depuis plusieurs années, le Portage Salarial ne cesse de voir son intérêt se développer auprès des entreprises et des professionnels. Pour autant, même si son concept est simple, il est souvent confondu avec d’autres statuts ! Voici donc un rapide tour d’horizon du Portage Salarial… mais pas seulement … bonne lecture !

Par Arnaud Ribon – Fondateur de Golden Portage

PORTAGE SALARIAL VS SALARIAT

Le Portage Salarial est un statut permettant aux professionnels souhaitant devenir indépendants, d’y parvenir en s’évitant les contraintes administratives et la précarité de la micro-entreprise par exemple.

Il pose d’emblée une relation entre la personne portée, ses clients et l’entreprise de portage. Le consultant est salarié de la société de portage et bénéficie de ce fait de la protection sociale et des prérogatives liées au salariat… prévoyance, sécurité sociale, retraite, assurance chômage… pour ne citer qu’elles !

Arnaud Ribon
Fondateur de Golden Porta
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En revanche, il reste autonome. Il s’occupe de son propre démarchage, il maitrise sa rémunération, reliée directement au chiffre d’affaires réalisé auprès de ses clients. Il arrive d’ailleurs à obtenir plus de 50% du chiffre d’affaires en salaire net ! Et il est souvent payé en fin de mois indépendamment du paiement client.

PORTAGE SALARIAL VS CREATION D’ENTREPRISE

L’entrepreneur est soumis à des obligations juridiques, comptables, fiscales, sociales et administratives qu’il est obligé de prendre en charge personnellement ou en ayant recours à un expert-comptable ou à un avocat.

Différence notable… l’ensemble des obligations juridiques, comptables et administratives sont prises en charge par la société de portage !

Elle signe ensuite un contrat de prestation de services pour toutes les missions réalisées par ses portés, et s’occupe également de la facturation et du paiement du salaire en fin de mois.

La société de Portage Salarial rétrocède enfin les honoraires desquels sont déduits sa commission (entre 5 et 10% la plupart du temps).

PORTAGE SALARIAL ET INTERIM

Alors que la rémunération de l’intérimaire est déterminée par l’entreprise cliente, le porté choisit lui-même sa rémunération, en fonction de sa facturation et de son chiffre d’affaires.

L’intérimaire est un employé mis à disposition par la société d’intérim pour ses clients à plein temps ou à temps partiel, en fonction de la demande.

Les deux modèles s’opposent. Alors que la société de portage représente au final ses portés, défendant leurs intérêts auprès des clients, la société d’intérim est quant à elle au service du client final.

PORTAGE SALARIAL ET MICRO-ENTREPRISE

Les deux statuts sont, l’un comme l’autre, simples à mettre en place.

En revanche une différence majeure concerne le plafonnement du chiffre d’affaires pour la micro-entreprise. En effet, cette dernière ne peut excéder 70 000 euros pour les prestataires de services. Il s’agit donc généralement d’un complément de salaires, ou alors d’une première expérience réalisée en sortie d’études.

Le porté n’a de son côté aucune limitation concernant son chiffre d’affaires.

Deuxième différence majeure… la protection sociale. Celle de la micro-entreprise est quasi-inexistante. Le porté en revanche, étant salarié de la société de portage, bénéficie d’une protection notable et de l’assurance chômage, ce qui n’est pas le cas du micro-entrepreneur. Idem pour les cotisations retraites.

Autre point, l’entreprise de portage salarial prend à sa charge la responsabilité civile professionnelle des prestations du porté. Le micro-entrepreneur lui, doit assumer pleinement sa responsabilité pour son patrimoine personnel et les risques potentiels générés par sa microentreprise.

Dernier point, les frais professionnels ! Le portage salarial permet de rembourser les frais professionnels conformément aux règles Urssaf (transport, repas, invitation, achats informatiques …), ce qui n’est pas le cas de la micro-entreprise.

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