...

Une charte pour faciliter le financement des PME

PARTAGER

Facebook
Email
WhatsApp

le – Anne MOREAUX – Entreprise

Une charte pour faciliter le financement des PME
© DR – Didier Kling et Etienne Guyot, président et directeur général de la CCI de Paris Île-de-France, entourés des signataires

BNP Paribas, Banque Populaire Rives de Paris, la Caisse d’Epargne Ile-de-France, le Crédit Agricole Ile-de-France et la Société Générale viennent de signer avec la CCI Paris Ile-de-France une charte pour le financement bancaire des PME du Grand Paris.

Depuis janvier 2016, la plateforme CCI Business Grand Paris a pour mission de favoriser l’accès des PME aux marchés du Grand Paris, « en donnant de la visibilité sur les investissements des grands donneurs d’ordre ». Elle regroupe, à ce jour, une douzaine de maîtres d’ouvrage et compte plus de 1 000 entreprises adhérentes, dont 800 PME.

Reste que pour être actrices de la construction du Grand Paris, les PME, en particulier les entreprises du secteur du BTP et des secteurs concernés, mais également les start-up innovantes, doivent être en capacité financière de candidater aux appels d’offres et de répondre aux marchés, directement ou en sous-traitance.

Or, aujourd’hui, selon la CCI Paris Ile-de-France, « la difficulté d’encaisser les créances dans les délais réglementaires, l’augmentation du prix des matières premières et les échéances de règlement fournisseurs de plus en plus courtes pèsent sur leur trésorerie et leur rentabilité ».

Pour permettre l’intervention des PME, inscrite sur la plateforme CCI Business Grand Paris, sur ces marchés qui s’ouvrent au cœur du Grand Paris, la CCI Paris Ile-de-France et cinq banques signataires se mobilisent « pour faciliter l’accès au financement bancaire des PME, grâce à un dispositif opérationnel et lisible, fondé sur une amélioration du dialogue ».

Pour chaque PME concernée, dès lors qu’un besoin de financement sera identifié, un expert financier de la CCI Paris Ile-de-France interviendra afin d’échanger avec le dirigeant. Si le dossier est recevable, le conseiller l’orientera vers le ou les établissement(s) de crédit signataire(s) de la Charte de son choix.

Par ailleurs, la CCI Paris Ile-de-France s’engage à ce que ce processus dure au maximum 15 jours ouvrés. De leur côté, les banques signataires s’engagent à ce que les PME orientées par la CCI bénéficient d’un accueil personnalisé et que les demandes de financement soient examinées dans ce délai de 15 jours ouvrés à réception du dossier complet.

Le réseau bancaire à l’écoute

Cette charte vient concrétiser la volonté du réseau bancaire présent en Île-de-France, affirmée depuis juin 2014 sous l’égide de la Fédération bancaire française, « d’améliorer le dialogue avec les PME à travers des mesures concrètes – délais de réponse, explication du refus de crédit… »

Comme le précise également le texte paraphé par les établissements de crédit, « Les banques jouent un rôle majeur dans le financement de l’économie à travers la distribution de crédiatsn mais également en diversifiant depuis quelques années leurs métiers : gestion d’actif pour le compte de leurs clients, prises de participations dans de nombreuses entreprises, titrisation de crédits bancaires… »

Parmi les besoins identifiés des PME apparaissent en bonne place l’investissement dans de nouveaux outils de production – matériels, flottes automobiles, informatiques… – ; le financement du besoin en fonds de roulement ; l’émission d’engagements par signature – dans les cadre de certains marchés, des montants significatifs peuvent être immobilisés – ; l’augmentation des fonds propres…

De son côté, la CCI Paris Île-de-France s’engage à promouvoir cette charte à travers une page dédiés sur la plateforme CCI Business Grand Paris et une série de réunions dédiées, en lien avec la construction du Grand Paris. Le site institutionnel et le site “entreprises” de la chambre se feront aussi l’écho de cette charte dont devraient bénéficier de nombreuses PME.

Un suivi quantitatif et qualitatif des demandes sera mis en œuvre par les signataires de la Charte et fera l’objet d’un bilan annuel.

PARTAGER

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
LinkedIn
WhatsApp
PLUS D'ARTICLES
Deuxième édition de l'observatoire des Startups, PME et ETI industrielles de Bpifrance
Bpifrance a lancé l’année dernière le premier observatoire des startups, PME et ETI industrielles ainsi que d’ouvertures de sites industriels innovants et de levées de fonds. Cette deuxième édition de l’observatoire révèle une réelle dynamique en faveur des startups, PME et ETI industrielles innovantes françaises avec 118 sites industriels inaugurés en 2023, à l’origine de la création de 7 600 emplois, et 235 levées de fonds à vocation industrielle pour un montant de 4,18 Mds€. Des chiffres en hausse par rapport à 2022, dans la lignée des ambitions du Plan Startups et PME industrielles lancé en 2022 et opéré par Bpifrance dans le cadre de France 2030. Plus de 2500 startups à vocation industrielle à fin 2023 en France Une startup à vocation industrielle développe, lors d’une phase de R&D, des innovations de produits ou de procédés impliquant à terme une production en série de biens matériels. Elle devient une startup industrielle lorsqu’elle fait le choix stratégique d’investir dans des moyens de production. Les startups à vocation industrielle constituent donc le vivier potentiel de futures startups industrielles. Bpifrance recense, à fin 2023, 2523 startups à vocation industrielle sur l’ensemble du territoire national. Près de trois quarts d’entre-elles ont leur siège en dehors de l’Île-de-France. Parmi ces startups[1] : – 40% sont des Deeptech, c’est-à-dire des entreprises qui portent une innovation basée sur une rupture technologique développée en lien avec le monde de la recherche. – 41% sont des Greentech, offrant une solution innovante qui améliore l’impact environnemental des entreprises ou des consommateurs finaux. Les levées industrielles représentent la moitié des levées de fonds réalisées par la French Tech, et s’élèvent à 4,18 Mds€ en 2023 Les startups à vocation industrielle ont enregistré une augmentation de +11% des levées de fonds pour atteindre 235 levées et 4,18 milliards d’euros dans un contexte baissier, représentant ainsi la moitié des levées de fonds réalisées par la French Tech. La France consolide sa position de leader dans l’Union Européenne, grâce notamment à un nombre record de 10 levées supérieures à 100M€. On peut noter celles de Verkor (850M€ en septembre), d’Ynsect (175M$ en avril) ou bien celle de Carbios (141M€ en juillet). Les startups industrielles jouent un rôle essentiel dans l’activité économique des territoires. Parmi celles qui ont levé des fonds en 2023 pour investir dans des moyens de production, 96% produisent en France selon l’observatoire des startups, PME et ETI industrielles. La recherche et l’innovation jouent un rôle déterminant dans cette dynamique : sur les 235 startups ayant levé des fonds en 2023, 57% sont Deeptech (pour 77% des montants levés). Les acteurs publics sont très mobilisés pour investir en direct dans des entreprises industrielles. Parmi les 50 fonds de capital-risque les plus actifs en 2023, les acteurs publics (Bpifrance, Banque des territoires, EIC et EIT Inno Energy) ont réalisé, en nombre, 60 % de leurs investissements à destination de l’industrie. 118 sites industriels inaugurés par des startups, PME et ETI innovantes en 2023, à l’origine de 7 600 créations d’emplois sur l’ensemble du territoire Les inaugurations d’usines restent un indicateur majeur de l’expansion du secteur. En 2023, 118 nouveaux sites de startups, PME et ETI industrielles (+55% en un an) ont été inaugurés. Parmi ces inaugurations, 60 proviennent de startups (+71% en un an) dont 38 nouvelles usines à l’échelle et 13 lignes pilotes/démonstrateurs. De nombreuses inaugurations industrialisent des innovations visant à répondre aux défis de la transition écologique comme la construction durable, la valorisation des déchets, la mobilité verte ou bien l’alimentation durable. D’autre part, 58 inaugurations proviennent de PME ou ETI industrielles (+41% en un an) dont 29 nouvelles usines à l’échelle et 13 déménagements. Pour 2024, l’observatoire des startups, PME et ETI industrielles confirme que la tendance est positive avec déjà respectivement 95 et 63 inaugurations de startups industrielles et PME/ETI industrielles annoncées. Portrait-robot des usines ouvertes par des startups, PME et ETI industrielles Les premières et nouvelles usines portées par des startups industrielles sont en moyenne portées par des startups âgées de 6 ans, pour un investissement moyen de 12 M€ permettant la création d’une usine de 4 000 m² créant 35 emplois. Dans la moitié des cas l’usine réhabilite un foncier industriel existant. Ces données n’incluent pas les deux Gigafactory d’ACC et SYMBIO qui à elles seules sont à l’origine de 2600 créations d’emplois à venir. En ce qui concerne les nouvelles usines inaugurées par des PME et ETI elles représentent en moyenne un investissement de 15M€ pour 9 000m² de foncier et 53 emplois créés. Les dispositifs de Bpifrance au cœur de la dynamique industrielle actuelle Le Plan Startups et PME industrielles doté de 2,3 milliards d’euros fête ses deux ans. Il est déployé par Bpifrance dans le cadre de France 2030 et a pour objectif de faire émerger une centaine de nouveaux sites industriels innovants par an d’ici 2030, en accélérant la création et le développement d’entreprises qui industrialisent leurs projets d’innovation sur l’ensemble du territoire. En 2023, Bpifrance a déployé 5,3Mds€ en financement de l’industrialisation (y compris les grands projets notifiés de grands groupes et le volet dirigé de France 2030), dont 574M€[2] sur le périmètre structurel de nos activités à destination des SUI et PMI (AAP 1ère Usine, Prêt Nouvelle Industrie, autres dispositifs du continuum de financement) (vs 410M€ en 2022) ; et 520M€ en fonds propres au travers de sa palette d’outils d’investissement en capital risque (vs 359M€ en 2022).

Découvrez l’observatoire des Startups, PME et ETI industrielles en cliquant ICI

Paul-François Fournier, Directeur exécutif Innovation de Bpifrance, déclare : « Grâce aux ressources du Plan France 2030, Bpifrance a accompli une année remarquable en soutenant la réindustrialisation et en favorisant la montée en puissance de futurs leaders sur l’ensemble du territoire. Cette année 2023 démontre la dynamique de l’innovation au service d’une nouvelle dynamique industrielle, portée tant par des startups que des PME et ETI plus matures. Dans un marché qui reste tendu en termes d’investissement, la France tire son épingle du jeu en renforçant sa position de leader au sein de l’Union Européenne grâce à une croissance de 11 % des levées de fonds industrielles en 2023, qui représentent la moitié des levées de fonds de la French Tech. »

Manger healthy, faire du sport et avoir un sommeil réparateur, voici le nouveau combo gagnant du bien-être et le plus important reste bien entendu l’expérience vécue et la satisfaction qu’elle procure. Si entre le parcours santé et le parcours du combattant il n’y a qu’un pas, attention à ce que vous pourriez faire vivre à vos collaborateurs. Découvrez dans cet article les différentes étapes d’un parcours collaborateur et quelques astuces pour rendre l’expérience satisfaisante. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay
Parcours et Expérience, deux concepts indissociables
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Le parcours représente l’ensemble des interactions des entreprises avec un candidat ou un collaborateur et l’expérience désigne les émotions ressenties par un candidat ou un collaborateur. Ainsi, le parcours candidat est inhérent à l’expérience candidat au même titre que le parcours collaborateur l’est de l’expérience collaborateur. Le parcours candidat inclut donc toutes les expériences vécues par les candidats avec une entreprise avant de devenir collaborateurs. Il reflète le processus de recrutement type d’une entreprise composé de 3 étapes clés : – La découverte ou la prise de conscience : elle se traduit par un besoin. Du point de vue candidat : il s’agit par exemple du besoin d’évoluer. Du point de vue entreprise : il s’agit de trouver des compétences particulières. – La réflexion ou la prise en considération : elle se traduit par la recherche de solution. Du point de vue candidat : la solution est de changer d’entreprise. Du point de vue entreprise : la solution est d’établir une fiche de poste. – L’action ou la prise de décision : elle se traduit par le choix le plus adapté à son besoin. Du point de vue candidat : il choisira la société qui correspond le plus à ses critères de sélection. Du point de vue entreprise : à compétences égales, elle choisira le candidat le plus proche de ses valeurs. Chaque étape doit faire ressortir le meilleur de l’entreprise pour lui permettre d’attirer et de recruter les bonnes personnes au bon moment. Le parcours collaborateur inclut, quant à lui, toutes les expériences et interactions des collaborateurs avec son entreprise. Il entre en jeu juste après le parcours candidat. Lorsqu’il est bien maitrisé, c’est un concept stratégique puissant car il permet de savoir quand et comment toucher ses collaborateurs. Un des plus grands challenges est d’arriver à faire vivre à chaque collaborateur une expérience personnalisée et lui apporter la confiance nécessaire pour devenir ambassadeur.
Focus sur les étapes clés du parcours collaborateur 
  1. Le passage de « Candidat » à « Collaborateur »
Il s’agit d’une des étapes les plus importantes du parcours collaborateur car c’est la première fois que les coulisses de votre société lui sont accessibles. Durant cette étape, il est important de garder une cohérence entre les messages véhiculés lors du parcours candidat, et ce qu’il vivra de l’intérieur une fois devenu collaborateur.‍ En effet, le candidat s’attend à vivre une suite logique tout au long de sa carrière chez vous. Mettez-le à l’aise et il sera toujours prêt à donner le meilleur de lui-même, si ce n’est pas le cas, vous risquez de le perdre très rapidement et de générer une mauvaise réputation.
  1. ‍La fidélisation
Il s’agit du moment où votre collaborateur va se sentir à l’aise sur son poste car il a pu passer toutes les étapes nécessaires pour atteindre sa zone de confort. Il est important maintenant de ne pas le laisser stagner au risque d’engendrer une baisse de motivation et donc de productivité. Il faut être capable de reconnaitre ses leviers de motivation pour l’engager différemment et éventuellement l’accompagner vers une évolution de poste au sein de votre structure. Cette étape est significative dans le parcours collaborateur car c’est à ce moment précis que vous risquez de le perdre. Vous devez utiliser tous les moyens possibles pour recueillir son feedback et lui proposer des solutions adaptées. Plus il se sentira reconnu à sa juste valeur, plus il sera engagé. Cette étape sera donc la plus rentable pour vous car un collaborateur engagé est un bon ambassadeur.
  1. Le départ
‍Malgré tous les efforts déployés le départ de votre collaborateur est une étape inévitable de son parcours. Que votre collaborateur vous quitte de son plein gré ou pas, votre rôle est de faire de cette dernière étape un moment aussi important que les précédentes en conservant la cohérence de votre marque employeur. Faciliter les départs est essentiel pour le collaborateur et pour l’équipe qui reste en place car tous seront plus ou moins impactés par ce changement. Il est nécessaire de l’accompagner au mieux et de communiquer le plus tôt possible sans en faire un sujet tabou. Vous l’aurez compris :
  • Analysez continuellement les différentes étapes du parcours collaborateur.
  • Obtenez des feedbacks réguliers grâce à des enquêtes de satisfaction à tous les niveaux (nouveaux arrivants, démissionnaires, collaborateurs fidèles …).
  • Détectez les points d’amélioration.
  • Modifiez vos habitudes et communiquez.
📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer votre parcours candidat ou collaborateur mais que tout reste encore un peu flou… Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay
Epuisement professionnel, solitude, isolement du dirigeant…ces termes ne sont plus des sujets tabous et font aujourd’hui l’objet d’une réelle prise de conscience. En effet, on a compris que ces souffrances ne sont pas une fatalité et qu’il existe des solutions qui permettent d’analyser ces signaux et de prendre du recul pour mieux gérer sa boite. C’est précisément l’expertise de Polyrisk qui, à travers le principe du mentorat d’entreprise, accompagne les dirigeants dans la définition d’une cohérence entre leur développement personnel et celui de leur entreprise. Christophe Fleury, Président de Polyrisk, nous parle de la méthode et des outils qu’il a créé pour aider les chefs d’entreprises à relever la tête et à concilier leurs stratégies personnelles et professionnelles. Xavier Petitpez, dirigeant d’entreprise, nous livre un témoignage sincère sur les raisons qui l’ont poussé à faire appel à Polyrisk et sur le succès de la méthode.
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
AUX DERNIÈRES NOUVELLES
×

Vous êtes dirigeant ou cadre ?
Vous avez une question ou besoin d'une information ?

Le respect de votre vie privée est notre priorité

L’accès au site implique l’utilisation de cookies mais celle-ci est subordonnée à votre consentement.