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MEDEF

La Cybersécurité sera mise à l’honneur par le MEDEF le lundi 14 novembre 2019 à travers une session de décryptage et de partage d’expériences autour de dirigeants et de professionnels reconnus dans ce domaine qui viendront partager leurs expertises. Dirigeants et cadres de PME et ETI, vous êtes conviés à participer à cette rencontre pour savoir comment analyser les risques, quelle stratégie mettre en place pour contrer les cybermenaces qui ont touché 8 entreprises sur 10 l’année dernière et comment réagir lors d’une attaque. Des échanges avec des offreurs de services et de solutions de cybersécurité sont prévus par la suite autour d’un cocktail offert par le partenaire de l’évènement, Syntec numérique.

AU PROGRAMME :

14h30 – Introduction par Guy-Philippe Goldstein, chercheur et consultant sur les questions de cyber-sécurité et cyber-défense

14h45 – La cybersécurité, un enjeu stratégique pour l’entreprise

  • Nicolas Arpagian, VP stratégie et affaires publiques d’Orange Cyberdefense
  • Axel Castadot, chef adjoint de la division connaissance & anticipation de la sous-direction opérations de l’Agence nationale des systèmes de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI)
  • Pascal Le Roux, vice-président de CDVI, président du Comité de liaison Sécurité numérique de la FIEEC
  • Christophe Ternat, co-fondateur et CEO de Cyrating

15h30 – Analyse et méthode : comment bien penser sa stratégie cybersécurité ?

  • Fabien Caparros, chef de la division chargé des méthodes de management de la sécurité numérique à l’ANSSI
  • Christophe Foret, co-chair du FAIR Institute Paris et président de C-Risk
  • Nathalie Malicet, vice-présidente de la commission numérique et innovation à la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC)

16h15 – Mettre en place sa stratégie cybersécurité

  • Jean-Philippe Gaulier, Cyberzen
  • Michel Juvin, expert cybersécurité et membre du Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique (CESIN)
  • Tiphaine Leduc, chef de mission Défense et Cybersécurité chez Bretagne Développement Innovation

17h – S’assurer contre le risque cyber

  • Christophe Delcamp, directeur adjoint Assurances de dommages et responsabilité de la Fédération Française de l’Assurance
  • Nicolas Hélénon, fondateur et co-gérant de NeoTech Assurances (groupe LSN Assurances)

17h15 – Prévenir, réagir et signaler les attaques

  • Catherine Chambon, sous-directrice de la lutte contre la cybercriminalité à la Direction centrale de la police judiciaire
  • Jérôme Notin, directeur général du groupement d’intérêt public Acyma, dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance

17h50 – Conclusion par Paul Théron, expert de la cyber-résilience, responsable des offres de cyber-défense de Thales Communications et Sécurité

18h – Cocktail

Les débats seront animés par Fabienne Lissak, ex-journaliste à Bloomberg TV.

Adresse :
55, avenue Bosquet – 75007 Paris

Inscrivez-vous

L’Université d’été du MEDEF 2019 fait sa révolution ! Tout change sauf la date ! L’évènement majeur de la rentrée adopte un nouveau concept, un nouveau lieu, une nouvelle dimension et de nouveaux formats pour devenir « La Rencontre des Entrepreneurs de France » (REF).

Les entreprises permettent bien souvent d’apporter des solutions positives aux mutations du monde, c’est pourquoi le MEDEF leur consacre ce rendez-vous annuel pour les placer au centre du débat à travers cet évènement qui est devenu au fil des années un rendez-vous de la rentrée politique et économique en France. C’est plus de 7500 chefs d’entreprise, 500 journalistes, influenceurs et intervenants prestigieux français et internationaux qui ont répondu présent à l’appel.
Des échanges exclusifs sont prévus avec Fabrice Le Saché, porte-parole et vice-Président du Medef et Frédéric Bedin, Président du directoire d’Hopscotch Groupe, agence qui orchestrera ce nouvel événement qui porte d’ores et déjà la marque du changement que l’organisation patronale a su mener.

Le MEDEF vous attend les 28 et 29 août prochains pour ce que l’on appelle encore l’Université d’été du MEDEF 2019 à l’hippodrome de Longchamp où vous serez accueillis pour un grand moment de partage, d’échanges, de débat et de convivialité autour du thème No(s) Futur(s), climat, inégalités, conflits… Quel capitalisme demain ?

Les inégalités économiques, sociales, géographiques, climatiques, fiscales, qu’elles soient perçues ou réelles, revêtent des formes multiples et représentent autant de défis à relever pour proposer un monde meilleur aux générations futures. Vous êtes conviés à en discuter sans tabou, sans langue de bois et sans refuser la controverse.

Ce programme « in » sera doubler d’un programme « off » construit avec les partenaires du MEDEF. Il offrira des moments d’échanges autour de problématiques qui concernent directement et de façon concrète la vie des PME et ETI.

Télécharger le programme provisoire (pdf)

Plus d’infos sur La REF

Voir les modalités d’inscription

L’Université d’été du MEDEF 2019 fait sa révolution ! Tout change sauf la date ! L’évènement majeur de la rentrée adopte un nouveau concept, un nouveau lieu, une nouvelle dimension et de nouveaux formats pour devenir « La Rencontre des Entrepreneurs de France » (REF).

Les entreprises permettent bien souvent d’apporter des solutions positives aux mutations du monde, c’est pourquoi le MEDEF leur consacre ce rendez-vous annuel pour les placer au centre du débat à travers cet évènement qui est devenu au fil des années un rendez-vous de la rentrée politique et économique en France. C’est plus de 7500 chefs d’entreprise, 500 journalistes, influenceurs et intervenants prestigieux français et internationaux qui ont répondu présent à l’appel.
Des échanges exclusifs sont prévus avec Fabrice Le Saché, porte-parole et vice-Président du Medef et Frédéric Bedin, Président du directoire d’Hopscotch Groupe, agence qui orchestrera ce nouvel événement qui porte d’ores et déjà la marque du changement que l’organisation patronale a su mener.

Le MEDEF vous attend les 28 et 29 août prochains pour ce que l’on appelle encore l’Université d’été du MEDEF 2019 à l’hippodrome de Longchamp où vous serez accueillis pour un grand moment de partage, d’échanges, de débat et de convivialité autour du thème No(s) Futur(s), climat, inégalités, conflits… Quel capitalisme demain ?

Les inégalités économiques, sociales, géographiques, climatiques, fiscales, qu’elles soient perçues ou réelles, revêtent des formes multiples et représentent autant de défis à relever pour proposer un monde meilleur aux générations futures. Vous êtes conviés à en discuter sans tabou, sans langue de bois et sans refuser la controverse.

Ce programme « in » sera doubler d’un programme « off » construit avec les partenaires du MEDEF. Il offrira des moments d’échanges autour de problématiques qui concernent directement et de façon concrète la vie des PME et ETI.

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L’innovation et la créativité font partie integrante de la culture économique francaise. Cependant, le nombre de brevets déposés à l’INPI tournent autour de 17 000 par an, ce qui ne reflète pas vraiment le dynamisme innovant de notre pays. Ce décalage indique clairement que la France doit faciliter et renforcer la protection de l’innovation dans un contexte mondial toujours plus concurrentiel. C’est précisement le sens du volet « propriété industrielle » de la loi PACTE promulgué le 23 mai dernier.

Par Serge de Cluny

Les entreprises françaises, quelle que soit leur taille, bénéficieront désormais d’un accès simplifié aux titres de propriété industrielle et ceux-ci verront leur solidité se renforcer. Les dispositions de la loi PACTE vont permettre aux PME et ETI d’accéder à la protection de leur propriété intellectuelle de facon plus simple, plus progressive et plus flexible grâce à des outils tels que la demande provisoire de brevet, la prologation du certificat d’utilité ou encore le brevet à examen approfondi.

La loi Pacte va par ailleurs renforcer la solidité des titres de propriété industrielle français et accroitre la confiance et la sécurité juridique de ces titres par des mesures telles que l’examen de l’activité inventive ou encore la mise en place de l’opposition administrative.
Ce volet « propriété industrielle de la loi Pacte » et les mesures qui vont avec représentent une amélioration historique de notre système de protection de l’innovation et c’est précisement la raison pour laquelle le gouvernement a choisi de l’inscrire dans la grande réforme économique de ce quinquennat.

L’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) ainsi que l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la propriété industrielle sont résolument décidés à accompagner les entreprises françaises dans cette direction. Les partenaires historiques de l’INPI (Bpifrance, le Medef, Business France, les régions et en premier lieu les conseils en propriété industrielle) seront, de fait, impliqués dans cette évolution qui se fera sous le signe de la dématérialisation des procédures. Celle-ci, initiée depuis quelques années et achevée sous peu, va permettre à l’INPI de remobiliser des ressources humaines et financières et de mettre en place les outils et les accompagnements nécessaires à l’organisation de ce nouveau système.

L’INPI, présente dans toutes les régions de l’hexagone et à l’international, semble clairement obtenir les moyens de la réussite dans son rôle d’accompagnement et d’aide aux PME et ETI françaises pour protéger leur droit de propriété intellectuelle et par là même de renforcer leur compétitivité et celle de notre économie.

L’innovation et la créativité font partie integrante de la culture économique francaise. Cependant, le nombre de brevets déposés à l’INPI tournent autour de 17 000 par an, ce qui ne reflète pas vraiment le dynamisme innovant de notre pays. Ce décalage indique clairement que la France doit faciliter et renforcer la protection de l’innovation dans un contexte mondial toujours plus concurrentiel. C’est précisement le sens du volet « propriété industrielle » de la loi PACTE promulgué le 23 mai dernier.

Par Serge de Cluny

Les entreprises françaises, quelle que soit leur taille, bénéficieront désormais d’un accès simplifié aux titres de propriété industrielle et ceux-ci verront leur solidité se renforcer. Les dispositions de la loi PACTE vont permettre aux PME et ETI d’accéder à la protection de leur propriété intellectuelle de facon plus simple, plus progressive et plus flexible grâce à des outils tels que la demande provisoire de brevet, la prologation du certificat d’utilité ou encore le brevet à examen approfondi.

La loi Pacte va par ailleurs renforcer la solidité des titres de propriété industrielle français et accroitre la confiance et la sécurité juridique de ces titres par des mesures telles que l’examen de l’activité inventive ou encore la mise en place de l’opposition administrative.
Ce volet « propriété industrielle de la loi Pacte » et les mesures qui vont avec représentent une amélioration historique de notre système de protection de l’innovation et c’est précisement la raison pour laquelle le gouvernement a choisi de l’inscrire dans la grande réforme économique de ce quinquennat.

L’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) ainsi que l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la propriété industrielle sont résolument décidés à accompagner les entreprises françaises dans cette direction. Les partenaires historiques de l’INPI (Bpifrance, le Medef, Business France, les régions et en premier lieu les conseils en propriété industrielle) seront, de fait, impliqués dans cette évolution qui se fera sous le signe de la dématérialisation des procédures. Celle-ci, initiée depuis quelques années et achevée sous peu, va permettre à l’INPI de remobiliser des ressources humaines et financières et de mettre en place les outils et les accompagnements nécessaires à l’organisation de ce nouveau système.

L’INPI, présente dans toutes les régions de l’hexagone et à l’international, semble clairement obtenir les moyens de la réussite dans son rôle d’accompagnement et d’aide aux PME et ETI françaises pour protéger leur droit de propriété intellectuelle et par là même de renforcer leur compétitivité et celle de notre économie.

Le B7 s’est réuni les 4 et 5 juillet sous la présidence du MEDEF à Aix en provence. Accueilli par « the camp« , l’évènement a eu pour thème cette année « Inclusive, Sustainable Economic Growth and Governance for the 21st Century » (Croissance économique et gouvernance inclusives pour le 21e siècle). Pour la première fois, un accord semble se dessiner avec le L7 qui représente les syndicats.  

Les délégations du B7 ont d’abord été reçues à l’Elysée le 3 juillet par le président de la République Emmanuel Macron avant l’ouverture officielle du sommet par Geoffroy Roux de Bézieux et ses homologues étrangers.
Plusieurs représantants du gouvernement étaient également présents comme Muriel Pénicaud ou Jean-Baptiste Lemoyne.
Enfin, les débat ont été clôturés par Christine Lagarde, l’actuelle directrice générale du FMI et future présidente de la BCE.

The Camp - B7

Les chefs d’entreprise et experts internationaux des pays membres du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) se sont réuni pour le B7 en lien direct avec l’agenda du G7 qui aura lieu à Biarritz en août prochain autour de la lutte contre les inégalités.

Le B7 est la plateforme officielle du monde économique en lien avec le G7. En effet, l’évènement rassemble les principales fédérations patronales des pays du G7 et a pour fonction de formuler des recommandations sur des thématiques en rapport avec l’activité des entreprises et le commerce international.
Le sommet a abordé cette année des thèmes aussi variés que la transition numérique et la cybersécurité, le commerce et les investissements internationaux, le climat et la biodiversité ou encore les inégalités.

Il est à noter que pour la première fois de l’histoire des sommets Business 7, les représentants des syndicats (L7) et des entrepreneurs (B7) s’accordent sur un agenda social en vue du G7.
Cet accord donne un élan inédit à la question de la croissance durable, de même que les Accords de Paris ont marqué un tournant pour la question climatique. Le G7 devrait mettre le sujet à l’ordre du jour afin que soit proposé un accord sur une réforme globale de la gouvernance internationale replaçant le social au cœur du projet. 





L’Université du numérique 2019 du Medef, en partenariat avec France digitale, aura lieu pour la première fois à la Station F, le plus grand incubateur de start-up au monde. Un rendez-vous à ne pas manquer le 20 juin pour participer à cette journée de pitchs et d’échanges destinée à encourager l’innovation croisée entre PME, ETI et start-up.

Université du numérique 2019 : «Se transformer : mode d’emploi»

Beaucoup d’entreprises françaises n’ont pas encore digitalisé leurs process (de production, de commercialisation, d’approvisionnement …) et peinent à opérer leur transformation digitale. La principale raison réside dans un manque d’information sur l’accompagnement de la démarche et l’identification des acteurs à solliciter pour y parvenir (qui fait quoi, à qui je m’adresse ?).

L’objectif de l’université numérique de Medef 2019 est d’apporter aux PME et ETI des solutions concrètes pour permettre leur transformation numérique en misant sur la complémentarité des expertises. La collaboration entre PME-ETI et start-up n’est encore assez répandue, alors que cela peut constituer des équipes gagnantes ! Cette édition sera l’occasion de se rencontrer de s’informer et d’échanger sur les solutions qui peuvent répondre aux problématiques des entreprises.

Au programme :

Des pitchs, autour de 7 thématiques transverses, pour présenter des solutions concrètes et applicables :

  • Transformer son business model
  • Digitalisation de l’offre et relation partenaires
  • Digitalisation de la relation clients / fournisseurs
  • Organisation interne
  • Transactions et traçabilité
  • Formation et compétences
  • Cybersécurité et protection des données

Des ateliers « mode d’emploi » pour cerner les enjeux et comprendre comment transformer son entreprise : comment recruter à l’heure du numérique ? de quelles compétences a t-on besoin pour une transformation réussie ? comment penser sa cybersécurité ?

  • Une séquence consacrée aux premiers enseignements du baromètre de la digitalisation des entreprises françaises que le BCG développe avec le MEDEF.
  • Une table-ronde présentant les dispositifs d’accompagnement dont peuvent disposer les entreprises traditionnelles qui souhaitent se transformer.
  • Un espace BtoB et une application de matchmaking by France Digitale, pour rencontrer de nouveaux partenaires.
  • La remise des Prix MEDEF – Siparex de la transformation numérique, mis en place pour valoriser les bonnes pratiques de coopération entre start-up et PME/ETI dans leur transformation numérique.


Les intervenants :

  • Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF
  • Cédric O, secrétaire d’Etat en charge du numérique
  • Frédéric Mazzella, coprésident de France Digitale
  • Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la Fédération bancaire française
  • Vanessa Lyon, directrice associée au BCG, responsable du business development et du digital en France
  • Christian Poyau, président du comité Transformation numérique du MEDEF
  • Laurent Fiard, PDG de Visiativ
  • Laurence Devillers, professeur en Intelligence Artificielle au LIMSI-CNRS

La dernière édition du guide « Chefs d’entreprise, osez la commande publique » est désormais disponible. Cette version nous présente, entre autre, les dernières évolutions réglementaires.

Par Franck Boccara

Selon l’Observatoire économique de la commande publique, le montant total de la commande publique représente chaque année 75 milliards d’euro mais force est de constater que cette somme énorme ne profite malheureusement que trop peu aux PME.
Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, estime que cette manne « devrait irriguer les territoires et profiter aux petites moyennes entreprises » et précise que « la part des PME dans la commande publique a chuté en trois ans, passant de 33 % à 29,4% des montants globaux ».

La principale raison de ce constat est très simple : les PME souffrent d’une méconnaissance des marchés publics. C’est précisément sous cet angle que le guide « Chefs d’entreprise, osez la commande publique » va éclairer les dirigeants de PME à travers sa nouvelle version.
Ce livret clair et précis d’environ 30 pages a été réalisé en concertation avec la CPME et le Medef. Il répond à des problématiques concrètes que peuvent rencontrer les PME qui souhaitent s’intéresser davantage à ces marchés :
où se renseigner sur les marchés publics, comprendre les documents d’un marché public, comment candidater etc…
Pierre Pelouzet nous explique que « souvent, le dirigeant a du mal à comprendre ces marchés. Il y a donc beaucoup de termes à démystifier pour qu’il ait moins peur. De plus, plusieurs nouvelles mesures ont été récemment décidées pour aider les dirigeants de PME à aller vers la commande publique, mais elles restent méconnues » .

Le nouveau CCP (Code de la Commande Publique) qui est entré en vigueur le 1er avril 2019 apporte, parmis ses 1747 articles, quelques avantages réglementaires souvent décisifs pour les PME comme, par exemple, le fait que chaque donneur d’ordre public devra verser une avance de 20 %, au lieu des 5 % instaurés depuis longtemps. Bien sur, toutes ces incitations à l’implication des PME dans ces marchés ne seront réellement efficaces que lorsque celles-ci auront dépassé les obstacles et freins qui résident parfois dans leurs habitudes et leur culture d’entreprise.

Pour consulter et télécharger le guide « Chefs d’entreprise, osez la commande publique » CLIQUEZ ICI

Patronat et entreprises n’ont pas tardé à se mobiliser pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Quelques heures après l’incendie, les fleurons de l’économie française ont déjà relevé le défi et réuni plusieurs centaines de millions d’euros pour la reconstruction de l’édifice.

Par Franck Boccara

Le Medef et CPME ont exhorté, ce mardi 16 avril, les entreprises françaises à participer à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, partiellement détruite la veille par ce terrible incendie, grâce à leurs dons et leurs savoir-faire. « Si l’édifice est sauvé, la réparation des dégâts demandera des années de travaux et des moyens considérables. Le Medef appelle les entrepreneurs à se mobiliser pour contribuer à la reconstruction d’un des joyaux du patrimoine mondial à travers la collecte nationale de dons lancée par la Fondation du patrimoine », écrit le syndicat dans un communiqué.

« Le formidable élan de solidarité devra se traduire d’une part par la recherche de moyens financiers et d’autre part par la mobilisation de tous les talents présents dans de très nombreux corps de métiers » déclare la CPME.

L’AFEP (Association Française des Entreprises Privées) a, de son côté, appelé toutes ses 110 entreprises adhérentes à contribuer, en plus des initiatives de chacune d’entre elles, à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, à hauteur d’une année de cotisation à l’association.

Les entreprises au rendez-vous

La famille Pinault, via sa société d’investissement Artemis, va contribuer à la reconstruction de la cathédrale à hauteur de 100 millions d’euros. « J’ai vu ma fille de 17 ans pleurer. Cela nous a pris aux tripes. C’est un défi incroyable, et dans les temps qui courent un geste symbolique. On sera beaucoup à participer, chacun en fonction de ses capacités » a déclaré le président François-Henri Pinault sur Europe 1 mardi matin.

L’Oréal, et la famille héritière Bettencourt Meyers, se sont engagé sur un don de 200 millions d’euros pour la cathédrale, dont 100 millions d’euros par la fondation Bettencourt Schueller.

Le groupe LVMH et la famille Arnault ont aussi annoncé ce mardi qu’ils contribueraient à la reconstruction de Notre-Dame de Paris à hauteur de 200 millions d’euros en écrivant dans un communiqué « La famille Arnault et le groupe LVMH, solidaires de cette tragédie nationale, s’associent à la reconstruction de cette extraordinaire cathédrale, symbole de la France, de son patrimoine et de son unité »

Total, par la voix de son PDG Patrick Pouyanné, s’engage pour sa part à une contribution de 100 millions d’euros pour la reconstruction de la cathédrale.

Le groupe Bouygues va faire un don de 10 millions d’euros et ses dirigeants Martin et Olivier Bouygues ont annoncé que le géant du batiment va s’engager dans un mécénat de compétences en prenant part aux rénovations de l’édifice.

La famille Decaux se dit, dans un communiqué, prète à poser 20 millions d’euros via JCDecaux Holding, pour participer à la restauration du monument.

Marc Ladreit de Lacharrière, homme d’affaires milliardaire à la tête de la société d’investissement Fimalac, a également déclaré vouloir s’associer à «l’effort national de reconstruction» par un don de 10 millions d’euros «pour la restauration de la flèche, symbole de la cathédrale».

Les banques ont aussi répondu présentes à l’appel : Le Crédit Agricole Île-de-France annonce 5 millions d’euros, la Société générale et BPCE donneront chacune 10 millions et le Crédit Mutuel ainsi que BNP Paribas ont également fait des promesses de dons sans préciser le montant.

CapGemini, le géant informatique tricolore s’est dit «solidaire de l’effort national» et a annoncé une participation d’un million d’euros pour contribuer à la reconstruction de Notre-Dame.
Michelin, Vinci, et Air Liquide ont également déclaré leur volonté de participer à l’effort de financement, mais sans indiquer pour l’instant le montant tout comme le groupe immobilier Duval.

Les réseaux de PME, ETI et grands comptes pourront dorénavant mettre en place leur propre CFA (Centre de Formation des Apprentis) afin de former aux métiers en tension grâce à la loi Avenir professionnel.

Par Franck Boccara

Dorénavant, il ne sera plus obligatoire de demander aux régions l’autorisation de créer son centre de formation d’entreprise. De ce fait, les projets de CFA menés par les entreprises ne cessent d’augmenter en France où le nombre d’apprentis a bondi de 7,7 % l’année dernière. C’est la solution que le gouvernement a trouvé afin de mieux adapter la formation aux besoins des PME, ETI et grands groupes. De plus, chaque centre sera noté directement par ses élèves et aura la possibilité de percevoir une somme forfaitaire qu’on appelle le « coût-contrat » selon le nombre de recrues.

Nombreux sont les acteurs qui ont profité de cette libéralisation du secteur initiée par la réforme de la formation menée par le gouvernement à travers la loi Avenir professionnel, à l’image de la Sodexo qui, en partenariat avec Accor, Korian et Adecco va ouvrir un centre de formation pouvant accueillir jusqu’à 1 000 apprentis cuisiniers et commis de cuisine d’ici début 2020. De son côté, l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), principale branche du Medef, finance des centres de formation pour chauffagistes et chaudronniers.

Safran, Arc international ou encore le groupe Nicollin ont, sans tarder, annoncé leur intention de fonder leur propres CFA. Schneider Electric, pour sa part, mise sur le développement de son école déjà existante.

« De nombreux freins administratifs et financiers qui existaient ont disparu, c’est un changement culturel » s’est félicité la ministre du Travail Muriel Pénicaud, qui enchaine les déplacements pour promouvoir ce nouveau dispositif en ajoutant que « une dizaine d’entreprises se sont déjà annoncées officiellement pour une ouverture en 2019 et 2020 ».

« Nous allons nous adresser à la fois aux jeunes, à nos salariés mais aussi aux adultes éloignés de l’emploi » explique François Rebeix, DRH France de Sodexo qui voit dans cette école la possibilité de recruter plus rapidement sur les 4000 sites de restauration que le groupe gère en France en déplorant qu' »il arrive parfois que nous mettions trois mois à recruter un cuisinier là où nous avons parfois besoin de bras du jour au lendemain ».

Philippe Darmayan, président de l’UIMM qui ambitionne plus de 130 projets de CFA, précise leur « objectif est de doubler le nombre d’apprentis » en ajoutant que « Aujourd’hui, certaines petites entreprises abandonnent leur projet de recrutement, faute de candidats. Il faut renverser cette tendance ».

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