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International

La récente déclaration du président de la république Emmanuel Macron qui appelle à accélérer l’économie de guerre pour faire face aux défis actuels est certes anxiogène de prime abord. Cependant si l’on observe cet appel sous un angle purement économique, cette orientation offre un terrain fertile pour les PME et ETI françaises, avec des opportunités stimulantes et des perspectives de croissance. Voyons donc dans cet article qui peut en profiter, pourquoi et comment. Par Franck Boccara Plusieurs secteurs sont particulièrement bien positionnés pour prospérer dans une économie de guerre. La défense et la sécurité sont des domaines évidents, où les entreprises spécialisées dans la fabrication d’équipements militaires, de systèmes de sécurité et de technologies de surveillance peuvent connaître une forte demande. De même, les entreprises œuvrant dans le domaine de la santé et des sciences de la vie, telles que les fabricants de dispositifs médicaux, les laboratoires pharmaceutiques et les fournisseurs de services de santé, sont susceptibles de voir leurs activités stimulées. En outre, les secteurs de la technologie et de l’innovation, y compris les entreprises axées sur la cybersécurité, l’intelligence artificielle, et les technologies de communication avancées, sont essentiels pour soutenir les opérations militaires modernes et peuvent donc bénéficier d’investissements accrus dans une économie de guerre. Enfin, les industries manufacturières, telles que l’aérospatiale, l’automobile et l’électronique, qui soutiennent la production de biens stratégiques et la fourniture de composants critiques, devraient également voir des opportunités émerger dans ce contexte. En capitalisant sur ces secteurs d’activité prometteurs, les PME et ETI françaises peuvent jouer un rôle clé dans l’économie de guerre tout en renforçant leur position sur le marché national et international.

Les leviers de croissance pour les PME et ETI pendant une économie de guerre

Contrats gouvernementaux : Avec une économie de guerre en place, le gouvernement français sera susceptible de passer des contrats pour répondre aux besoins urgents en matière de défense, de sécurité, et de santé. Les PME et ETI spécialisées dans ces domaines auront l’occasion de fournir des biens et des services essentiels, ou même de collaborer avec des grandes entreprises pour répondre à ces demandes. Innovation technologique : L’économie de guerre nécessite souvent des avancées technologiques rapides pour répondre aux défis complexes. Les PME et ETI innovantes dans les secteurs de la technologie, de la recherche et du développement seront en mesure de proposer des solutions novatrices pour des problèmes tels que la cybersécurité, la logistique militaire et les équipements de santé. Soutien à la production nationale : Dans une économie de guerre, la capacité de production nationale devient cruciale pour assurer l’approvisionnement en biens essentiels. Les PME et ETI manufacturières françaises pourraient bénéficier d’incitations et de soutiens gouvernementaux pour augmenter leur capacité de production, favorisant ainsi la relocalisation et la résilience de la chaîne d’approvisionnement. Exportations : Alors que la demande intérieure peut être priorisée, une économie de guerre offre également des opportunités d’exportation pour les PME et ETI françaises. Les entreprises compétitives dans des secteurs tels que la défense, la santé, et la technologie peuvent trouver de nouveaux marchés à l’étranger, renforçant ainsi la position de la France sur la scène internationale. Collaboration et partenariats : Face à des défis complexes, la collaboration entre les entreprises, la recherche et le gouvernement devient essentielle. Les PME et ETI françaises ont la possibilité de s’associer avec d’autres acteurs de l’écosystème pour créer des solutions holistiques et synergiques, renforçant ainsi leur compétitivité et leur capacité d’innovation En conclusion, l’appel d’Emmanuel Macron à accélérer l’économie de guerre ouvre de nouvelles perspectives pour les PME et ETI françaises. En capitalisant sur les opportunités offertes par cette orientation stratégique, ces entreprises peuvent non seulement contribuer à l’effort national, mais aussi renforcer leur position sur le marché mondial, favorisant ainsi la croissance économique et la résilience à long terme de la France.
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Mission d’entreprises France-Maroc de MEDEF International
Les relations économiques et commerciales entre le Maroc et la France sont anciennes, solides et étroites. La dynamique de développement économique tous azimuts que connaît le Royaume (lancement de plusieurs plans stratégiques) et la concrétisation des grands chantiers structurants (Tanger Med, projet de Renault à Tanger, PSA a Kenitra, TGV…) ont permis de pérenniser de manière soutenue ces relations économiques bilatérales. C’est dans cette ligne qu’est organisée la mission du club de chefs d’entreprises France-Maroc qui se tiendra du 24 au 26 avril 2024 sous la conduite par M. Ross Mcinnes, président du conseil d’entreprises France-Maroc de MEDEF International et président du conseil d’administration de Safran. Malgré une série d’importants chocs internes et externes sur ces deux dernières années, l’économie marocaine a su faire preuve d’une remarquable résilience ayant permis de sécuriser son accès aux financements et d’attirer de nouveaux investissements étrangers notamment dans l’industrie manufacturière à moyenne et haute technologie (automobile, aéronautique, électronique). Cependant, le Maroc fait face à des défis majeurs pour atteindre les ambitions importantes du pays telles qu’exprimées dans le Nouveau modèle de développement voulu équitable, respectueux de l’environnement, créateur d’emplois pérennes et de valeur ajoutée. L’ambition est de passer «de la résilience à la prospérité partagée », comme l’indique le dernier rapport de suivi de la situation économique au Maroc de la Banque mondiale. Transition énergétique et écologique, sécurité alimentaire, réformes sociales, formation, emploi et développement du capital humain sont autant de défis majeurs présentant des opportunités prometteuses. Dans ce contexte, les autorités marocaines aspirent à voir le secteur privé jouer un rôle moteur dans l’investissement et c’est tout l’enjeu de cette mission du club de chefs d’entreprises France-Maroc. Le secteur privé français (1300 filiales d’entreprises françaises employant plus de 80 000 personnes au Maroc ; première destination des IDE français en Afrique) est tout particulièrement concerné. Les entreprises françaises et marocaines ont constitué d’importantes chaines de valeur partagée dans l’industrie et les services. Plus qu’un marché, le Maroc est un pays de coproduction, de coindustrialisation et de de coinvestissement pour les entreprises françaises. Le Maroc est également le premier récipiendaire des financements de l’Agence Française de Développement (AFD) dans le monde qui s’était d’ailleurs engagée à prêter chaque année 400 M€ au Maroc sur la période 2017-2021, autour de trois axes : le développement du capital humain, la réduction des inégalités territoriales et l’appui des transitions énergétique et écologique. Dans un intérêt bien identifié entre le Maroc et la France, ce nouveau contexte invite alors à consolider davantage et rénover le partenariat économique entre le Maroc et la France, en transformant les défis en nouvelles opportunités. Les contours d’un partenariat économique multiforme entre le Maroc et la France, doivent alors reposer sur une nouvelle vision partagée de la chaîne de valeur, avec non seulement l’implication des grands groupes, mais aussi des PME et ETI, dans un nouvel état d’esprit basé sur la recherche de la co-compétitivité et la création de valeur par l’effet de levier. Ayant fait du « made with Morocco » son maitre mot, le Club de Chefs d’entreprise France-Maroc (MEDEF International & CGEM) entend œuvrer au développement du secteur privé dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement (NMD) et de France 2030. Organisée à l’occasion de la tenue du Forum d’affaires Maroc-France 2024 à Rabat, cette mission du club de chefs d’entreprises France-Maroc sera l’occasion de :
  • de rencontrer des décideurs publics marocains ;
  • de mieux connaître les orientations, priorités et attentes des autorités marocaines envers le secteur privé français ;
  • de rencontrer le secteur privé marocain ;
  • de rencontrer les principaux bailleurs de fonds présents au Maroc.
Date limite d’inscription : 12 avril 2024

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CONTACTS

MEDEF International vous invite à participer à la mission du conseil d’entreprises France-Brésil à São Paulo, du 26 au 27 mars 2024. La délégation sera conduite par M. Jean-Pierre CLAMADIEU, président du conseil d’entreprises France-Brésil de MEDEF International et président du conseil d’administration d’ENGIE. Cette mission exceptionnelle du conseil d’entreprises France-Brésil multisectorielle s’inscrit dans un contexte de relance des relations bilatérales entre l’Union Européenne et le Brésil, avec en ligne de mire l’accord commercial UE-Mercosur et les problématiques de long terme liées à la décarbonisation du pays. Les investissements français au Brésil traduisent une présence économique française importante, ancienne et diversifiée. La quasi-totalité des entreprises du CAC 40 (39/40) dispose d’au moins une filiale au Brésil. Au total, ce sont 1 156 entreprises françaises qui ont fait le choix de s’installer au Brésil et qui emploient près de 520 000 personnes. Le Brésil se positionnerait de ce fait comme la 3ème plus grande présence française en termes d’effectifs salariés au monde, derrière les Etats-Unis et l’Inde. Le chiffre d’affaires des multinationales françaises implantées localement s’élevait à 61 Mds EUR en 2021, le Brésil se plaçant au 9ème rang mondial et 3ème hors Europe derrière les Etats-Unis et la Chine. Cette présence économique est une opportunité de renforcer le développement commercial et l’implantation de PME et ETI dans le pays. Cette délégation d’entreprises fait suite à la mission organisée en juin dernier à l’occasion du déplacement d’Olivier Becht, ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité. Elle sera l’occasion pour les entreprises de tous secteurs (transport et infrastructures, ville durable, énergie, biogaz, mines, banque/finance, agroalimentaire, numérique, nouvelles technologies, santé, aéronautique etc.) de rencontrer les interlocuteurs clés des secteurs publics et privés brésiliens. Les précédents mandats du Président brésilien Luiz Inácio LULA DA SILVA (2003-2011), réélu en octobre 2022, furent marqués par de nombreuses avancées dans les domaines économiques et sociaux ainsi que d’une politique étatique volontariste. Sous sa direction, le nouveau Gouvernement brésilien semble être déterminé à réintégrer le Brésil sur la scène internationale et à renouer les politiques liées au renforcement du développement durable, de l’énergieet de la protection de l’environnement notamment. Son administration peut se targuer d’avoir rapidement mis en œuvre son programme social tout en affichant de bons indicateurs économiques. L’optimisme lié à la conjoncture a été renforcé par le vote de la réforme de la fiscalité indirecte approuvée fin 2023. Cela s’est traduit par une amélioration de la note souveraine(de BB- à BB selon S&P) et par un niveau record de l’indice boursier(+22,3% sur l’année). En plus d’une inflation en baisse, un taux de chômage en recul et une croissance de 3% sur l’année passée, le Brésil présente un excédent commercial record de 99 Md$ en 2023, confortant ainsi sa politique volontariste à l’export. Depuis peu, le ministère des Finances développe avec la BID un mécanisme de couverture pour attirer les investissements étrangers durables. Le but est de convaincre les investisseurs étrangers de s’engager dans des projets de long terme liés à la transition écologique. Pour cela, trois mécanismes seront proposés pour limiter l’impact des fluctuations du taux de change. Ces produits financiers devraient être lancés en 2024 et initialement couvrir 3,4 Mds USD d’investissements. Cette mission permettra :
  • Des rencontres de très haut niveau avec les membres du Gouvernement pour mieux comprendre les projets prioritaires, les opportunités d’affaires, ainsi que les modalités retenues pour leur mise en œuvre et leur financement ;
  • Une approche sectorielle avec les chefs d’entreprises et différents acteurs phares du secteur privé brésilien ;
  • Des échanges avec les banques de développement actives au Brésil.
Date limite d’inscription : 19 mars 2024

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Dirigeants de PME et ETI, vous avez décidé de tenter l’aventure et de vous implanter à l’étranger ? Il vous faut donc monter une équipe sur place et prévoir le statut de vos salariés. Pour une implantation réussie, il faudra en amont opter pour les statuts qui conviennent à votre stratégie et au temps que le salarié va passer à l’étranger. Voici un petit tour d’horizon pour connaitre les solutions qui s’offrent à vous.

Par Serge de Cluny

Si votre développement international s’effectue dans un pays limitrophe, pensez au « commuting » qui permet d’envoyer vos salariés à l’étranger pour des missions courtes et ponctuelles telles que des formations ou des conduites de projets sans rien changer à leur statut. Cette formule est certes pratique et souple mais elle peut s’avérer parfois coûteuse.

Pour les périodes plus longues, d’environ un à deux ans, vous pouvez choisir le contrat de détachement qui permet de maintenir le contrat de travail initial. Pour cela, il faudra rédiger une lettre de mission qui précise le pays d’affectation et la durée de la mission. Dans ce cas, le salarié pourra continuer de bénéficier de son affiliation au régime de Sécurité Sociale français ainsi qu’à l’assurance chômage et à la retraite complémentaire.

Si vous avez déjà une filiale dans le pays en question et que le salarié part pour une période de 2 ans ou plus, vous aurez tout intérêt à opter pour la solution de l’expatriation qui va venir suspendre le contrat de travail initial (dans le cadre d’un avenant) qui reprendra son effet au retour du salarié dans l’hexagone. Celui-ci devra signer un contrat de travail avec la filiale étrangère et sera donc affilié aux régimes de protection sociale du pays qui l’accueille. N’hésitez pas dans ce cas à proposer au salariés expatriés des rémunérations importantes, des primes et des commodités sur place afin de booster leur motivation.

La solution préférée des dirigeants, pour des raisons économiques, reste celle du contrat local. Le contrat de travail initial sera alors rompu et le salarié sera employé à travers un contrat de travail avec la filiale étrangère. L’inconvénient pour le salarié est, bien sur, la perte temporaire du système de protection social français. Cette solution peut convenir à des personnes jeunes fraichement recruté désirant faire leur preuves et n’ayant pas peur de l’aventure.

Vous êtes dirigeant ou cadre d’une PME ou d’une ETI française et vous êtes en mesure de proposer une offre sur les marchés publics financés au Cameroun ? C’est l’occasion pour vous de rencontrer les décideurs et entreprises du pays en vous inscrivant à cette mission sur le salon Promote 2024. Du lundi 19 au vendredi 23 février,  les entreprises françaises se donnent rendez-vous au Cameroun avec Business France Cameroun pour les French Business Days lors de la tenue de la 9e édition du salon Promote 2024 au Cameroun. PROMOTE, c’est LE salon multisectoriel incontournable en Afrique centrale. Rendez-vous d’affaires biannuel rassemblant entreprises, acteurs institutionnels, décideurs et financeurs, l’occasion de rencontrer clients et partenaires stratégiques tout en bénéficiant d’une excellente visibilité auprès des opérateurs régionaux. Entreprise spécialisée dans les infrastructures, les télécommunications, le BTP, la pharma ou les équipements agroalimentaires ? Souhaitant rencontrer des clients et partenaires potentiels en Afrique centrale ? Rejoignez la délégation française au salon Promote 2024 à Yaoundé pour découvrir les opportunités-clés de votre secteur sur la région !
  • En savoir plus sur les activités économiques au Cameroun, ses stratégies, projets en cours et à venir, les opportunités induites par les financements accordés;
  • Mieux comprendre, les contextes locaux, la manière d’y travailler avec les pouvoirs publics, les défis de développement et la demande d’expertise au Cameroun;
  • Développer votre réseau avec les acteurs impliqués dans les projets et augmenter vos chances de remporter des contrats.

Programme de l’espace France au salon Promote 2024

Lundi 19 février :

  • 14h30-15h15 – Espace France sur PROMOTE
CONFERENCE VERIFDIPLOMA Thème : La certification / authentification des diplômes Problématique : L’intérêt de garantir l’authenticité des titres (diplômes, CV) lors des recrutements au sein des écoles, administrations publiques et des entreprises Intervenants : Emmanuel CHOMARAT, Eudoxie FOUA

Mardi 20 février :

  • 9h30-10h15 – Espace France sur PROMOTE
INAUGURATION DE L’ESPACE FRANCE SUR PROMOTE 2024 Titre de la conférence : Industrialisation et appui au développement du secteur privé au Cameroun : rôle et positionnement de la France. Intervenants : – Thierry MARCHAND, Ambassadeur de France au Cameroun – Marc CAGNARD, Directeur de zone Afrique sub-saharienne Business France
  • 10h15-10h30 : Coupure de ruban et photo
  • 10h30-11h15
Lancement officiel de la Communauté Afrique France Entrepreneurs – Présentation de la plateforme en ligne, par Ann Marem ATAYI, Direction des Affaires internationales de Bpifrance
  • 14h30-15h30 – Espace France sur PROMOTE
TABLE-RONDE Titre de l’atelier : Financer les investissements structurels des entreprises au Cameroun. Descriptif de la conférence : débat d’experts sur le financement des projets d’infrastructures et des outils de production au sein des entreprises. Intervenants : – Mehdi TANANI, Directeur Afrique centrale PROPARCO – Clara Jimenez, Chargée de développement Afrique de l’Ouest et centrale, Bpifrance
  • 19h00-21h00
Résidence de l’Ambassadeur Cocktail Dînatoire à la Résidence de l’Ambassadeur de France (sur invitation uniquement) – Discours de l’Ambassadeur SEM Thierry MARCHAND – Remise d’un billet Air France à une entreprise

Mercredi 21 février 

  • 10h00-10h45 : Espace France sur PROMOTE
ATELIER SECTORIEL n°1 Thème : L’investissement privé comme levier de développement des chaînes de valeur agro-pastorales Problématique : Comment accompagner et soutenir l’investissements privé dans les domaines de la production et transformation des denrées agropastorales. Intervenants : – Clara Jimenez, Chargée de développement Afrique de l’Ouest et centrale, Bpifrance – Virginie DAGO, Directrice Cameroun AFD
  • 11h – 11h30 : Visite de l’Eurovillage par la délégation de l’Union Européenne
  • 15h00-15h45 – Espace France sur PROMOTE
ATELIER SECTORIEL n°2 Thème : investir dans la transformation structurelle des entreprises locales à travers la modernisation de l’outil de production et une meilleure maitrise de l’énergie Problématique : Comment accompagner les processus de modernisation des industries locales ? Intervenants : – Clara Jimenez, Chargée de développement Afrique de l’Ouest et centrale, Bpifrance

Jeudi 22 février :

  • 10h00-10h45 – Espace France sur PROMOTE
CONFERENCE APAVE Thème : Des installations sûres pour mener son activité en toute sécurité Secteur ciblé : Industries, hôtels, tous les établissements recevant du public Intervenants : Elise Thauvin ONANA

Vendredi 23 février :

  • 10h00-10h45 – Espace France sur PROMOTE
CONFERENCE EMPLOYABILITE DES JEUNES  Thèmes : – Mobilité croisée des jeunes, témoignages – Valorisation des expériences de mobilité au service de l’employabilité des jeunes – Employabilité des jeunes et éducation formelle (Formpro 237). Intervenants : – Achille MENGO, Représentant national au Cameroun de France VOLONTAIRES – Ingrid MONGORI YONDO, VSI chargée de suivi évaluation redevabilité et apprentissage, Fondations du groupe SOMDIAA – Céline BRANDOLESE, VSI chargée de projet à l’IECD – Abdelkader GUERDANE, Attaché de coopération linguistique et éducative de l’Ambassade de France au Cameroun
  • 11h00-11h45 – Espace France sur PROMOTE
CONFERENCE ENTREPRENARIAT Thèmes : – Projet START-UP237 – Expériences d’entrepreneurs – Opportunités, Difficultés et Perspectives quant à la structuration du secteur des Industries Culturelles et Créatives Problématique : Comment soutenir l’Entreprenariat au Cameroun ? Intervenants : – Yann LORVO, Chef du Service de Coopération et d’Actions culturelles de l’Ambassade de France au Cameroun – Olivier MADIBA, Fondateur de Kiro’o Games – Ornella de Vinyle NZOUEGOU, Fondatrice de la start-up Govinzo

Infos et inscription

Pour toute information complémentaire sur l’événement, veuillez contacter l’équipe Business France :
L’année 2024 a commencé dans un contexte géopolitique pour le moins anxiogène mais les perspectives macroéconomiques suivent une logique qui leur appartient. Résilience de l’économie américaine, taux d’intérêt obligataires, marchés actions, désaflation…autant de paramètres à prendre en compte pour tenter d’anticiper les marchés financiers cette année. Frédéric Leroux, Responsable Equipe Cross Asset et Gérant chez Carmignac, partage avec nous une analyse perspicace de la situation actuelle et nous livre son scénario pour l’année 2024 tout en nous conseillant sur les actifs Carmignac à privilégier pour naviguer avec confiance dans les eaux tumultueuses des marchés financiers cette année… A voir impérativement !

Lorsqu’on parle du marché asiatique, on pense naturellement à la Chine ou parfois au Japon mais rarement à un petit pays dont on sous-estime le potentiel qu’il peut représenter ; c’est le Cambodge. En effet, ses solides liens avec la France sont anciens et il peut offrir aux PME et ETI françaises de réelles opportunités sur ce marché continental.

Par Franck Boccara

A première vue, l’idée de créer une filiale au Cambodge peut paraître saugrenue tant ce petit pays de 16 millions d’habitants dont le PIB était de 26,9 milliards de dollars en 2019 ressemble à un grain de sable dans l’économie mondiale. Cependant, le Cambodge peut clairement servir de porte d’entrée sur l’Asie. « Il faut dépasser cette idée du Cambodge qui serait un petit marché. Il faut l’inscrire dans un contexte régional », rappelle Sok Chenda, ministre délégué auprès du Premier ministre et secrétaire général du Conseil pour le Développement du Cambodge.

Pour mieux comprendre ce potentiel, il ne faut pas oublier que le Cambodge fait partie des pays du Mékong, qui compte également la Birmanie, le Laos, la Thaïlande ou encore le Vietnam ; soit un marché de 250 millions de consommateurs. De plus, il fait surtout partie des 10 pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN) qui regroupe 650 millions de consommateurs. « Depuis 2015, la communauté économique de l’ASEAN a été mise en place, créant une zone de libre-échange entre les différents pays membres », explique Sok Chenda.

Un pays jeune

En plus de cela, nous avons face à nous un pays dont la population est très jeune puisque 65% des cambodgiens ont moins de 35 ans. Cette jeunesse consomme sans cesse davantage avec un pouvoir d’achat est en pleine expansion. Selon les estimations du FMI, le PIB par habitant du pays devrait poursuivre sa croissance pour atteindre environ 2 300 dollars en 2024, contre moins de 1100 dollars dix ans plus tôt.

Evidemment, cette même jeunesse représente une main d’oeuvre intéressante pour qui voudrait installer une usine au Cambodge. « Alors que beaucoup de pays font face à une problématique de population vieillissante, nous n’avons pas ce problème au Cambodge », se réjouit Sok Chenda.

Enfin, le pays jouit d’une bonne stabilité politique. « C’est un pays très agréable à vivre avec une très faible criminalité et l’absence de mouvements sociaux importants. Les gens sont de manière générale adorables au Cambodge« , explique Antoine Fontaine, avocat au barreau de Paris présent depuis 1999 au Cambodge et co-fondateur d’un des plus gros cabinets d’avocats, Bun and Associates. Il ne s’agit pas vraiment d’une démocratie car le régime est certes autoritaire mais il existe une certaine liberté de la presse.

On peut aussi ajouter qu’aucun embargo n’est à craindre sur ce pays pour des questions de non respect des droits de l’Homme et que le Cambodge n’est pas sujet à des catastrophes naturelles telles que les inondations, typhons ou tremblements de terre, ce qui est bon à savoir en ces périodes de dérèglement climatique

Une politique ouverte aux entreprises étrangères

Les autres points essentiels, lorsqu’il s’agit d’implantation ou de développement commercial à l’international, sont le cadre juridique pour les entreprises étrangères et la politique d’attractivité que le pays en question adopte. Pour cela, le Cambodge fait office de très bon élève : « d’un point de vue juridique, il est très facile d’investir ; les locaux sont soumis aux mêmes lois que les étrangers », explique Antoine Fontaine. « Aucun secteur n’est réservé aux Cambodgiens. La seule différence réside dans le fait que les entreprises cambodgiennes ont la possibilité d’acquérir un terrain alors que les entreprises étrangères ne peuvent pas ». ajoute Sok Chenda. Il n’est donc pas obligatoire d’avoir des partenaires pour s’installer au Cambodge, même si cela peut certainement aider, comme partout.

Légalement, il est tout à fait possible de rapatrier l’ensemble de ses profits dans son pays d’origine une fois les taxes locales acquittées. Un projet de loi sur les investissements a été approuvé début juillet 2021 afin d’attirer davantage d’investisseurs nationaux et étrangers. Dans cette optique, un cadre juridique ouvert, clair et transparent a été mis en place ainsi que certaines dispositions favorables telle qu’une exonération de l’impôt sur le revenu de trois à neuf ans ou encore une déduction fiscale de 150 % de la base d’imposition pour les dépenses des entreprises en matière de R&D et d’innovation, de modernisation des machines destinées à la chaîne de production mais aussi pour promouvoir le bien-être des salariés (formation, construction de dortoirs, de cantines et de crèches, fourniture de moyens de transport confortables, etc.).

Autre point important : le pays est très francophile et très francophone, avec de nombreux ministres et médecins qui parlent français. « Il y a peu de pays dans le monde, et a fortiori en Asie, où on trouve autant de francophones », déclare Antoine Fontaine. Il faut savoir que 10 000 ressortissants français vivent au Cambodge.

Antoine Fontaine souligne quelque chose de très important; il ya très peu de concurrence sur place puisque les grands groupes délaissent ce petit pays, ce qui offre aux PME et ETI qui tenteraient l’aventure la possibilité d’être pratiquement sûres d’y trouver leur compte.

Rester prudent

Cependant, les investisseurs ne doivent pas oublier la prudence. « Il ne faut jamais investir trop vite ni avec n’importe qui », prévient Antoine Fontaine qui évoque de nombreux cas d’escroquerie. Il est donc utile de préciser qu’il est essentiel de bien analyser les partenaires locaux potentiels et ne pas laisser se laisser « hypnotiser » par la séduction que le pays peut opérer sur les étrangers

L’autre bémol est l’état de la justice. L’Indice 2020 sur l’État de Droit du World Justice Project (qui mesure la performance en termes d’état de droit de 128 pays et juridictions) place le Cambodge à la 127e place. Il est cependant possible d’éviter les juridictions grâce au centre d’arbitrage commercial qui fonctionne relativement bien.

Agro-industrie et manufacture

Certains secteurs semblent offrir plus d’opportunités comme par exemple l’agro-industrie ou le tourisme. « Je rêve qu’une entreprise française avec du savoir-faire dans l’agro-industrie vienne au Cambodge », révèle Sok Chenda en expliquant que les produits agroalimentaires sont très bien cotés au Cambodge, ainsi que les cosmétiques ou encore les meubles.

Enfin, tous les secteurs qui nécessitent de la main d’oeuvre ont de réels avantages à s’installer au Cambodge et pas uniquement dans l’industrie textile. « Nous pouvons participer à la fabrication de produits à plus forte valeur ajouté, comme les produits électroniques par exemple« , assure Sok Chenda en parlant d’une chaîne de valeur régionale déjà existante qui permettrait une production fragmentée dans les différents pays de la région. En s’installant au Cambodge, c’est dans une partie de l’Asie qu’on s’installe.

Dans un contexte mondial où les enjeux économiques et géopolitiques évoluent en permanence, il est primordial de pouvoir se fier à une équipe d’experts renommée et fiable. Carmignac, symbole de l’excellence française en matière de gestion d’actifs financiers, fait partie des principaux acteurs européens dans ce domaine. Axelle Pinon, Portfolio Advisor et membre du comité d’investissement, nous livre en 5 minutes une analyse lucide sur les perspectives économiques mondiales et sur les opportunités d’investissement qu’offrent les marchés actuellement.
Trait d’union entre les Balkans et les pays d’Europe centrale et orientale, la Hongrie constitue une porte d’entrée géographiquement stratégique pour les investissements étrangers en Europe et un pays bien intégré dans les chaînes d’approvisionnement de l’Europe occidentale, en particulier l’automobile, l’électronique et les machines. Néanmoins, l’environnement des affaires hongrois s’est régulièrement détérioré ces dernières années, en raison de l’ingérence accrue de l’État dans l’économie par le biais de changements politiques fréquents et arbitraires par exemple.  Cependant, les échanges commerciaux entre la France et la Hongrie sont sur une bonne dynamique depuis de nombreuses années : ils ont presque triplé en 18 ans, de 3,8 Mds € en 2003 à 10,02 Mds € en 2022. La France est le 11ème partenaire commercial de la Hongrie, en recul à nouveau d’un rang, avec 3,5% du montant d’échanges globaux en progression de 18,2% par rapport à 2021. La France demeure la septième destination des produits hongrois, avec une part de 4,2%. Elle perd en revanche trois rangs et devient seulement le 12éme fournisseur de la Hongrie, avec un part de 2,8%. La Hongrie est, en 2022, notre 26ème marché (0,8% de nos exportations) et notre 28ème fournisseur (0,9% de nos importations). A l’approche de sa présidence du Conseil de l’UE à partir de juillet 2024, la Hongrie compte néanmoins se positionner et faire valoir ses atouts pour diversifier davantage son économie et attirer un plus large panel d’investisseurs au niveau international.   Dans ce contexte, la réunion sera donc l’occasion : 
  • De faire un point sur l’avancée de vos projets actuels et à venir en Hongrie, et plus largement sur les perspectives économiques du pays ; 
  • D’échanger sur l’évolution des conditions d’exercice et du climat des affaires pour les entreprises françaises ;  
  • D’adresser vos questions et messages auprès de l’Ambassadrice pour faire avancer vos projets et démarches en Hongrie.  
Pour tout complément d’informations, veuillez contacter Mathilde RAYMOND, chargée de projet Europe (mraymond@medef.fr).  Date limite d’inscription : 12 janvier 2024

CONTACTS

Tarif adhérent Gratuit Tarif non-adhérent 170,00 € HT (204 € TTC)
Pour cette nouvelle année, MEDEF International organise l’édition 2024 des Vœux Europe-Eurasie, le mercredi 10 janvier 2024 à partir de 19h00. L’évènement va rassembler les acteurs impliqués dans ces relations tels que les présidents de conseil de la région, les ambassadeurs du continent basés à Paris, les institutions publiques françaises ainsi que les partenaires et représentants d’entreprises françaises membres de MEDEF International.  Autour d’un cocktail, ces vœux sont une opportunité exceptionnelle d’échanges ainsi que l’occasion de :
  • faire le bilan des activités « Europe » et « Eurasie » réalisées en 2023 ;
  • présenter nos projets, objectifs et actions à venir sur le continent européen pour l’année 2024.
Seront présents lors de ces Vœux Europe-Eurasie :
  • Mme Marie-Ange DEBON, présidente du conseil d’entreprises France – Europe du Nord de MEDEF International ; présidente du Directoire de KEOLIS
  • M. Stéphane ESPINASSE, président des conseils d’entreprises France – Hongrie, France – République Tchèque et France – Slovaquie de MEDEF International ; président d’IVECO France et responsable IVECO BUS Monde
  • M. Claude IMAUVEN, président du conseil d’entreprises France – Mongolie et du conseil d’entreprises France – Ouzbékistan de MEDEF International ; président du conseil d’administration d’ORANO
  • M. Jean LEMIERRE, président du conseil d’entreprises France – Turquie de MEDEF International ; président du Conseil d’Administration de BNP PARIBAS
  • M. Christophe PETIT, président du conseil d’entreprises France – Balkans et du conseil d’entreprises France – Turkménistan de MEDEF International ; directeur général adjoint de BOUYGUES BATIMENT INTERNATIONAL
  • M. Guy SIDOS, président de la partie française du conseil des affaires franco-kazahstanais ; PDG de VICAT
Il serait souhaitable bien vouloir confirmer votre participation avant la date limite d’inscription fixée au lundi 8 janvier 2024.
Lieu : Siège du Medef, 55 avenue Bosquet 75007 Paris

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CONTACTS
Blandine REMOND
Chargée logistique & événementiel +33 1 53 59 16 28 bremond@medef.fr
Julien BECCAFICHI
Chargé de projet Eurasie +33 6 10 83 30 68 jbeccafichi@medef.fr
Mathilde RAYMOND
Chargée de projet Europe +33 1 53 59 16 45 mraymond@medef.fr Conditions Générales de Participation
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