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Sap S/4 Hana, comment ça marche ? Par Cyrille Pleignet – Delaware France

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Incontestablement, dans le monde des ERP, SAP occupe une place à part au regard de sa diffusion massive à l’échelle mondiale. Ainsi, des milliers de grands comptes, PME et ETI utilisent ce système d’information pour piloter et gérer leurs opérations. Très connu pour sa plateforme historique, SAP a initié un véritable tournant technologique et fonctionnel en 2015 en annonçant le lancement de sa suite digitale SAP S/4 Hana. Mal connue par nombre d’entreprises, cette dernière est une petite révolution et va continuer de monter en puissance ces prochaines années. Elle permet aux entreprises de s’ouvrir au monde digital.

Par Cyrille Pleignet : Expert solution, en charge de l’offre Industrie et Automotive en lien de l’innovation autour de S/4HANA chez delaware France

Cyrille Pleignet

Cyrille Pleignet

Mais qu’est-ce que SAP S/4 Hana ?

Avant tout SAP S/4 Hana se positionne comme une suite digitale de nouvelle génération qui couvre bien entendu le même périmètre fonctionnel que la plateforme précédente, mais qui propose également de nombreuses innovations qui permettent aux entreprises de mener à bien leur transformation digitale. Parmi les principales nouveautés et innovations, nous pouvons noter une nouvelle base de données et architecture par exemple. D’un point de vue technique, on note aussi que la plateforme SAP S/4 Hana joue la carte du « temps réel » en analysant à la volée l’ensemble des données de la supply Chain. L’utilisateur bénéficie alors d’un outil de pilotage performant qui lui permet de prendre de bonnes décisions. À ce sujet, on remarquera enfin que les nombreuses possibilités analytiques embraquées permettent de s’affranchir de solutions de BI classiques qui étaient auparavant nécessaires sur les anciennes plateformes SAP.

Expérience utilisateur et réponse aux enjeux métiers

Mais ce n’est pas tout, un point-clé de cette nouvelle business suite concerne les aspects liés à l’ergonomie et à l’expérience utilisateur (UX) qui ont été largement repensées pour répondre aux nouveaux standards du marché (la nouvelle interface proposée s’appuie notamment sur la technologie FIORI). Autre élément, la solution est désormais disponible en version On Premise et Cloud et permet aux intégrateurs de continuer à proposer des « packages » métiers répondant à des problématiques de gestion avancées pour certains secteurs (Automotive, Retail, Banque, Industrie, etc.).

À qui s’adresse S/4 Hana ?

Souvent présentée comme une plateforme conçue pour répondre aux besoins des ETI en raison de sa simplicité de mise en œuvre, S/4 Hana est également adaptée aux attentes des PME et des grands comptes. Il n’y a donc pas de taille d’entreprise ni de secteur d’activité particulier.

Faut-il migrer vers S/4 Hana ?

Lancée il y a trois ans, S/4 Hana est désormais une plateforme éprouvée qui peut être déployée et utilisée sans crainte. Un autre point à prendre en considération est la fin annoncée de l’ancienne génération de la plateforme SAP qui va amener les utilisateurs actuels à se poser la question de l’après. En ce sens, il est nécessaire, sans se précipiter, de commencer sa migration vers S/4 Hana et notamment pour les grandes entreprises qui ont une organisation et un SI complexe. Concrètement, passer de SAP à S/4 Hana est un projet stratégique qui ne s’improvise pas.

Ces quelques fondamentaux sont les prérequis nécessaires à intégrer pour mieux comprendre les spécificités de la plateforme S/4 Hana et les besoins et marchés auxquels elle s’adresse.

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La veille en intelligence économique
La veille, pilier de l’intelligence économique, offre aux décideurs une longueur d’avance en identifiant les signaux faibles. Elle leur permet ainsi d’anticiper leurs défis et leurs opportunités, et ce, quel que soit le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise. Par David Malicorne et Alexandre Kahn Diriger une entreprise c’est, à divers degrés, maîtriser son environnement. Le contrôle de l’information, qu’elle soit d’origine interne ou externe est primordial, ce qui fait de l’intelligence économique un guide dans sa capacité à décider. La veille comme outil d’aide à la décision Qu’elle soit économique ou concurrentielle, la veille consiste à surveiller, identifier et collecter des informations utiles pour son activité. Elle implique d’être en éveil sur un ou plusieurs sujets d’intérêt et d’être averti automatiquement lorsqu’une information utile surgit. À l’inverse des études marketing analysant les actions passées, la veille se pose comme un outil offrant une information en continu. Capable de s’intégrer dans une multitude de contextes et d’enjeux, elle est avant tout un support d’aide à la décision pour les dirigeants d’entreprise. Elle s’adresse aux entreprises de toutes les tailles – selon les mots de l’ancien directeur du renseignement au sein de la DGSE Alain Juillet, l’intelligence économique est adaptée à toute structure, « de la grande multinationale à la boulangerie du coin ». La veille est donc un des maillons indispensables aux défis primordiaux des entreprises : innover, gérer le risque et optimiser ses ressources. Innover, d’abord, via l’identification des nouvelles pratiques concurrentielles, des nouveaux modes de consommation ou des évolutions réglementaires. Gérer le risque, ensuite, en demeurant informé de son environnement. 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Si chacun peut être convaincu de l’utilité d’intégrer la veille à ses dispositifs, aujourd’hui retenons que 90 % des actions hostiles d’intelligence économique sont remportées, selon Nicolas Moinet, praticien-chercheur en intelligence économique… Veiller, c’est maîtriser son environnement En effet, prendre rapidement conscience d’une menace peut changer la donne. Ce fut par exemple le cas d’une entreprise canadienne, qui en 2021 a été confrontée à la concurrence déloyale d’un nouvel entrant. Ce fabricant de châssis porte-conteneurs voyait ses parts de marché fondre rapidement. Pour cause : un concurrent chinois pratiquant des prix cassés, à la faveur de subventions (illégales) de son gouvernement. En veillant les actualités de son marché, l’entreprise canadienne aurait pu identifier le développement de ce concurrent, y apporter une vigilance particulière en adaptant son dispositif de surveillance. De plus, une veille sur les tarifs pratiqués lui aurait permis de conclure rapidement à un dumping. Outre la détection des menaces sur son marché intérieur, la connaissance des risques internationaux peut aussi s’avérer capitale. L’instabilité géopolitique a un impact direct sur bon nombre d’entreprises et la guerre en Ukraine en est l’exemple le plus significatif. Du jour au lendemain, l’approvisionnement nécessaire à la production de produits de tout type a été lourdement ralenti voire interrompu. Selon une étude du Conseil national des achats, 26% des entreprises françaises ont élaboré un plan d’achats spécifique en cas d’invasion de Taïwan par la Chine. Face à ces aléas pouvant paraître lointains, l’usage de la veille permet aux entreprises d’être informées des actualités géopolitiques sur des zones distinctes. Ainsi elles peuvent identifier et se prévaloir des risques liés à leurs fournisseurs. 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Les voyageurs d’affaires se déplacent généralement avec des données sensibles concernant leur entreprise et ils représentent souvent, à ce titre, une cible de choix pour la cybercriminalité, notamment lors de situation de concurrence ou de guerre économique. Voyons quels sont les principaux dangers existant et les précautions à prendre.

Par Franck Boccara

Même si les PME et ETI intègrent de plus en plus la protection contre la cybercriminalité à leur politique de voyage, seulement le tiers de ces entreprises déclarent avoir adopté de réelles mesures de sécurité dans ce domaine. Ces chiffres demeurent assez inquiétants lorsqu’on sait que la cybercriminalité augmente en volume et en sophistication dans un contexte ou la concurrence se transforme facilement en guerre économique.

Le voyageur d’affaire, et à travers lui son entreprise, se trouve donc souvent en état de vulnérabilité face à une cybercriminalité qui visent principalement deux objectifs : la perturbation du système informatique et communicationnel de l’entreprise et le vol de données. Pour arriver à leurs fins, les cybercriminels disposent aujourd’hui d’opportunités grâce à des développement technologiques tels que le cloud, l’Internet des Objets, l’intelligence artificielle ou le développement de la 5G qui impliquent une explosion du nombre de données et du nombre d’appareils et de capteurs connectés.

En dehors de cas particuliers ou les attaques peuvent émaner d’institutions ou d’états disposant de moyens particulièrement sophistiqués, la cybercriminalité est généralement rendue possible par la négligence des voyageurs d’affaires et par un manque d’information. Elle peut donc être évitée par la mise en place de bonnes pratiques et d’habitudes comportementales simples comme par exemple :

  • Ne pas laisser un ordinateur allumé lors de votre absence (dans un train, dans une chambre d’hôtel…)
  • Connaître les endroits de connexion à risques (les aéroports, notamment) et se comporter en conséquence.
  • Eviter de se servir de clés USB qu’on se serait fait remettre (lors d’un salon professionnel ou d’une rencontre par exemple).
  • Utiliser des accessoires de protection simples tels que la webcam cover ou le filtre de confidentialité pour écran d’ordinateur
  • Mettre en place et se servir de systèmes de sécurité d’entreprise, tels que les corridors de communication VPN

Evidemment, l’idéal est de voyager uniquement avec les informations nécessaires afin de limiter les risques. Pour cela, certaines entreprises ont déjà adopté cette règle catégorique et réservent pour leurs voyageurs d’affaires des ordinateurs et des smartphones quasiment vierges car elles ont bien compris qu’au delà de la nuisance directe de la cyberattaque, celle-ci entraine des conséquences graves pour la réputation de l’entreprise dont la crédibilité et la fiabilité seront sérieusement mises à mal, ce qui aura inévitablement un impact négatif sur les clients et partenaires et donc sur le chiffre d’affaire.

 

GIREVE - La marketplace qui connecte l'écosystème des nouvelles mobilités
GIREVE est le leader européen de l’intermédiation sur le secteur des nouvelles mobilités. Cette marketplace, qui compte à son actif plusieurs millions de transactions, permet de connecter et de faciliter les échanges entre tous les acteurs de l’éléctromobilité (pouvoir publics, gouvernement et entreprises). Les entreprises de cet écosystème font appel à GIREVE afin d’obtenir un état des lieux de la recharge sur un territoire, définir une stratégie de développement sur un nouveau marché, mettre en œuvre la transition énergétique de leur entreprise, étendre leurs activités ou encore anticiper les problématiques à venir. Eric Plaquet, Président de GIREVE et Amandine De Oliveira, Directrice Conseil, nous parlent du rôle de cette plateforme de marché qui a su devenir un pivot central de ce marché à la croissance spectaculaire.
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