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VOYAGES D’AFFAIRES

Vous êtes dirigeant ou cadre d’une PME ou d’une ETI française et vous êtes en mesure de proposer une offre sur les marchés publics financés au Cameroun ? C’est l’occasion pour vous de rencontrer les décideurs et entreprises du pays en vous inscrivant à cette mission sur le salon Promote 2024. Du lundi 19 au vendredi 23 février,  les entreprises françaises se donnent rendez-vous au Cameroun avec Business France Cameroun pour les French Business Days lors de la tenue de la 9e édition du salon Promote 2024 au Cameroun. PROMOTE, c’est LE salon multisectoriel incontournable en Afrique centrale. Rendez-vous d’affaires biannuel rassemblant entreprises, acteurs institutionnels, décideurs et financeurs, l’occasion de rencontrer clients et partenaires stratégiques tout en bénéficiant d’une excellente visibilité auprès des opérateurs régionaux. Entreprise spécialisée dans les infrastructures, les télécommunications, le BTP, la pharma ou les équipements agroalimentaires ? Souhaitant rencontrer des clients et partenaires potentiels en Afrique centrale ? Rejoignez la délégation française au salon Promote 2024 à Yaoundé pour découvrir les opportunités-clés de votre secteur sur la région !
  • En savoir plus sur les activités économiques au Cameroun, ses stratégies, projets en cours et à venir, les opportunités induites par les financements accordés;
  • Mieux comprendre, les contextes locaux, la manière d’y travailler avec les pouvoirs publics, les défis de développement et la demande d’expertise au Cameroun;
  • Développer votre réseau avec les acteurs impliqués dans les projets et augmenter vos chances de remporter des contrats.

Programme de l’espace France au salon Promote 2024

Lundi 19 février :

  • 14h30-15h15 – Espace France sur PROMOTE
CONFERENCE VERIFDIPLOMA Thème : La certification / authentification des diplômes Problématique : L’intérêt de garantir l’authenticité des titres (diplômes, CV) lors des recrutements au sein des écoles, administrations publiques et des entreprises Intervenants : Emmanuel CHOMARAT, Eudoxie FOUA

Mardi 20 février :

  • 9h30-10h15 – Espace France sur PROMOTE
INAUGURATION DE L’ESPACE FRANCE SUR PROMOTE 2024 Titre de la conférence : Industrialisation et appui au développement du secteur privé au Cameroun : rôle et positionnement de la France. Intervenants : – Thierry MARCHAND, Ambassadeur de France au Cameroun – Marc CAGNARD, Directeur de zone Afrique sub-saharienne Business France
  • 10h15-10h30 : Coupure de ruban et photo
  • 10h30-11h15
Lancement officiel de la Communauté Afrique France Entrepreneurs – Présentation de la plateforme en ligne, par Ann Marem ATAYI, Direction des Affaires internationales de Bpifrance
  • 14h30-15h30 – Espace France sur PROMOTE
TABLE-RONDE Titre de l’atelier : Financer les investissements structurels des entreprises au Cameroun. Descriptif de la conférence : débat d’experts sur le financement des projets d’infrastructures et des outils de production au sein des entreprises. Intervenants : – Mehdi TANANI, Directeur Afrique centrale PROPARCO – Clara Jimenez, Chargée de développement Afrique de l’Ouest et centrale, Bpifrance
  • 19h00-21h00
Résidence de l’Ambassadeur Cocktail Dînatoire à la Résidence de l’Ambassadeur de France (sur invitation uniquement) – Discours de l’Ambassadeur SEM Thierry MARCHAND – Remise d’un billet Air France à une entreprise

Mercredi 21 février 

  • 10h00-10h45 : Espace France sur PROMOTE
ATELIER SECTORIEL n°1 Thème : L’investissement privé comme levier de développement des chaînes de valeur agro-pastorales Problématique : Comment accompagner et soutenir l’investissements privé dans les domaines de la production et transformation des denrées agropastorales. Intervenants : – Clara Jimenez, Chargée de développement Afrique de l’Ouest et centrale, Bpifrance – Virginie DAGO, Directrice Cameroun AFD
  • 11h – 11h30 : Visite de l’Eurovillage par la délégation de l’Union Européenne
  • 15h00-15h45 – Espace France sur PROMOTE
ATELIER SECTORIEL n°2 Thème : investir dans la transformation structurelle des entreprises locales à travers la modernisation de l’outil de production et une meilleure maitrise de l’énergie Problématique : Comment accompagner les processus de modernisation des industries locales ? Intervenants : – Clara Jimenez, Chargée de développement Afrique de l’Ouest et centrale, Bpifrance

Jeudi 22 février :

  • 10h00-10h45 – Espace France sur PROMOTE
CONFERENCE APAVE Thème : Des installations sûres pour mener son activité en toute sécurité Secteur ciblé : Industries, hôtels, tous les établissements recevant du public Intervenants : Elise Thauvin ONANA

Vendredi 23 février :

  • 10h00-10h45 – Espace France sur PROMOTE
CONFERENCE EMPLOYABILITE DES JEUNES  Thèmes : – Mobilité croisée des jeunes, témoignages – Valorisation des expériences de mobilité au service de l’employabilité des jeunes – Employabilité des jeunes et éducation formelle (Formpro 237). Intervenants : – Achille MENGO, Représentant national au Cameroun de France VOLONTAIRES – Ingrid MONGORI YONDO, VSI chargée de suivi évaluation redevabilité et apprentissage, Fondations du groupe SOMDIAA – Céline BRANDOLESE, VSI chargée de projet à l’IECD – Abdelkader GUERDANE, Attaché de coopération linguistique et éducative de l’Ambassade de France au Cameroun
  • 11h00-11h45 – Espace France sur PROMOTE
CONFERENCE ENTREPRENARIAT Thèmes : – Projet START-UP237 – Expériences d’entrepreneurs – Opportunités, Difficultés et Perspectives quant à la structuration du secteur des Industries Culturelles et Créatives Problématique : Comment soutenir l’Entreprenariat au Cameroun ? Intervenants : – Yann LORVO, Chef du Service de Coopération et d’Actions culturelles de l’Ambassade de France au Cameroun – Olivier MADIBA, Fondateur de Kiro’o Games – Ornella de Vinyle NZOUEGOU, Fondatrice de la start-up Govinzo

Infos et inscription

Pour toute information complémentaire sur l’événement, veuillez contacter l’équipe Business France :

Lorsqu’on parle du marché asiatique, on pense naturellement à la Chine ou parfois au Japon mais rarement à un petit pays dont on sous-estime le potentiel qu’il peut représenter ; c’est le Cambodge. En effet, ses solides liens avec la France sont anciens et il peut offrir aux PME et ETI françaises de réelles opportunités sur ce marché continental.

Par Franck Boccara

A première vue, l’idée de créer une filiale au Cambodge peut paraître saugrenue tant ce petit pays de 16 millions d’habitants dont le PIB était de 26,9 milliards de dollars en 2019 ressemble à un grain de sable dans l’économie mondiale. Cependant, le Cambodge peut clairement servir de porte d’entrée sur l’Asie. « Il faut dépasser cette idée du Cambodge qui serait un petit marché. Il faut l’inscrire dans un contexte régional », rappelle Sok Chenda, ministre délégué auprès du Premier ministre et secrétaire général du Conseil pour le Développement du Cambodge.

Pour mieux comprendre ce potentiel, il ne faut pas oublier que le Cambodge fait partie des pays du Mékong, qui compte également la Birmanie, le Laos, la Thaïlande ou encore le Vietnam ; soit un marché de 250 millions de consommateurs. De plus, il fait surtout partie des 10 pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN) qui regroupe 650 millions de consommateurs. « Depuis 2015, la communauté économique de l’ASEAN a été mise en place, créant une zone de libre-échange entre les différents pays membres », explique Sok Chenda.

Un pays jeune

En plus de cela, nous avons face à nous un pays dont la population est très jeune puisque 65% des cambodgiens ont moins de 35 ans. Cette jeunesse consomme sans cesse davantage avec un pouvoir d’achat est en pleine expansion. Selon les estimations du FMI, le PIB par habitant du pays devrait poursuivre sa croissance pour atteindre environ 2 300 dollars en 2024, contre moins de 1100 dollars dix ans plus tôt.

Evidemment, cette même jeunesse représente une main d’oeuvre intéressante pour qui voudrait installer une usine au Cambodge. « Alors que beaucoup de pays font face à une problématique de population vieillissante, nous n’avons pas ce problème au Cambodge », se réjouit Sok Chenda.

Enfin, le pays jouit d’une bonne stabilité politique. « C’est un pays très agréable à vivre avec une très faible criminalité et l’absence de mouvements sociaux importants. Les gens sont de manière générale adorables au Cambodge« , explique Antoine Fontaine, avocat au barreau de Paris présent depuis 1999 au Cambodge et co-fondateur d’un des plus gros cabinets d’avocats, Bun and Associates. Il ne s’agit pas vraiment d’une démocratie car le régime est certes autoritaire mais il existe une certaine liberté de la presse.

On peut aussi ajouter qu’aucun embargo n’est à craindre sur ce pays pour des questions de non respect des droits de l’Homme et que le Cambodge n’est pas sujet à des catastrophes naturelles telles que les inondations, typhons ou tremblements de terre, ce qui est bon à savoir en ces périodes de dérèglement climatique

Une politique ouverte aux entreprises étrangères

Les autres points essentiels, lorsqu’il s’agit d’implantation ou de développement commercial à l’international, sont le cadre juridique pour les entreprises étrangères et la politique d’attractivité que le pays en question adopte. Pour cela, le Cambodge fait office de très bon élève : « d’un point de vue juridique, il est très facile d’investir ; les locaux sont soumis aux mêmes lois que les étrangers », explique Antoine Fontaine. « Aucun secteur n’est réservé aux Cambodgiens. La seule différence réside dans le fait que les entreprises cambodgiennes ont la possibilité d’acquérir un terrain alors que les entreprises étrangères ne peuvent pas ». ajoute Sok Chenda. Il n’est donc pas obligatoire d’avoir des partenaires pour s’installer au Cambodge, même si cela peut certainement aider, comme partout.

Légalement, il est tout à fait possible de rapatrier l’ensemble de ses profits dans son pays d’origine une fois les taxes locales acquittées. Un projet de loi sur les investissements a été approuvé début juillet 2021 afin d’attirer davantage d’investisseurs nationaux et étrangers. Dans cette optique, un cadre juridique ouvert, clair et transparent a été mis en place ainsi que certaines dispositions favorables telle qu’une exonération de l’impôt sur le revenu de trois à neuf ans ou encore une déduction fiscale de 150 % de la base d’imposition pour les dépenses des entreprises en matière de R&D et d’innovation, de modernisation des machines destinées à la chaîne de production mais aussi pour promouvoir le bien-être des salariés (formation, construction de dortoirs, de cantines et de crèches, fourniture de moyens de transport confortables, etc.).

Autre point important : le pays est très francophile et très francophone, avec de nombreux ministres et médecins qui parlent français. « Il y a peu de pays dans le monde, et a fortiori en Asie, où on trouve autant de francophones », déclare Antoine Fontaine. Il faut savoir que 10 000 ressortissants français vivent au Cambodge.

Antoine Fontaine souligne quelque chose de très important; il ya très peu de concurrence sur place puisque les grands groupes délaissent ce petit pays, ce qui offre aux PME et ETI qui tenteraient l’aventure la possibilité d’être pratiquement sûres d’y trouver leur compte.

Rester prudent

Cependant, les investisseurs ne doivent pas oublier la prudence. « Il ne faut jamais investir trop vite ni avec n’importe qui », prévient Antoine Fontaine qui évoque de nombreux cas d’escroquerie. Il est donc utile de préciser qu’il est essentiel de bien analyser les partenaires locaux potentiels et ne pas laisser se laisser « hypnotiser » par la séduction que le pays peut opérer sur les étrangers

L’autre bémol est l’état de la justice. L’Indice 2020 sur l’État de Droit du World Justice Project (qui mesure la performance en termes d’état de droit de 128 pays et juridictions) place le Cambodge à la 127e place. Il est cependant possible d’éviter les juridictions grâce au centre d’arbitrage commercial qui fonctionne relativement bien.

Agro-industrie et manufacture

Certains secteurs semblent offrir plus d’opportunités comme par exemple l’agro-industrie ou le tourisme. « Je rêve qu’une entreprise française avec du savoir-faire dans l’agro-industrie vienne au Cambodge », révèle Sok Chenda en expliquant que les produits agroalimentaires sont très bien cotés au Cambodge, ainsi que les cosmétiques ou encore les meubles.

Enfin, tous les secteurs qui nécessitent de la main d’oeuvre ont de réels avantages à s’installer au Cambodge et pas uniquement dans l’industrie textile. « Nous pouvons participer à la fabrication de produits à plus forte valeur ajouté, comme les produits électroniques par exemple« , assure Sok Chenda en parlant d’une chaîne de valeur régionale déjà existante qui permettrait une production fragmentée dans les différents pays de la région. En s’installant au Cambodge, c’est dans une partie de l’Asie qu’on s’installe.

Le sultanat d’Oman est une destination touristique de plus en plus prisée par les français et ce n’est pas un scoop. Ce que l’on sait moins, c’est que ce petit pays s’ouvre clairement au MICE et au tourisme d’affaire en offrant aux entreprises toutes les solutions de congrès, évènements et incentive.

Par Franck Boccara

Avec des paysages variés allant d’immenses plages à des déserts mythiques en passant par des montagnes où la faune et la flore vous surprendront, le sultanat d’Oman saura séduire les touristes les plus blasés, notamment les français dont la fréquentation est en forte hausse.

Le sultanat, qui voit dans le tourisme un moyen de diversifier une économie fortement dépendante du pétrole, a bien compris le potentiel du segment tourisme d’affaire en adoptant une stratégie d’investissement dans des infrastructures à la hauteur des ses ambitions.

Une salle de conférence du centre de convention

Parmi ces infrastructures business, Oman s’est doté d’un centre de convention à faire palir plus d’une capitale occidentale. Ouvert en 2016, ce lieu proche de l’ancien aéroport de la capitale Mascate comptait jusqu’à présent cinq halls d’exposition répartis sur 22 000 m². Mais c’était sans compter l’inauguration, en ce mois de novembre 2019, d’un superbe auditorium de 3200 places doté de 14 salles de réunions et deux ballrooms ayant une capacité d’accueil de 2360 personnes. Le centre de convention et d’exposition a déjà prévu pour 2020 l’organisation de quatre congrès allant de 1000 à 5000 participants.

Ce gigantesque projet fait partie d’un développement urbain MICE qui va s’intensifier en intégrant, dans sa stratégie, le quartier de Madinat Al-Irfan. Nouvelle porte d’entrée de la ville, ce quartier va voir fleurir très vite hôtels, bureaux et logements à l’image du JW Marriot qui ouvrira en fin d’année, venant s’ajouter au Crowne Plaza qui trône déjà aux alentours du centre de convention. C’est en tout sept hotels qui sont attendus pour atteindre une capacité d’acceuil MICE allant jusqu’à 8000 personnes.

L’aéroport international de Mascate

Du fait de sa proximité avec l’aéroport international, le centre de convention va bénéficier de l’expansion du hub de Mascate et de son nouveau terminal qui verra transiter 12 millions de voyageurs avec des solutions d’accueil dédiées au groupes avec zones et guichets spéciaux. Il existe d’ailleurs un vol direct quotidien vers Paris assuré par Oman Air qui compte bien augmenter cette fréquence compte tenu de l’intense trafic entre les deux capitales.

La plage aussi…

Cet aéroport permettra aussi aux voyageurs d’affaires de décoller vers les magnifiques sites touristiques que compte le sultanat d’Omar comme Salalah, dans le sud du pays ou encore vers les fjords de la péninsule du Musandam, autant de sites magiques qui offrent des solutions idéales pour les voyages incentive, comme des dîners dans le désert ou dans les nombreux forts parfois classés à l’Unesco. Le bureau MICE, chapeauté par le ministère, a bien l’intention de faire du sultanat d’Oman un must dans le domaine de l’incentive en s’appuyant sur les 4000 chambres d’hôtels qui ouvriront l’an prochain dans le pays pour accueillir cette manne touristique.

Air France poursuit sa politique de montée en gamme en misant sur un confort optimal pour les voyageurs. La compagnie aérienne française vise toujours plus haut avec un renouvellement de sa flotte, une rénovation de ses salons, une offre de restauration plus durable signée par des chefs étoilés en cabines Business et La Première. Air France est bien décidée à incarner l’image du « French Touch » et à se faire une place parmi le top des compagnies d’aviation mondiales.

Par Lætitia Conti

Air France vient d’annoncer ces derniers jours que ses tout derniers sièges allaient être installés, à bord de douze B777-300, en classe Affaires (48 fauteuils) ainsi qu’en Premium Economy (48) et Economy (273) à partir de ce mois de septembre, le premier à destination de New York-JFK.

Son offre La Première, qui est proposée sur certains B777-300 (ses A350 sont configurés tri-classe Business-Premium-Economie), va aussi être optimisée. Créées en 2014, les suites La Première d’Air France sont disponibles cet été pour des destinations « emblématiques » en Amérique du Nord, Amérique du Sud, Afrique et au Moyen-Orient, selon la demande. Pour l’Asie, la compagnie francaise attendra que la situation sanitaire et ses restrictions soient plus claires. “Même au plus fort de la crise Covid, nous avons pu observer l’attractivité d’une telle offre pour nos clients, particulièrement sur l’axe nord-atlantique, sur lequel le taux d’occupation en cabine La Première est aujourd’hui plus élevé qu’en 2019 » explique Benjamin Smith, le directeur général d’Air France-KLM en précisant qu’il a hâte de dévoiler la nouvelle cabine équipée aux plus hauts standards mondiaux.

Air France se réjouit de travailler en ce moment à la conception d’une cabine de voyage, La Première totalement inédite. Actuellement en phase de design, ce nouveau concept sera dévoilé durant la saison hiver 2023/2024, avec de premières mises en service dans les mois suivants. Cette nouvelle cabine se veut être “la plus longue” du marché en offrant jusqu’à trois espaces de vie modulables et complètement privatifs : un siège, une méridienne et un lit entièrement plat. Air France promet que la cabine nouvelle génération sera proposée sur un plus nombre d’appareils qu’aujourd’hui.

Hilton fait son retour à Cannes avec un hôtel situé dans le très central quartier du Suquet offrant une vue imprenable sur la méditerranée et le Vieux-Port. Pour la partie business, l’établissement sera doté de 380 m² d’espace évènementiel et de salles de conférence donnant sur la mer.

Par Lætitia Conti

Le groupe hôtelier américain avait quitté Cannes depuis quinze ans avec la disparition du Noga Hilton (actuel JW Marriott)…le voici de retour. Hilton vient en effet d’annoncer un accord de franchise avec SNC Société d’Exploitation Nouvelle du Soleil d’Or, une filiale de SDPNE.

L’actuel hôtel Radisson Blu sera rebaptisé au nom de l’enseigne lifestyle Canopy by Hilton au printemps 2023 et subira de nombreux travaux de rénovation. L’établissement comptera 143 chambres, une piscine intérieure, une piscine extérieure, un roof top avec vue sur la mer et le vieux port et bénéficiera d’une nouvelle esthétique signée par le designer Ramy Fischler. Pour la partie tourisme d’affaire, l’hôtel sera équipé de 380 m² d’espace évènementiel et de conférence, avec des salles qui donnent sur la mer.

L’hôtel sera idéalement situé dans le quartier médiéval pittoresque « le Suquet ». Piétonnié et sillonné de ruelles pavées escarpées typiques du vieux Cannes où il est bon de se perdre au grès des envies, le quartier offre une ambiance très conviviale avec ses artisans, ses boutiques de luxe et son marché Forville, célèbre pour ses fleurs et ses produits locaux.

Comment visiter la région PACA à petit prix ? – La vie simple

Le premier hôtel de la marque Canopy by Hilton avait ouvert l’année dernière à Paris, près du Trocadéro. Le portefeuille français d’Hilton s’étend aujourd’hui à de nouvelles marques telles que Tapestry Collection by Hilton et le groupe hôtelier a inauguré récemment de nouveaux établissements, notamment à Tours et au Havre. Le groupe possède à présent une vingtaine d’hôtels en France, dont le Hilton Paris Tour Eiffel et mise clairement sur le potentiel touristique français en multipliant ses investissements dans l’hexagone depuis quelques temps. De plus, le groupe hôtelier a pour projet d’ouvrir une vingtaine d’établissements de plus dans le pays pour les prochaines années.

C’est une bonne nouvelle pour le voyage d’affaire mais cela annonce-t-il réellement la fin de plusieurs mois de « travel ban » ? Les mesures mis en place par les Etats-Unis depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en mars 2020 par l’ex-président Donald Trump semble enfin s’assouplir. Les voyageurs vaccinés venant de l’Union européenne et du Royaume-Uni pourront accéder au territoire américain à partir de début novembre mais devront cependant présenter un test et porter un masque lors de leur arrivée.

Par Eric Orsini

Les Etats-Unis vont permettre à tous les voyageurs venant de l’étranger de pénétrer sur leur territoire à partir du début du mois de novembre à condition qu’ils soient à jour de leurs vaccins contre le Covid-19.

Les seules conditions imposées par le pays sont la présentation de tests datant de moins de 72 heures avant l’arrivée aux Etats-Unis ainsi que le port du masque. Les compagnies aériennes devront mettre en place un système de suivi des contacts et devront collecter les informations permettant de contacter les voyageurs si nécessaire, a déclaré Jeff Zients, le coordinateur de la lutte contre la pandémie à la Maison Blanche.

Le « travel ban », en vigueur depuis mars 2020 autorisait l’entrée du territoitre aux seuls citoyens américains, à leurs familles immédiates, aux titulaires d’une carte verte ainsi que ceux bénéficiant d’exemptions d’intérêt national à voyager aux États-Unis, même s’ils ont été au Royaume-Uni ou dans l’UE au cours des 14 jours précédents.
On attendait cependant l’ouverture des frontières américaines en début d’été 2021 dans le cadre d’une démarche de réciprocité avec l’Europe et l’on comprends donc le mécontentement des professionnels européens du voyage. L’administration Biden a finalement annoncé que l’entrée aux Etats-Unis serait autorisée à partir de début novembre pour les voyageurs vaccinés en provenance de l’Union européenne et du Royaume-Uni

La maison blance n’a pas dévoilée la liste des vaccins autorisés pour entrer aux Etats-Unis mais il est fort probable qu’on y retrouve tous les vaccins autorisés sur le continent européen.

Ryanair, la compagnie aérienne irlandaise spécialiste des vols low cost a exposé ce vendredi 30 juillet 2021 à l’aéroport Paris-Beauvais son programme de reprise dans lequel elle propose 58 destinations parmi lesquelles 16 nouvelles villes dans l’hexagone ainsi qu’au Maroc, en Europe et au Proche-Orient.

Par Eric Orsini

Ryanair a donc annoncé son programme de reprise 2021 à partir de Beauvais-Tillé où elle a inauguré une base en décembre 2020. La compagnie aérienne va assurer jusqu’à 211 vols par semaine vers 58 destinations, dont 16 nouvelles. « Heureuse de restaurer la connectivité de sa nouvelle base ainsi que de contribuer à celle du trafic aérien français, alors que les campagnes de vaccination se poursuivent à travers l’Europe à temps pour la haute saison estivale » s’est réjouie Ryanair.

Durant cet été, la low cost propose une feuille de route comprenant 45 lignes pour 174 vols hebdomadaires avec de nouvelles destinations desservies : Ibiza, Marseille, Naples, Zadar, Zagreb ou encore Corfou.

Le programme de vols de la compagnie prépare la reprise des voyages d’affaires pour la saison hiver 2021-2022 avec 211 vols par semaine vers 53 destinations dont plusieurs nouvelles villes desservies à raison de 2 ou 3 liaisons hebdomadaires : Malaga, Riga, Santander, Amman, Helsinki, Liverpool, Agadir, Tallin, Turin et Gdansk.

Aéroport Paris-Beauvais

«En tant que plus grande compagnie aérienne d’Europe, nous sommes ravis de mener la reprise et la croissance de notre nouvelle base de Paris Beauvais malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid-19. Grâce aux efficaces programmes de vaccination, le trafic aérien français devrait continuer de se redresser fortement cet été et au-delà », a déclaré Dara Brady, directeur marketing de Ryanair.

« L’ouverture de ces nouvelles lignes par la compagnie Ryanair augmente le champ des horizons accessibles à nos passagers au départ de l’aéroport de Paris-Beauvais. Nous sommes à la fois heureux de pouvoir permettre des voyages à bas prix et de démonter une nouvelle fois tout l’intérêt que présente notre infrastructure publique pour le dynamisme local et régional », a ajouté Michel PEIFFER, Président du Directoire SAGEB – Aéroport de Paris Beauvais.

Le « certificat numérique Covid européen » également appelé « certificat sanitaire européen » a été mis en route le 1er juillet dans le but de simplifier les déplacements et de relancer le tourisme et le voyage d’affaire à l’intérieur de l’Union européenne. Vaccins, tests, immunité : voyons comment ça marche…

Par Serge de Cluny

Le certificat sanitaire européen, attribué de façon totalement gratuite, est censé être reconnu dans l’ensemble des 27 pays de l’UE ainsi qu’en Suisse, au Liechtenstein, en Islande et en Norvège. Déjà disponible dans de nombreux pays de l’espace européen, il atteste de trois situations : qu’une personne est vaccinée contre le Covid-19, qu’elle a passé un test négatif, ou qu’elle a déjà contractée le virus et qu’elle est encore immunisée.

C’est le pays de destination qui décidera s’il accepte les tests antigéniques rapides en plus des PCR. De son côté, L’UE conseille de permettre les deux et d’harmoniser leur durée de validité (un maximum de 72 heures avant l’arrivée pour les PCR et de 48 heures pour les antigéniques). Une personne ayant déjà été malade du Covid-19 devra prouver son immunité en fournissant un test PCR positif attestant de son infection, la durée de validité de ce test positif est de 180 jours mais les pays peuvent la juger trop longue et donc décider de la réduire. A l’heure actuelle, les tests sérologiques ne sont pas estimés suffisamment fiables pour confirmer cette immunité.

Ce règlement a pour l’instant une durée de validité d’une année avec une «application progressive» adaptée aux pays qui n’étaient pas prêts au 1er juillet pour délivrer des certificats et qui bénéficient donc d’un délai jusqu’au 12 août prochain. Pendant cette période, les autres États sont tenus d’accepter des documents nationaux à condition que ceux-ci comportent les données requises au niveau européen.

Les vaccins concernés par le certificat sanitaire européen correspondent évidemment à ceux autorisés par l’EU, c’est à dire Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson&Johnson. Les États membres peuvent, s’ils le décident, accepter également les personnes vaccinées avec des sérums validés par certains pays de l’UE (comme le russe Spoutnik utilisé en Hongrie) ou avec des produits homologués par l’OMS (comme le chinois Sinopharm).

Le certificat sanitaire européen est normalement prévu pour dispenser son titulaire d’un test supplémentaire ou d’une quarantaine à l’arrivée, cependant il n’est pas impossible qu’un État membre instaure des restrictions au vu de l’évolution de la situation du pays (ou de la région) de provenance du voyageur. En théorie, l’État en question doit prévenir la Commission et les autres pays 48 heures avant la mise en place de ces restrictions.

Par exemple, l’Allemagne a été amenée à ajouter le Portugal à sa liste des pays à risque du fait de la récente prolifération du variant Delta dans ce pays, ce qui a eu pour effet d’interdir l’entrée en Allemagne de quasiment tous les voyageurs en provenance du Portugal.

Le certificat sanitaire européen est composé d’un code QR et d’une signature numérique validant son authenticité et pouvant être lus par les autorités de contrôle des pays de l’UE de façon digitale (sur smartphone) ou imprimés sur papier.

Les salons internationaux vous manquent ? C’est bien normal et c’est le cas pour tous les exportateurs français. Le secteur de l’évènementiel a beaucoup souffert de la crise sanitaire et a su en profiter pour se réinventer. Vous trouverez dans cet article l’ensemble des salons internationaux au sein desquels Business France a mis en place un Pavillon France.

Par Eric Orsini

Il est certains que les PME et ETI ont hâte de participer enfin à des salons internationaux en présentiel bien que les techniques virtuelles aient prouvé leur efficacité ces derniers temps. En effet, le besoin de contact humain et le manque ressenti pour les interactions directes et réelles font que de nombreuses entreprises rêvent d’événements en direct.

Les nouvelles techniques de rencontres virtuelles vont certainement continuer à être utilisées à l’avenir mais ne pourront pas toujours se substituer à l’événement physique qui représente pour les entreprises un élément certain de succès pour les aspects suivants (par ordre d’importance):

  • Génération de leads
  • Augmentation de la notoriété de la marque
  • Mise en réseau
  • Possibilité de présentations de produits réels / de lancements de produits.

Les salons que vous trouverez ci-dessous peuvent être organisés selon un modèle présentiel, digital ou hybride. Ce tableau Excel vous renseignera sur l’adresse mail de l’interlocuteur Business France ou de l’opérateur en charge du salon concerné, ce qui vous permettra d’étudier avec lui les conditions de participation à l’événement.

Ce tableau reprend tous les salons internationaux de l’année 2021. Cependant les incertitudes liées à la situation sanitaire peuvent impacter l’organisation des évènements, certains salons internationaux ont déjà été replanifiés pour 2022 et d’autres peuvent l’être au cours des prochains mois ou des prochaines semaines. Nous vous suggérons donc de suivre les évolutions avec Le Moci et avec Business France pour avoir confirmation de la présence d’un Pavillon France sur l’évènement.

LES SALONS INTERNATIONAUX 2021

Selon une étude demandée par Amadeus et réalisée sur plusieurs pays par la société de recherche mondiale Censuswide, 81% des voyageurs français seraient disposés à adopter le passeport sanitaire pour pouvoir voyager à leur guise. Cependant ceux-ci émettent tout de même quelques réserves… Voyons ensemble les résultats de cette étude qui semble de bonne augure pour la reprise du voyage d’affaire.

Par Serge de Cluny

Comment les voyageurs appréhendent-ils la perspective d’un passeport sanitaires pour voyager ? C’est pour mieux comprendre ces sentiments que cette étude a été réalisée auprès de 9 055 personnes résidant en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni, en Russie, aux Émirats Arabes Unis, en Inde, à Singapour et aux États-Unis, ayant effectué un voyage à l’étranger durant ces 18 derniers mois (avec au minimum 1.000 répondants par marché).

La tendance est claire : pour les voyageurs, les passeports peuvent représenter une solution essentielle vers la reprise des voyages internationaux. En effet, 91 % des sondés serait prêts à se servir d’un passeport sanitaire numérique pour voyager mais un pourcentage semblable adresse une mise en garde à l’attention du secteur puisque 93 % d’entre eux se disent préoccupés par le stockage de leurs données de santé lors de voyages.

Les voyageurs français ont fourni des réponses qui témoignent de la même confiance et des mêmes réserves. On note que 81 % des sondés français sont enclins à utiliser le passeport sanitaire numérique pour faciliter la réouverture des voyages internationaux. Concernant le stockage et le partage des données numériques de santé, nos voyageurs ont montré une « réceptivité élevée » mais restent inquiets par l’utilisation de leurs données.

Les résultats de l’étude

  • Environ deux tiers des voyageurs français (65 %) seraient disposés à stocker numériquement leurs données de santé pour voyager si cela leur permettait de réduire le temps d’attente et les interactions en face à face à l’aéroport.
  • 64 % des sondés français seraient enclins à stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela permettait de voyager vers plus de destinations.
  • 59 % des voyageurs français accepteraient de stocker numériquement leurs données médicales lors d’un voyage si cela leur permettait de voyager plus tôt.
  • 52 % des voyageurs français se déclarent à l’aise avec la possibilité de partager leurs données de santé si la compagnie aérienne qu’ils utilisent fréquemment offrait un moyen de stocker ces données.

Les réserves émises par les voyageurs français

  • 38 % des voyageurs francais sondés s’estiment inquiets par la protection des données personnelles partagées, ce qui en fait la première source d’inquiétude.
  • 34 % expriment leurs réserves sur les risques de sécurité liés au piratage des données personnelles.
  • 29 % se déclarent méfiants concernant l’accès aux données personnelles par les pouvoirs publics.

Les solutions qui pourraient réduire les inquiétudes 

  • 44 % des voyageurs français utiliseraient le passeport numérique s’il était validé par la majorité des pays et s’il était réglementé au niveau international.
  • 44 % aimeraient que les seules données spécifiques au COVID-19 figurent dans le passeport sanitaire.
  • 40 % des sondés français seraient favorables au stockage des données de santé sur l’application d’une société de voyage ayant conclu un partenariat de confiance avec une organisation sanitaire sérieuse.
  • 35 % des français interrogés estiment qu’une application de voyage pouvant être utilisée durant tout le voyage améliorerait considérablement leur expérience globale du voyage et les rassurerait par rapport à la centralisation de leurs informations.
  • 29 % des voyageurs francais déclarent qu’une application de voyage contribuerait à réduire le stress lié au voyage.
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