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STRATÉGIES

Les risques d’accidents cardiaques représentent un réel enjeu aussi bien pour la santé des salariés au travail qu’au niveau réglementaire. La présence d’un défibrillateur et de personnels formés au secourisme (SST) deviennent indispensables pour beaucoup de PME et ETI. Devant la complexité du choix dans ce domaine, les entreprises doivent faire appel à de vrais experts.
MATECIR DEFIBRIL, premier réseau d’accès publique français à la défibrillation cardiaque externe, offre des solutions complètes d’équipement en défibrillateur, de maintenance et de formation aux gestes de premiers secours.
Nicolas D’Agostino, DGA de DEFIBRIL et Sarah Ramas, commerciale, nous éclairent sur ces dispositifs médicaux qui révèlent leur véritable importance lorsque la vie humaine est en jeu.

Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, nous reçoit dans ses bureaux pour présenter le VTE (Volontariat Territorial en Entreprise) et lancer un appel aux adhérents et visiteurs de PME-ETI.fr.
Le programme VTE, initié par le gouvernement et porté par Bpifrance, est là pour répondre à l’enjeu capital que représente le recrutement des talents pour nos PME et ETI en région. Une belle initiative que nous sommes fiers d’accompagner !

L’entrée en bourse a beaucoup d’avantages pour une entreprise, comme par exemple de renforcer sa notoriété ou encore d’attirer les talents. Cependant, beaucoup de PME et ETI restent encore frileuses par rapport à cette démarche qui ne fait encore sufisamment partie des mœurs françaises.

Par Franck Boccara

Il existe beaucoup de bonnes raisons pour initier une entrée en Bourse. Pour une PME familiale, le fait d’ouvrir son capital en bourse représente souvent un bon moyen d’améliorer sa gouvernance. Cette démarche a en général comme effet immédiat d’accroitre la notoriété de l’entreprise par l’éclairage soudain dont elle bénéficie, ce que l’ouverture du capital à des investisseurs classiques ne pourrait apporter. De plus, cette mise en lumière va permettre d’optimiser le recrutement en attirant des talents pour qui la cotation en bourse est consciemment ou pas un gage de solidité et de fiabilité.

A titre d’exemple, ou peut noter l’entrée en bourse d’ECOMIAM, une société bretonne de produits alimentaires non transformés jouissant d’une vraie image de simplicité et d’authenticité, qui a réussi à travers une O.P.O (Offre Publique à prix Ouvert) lancée en septembre 2020 à attirer environ 5000 petits porteurs et à récolter ainsi 12.6 millions d’euros. Ou encore la société NACON, spécialisée dans le domaine des accessoires de jeux-vidéos, qui a réalisé son entrée en bourse début 2020 avec une levée de fonds de 116 millions.

Ces exemples d’entrée en bourse restent malgre tout assez rare. Pour l’année 2020, on compte seulement 9 introductions sur les segments d’Euronext et Euronext growth (PME et ETI) pour un total de 435 millions d’euros, contre 10 IPO (Initial Public Offering ou introduction en bourse en français) en 2019. Par ailleurs, on ne compte aucune entrée en bourse dont le montant dépasse les 100 millions d’euros. A titre le comparaison, la FrenchTech a réalisé en 2020 des levées de fonds à hauteur de 5.4 milliards d’euros investis dans environ 600 entreprises avec des tours à plus de 200 millions d’euros. Au niveau mondial, on dénombre la même année 1363 opérations en Bourse pour un total de 268 milliards de dollars… au vu de ces chiffres, on percoit mieux le décalage qui caractérise notre pays.

Pour pallier à ce retard, c’est tout l’écosysteme qui est à revoir en dépassant les marchés nationaux des pays et en allant vers un organisme de cotation fort, plus européen et plus intégré, afin de concurrencer le marché americain. L’enjeu est de taille puisque le système boursier reste un maillon fondamental de financement des entreprises (par l’epargne populaire) et par là même de l’économie d’un pays.

Les vins français résistent bien à la crise sanitaire mais restent à l’affut de nouveaux débouchés à l’international pour marquer leur présence sur ces marchés. Business France, dans son livre blanc « où exporter en 2021 », liste les pays à prospecter en ce moment dont voici le top 3.

Par serge de Cluny

Par ces temps incertains, nous avons chacun et chacune un choix : est-ce que l’on reste inactifs, à subir, ou est-ce qu’au contraire on se met dans une position proactive en essayant de saisir les opportunités qui peuvent exister ? ». cette déclaration de Julien Denormandie lors de la journée France Export Agroalimentaire organisée par Business France fin 2020, résume parfaitement la situation.

Dans « Agro, Où Exporter en 2021 ? », le livre blanc de l’export publié par Business France en octobre dernier, on peut voir que malgré l’exposition des vins français premiums à la situation sanitaire et aux différentes contraintes géopolitiques (taxes Trump, Brexit, repli chinois…), il reste des opportunités à exploiter. « La crise a eu un effet sur la sensibilisation de consommateurs à la protection de l’environnement et la responsabilité sociale des entreprises. Il est alors important pour les producteurs français de travailler les emballages, l’offre low/no alcool et vins certifiés bio et biodynamique » explique-t-on chez Business France. Ainsi, le livre blanc de l’export liste les marchés à fort potentiel pour les vins français mais il cible plus précisement trois pays à prospecter.

Les Marchés porteurs

Il y a tout d’abord le Canada qui a augmenté ses importations de vins de plus de 19% depuis 2014. Dans ce pays où les achats se font de plus en plus en ligne, ce sont « les vins blancs, rosés et effervescents sont les secteurs les plus porteurs ». Grâce à l’accord de libre-échange CETA, les vins français renforcent leur position de premier fournisseur en valeur (23 % de parts de marché).

L’irlande fait également partie des pays listés en top 3 par Business France. En effet, malgré que « la crise Covid-19 impacte fortement le secteur (car 19 % de la consommation de vin se fait sur le Réseau Hors Docimicile) », les irlandais ont augmenté leurs importations de 11% en valeur et 27% en volume sur le premier semestre 2020. Cette tendance « peut en partie s’expliquer par des surstockages et la relocalisation de centrales d’achats de grands opérateurs britanniques » selon Business France qui précise que « si les rouges et les blancs dominent, les rosés, bios, effervescents et les appellations confidentielles progressent » sur le marché irlandais

Le troisième pays ciblé par l’agence est la Suède où « les vins français bénéficient de la grande diversité de l’offre française où cohabitent appellations historiques et une nouvelle génération de vignerons défendant des pratiques respectueuses de l’environnement ». Le marche suédois de l’alcool, qui est géré par le monopole d’Etat Systembolaget, se caracterise par une forte demande en matière de vins bio, biodynamiques et naturels (46 millions de litres vendus en 2019, soit un cinquième des ventes de vins). Business France donne plus de détails sur la demande en décrivant  « un intérêt grandissant pour les vins de Loire, du Jura et de Savoie surtout dans les bars à vins branchés ».

Le Chèque relance export

Pour inciter les PME et ETI à aller de l’avant, le ministère de l’Agriculture a lancé un Chèque Relance Export. « Toute entreprise participant à un pavillon Business France sur un salon à l’étranger bénéficiera d’un chèque d’un montant maximal de 2 500 euros. Avec pour les entreprises participant à un Tastin’France un chèque d’un montant maximum de 1 500 €. »  déclare Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Cette mesure de soutien à de telles actions dans ce contexte particulier est saluée par Business France qui reste persuadée que « le maintien d’actions de promotion sera essentiel pour une bonne reprise ».

Dans ce contexte incertain, « le maintien d’actions de promotion sera essentiel pour une bonne reprise » souligne Business France. Pour inciter les opérateurs à se lancer, le ministère de l’Agriculture lance un « Chèque Relance Export ». Comme l’explique Julien Denormandie, « toute entreprise participant à un pavillon Business France sur un salon à l’étranger bénéficiera d’un chèque d’un montant maximal de 2 500 euros. Avec pour les entreprises participant à un Tastin’France un chèque d’un montant maximum de 1 500 €. » Défendant le choix de l’action, le ministre de l’Agriculture ajoutant que « l’un des freins à l’exportation, c’est de prendre pari, qui a un coût. Plus le contexte est incertain, plus le rapport bénéfice sur coût est dans les têtes. »

L’ouverture d’une procédure de sauvegarde judiciaire demeure une mesure ultime pour les dirigeants de PME et ETI qui attendent en général le dernier moment pout l’activer, et c’est souvent déjà trop tard. Voici quelques éclairages sur une procédure qui se situe en amont de la cessation des paiements.

Par Franck Boccara

la procédure collective est une démarche préventive pour une entreprise qui rencontre une situation financière insurmontable. Elle est censée éviter la cessation des paiements ainsi qu’un redressement ou une liquidation judiciaire. Il ne faut donc surtout pas confondre la sauvegarde judiciaire dont nous parlons et le redressement judiciaire qui est prononcé lorsque que l’entreprise est déjà en cessation de paiements.

A quel moment solliciter une mesure de sauvegarde judiciaire ?

Avant tout, il faut que la société soit en mesure de faire face à ses dettes exigibles de par son actif disponible et ensuite qu’elle se trouve dans une situation de difficultés jugées  » insurmontables » comme par exemple la perte de son client principal ou l’indisponibilité d’un dirigeant sans lequel l’entreprise ne peut fonctionner normalement. Ces difficultés doivent, si elles persistent, menacer l’activité de l’entreprise et aboutir à la cessation des paiements.

La procédure de sauvegarde

Tout commence par ce qu’on appelle une période d’observation d’une durée de 6 mois renouvelables une fois qui va permettre de comprendre les difficultés et les besoins de l’entreprise pour mettre en place un plan de sauvegarde. Le tribunal désignera un administrateur judiciaire pour cette procédure collective dont le but est d’élaborer un plan de règlement des dettes, après concertation avec les créanciers.

Cette procédure débute par l’ouverture d’une période d’observation et la désignation d’un administrateur judiciaire par le tribunal. La période d’observation est de 6 mois renouvelables une fois et va servir à analyser les problèmes et les besoins de l’entreprise afin d’élaborer un plan de sauvegarde.

C’est au terme de cette période d’observation que le tribunal jugera si le plan de sauvegarde est en mesure de sauver l’entreprise. Si c’est le cas, cette période d’observation sera terminée et le plan sera mis en oeuvre, sinon il faudra placer l’entreprise en redressement ou en liquidation judiciaire.

Quels sont les avantages d’une procédure de sauvegarde ?

Le principal atout de cette procédure est le traitement des difficultés de l’entreprise dès leur apparition, ce qui permet au dirigeant d’agir avant le placement en situation de redressement judiciaire. Il faut noter que dans 62% des cas, cette procédure permet d’aboutir à un plan de redressement. A titre de comparaison, 67% des procédures de redressement judiciaire se transforment en liquidation judiciaire. Autrement dit, si l’action est engagée à temps, elle a toutes les chances de sauver l’entreprise.

L’autre atout considérable dans l’ouverture de cette procédure est la suspension des poursuites individuelles à l’encontre de la société.
Si le plan de sauvegarde/redressement est validé, cela va permettre d’étaler les dettes sur 10 ans, ce qui équivaut à un crédit gratuit qui va donner à l’entreprise l’occasion d’assurer sa réorganisation et de repartir sur de bonnes bases.

La défiance des dirigeants à l’égard de la sauvegarde : pourquoi ?

En 2018, on a dénombre 834 procédures de sauvegarde contre 13 667 procédures de redressement judiciaires.

Les facteurs qui freinent les dirigeants sont la crainte des frais de procédure (honoraires de l’administrateur judiciaire, de l’avocat, frais de greffe, etc.) ainsi que le fait que leur société serait alors fichée au RCS comme étant en procédure de sauvegarde. Cette situation est souvent mal perçue par les clients et les fournisseurs alors que l’entreprise n’est absolument pas en état de cessation des paiements. De plus, les banques sont également susceptibles de revoir leur politique vis-à-vis de l’entreprise et de ne plus lui faire confiance. Ce qui pourrait avoir pour conséquence de compromettre la situation de l’entreprise en sauvegarde et donc d’arriver à un résultat inverse à celui souhaité.

La sauvegarde comme vaccin contre Covid-19 ?

La crise sanitaire et économique entrainée par le Covid-19 a multiplié le nombre de PME et ETI en difficulté qui peuvent condidérer la sauvegarde comme la solution adéquate permettant à celles qui sont encore sauvables, de gagner du temps et d’étaler leurs dettes sur de longues échéances. Les ordonnances du 27 mars et du 27 mai 2020 sont d’ailleurs venues soutenir le pouvoir d’attraction de la procédure de sauvegarde.

On espère que les PME et ETI qui en ont besoin opteront pour cette mesure préventive et que l’année 2021 ne soit pas celle des dépôts de bilan.

Le PER est en vogue en ce moment puisque, ce n’est pas un scoop, la situation de notre système de retraite par répartition est préoccupante. Ainsi, si l’on épargne en vue de se constituer un complément de revenus pour nos vieux jours, ce n’est pas par envie mais bien par nécessité.

Patrick MÜLLINGHAUSEN – Responsable du Pôle Ingénierie Patrimoniale HEREZ

Le législateur l’a bien compris en engageant en 2019 un vaste plan de transformation de l’épargne retraite visant à dynamiser cette dernière en regroupant au travers du nouveau dispositif PER (Plan d’Épargne Retraite) tous les dispositifs précédents (PERP, PERCO, Article 83…) en un seul et unique, tant dans sa version individuelle que collective.

Et même si le dispositif n’est pas parfait, environ 210 000 PER individuels ont déjà été souscrits depuis un an (chiffres publiés par la Fédération française de l’assurance).

Quels sont donc les avantages inédits du PER comparativement aux « anciens » produits d’épargne retraite ?

Enfin une sortie possible en capital à 100% au terme du contrat

Jusqu’à l’apparition du PER, l’épargne retraite manquait cruellement de souplesse dans la sortie au terme du contrat ; hormis le PERP permettant une sortie partielle (sur option) en capital à hauteur de 20% maximum et, en dehors des cas de déblocage anticipé en épargne salariale, la sortie en rente viagère était la règle.

Dorénavant, avec le PER (pour les sommes issues des versements volontaires en épargne retraite et celles issues de l’épargne salariale), le choix est de mise : sorties en rente ou en capital, avec un fractionnement possible.

Un avantage fiscal ajustable à sa situation

Comme pour les anciens produits d’épargne retraite, l’avantage fiscal consiste par principe en une déduction fiscale : les versements (volontaires) sont déduits directement de vos autres revenus imposables, générant ainsi une économie d’impôt à hauteur de votre taux marginal d’imposition (TMI).

Bien évidemment ces versements sont déductibles dans la limite d’un certain plafond et le capital et/ou la rente seront fiscalisés à la sortie.

Mais concernant le PER, et c’est là, la nouveauté, il est possible, sur option annuelle irrévocable, de renoncer à la déduction à l’entrée, permettant ainsi à la sortie, une exonération d’IR et de prélèvements sociaux sur le total des versements cumulés (mais sur les intérêts issus de ces versements).

Cette faculté de renonciation à déduction à l’entrée nous semble être (à tout le moins sur le papier) une bonne variable d’ajustement de la situation fiscale du contribuable au moment du versement ; en effet, si ce dernier bénéficie de dispositifs fiscaux et/ou d’un quotient familial minorant sensiblement son imposition, ou en cas de non-imposition, il aura en théorie, intérêt à « différer » l’avantage fiscal à la sortie.

Une possibilité de transfert des autres épargnes

Les droits constitués au titre des anciens contrat d’épargne retraite (PERP, Madelin, etc.) peuvent être transférés sur un PER et bénéficier ainsi des avantages liés à la sortie en capital.

Mais il existe quelques cas où il est préférable de ne pas transférer son contrat Madelin ou autre en PER.

Le conseil d’Herez :

Si ouvrir un PER aujourd’hui présente des avantages indéniables comparativement aux anciens produits d’épargne retraite, il convient cependant d’être attentif à divers éléments pouvant impacter de manière sensible l’intérêt de ce dernier :

  • Les frais appliqués ;
  • L’intérêt économique du contrat (qualité des supports euros, largeur et diversité de l’offre en unités de comptes, etc.) ;
  • Les caractéristiques techniques du contrat choisi (table de mortalité garantie, taux technique).

Ces points d’attention souvent complexes nécessitent donc de se faire accompagner par un véritable professionnel.

Les managers de proximité sont les personnes les plus importantes de l’entreprise et les collaborateurs sont d’ailleurs davantage influencés par eux que par la politique et les procédures de l’ensemble de l’entreprise.

Par Hervé Retailleau – dirigeant de CEMAFOR CONSEIL

La coopération entre individus ne va pas de soi dans l’environnement particulier qu’est celui de l’entreprise. L’aversion au risque, qui constitue l’une des caractéristiques majeures de l’être humain, peut inciter les individus à éviter de poser des questions qui risqueraient d’être perçues comme stupides ou basiques, à ne pas donner leur avis quand il est contraire à celui des autres, à ne pas proposer des solutions novatrices qui pourraient sembler absurdes et bien sûr, à ne pas admettre leurs erreurs. En un mot, à ne pas coopérer avec les autres de peur des effets potentiellement négatifs de ce partage sur leur propre image et leur évolution de carrière. La peur est au sein de l’entreprise l’un des sentiments les plus partagés par les individus. Au pire la peur de perdre son travail en étant licenciés, mais également la crainte de ne pas avoir d’évolution de carrière espérée.

Nous sommes programmés puis socialisés pour être intensément sensibles au pouvoir et à travailler pour éviter d’être vus comme déficients de quelque manière que ce soit par ceux qui sont au pouvoir. On récompense les bons et on punit les mauvais. Ce comportement est majoritairement non conscient. Il en résulte dans la majorité des organisations que même si les dirigeants au sommet de la hiérarchie affirment souhaiter recevoir les feedbacks des employés et même si les gens ont le savoir et la formation pour dire quelque chose d’important, ils peuvent rester silencieux de peur des conséquences négatives.

Il n’est tout simplement pas évident et naturel d’échanger de manière libre, simple et équilibrée entre personnes de statuts différents. La complexité croissante qui a caractérisé l’évolution des procédures de l’entreprises ces dernière décennies, s’est traduite par la multiplicité et la diversité des expertises internes. Les traditionnelles grandes fonctions que sont les RH, la finance, l’informatique, le marketing, le commercial se sont subdivisées avec plusieurs nouvelles expertises. Faire travailler ensemble des individus dont la formation, les connaissances de base, les normes et repères collectifs, mais aussi les modes d’expression ou les croyances implicites sont différentes, constitue un défi majeur qui commence par le simple fait d’arriver à communiquer sans incompréhension.

L’humain est rassuré par la familiarité, ce que l’on connaît, ce que l’on comprend instantanément nous met en situation d’ouverture alors que face à l’inconnu en l’occurrence l’autre, le réflexe naturel l’option par défaut que nous privilégions c’est la méfiance, l’attente et un état d’esprit défensif. Il faut ajouter à cela le fait que l’ensemble de ces biais individuels et de ces freins surviennent sous une pression temporelle et une multiplicité de procédures et responsabilités qui rendent chacun encore moins ouvert et disponible à la coopération avec les autres, qui est pourtant le facteur clé du succès des entreprises d’aujourd’hui. En l’absence d’interventions spécifiques, le comportement naturel des individus au sein de l’entreprise sera donc de collaborer de manière minimale pour éviter tout risque. Favoriser la coopération interne comme mode de fonctionnement général impose donc d’être proactif pour casser ce mode par défaut néfaste à la fois pour le bienêtre des individus, en quête fondamentale d’interactions sociales et pour la performance de l’entreprise.

Choisir le bon intermédiaire financier n’est pas aussi simple que l’on pourrait croire. La diversité des produits proposés, des conseillers financiers ainsi que des frais pratiqués requièrent l’expertise d’un véritable spécialiste.
Alain Benso a décidé de créer AUITA ASSOCIÉS pour mettre sa riche expérience dans la finance au service des investisseurs privés afin de les accompagner de manière indépendante et personnalisée dans la gestion de leur patrimoine…témoignage d’un expert résolument du côté des épargnants.

AUITA ASSOCIÉS : 01.85.39.16.68 ou contact@aiuta-associes.fr


Le Plan de Relance Export répond précisement aux enjeux pratiques des PME et ETI exportatrices désireuses de renforcer leur force de frappe à l’international mais aussi à celles qui cherchent à se lancer à L’export. L’ouverture aux marchés internationaux peut justement représenter une opportunité et un levier de croissance dans une période où nos business models sont souvent en pleine transformation.  

Le Plan de Relance Export a été pensé pour répondre à 5 axes fondamentaux qui permettront aux PME et ETI de calibrer et de structurer leur projet export de façon stratégique et précise. Les 13 mesures du Plan de Relance Export sont des leviers simples, lisibles et efficaces qui accompagneront nos entreprises et leur permettront de tirer pleinement parti des 100 milliards d’euros du plan de relance pour repartir à la conquête des marchés étrangers.

1. L’INTELLIGENCE : Mieux informer sur les marchés étrangers

Mesure #1 : un « compte numérique personnalisé de l’exportateur »

Un espace numérique sécurisé et personnalisé sera disponible, à la demande des entreprises, sur les plateformes régionales de la Team France Export. Toute PME ou ETI pourra s’y rendre pour découvrir de nouvelles opportunités et s’informer en temps réel sur l’état des marchés adaptés à son profil et à son activité.

Mesure #2 : S’informer avec le « Relance Export Tour »

Le Gouvernement apportera son appui à l’organisation par la Team France Export d’évènements et d’actions de promotion de l’export dans les régions et dans les filières, au plus près des entreprises, afin de les sensibiliser aux défis à relever pour un développement international réussi.

2. LA PROJECTION : Faciliter les activités de prospection export

Mesure #3 : S’organiser et se projeter avec le « Chèque Relance Export » ▸ bénéficiez-en dès maintenant

Mesure #4 : Être accompagné par les moyens renforcés de l’assurance prospection (Bpifrance)

Mesure #5 : Profiter également de l’assurance prospection « accompagnement », une assurance prospection adaptée et rénovée (Bpifrance)

Mesure #6 : Participer et être accompagné sur les salons internationaux▸ programmation sur la rubrique agenda

Mesure #7 : Connaitre et Exposer sur les nouvelles vitrines digitales de l’offre française ▸ janvier 2021

3. SOUTENIR LA JEUNESSE AVEC LE DISPOSITIF V.I.E. : Mobiliser les talents pour le développement international des PME et ETI

 Mesure #8 : Recruter un V.I.E grâce au « Chèque relance V.I.E » ▸ janvier 2021

4. RENFORCER LES OUTILS DE FINANCEMENTS EXPORT : Faciliter et soutenir la réalisation des projets à l’export

Mesure #10 : Beneficier du financement de projets grâce à l’appui contra-cyclique des financements export (Bpifrance)

Mesure #11 : Pouvoir se positionner sur des projets d’infrastructures grâce au doublement de l’enveloppe dédiée aux FASEP (DG Trésor)

Mesure #12 : Financer vos projets grace au Prêts du Trésor (DG Trésor)

5. PROMOUVOIR LA MARQUE FRANCE : Déployer une communication de conquête autour de l’architecture de la marque France et des marques sectorielles

 Mesure #13 : Déployer et utiliser la stratégie de marque France

❯❯ Téléchargez la présentation détaillée du Plan de Relance Export ❮❮Q

Bpifrance Entreprises 1 ! C’est le nom du fonds que vient de lancer notre banque publique d’investissement afin d’ouvrir le private equity au plus grand nombre de français. Ce fonds de 95 millions d’euros va permettre aux particuliers d’investir dans des start-up et PME familiales européennes non cotées à partir de 5.000 euros.

Par Serge de Cluny

Le private equity, habituellement destiné aux investisseurs institutionnels, se démocratise grâce à cette initiative de Bpifrance qui veut encourager l’investissement des français dans les entreprises non cotées. « Nous n’inventons pas un nouveau produit, mais nous le rendons accessible au-delà d’une minorité d’investisseurs avertis » explique Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance.

En effet, la somme de 5 000 € d’investissement minimum reste relativement modérée par rapport à celles habituellement requises dans le monde du capital investissement (private equity). L’avantage du fonds Bpifrance Entreprises 1 est qu’il propose aux personnes physiques des parts de capital de 1 500 entreprises (PME familiales, des start-up, etc…) déjà investies par 145 fonds privés dont Bpifrance est partenaire, qu’elle a financés depuis 2005 et dont l’effectif moyen est de moins de 200 personnes. « Le capital n’est pas garanti, mais le risque de l’investissement est distribué dans tous les secteurs, régions et territoires de l’économie française », précise Nicolas Dufourcq.

Cette volonté d’orienter l’épargne des francais vers l’économie réelle est récurrente et antérieure à la crise de Covid-19 et ce fonds commun de placement est en gestation depuis déjà plusieurs années. La valeur du fonds Bpifrance Entreprises 1 (95 millions d’euros) correspond à 50% du fonds dont l’autre moitié a été vendue en septembre à deux acquéreurs institutionnels. « Les éléments d’incertitude de la crise ont donc été intégrés dans ce prix », insiste Benjamin Paternot, qui dirige la direction fonds de Bpifrance.

Les particuliers disposent d’un an pour souscrire à ce fonds commun de placement dont la durée de vie est de six ans, prolongeable à sept. Au cas où l’investisseur décide de ne pas toucher de distribution sur les plus-values de cession pendant les cinq premières années, il se voit exonéré d’impôt sur les plus-values. Bpifrance estime de façon prudente un rendement annuel entre 5 et 7 % pour les investisseurs.

Le fonds Bpifrance Entreprises 1 sera commercialisé à travers une plateforme numérique, 123 IM, ainsi que par les réseaux traditionnels que sont les banques, assurances, conseiller en gestion de patrimoine, etc… Selon le succès commercial de ce premier Fonds Entreprises, la banque publique d’investissement prévoit de lancer une deuxième génération, l’année prochaine.


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