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STRATÉGIES

Ouragans, sécheresses… Concernant les questions environnementales, force est de constater que l’humanité fait aujourd’hui face à une réelle urgence climatique. Les nombreuses expertises scientifiques en attestent, à l’instar des rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), le changement climatique ne marque aucune pause. Il est encore possible d’agir pour préserver l’avenir de la planète et des générations futures, en particulier en matière d’investissement.

Lorsque l’on investit, il est préférable de se montrer flexible et d’adopter une approche pragmatique. C’est encore plus vrai quand il s’agit de répondre aux défis posés par le changement climatique. Il faut être réaliste : investir uniquement dans les sociétés exemplaires ne permettra pas totalement de diminuer de façon pertinente les émissions de gaz à effet de serre. Evidemment, nous ne pouvons pas nous passer des acteurs de l’industrie des énergies renouvelables. Mais il faut aller plus loin.

L’enjeu est de taille alors que les effets du changement climatique évoluent plus rapidement que prévu, multipliant ainsi les catastrophes naturelles à travers le monde, à l’image de la canicule approchant les 50°C qui a touché le Canada en juin 2021. Dans le dernier volet de son sixième rapport d’évaluation publié en avril, le GIEC1 a souligné les solutions qui permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il est encore possible de réduire de 50 % les émissions d’ici à 2030, mais à une seule condition : agir maintenant.

Face à ce problème, nous avons développé chez Carmignac une approche articulée autour de trois axes principaux visant à investir dans les acteurs les plus vertueux ainsi que dans les entreprises qui pourraient avoir, selon nous, le plus d’impacts.

Nous investissons ainsi non seulement dansles fournisseurs d’énergie verte mais aussi dans les sociétés jouant un rôle clé dans la transition énergétique, celles qui font partie des émetteurs de CO2 mais qui auront à terme un rôle très important dans la décarbonisation de l’économie en transformant leurs activités. En effet, nous souhaitons avoir un réel impact en incitant ces acteurs majeurs à réduire leurs émissions de carbone à travers notre engagement et le dialogue que nous menons avec eux. Enfin, nous finançons les industries apportant des solutions innovantes qui permettent d’avoir un impact indirect dans la réduction de CO2 (sociétés d’isolation de bâtiments, économies circulaires…).

L’investissement responsable, un facteur clé pour agir

Aujourd’hui, le secteur de la finance apparaît clairement comme un acteur majeur dans la transition écologique et énergétique en répondant notamment à la problématique des fonds insuffisants pour faire face au changement climatique. Au sein de l’industrie de la gestion d’actifs par exemple, nous assistons depuis plusieurs années maintenant à une prise en compte massive des critères extra-financiers, désormais aussi importants que les ratios financiers au sein de l’analyse fondamentale.

Si Carmignac a depuis sa création intégré les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), l’accent est désormais mis sur notre engagement à travers le dialogue avec les sociétés afin de les amener vers des solutions plus durables, notre objectif étant d’avoir in fine une contribution positive sur l’environnement et la société. Nous avons développé en ce sens une politique d’engagement spécifique concernant les acteurs clés de la transition impliquant des échanges renforcés et plus réguliers.

Découvrez la vision « Investissement Responsable » de CARMIGNAC en cliquant ICI

Source : Carmignac, 31/04/2022
Ceci est une communication publicitaire [pour la partie pro : destinée à des clients professionnels]. Le présent document ne peut être reproduit en tout ou partie, sans autorisation préalable de la Société de gestion. Il ne constitue ni une offre de souscription ni un conseil en investissement. Ce document n’est pas destiné à fournir, et ne devrait pas être utilisé pour des conseils comptables, juridiques ou fiscaux. Il vous est fourni uniquement à titre d’information et ne peut être utilisé par vous comme base pour évaluer les avantages d’un investissement dans des titres ou participations décrits dans ce document ni à aucune autre fin. Les informations contenues dans ce document peuvent être partielles et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Elles se rapportent à la situation à la date de rédaction et proviennent de sources internes et externes considérées comme fiables par Carmignac, ne sont pas nécessairement exhaustives et ne sont pas garanties quant à leur exactitude. À ce titre, aucune garantie d’exactitude ou de fiabilité n’est donnée et aucune responsabilité découlant de quelque autre façon pour des erreurs et omissions (y compris la responsabilité envers toute personne pour cause de négligence) n’est acceptée par Carmignac, ses dirigeants, employés ou agents. La référence à certaines valeurs ou instruments financiers est donnée à titre d’illustration pour mettre en avant certaines valeurs présentes ou qui ont été présentes dans les portefeuilles des Fonds de la gamme Carmignac. Elle n’a pas pour objectif de promouvoir l’investissement en direct dans ces instruments, et ne constitue pas un conseil en investissement. La Société de Gestion n’est pas soumise à l’interdiction d’effectuer des transactions sur ces instruments avant la diffusion de la communication. Les portefeuilles des Fonds Carmignac sont susceptibles de modification à tout moment. Echelle de risque du DICI/KIID (Document d’Informations Clés pour l’Investisseur). Le risque 1 ne signifie pas un investissement sans risque. Cet indicateur pourra évoluer dans le temps. La durée minimum de placement recommandée équivaut à une durée minimale et ne constitue pas une recommandation de vente à la fin de ladite période. L’accès au Fonds peut faire l’objet de restriction à l’égard de certaines personnes ou de certains pays. Le présent document ne s’adresse pas aux personnes relevant d’une quelconque juridiction où (en raison de la nationalité ou du domicile de la personne ou pour toute autre raison) ce document ou sa mise à disposition est interdit(e). Les personnes auxquelles s’appliquent de telles restrictions ne doivent pas accéder à ce document. La fiscalité dépend de la situation de chaque personne. Les fonds ne sont pas enregistrés à des fins de distribution en Asie, au Japon, en Amérique du Nord et ne sont pas non plus enregistrés en Amérique du Sud. Les Fonds Carmignac sont immatriculés à Singapour sous la forme d’un fonds de placement de droit étranger réservé aux seuls clients professionnels. Les Fonds ne font l’objet d’aucune immatriculation en vertu du US Securities Act de 1933. Le fonds ne peut être proposé ou vendu, directement ou indirectement, au bénéfice ou pour le compte d’une « US person » au sens de la réglementation S américaine et du FATCA. Les risques et frais relatifs aux Fonds sont décrits dans le DICI/KIID (Document d’informations clés pour l’investisseur). Le DICI/KIID doit être tenu à disposition du souscripteur préalablement à la souscription. Le souscripteur doit prendre connaissance du DICI/KIID. Tout investissement dans les Fonds comporte un risque de perte de capital.  Le prospectus, les DICI/KIID, la VL et les rapports annuels des Fonds sont disponibles sur www.carmignac.com, ou sur demande auprès de la Société de gestion.La société de gestion peut décider à tout moment de cesser la commercialisation dans votre pays. Les investisseurs peuvent avoir accès à un résumé de leurs droits en français sur le lien suivant à la section 6 intitulée « Résumé des droits des investisseurs » : https://www.carmignac.fr/fr_FR/article-page/informations-reglementaires-3862 Carmignac Portfolio désigne les compartiments de la SICAV Carmignac Portfolio, société d’investissement de droit luxembourgeois conforme à la directive OPCVM. Les Fonds sont des fonds communs de placement de droit français conformes à la directive OPCVM ou AIFM. Copyright: Les données publiées sur cette présentation sont la propriété exclusive de leurs titulaires tels que mentionnés sur chaque page.

S’il est un thème à la mode actuellement, c’est bien celui de l’inflation. En effet, L’inflation poursuit sa hausse et s’installe dans le paysage économique français avec un taux à 5,2% sur un an. Mais cette hausse pour le neuvieme mois consecutif est-elle inquiétante ou nécessaire ?

Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Quel est le contexte ?

Depuis la crise de 2008, nous avons vécu dans un univers de taux bas. Le loyer de l’argent est faible, ce qui permet à chacun de pouvoir s’endetter à coût faible et c’est d’ailleurs peut-être une des raisons de la vigueur de l’immobilier.

Les banques centrales n’ont cessé de baisser leur taux entre 2009 et 2020 avec pour but de relancer l’inflation… en vain. Ces taux bas font que parmi les classes d’actifs accessibles au particulier épargnant, seules les actions continuent de délivrer des rendements élevés pendant que les produits obligataires ou produits bancaires de type compte à terme ou compte sur livret proposent des rémunérations faibles ou nulles.

Que change l’arrivée de l’inflation ?

L’inflation est là…avec un taux à 5,2% sur un an. Ce qui est intéressant, c’est le fait que l’inflation est présente sur les salaires et qu’elle pourra se traduire par plus de consommation notamment pour les bas salaires.

Ce que l’on peut craindre dans un premier temps c’est que cette inflation amène les investisseurs à réduire leur exposition actions et donc que les marchés actions baissent. La correction pourrait être importante compte tenu des niveaux records actuels et ce serait en effet l’occasion de prendre une respiration.

L’inflation risque également d’entraîner une hausse des taux d’emprunt. Les taux de crédit immobilier devraient donc grimper sensiblement, ce qui induirait une diminution du pouvoir d’achat de l’acheteur. Pour donner un exemple, emprunter 500K€ sur 20 ans au taux de 1%, emporte des mensualités de 2 299€. La même mensualité de 2 299€ mais avec un taux de 2% ne permet d’emprunter que 454 453€…. l’impact est donc de plus de 9%. Ce phénomène pourrait entrainer une baisse des prix de l’immobilier.

Le fait que l’argent coûte plus cher va sans doute tarir certaines sources de liquidités. Certains investissements très prisés tels que le private equity, pourraient en pâtir à deux niveaux, la demande initiale et le risque que certaines entreprises ne survivent pas à un moindre accès aux liquidtés.

En revanche, l’aspect positif de cette inflation sera le retour des rendements sur des actifs perdus de vue tels que les obligations et notamment les fonds de portages obligataires et pas seulement les fonds d’arbitrages obligataires. Pour un épargnant, ce sera la possibilité d’acheter à nouveau des OPC diversifiés, flexibles et/ou prudents en diversifiant réellement son exposition au risque.

De plus, l’actif le plus corrélé à l’inflation est le chiffre d’affaires, ce qui nécessairement impacte les dividendes et serait donc un aspect positif pour les valorisations des actions. Ainsi, la baisse évoquée supra, selon notre prisme, serait donc conjoncturelle et non pas structurelle.

Comment anticiper des effets inflationnistes sur son patrimoine ?

On peut conserver les fonds actions en sachant que les valorisations pourront chuter à court terme. Afin de minorer l’effet, nous aurions tendance à inciter à la prise de bénéfices, c’est-à-dire couper les plus-values et conserver la valeur initiale investie. C’est l’occasion d’initier des lignes obligataires ou de revenir sur des fonds diversifiés et prudents.

Concernant l’immobilier locatif, avec un objectif de conservation des biens de 15 ou 20 ans, nous considérons qu’il est tout de même pertinent de profiter des taux d’emprunt si favorables et à taux fixes qui plus est.

Nombre d’entreprises se posent la question : en cette période de crise et d’instabilité dois-je privilégier une stratégie de réduction des coûts ou une stratégie d’optimisation pour mes achats indirects ? Nelly MONTANERA, directrice associée de COSMA Experts rappelle que toute stratégie d’entreprise consiste à définir la vision de l’entreprise pour créer de la valeur et à déterminer la trajectoire pour atteindre les objectifs fixés.

L’impact d’une crise qu’elle soit géopolitique, sectorielle, interne ou sanitaire, varie beaucoup d’une entreprise et d’un secteur à l’autre. Favorable pour certains, désastreuse pour d’autres, une crise peut pousser les entreprises dans un premier réflexe à chercher à réduire ses coûts au lieu de les optimiser.

Or la simple réduction des coûts ne crée pas de valeur à long terme. En effet, bien qu’elle puisse donner des résultats à court terme, une telle orientation peut fragiliser l’avenir de l’entreprise. Si le moyen de réduction de vos coûts est imitable par vos concurrents, la baisse des coûts pourra entraîner une baisse des prix de vente et donc une érosion des marges.

En outre, la pratique de réduction des coûts peut à long terme détruire de la valeur : perte de savoir-faire, démotivation des collaborateurs (turnover / burn-out), augmentation des coûts cachés qui n’apparaissent pas dans une vision économique ou comptable (baisse de qualité matière, augmentation du SAV…).

La stratégie de « réduction des coûts », peut entraîner l’entreprise dans une spirale sans fin : réduction des coûts, baisse des prix, érosion des marges, puis à nouveau réduction des coûts, et ainsi de suite.

Nelly MONTANERA nous livre sa vison de la bonne stratégie :

La réduction des coûts, ne doit pas être une finalité en soi, mais une conséquence d’une opération d’optimisation. Elle est la résultante de l’amélioration de sa propre performance.

C’est cette valeur ajoutée, apportée par Cosma Experts, qui fera la différenciation auprès de vos clients et de vos concurrents. Un client sera toujours prêt à payer le juste prix pour des produits et services de qualité alors qu’une simple réduction de coût, telle qu’une ristourne sur les volumes, n’est pas créatrice de valeur sur le long terme

Les méthodes d’optimisation de Cosma experts vont bien au-delà du “cost-killing”. L’optimisation des coûts est un processus qui vise à identifier, analyser en détail et activer tous les leviers pertinents d’optimisation des achats. Cette démarche d’optimisation s’accompagne d’une révision de la politique globale d’achat pouvant générer des économies en moyenne de 20%.

Dirigeants de PME et ETI, vous consacrez vos efforts et ceux de vos équipes à votre activité… et c’est bien normal. Cependant, vous n’avez pas toujours le temps, l’expertise ou l’énergie de vous pencher sur un enjeux crucial pour votre entreprise : la maîtrise de vos coûts de fonctionnements.
COSMA EXPERTS et ses spécialistes sectoriels sont là pour vous apporter un accompagnement sur mesure grâce à une approche et une méthode qualitative qui vous permettra de déceler des gisements d’économies substanciels.
Gérald Le Teurs, Directeur Associé, nous présente les axes d’intervention de COSMA EXPERTS et nous amène en ballade chez SOFINOR pour un témoignage client bien concret.

D’après l’étude annuelle « Remoting Work : Quantitative Research » d’Atlassian et PaperGiant, la France est le pays qui affiche le plus fort taux de demande pour une adoption du travail hybride. Partout où leur activité professionnelle le permet, les employés demandent à pouvoir télétravailler quelques jours par semaine : idéalement 2 à 3 jours pour les employés et 1 à 2 jours pour les managers, en moyenne. Le travail hybride va donc survivre, car c’est bon pour la qualité de vie des individus, mais aussi pour la planète !

En effet, travailler « en remote » depuis son domicile (ou de n’importe où d’ailleurs !) présente de nombreux avantages : gain de temps, diminution des temps et frais de transport, réduction de la pollution, entre autres. La possibilité de travail hybride est devenue un argument majeur pour attirer et recruter les talents, toutes générations confondues. C’est un enjeu d’attractivité qui ne doit pas être sous-estimé par les PME et ETI.

La condition sine qua non pour un travail hybride efficace ?

La proximité. Les managers doivent rester proches de leurs équipes, même à distance ! Le management doit donc lui aussi devenir hybride et c’est là que la technologie entre en jeu. Les outils en ligne permettent de mette en place des pratiques managériales modernes pour maintenir l’engagement des collaborateurs et booster leurs performances, tout en veillant à leur santé psychologique.

  • Mesurer régulièrement le niveau d’engagement et de bien-être des collaborateurs

Le suivi de l’évolution des humeurs déclarées par les membres de son équipe permet au manager de repérer les signes de désengagement ou les signaux faibles. Une alerte automatique peut aussi être configurée lorsqu’un seuil prédéfini est atteint. Le manager pourra alors rapidement engager le dialogue et mettre en place des actions adéquates avant que la situation ne s’aggrave.

  • Donner la parole aux collaborateurs

Il est important de créer un climat de « sécurité psychologique », c’est à dire un environnement où chacun se sent libre d’exprimer ses opinions ou ressentis sans craindre des sanctions ou représailles. En incitant ses équipes à donner leur avis ou partager leurs idées, le manager stimule le lien d’appartenance et valorise ses collaborateurs. Et l’entreprise pourra utiliser cette intelligence collective pour développer un avantage concurrentiel.

  • Impliquer les collaborateurs dans la définition de leurs objectifs

La méthode OKR (Objectives & Key Results) fait partie des méthodes de management modernes. Elle consiste à impliquer les collaborateurs dans la définition d’objectifs individuels et collectifs, alignés sur ceux de l’entreprise. Ils sont ensuite libres de choisir leurs stratégies pour atteindre ces objectifs, une autonomie qui les responsabilise. Cette méthode permet aussi à chaque employé de voir son impact sur la stratégie globale de l’entreprise et donne ainsi du sens au rôle de chacun au sein de l’organisation.

  • Accompagner les collaborateurs via un feedback continu et des points réguliers

Lorsque les employés travaillent à distance, ils peuvent parfois perdre le cap. Il est donc important pour eux d’avoir des points réguliers avec leur manager pour éliminer rapidement les irritants ou points bloquants. Les outils en ligne permettent de stimuler un feedback continu (puisque chacun peut répondre depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone) et de structurer ces échanges pour aller à l’essentiel. Ils permettent aussi d’en garder une trace pour nourrir ensuite l’entretien annuel d’évaluation.

  • Remercier et féliciter les collaborateurs

La reconnaissance est un facteur clé d’engagement et de motivation des collaborateurs. Le manager hybride doit savoir remercier et complimenter ses équipes pour le travail accompli et les résultats obtenus. Il doit aussi encourager les collaborateurs à faire de même entre eux pour renforcer le lien d’appartenance et créer une culture aussi stimulante que bienveillante.

Ces pratiques modernes de management offrent une expérience collaborateur unique. Elles permettent au manager hybride de jouer un rôle clé auprès de ses équipes, où qu’elles se trouvent.

N’hésitez pas à visiter notre site web pour voir comment la suite digitale Zest et une équipe d’experts dédiée aident de nombreuses PME et ETI à créer le cercle vertueux du management collaborateur hybride !

Nous passons une bonne partie de notre activité professionnelle à chercher à convaincre…que ce soit notre banquier, nos collaborateurs, nos associés et bien sur nos clients. Bien que cette pratique demande des qualités innées, nous savons tous qu’il est possible d’optimiser nos capacités dans ce domaine. Pour cela, il est bon de maitriser quelques basiques… en voici quelques-uns.

Par Franck Boccara

Bien cerner votre interlocuteur

Il est important de bien évaluer votre interlocuteur au préalable afin de communiquer avec lui par des mots et des expressions dans lesquels il va se se retrouver. Adaptez votre message à sa personnalité, son métier et sa culture. Chaque personne est différente, à vous de réfléchir aux subtilités qui vont augmenter vos performances de persuasion.

Créer un rapport personnel

Votre interlocuteur sera plus enclin à recevoir votre message s’il vous considère comme faisant partie de son cercle. N’hésitez pas à parler avec lui d’une expérience ou d’une passion qui vous rapprochent car même lorsque votre argumentation est parfaite, il sera difficile de convaincre si vous n’avez pas créé un lien personnel et ainsi limiter les doutes sur ce que vous dites.

Être subtil et rester patient

Apportez vos idées de façon posée et sereine sans être agressif ou insistant, ce qui risque de créer l’effet inverse. Pour être persuasif, soyez concis dans votre demande et faites-la sans véhémence.
La subtilité est de jouer sur le long terme et de laisser à votre interlocuteur le temps d’accueillir votre idée et l’intégrer à son esprit.

Se servir du language corporel

Soyez conscient de vos gestes, expressions et intonations. Apprenez à maitriser un langage corporel positif qui engage et renforce la validité de que vous dîtes. N’oubliez pas : La manière de dire est plus importante que ce que qui est dit.

Les 13 habitudes de ceux qui savent convaincre | Le Huffington Post LIFE

Parler de façon claire et vulgariser le discours

Il est important de communiquer vos idées rapidement et clairement en expliquant le sujet à votre interlocuteur sans jargonner. Un véritable expert doit savoir vulgariser son message et le rendre compréhensible, sinon l’interlocuteur décroche.

Être vrai et authentique

La sincérité et honnêteté se ressentent et vous aurez plus de chance de convaincre si vous êtes authentique car vous inspirez confiance. De plus, pour être persuasif il est toujours préférable de se sentir à l’aise et bien dans sa peau. Vous serez toujours plus convaincant en étant vous-même plutôt qu’en essayant d’être un autre.

Tenir compte du point de vue de l’interlocuteur

L’écoute de l’autre est capitale ! Elle vous permettra de mieux comprendre comment le convaincre. Une puissante technique de persuasion consiste à faire une concession et montrer que vous êtes souple et prêt à vous adapter aux besoins de votre interlocuteur. Tout le monde aime être pris en considération et sentir que ses idées sont respectées.

Poser des questions et montrer de l’intérêt

Il est fréquent de ne pas se concentrer sur les paroles de l’interlocuteur parce que l’on prépare ce qu’on va dire, c’est une erreur fatale ! N’hésitez pas à poser beaucoup de questions et intéressez-vous réellement à la réponse.

Une image vaut plus que des mots

Pour convaincre, il est fort efficace d’utiliser du visuel pour appuyer ses dires et marquer les esprits ainsi que d’illustrer vos paroles par des histoires qui donnent vie à vos idées. Une bonne histoire va créer une image dans l’esprit de votre interlocuteur et lui permettre ainsi de mémoriser vos propos.

On a jamais une deuxième chance de faire une première bonne impression

Les gens se feront une idée de vous dans les 7 premières secondes et il sera très difficile de les faire dévier de cette impression initiale. Les meilleures communicants savent utiliser cet atout en préparant leur entrée en scène avec un langage corporel étudié : la poignée de main, le sourire, le regard et l’allure en font partie

Prononcer le nom de l’interlocuteur

Tout le monde aime entendre son nom…votre interlocuteur aussi ! Le fait que vous vous rappeliez de son nom lui est très agréable et très valorisant. Lorsque vous le rencontrez pour la première fois, efforcez-vous de bien mémoriser son nom afin de l’utiliser le moment voulu.

Sourire sincèrement

La vie donne toujours des raisons de sourire…et en plus c’est contagieux ! Votre interlocuteur vous renverra votre sourire et ressentira votre enthousiasme et votre confiance dans vos idées. Le fait de trouver les raisons de sourire vous mettra automatiquement de bonne humeur, c’est déjà ça de gagné !

La transition environnementale n’est pas seulement une nécessité mais également une réelle opportunité pour votre entreprise. Vous êtes curieux de nouvelles tendances et à l’affût d’idées innovantes ? Bpifrance vous convie à venir échanger avec d’autres dirigeants engagés lors de l’évènement Jour E… E comme Entreprise, Environnement, Écologie, Énergie, Enjeu, Économie et Ensemble.

Parce que le climat a besoin de patrons militants, Bpifrance vous donne rendez-vous le 5 avril 2022 pour une journée unique riche en ateliers. Avec Jour E, notre banque publique d’investissement vous apporte les solutions et les moyens concrets qui vous permettront d’associer le développement de votre entreprise à une croissance respectueuse de l’environnement.
Cette journée est faite pour vous ! Vous y trouverez toutes les clés pour vous inspirer, nourrir votre réflexion, trouver des solutions auprès d’experts et d’entrepreneurs engagés dans la transition de leur entreprise, comprendre comment les mettre en place dans votre PME et enfin agir.
Ce sera l’occasion de rencontrer des startups impliquées dans le développement durable et créatrices du monde écoresponsable de demain mais aussi de travailler en ateliers pratiques, apprendre en master class, découvrir les solutions innovantes des start-ups, faire un diagnostic sur l’état d’avancement de votre entreprise et organiser la valorisation de vos déchets. 

Les objectifs de l’événement

  • Aider les dirigeants d‘entreprises à amorcer et accélérer leur transition écologique
  • Créer une émulation collectiveau service de la transition de tous les acteurs économiques
  • Identifier collectivement des leviers d’action concrets et durables pour les entreprises
  • Mettre en avant les initiatives les plus avancéesen faveur de la transition, portées par des entrepreneurs engagés
  • Renforcer les synergies entre les acteurs des territoires, pour démultiplier l’impact de leurs actions
  • Consolider la communauté verte en valorisant ses éclaireurs
  • Rassembler les ambassadeurs de toutes les communautés préparant le monde de Demain: la French Tech, la French Touchet la French Fab

Le programme

  • J’apprends, avec des masterclass sur des thématiques techniques de votre transition
  • Je rencontre, un espace de rendez-vous
  • Je partage, des ateliers de travail pour partager vos solutions
  • Je conçois, un lieu pour expérimenter la démarche d’éco-conception
  • Je découvre, des solutions innovantes de greentech
  • Je consulte, un espace pour établir votre feuille de route climat

INFORMATIONS

  • Date : 05 avril 2022 de 8h à 16h
  • Lieu : La Sucrière – Lyon

INSCRIVEZ-VOUS !

Y-a-t-il une différence entre un entraineur de Football et un manager en entreprise ? Nous avons posé la question à Christophe Bedin, coach certifié et ancien sportif de haut niveau, qui utilise les méthodes de coaching sportif pour accompagner les dirigeants vers plus de performance personnelle et professionnelle. Il partage avec nous une expérience de coaching qui illustre bien les similitudes entre le monde du sport et celui de l’entreprise…laissons-lui donc la parole.

Par Christophe Bedin – fondateur de CDF Coaching

Pour moi il n’y a aucune différence et je vais expliquer cela par un exemple concret. J’ai accompagné en fin de saison dernière, Fabrice Vandeputte entraineur/formateur au SM Caen lorsqu’il a été promu par son président, entraineur de l’équipe professionnelle.

Pour éviter à l’équipe de descendre en championnat National, il a adopté les mêmes recettes que celles que j’ai été amené à mettre en place durant mes 20 ans d’expérience de management en entreprise.

Après avoir accepté cette mission, il a dû dans un laps temps très court (il ne restait que 8 matchs à jouer) mettre en place toute l’organisation et la stratégie pour atteindre l’objectif demandé.

Comme je l’aurai fait et que tout manager le ferait, la première étape a été de faire monter à bord une équipe performante et de confiance (entraineur adjoint, préparateur physique, service médicale) qui donne son avis, pour trouver les meilleures réponses, mais qui à la fin se range derrière les décisions collectives quelque soient ses intérêts personnels.

Ensuite, il s’est confronté à la réalité, malgré l’incertitude de la situation, (l’équipe n’a plus gagné depuis plusieurs mois et s’enfonce dans le classement), avec l’aide de son staff, ils ont créé un climat d’écoute et de confiance auprès des joueurs afin de comprendre les problèmes pour être convaincu des décisions à prendre

Pour convaincre les joueurs d’un dénouement heureux, Il a fallu mettre un plan de jeu qui leur parle. C’est le moment où l’on doit créer un concept simple, clair et cohérent, comme le « concept du hérisson » que décrit Jim Collins dans son livre « De la performance à l’excellence ».

Il se décline en 3 points :

1 – Ce qui passionne le plus. Retrouver une identité et une simplicité de jeu qui parle aux joueurs et va leur permettre de retrouver de la motivation et de la confiance.

2 – Trouver le dénominateur commun. Dans le cas présent, gagner des matchs ou au moins prendre des points à chaque match pour améliorer la situation au classement.

3 – En quoi on peut être le meilleur. Cette notion va bien au-delà de l’expertise. On ne parle plus de talent individuel mais de créer un collectif de joueurs qui répondra aux exigences et au défi à relever.

Pour que le concept soit rapidement efficace, il a mis en place une culture de la discipline, à travers un programme établi, qui laisse une liberté d’action, une prise de responsabilité dans des limites définies et qui a l’adhésion de tous.

La technologie l’a aidé à quantifier l’adhésion et l’implication, grâce aux GPS de performances et l’analyse vidéo permettra de visualiser les points positifs et ceux à améliorer.

Quand tous les éléments sont en place, il faut une communication adaptée pour créer une dynamique où tout le collectif, management du club, staff, joueurs soient tournés vers le même objectif.

Cet exemple montre bien que le monde du sport et celui de l’entreprise sont très proches. A l’image de Fabrice Vandeputte, beaucoup de leader, de manager et moi-même avons connu ce type de situation d’urgence, où il faut redresser la barre très rapidement. Mais aussi créer des bases solides pour pérenniser l’avenir, car à chaque début d’année fiscale, les compteurs sont remis à zéro, comme pour l’entraineur qui repart avec zéro au début de la nouvelle saison.

Pour information, l’équipe c’est sauvé à la dernière minute du dernier match, par un penalty victorieux dans les arrêts de jeu.

C’est pour cette raison que j’accompagne mes clients à muscler leur mental car que l’on soit manager dans le sport ou dans l’entreprise avoir un mental fort et un plan adapté permettent d’atteindre ses objectifs

L’entretien annuel demeure un rendez-vous important pour les managers comme les collaborateurs. Il est encore (trop) souvent le seul moment d’échange sur les attentes de chacun et des objectifs fixés des mois auparavant.

Aujourd’hui, il existe des méthodes de management très efficaces pour réussir cet entretien et en faire un moment privilégié qui booste l’engagement des collaborateurs et fidélise les talents.

Lors de notre webinar le jeudi 17 février à 11h30, David Guillocheau, DG de Zest, vous fera découvrir les bonnes pratiques et rituels de management modernes pour faire de vos entretiens annuels des rendez-vous attendus et constructifs.

👉 Au programme :

  1. Des points réguliers pour un coaching au fil de l’eau
  2. La méthode de management par OKR pour des objectifs clairs et mesurables
  3. Une « People Review » basée sur des données factuelles donc exploitables

Voir le replay !

NP : Si ce sujet vous intéresse mais que vous n’êtes pas disponible, inscrivez-vous quand même et nous vous enverrons le replay par email.

Selon une récente étude de Bpifrance, environ 50% des PME et ETI industrielles ayant pour clients des grands comptes seraient prêts à une délocalisation à l’étranger et pas uniquement pour des raisons de coûts ou d’impôts de production. Alors quelles sont les réelles motivations qui poussent une PME ou ETI industrielle à se délocaliser ou au contraire à s’implanter dans l’hexagone ? La réponse est assez logique.

Par Franck Boccara

L’étude publiée ce jeudi 27 janvier par la banque publique d’investissement à ce sujet est claire, une délocalisation est en général décidée en fonction des donneurs d’ordres de l’entreprise. « La proximité clients est le critère principal de l’ouverture de nouveaux sites de production à l’étranger », constate Bpifrance sur la base d’un échantillon de 1.382 répondants à l’enquête menée du 2 septembre au 5 octobre 2021.

Les coûts et impôts de production sont plus élevés en France que dans la moyenne de l’Union européenne, c’est un fait. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils « ne sont en aucun cas le seul sujet » qui motive une décision de délocalisation, selon Élise Tissier, directrice du Lab de Bpifrance qui a conduit cette enquête.

La preuve par les chiffres : les PME et ETI industrielles ayant pour clients des grands comptes sont 46% à vouloir ouvrir de nouveaux sites à l’étranger, celles dont les clients sont d’autres PME-ETI sont 32% et celles qui vendent directement au consommateur final (BtoC) ne représentent que 4% du total. A l’échelle globale, environ 25% des entreprises de l’échantillon reconnaissent avoir été « incitées à délocaliser par ses propres clients ».

La relocalisation reste tendance

Heureusement, le désir de relocaliser est bel et bien présent  : sur les 26% d’entreprises qui déclarent vouloir ouvrir de nouveaux sites de production, près de 75% affirment vouloir le faire en France, ce chiffre stagne toutefois à 54% pour les ETI.

La balance reste malgré tout positive car les projets de relocalisation sont un peu plus nombreux que les projets de délocalisation. Parmi les entreprises sondée, 3,5% envisagent de délocaliser tout ou partie de leur outil industriel à l’étranger durant les cinq prochaines années, tandis que 5% réflechissent à une « action de relocalisation » durant cette même période.

Les principales raisons qui incitent les entreprises à relocaliser sont les suivantes : éviter la rupture des chaînes d’approvisionnement (58%), « limiter les coûts et les délais de transport (50%) », « par conviction » (52%), « pour des raisons environnementales » (46%) et juste 7% « pour suivre un donneur d’ordre ». Les entreprises désireuses de relocaliser font face à des enjeux d’accès aux compétences. Dans le textile par exemple, pour se réinstaller en France, « il y a toute une filière à reconstituer, des compétences à créer », souligne avec logique Élise Tissier.

On sait que les PME et ETI industrielles sont un moteur substanciel de notre économie et les chiffres le confirment une nouvelle fois puisque 85% d’entre elles ont l’intégralité de leur production en France, contrairement aux grands groupes français qui exportent beaucoup plus leur production. En effet, seulement 1,5% d’entre eux produisent totalement hors en France tandis que 13,5% ont des sites dans l’Hexagone et aussi à l’étranger, une tendance qui se confirment également chez les ETI de grande taille.



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