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Depuis plusieurs années, le Portage Salarial ne cesse de voir son intérêt se développer auprès des entreprises et des professionnels. Pour autant, même si son concept est simple, il est souvent confondu avec d’autres statuts ! Voici donc un rapide tour d’horizon du Portage Salarial… mais pas seulement … bonne lecture !

Par Arnaud Ribon – Fondateur de Golden Portage

PORTAGE SALARIAL VS SALARIAT

Le Portage Salarial est un statut permettant aux professionnels souhaitant devenir indépendants, d’y parvenir en s’évitant les contraintes administratives et la précarité de la micro-entreprise par exemple.

Il pose d’emblée une relation entre la personne portée, ses clients et l’entreprise de portage. Le consultant est salarié de la société de portage et bénéficie de ce fait de la protection sociale et des prérogatives liées au salariat… prévoyance, sécurité sociale, retraite, assurance chômage… pour ne citer qu’elles !

Arnaud Ribon
Fondateur de Golden Porta
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En revanche, il reste autonome. Il s’occupe de son propre démarchage, il maitrise sa rémunération, reliée directement au chiffre d’affaires réalisé auprès de ses clients. Il arrive d’ailleurs à obtenir plus de 50% du chiffre d’affaires en salaire net ! Et il est souvent payé en fin de mois indépendamment du paiement client.

PORTAGE SALARIAL VS CREATION D’ENTREPRISE

L’entrepreneur est soumis à des obligations juridiques, comptables, fiscales, sociales et administratives qu’il est obligé de prendre en charge personnellement ou en ayant recours à un expert-comptable ou à un avocat.

Différence notable… l’ensemble des obligations juridiques, comptables et administratives sont prises en charge par la société de portage !

Elle signe ensuite un contrat de prestation de services pour toutes les missions réalisées par ses portés, et s’occupe également de la facturation et du paiement du salaire en fin de mois.

La société de Portage Salarial rétrocède enfin les honoraires desquels sont déduits sa commission (entre 5 et 10% la plupart du temps).

PORTAGE SALARIAL ET INTERIM

Alors que la rémunération de l’intérimaire est déterminée par l’entreprise cliente, le porté choisit lui-même sa rémunération, en fonction de sa facturation et de son chiffre d’affaires.

L’intérimaire est un employé mis à disposition par la société d’intérim pour ses clients à plein temps ou à temps partiel, en fonction de la demande.

Les deux modèles s’opposent. Alors que la société de portage représente au final ses portés, défendant leurs intérêts auprès des clients, la société d’intérim est quant à elle au service du client final.

PORTAGE SALARIAL ET MICRO-ENTREPRISE

Les deux statuts sont, l’un comme l’autre, simples à mettre en place.

En revanche une différence majeure concerne le plafonnement du chiffre d’affaires pour la micro-entreprise. En effet, cette dernière ne peut excéder 70 000 euros pour les prestataires de services. Il s’agit donc généralement d’un complément de salaires, ou alors d’une première expérience réalisée en sortie d’études.

Le porté n’a de son côté aucune limitation concernant son chiffre d’affaires.

Deuxième différence majeure… la protection sociale. Celle de la micro-entreprise est quasi-inexistante. Le porté en revanche, étant salarié de la société de portage, bénéficie d’une protection notable et de l’assurance chômage, ce qui n’est pas le cas du micro-entrepreneur. Idem pour les cotisations retraites.

Autre point, l’entreprise de portage salarial prend à sa charge la responsabilité civile professionnelle des prestations du porté. Le micro-entrepreneur lui, doit assumer pleinement sa responsabilité pour son patrimoine personnel et les risques potentiels générés par sa microentreprise.

Dernier point, les frais professionnels ! Le portage salarial permet de rembourser les frais professionnels conformément aux règles Urssaf (transport, repas, invitation, achats informatiques …), ce qui n’est pas le cas de la micro-entreprise.

Grâce à une connaissance parfaite des enjeux énergétiques des PME et ETI, ENGIE Entreprises et Collectivités s’est imposé au fil des années comme une référence en matière d’électricité, de gaz et d’énergie verte.
La mise à disposition d’un binôme « commercial et conseiller clientèle » spécialement dédié aux PME et ETI en plus d’une disponibilité et une proximité maximale rendent l’approche d’ENGIE Entreprises et Collectivités unique sur le marché.
Patrick Andrieu, Directeur entreprises et Carole Cappaï, Responsable PME et ETI nous parlent d’une offre complète d’accompagnement vers une transition énergétique réussie.

Fort d’un réseau de plus de 40 spécialistes, COSMA Experts propose aux entreprises des solutions sur mesure pour rationaliser leurs coûts indirects et ainsi booster leur performance financière.

Par Gérald Le Teurs – Directeur Associé COSMA Experts

Depuis près de 15 ans, les spécialistes de notre cabinet de conseil en optimisations interviennent auprès de nos clients sur leurs 45 catégories d’achats indirects (logistique, frais généraux, production, finance…).

Notre crédo : mettre en place les améliorations de processus et de rationalisation de leurs coûts sur l’ensemble des dépenses opérationnelles afin de leur permettre de dépenser mieux. En outre, l’expérience récente démontre qu’une mission menée par COSMA Experts permet aussi de maintenir leur marge.

Pourquoi ? Alors que de nombreuses entreprises ne peuvent que subir la hausse significative des prix des matières premières, nos clients quant à eux disposent encore de marges de manœuvre suite à la mise en place de nos solutions.


Gérald Le Teurs – Directeur Associé COSMA Expert
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Le contexte actuel inflationniste révèle les limites du modèle de la mondialisation, et nous anticipons des impacts sur d’autres maillons de la chaîne de valeur. Nous appelons cela « l’effet cliquet », chaque perturbation va engendrer un « serrage » en réaction, comme actuellement sur le prix des matières premières.

Chez COSMA Experts, une opération d’optimisation vise à améliorer la structure du coût. C’est-à-dire que nous travaillons non seulement sur le prix mais aussi sur ses composantes : organisation, positionnement, processus.

Cette analyse menée sous l’angle de l’optimisation entraîne une économie de vos achats indirects (réduction des surcoûts) et permet également de neutraliser en partie les coûts cachés.

Nos missions en cours révèlent que nos clients, malgré les hausses actuelles, préservent tout ou partie de leur marge sur les catégories de coûts optimisées grâce entre autres à notre régulation tarifaire.

Leurs grilles tarifaires restent compétitives face à la concurrence, ce qui se révèle précieux en cette période. Un angle de réflexion intéressant face à ce fameux « effet cliquet ».

Nous répondrons dans un prochain article à la question souvent posée : Pour cette sortie de crise dois-je privilégier une stratégie de réduction ou d’optimisation ?

Nous contacter : www.cosma-experts.fr ou par téléphone : +33 (0)1 85 08 45 80

Le fonds commun de placement d’entreprise investi en titres de l’entreprise (FCPE d’actionnariat) permet d’associer tous les salariés de façon efficace et simple au capital de celle-ci. Faisons ensemble le point sur les avantages de ce dispositif, 100% français et unique au monde.

Par Matthieu Chauvin – Président d’Eres Group

Nous avons évoqué tout au long de notre saga les étapes à suivre pour réussir son projet d’actionnariat salarié. Ce n’est qu’une fois les bonnes questions posées pour rendre les salariés actionnaires, que vous devez choisir la solution technique, en se faisant accompagner par un prestataire de confiance.

Les FCPE d’actionnariat, un dispositif extrêmement efficace

Vous voulez proposer à l’ensemble de vos salariés de devenir actionnaires en leur demandant un investissement personnel ? Votre entreprise compte à minima 100 à 200 salariés ?  Vous souhaitez optimiser le l’opération socialement et fiscalement (pour l’entreprise et le salarié) ?  Quelle solution technique choisir ?  Le bon choix consistera très probablement à opter pour un investissement dans le plan d’épargne d’entreprise (PEE), via un fonds commun de placement d’entreprise investi en titres de l’entreprise : le FCPE d’actionnariat.

Le FCPE d’actionnariat est un véhicule d’investissement régi par le code monétaire et financier.  Il permet à tous les salariés de l’entreprise de souscrire à une augmentation de capital réservée aux salariés dans des conditions très avantageuses pour l’entreprise et les salariés.

Les avantages du FCPE d’actionnariat

Dans le PEE…

  • L’entreprise peut accorder des « bonifications » au salarié qui souhaite participer à l’opération, ce qui réduira d’autant le prix de souscription et donc le risque de perte en capital.
Mathieu Chauvin, Eres
Matthieu Chauvin

Ainsi, elle peut offrir jusqu’à 3 actions gratuites pour une action souscrite. Elle peut proposer un prix préférentiel avec décote sur le prix de l’action. Cette décote peut aller de 30% (pour les plans à 5 ans)  à 40% (décote maximale pour les plans à 10 ans). Ainsi, avec une action valant 100 et le maximum d’avantages, un salarié qui met 60 euros va pouvoir acheter une action et s’en verra offrir troisPar l’intermédiaire du FCPE, il sera donc propriétaire de 4 actions valant 400 euros au total alors qu’il aura payé seulement 60 euros.

  • Le salarié ne paiera au maximum que 9,7% de cotisations salariales (CSG-CRDS, taux applicable en 2021) sur ces avantages et l’entreprise au maximum 20% (forfait social), ce qui est extraordinairement plus efficace que du salaire.

  • La méthode d’évaluation de la valeur de l’action des entreprises non cotées sera déterminée par un expert indépendant et appliquée à l’entrée et à la sortie, ce qui est une sécurité pour le salarié. C’est l’entreprise qui applique la méthode chaque année sous la supervision du contrôleur légal des comptes.
  • Une fois les salariés devenus actionnaires via le FCPE, ils bénéficieront d’une liquidité assurée de leur investissement soit par le marché (titres cotés), soit grâce aux autres actionnaires, à l’entreprise elle-même ou à un établissement bancaire (titres non cotés).

  • Garantie supplémentaire pour les salariés, le FCPE est agréé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui contrôle la régularité de l’opération et l’information des salariés.

  • Les salariés pourront récupérer leur argent après 5 ans ou avant dans les cas de déblocage prévus du PEE.

  • Les plus-values générées, si la valeur de l’action augmente, auxquelles s’ajoutent le dividende comptabilisé si l’entreprise distribue, ne seront pas imposées mais soumises uniquement aux prélèvements sociaux (17,2 %, taux applicable en 2021).
  • La communauté des salariés actionnaires sera représentée par le conseil de surveillance du fonds, composé de représentants de l‘entreprise et de représentants des salariés porteurs de parts élus. Il conviendra de définir avec l’entreprise les modalités de représentation du FCPE à l’assemblée générale : vote direct des salariés actionnaires ou vote par le représentant du FCPE.
  • Le FCPE peut même être utilisé dans certains pays étrangers pour décliner l’opération dans les filiales internationales.

Bon à savoir : Le FCPE, outil 100% français et donc unique au monde, a plusieurs avantages pour toutes les entreprises :

  1. Cet outil très souple permet d’intermédier et donc de simplifier la relation avec la collectivité des actionnaires salariés, tout en garantissant leur représentation via le Conseil de Surveillance.
  2. Il permet également, si c’est souhaité, d’introduire des mécanismes d’amortissement des risques, via l’abondement, la décote, ou des mécanismes de levier avec garantie en capital.
  3. Lorsqu’il est investi en titres non cotés, il prévoit le ou les mécanismes adaptés de liquidité.

Conclusion

On le voit, le FCPE et le PEE combinent de nombreux avantages qui en font un véhicule extrêmement efficace. Il  a contribué au succès des opérations d’actionnariat salarié en France, faisant de notre pays le leader européen de l’actionnariat salarié collectif que ce soit en termes de nombre d’entreprises proposant des plans collectifs, en part de salariés actionnaires ou en % du capital détenu.

Couramment utilisé dans les grandes entreprises cotées, le FCPE est plus rare dans les PME et ETI, pourtant il est possible de créer un FCPE dans toutes les sociétés par actions (SA, SAS). Les experts d’Eres se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans votre réflexion et sont au service de la réussite de votre projet d’actionnariat salarié.

Témoignages des clients d’Eres Group


Fort d’un réseau de plus de 40 spécialistes, COSMA Experts propose aux entreprises des solutions sur mesure pour rationaliser leurs coûts et ainsi booster leur performance financière.

« L’objectif de nos missions est d’accompagner nos clients, d’identifier et de mettre en place des solutions qualitatives leur permettant de dépenser mieux », précise Julien Coquet, directeur de projets.

Nous travaillons en synergie étroite avec les PME-ETI afin d’améliorer leur profitabilité et leur compétitivité. Nous nous attachons également à ce que nos missions permettent à nos clients de s’engager dans une dynamique d’amélioration de leurs processus.

Nous intervenons auprès des entreprises pour les accompagner dans la maîtrise de leurs coûts et l’optimisation de leur performance sur les 45 catégories d’achats indirects.

L’un des atouts de COSMA Experts, précise Julien Coquet « est que selon la problématique de notre client, nous sommes en mesure de mettre à disposition les meilleurs spécialistes d’un domaine d’activité, capables d’analyser les processus les plus complexes et l’ensemble des dépenses opérationnelles ».

Un autre atout de notre démarche, fortement apprécié de nos clients, s’appuie sur le fait que notre recherche d’économies se réalise sans compromis sur le niveau de qualité.

Comme chaque situation est unique, nos spécialistes (ayant plus de 20 ans d’expertise métier de pratique en entreprise) partent d’une page blanche pour construire en partenariat avec les équipes en place, un processus d’optimisation basé sur l’amélioration des coûts, des prestations et des processus. Nos clients restent maîtres des décisions et choisissent parmi nos propositions la solution la mieux adaptée à leur situation.

Comme le souligne Julien Coquet, « le dernier atout relevé par nos clients réside dans la combinaison de la recherche de solutions innovantes et sur-mesure avec la capacité des intervenants à conduire les changements permettant de générer des économies responsables et pérennes ».

Point important, les honoraires de COSMA Experts sont intégralement indexés sur les résultats.

Nous répondrons dans un prochain article à la question suivante, pour cette sortie de crise dois-je privilégier une stratégie de réduction ou d’optimisation ?

Nous contacter : www.cosma-experts.fr ou par téléphone : +33 (0)1 85 08 45 80


Le baromètre prévention santé des salariés a été réalisé récemment par l’IFOP pour Back Office Santé auprès de 605 décisionnaires RH (dont 64 DRH) travaillant dans une entreprise de plus de 20 salariés. Ce baromètre donne des indications intéressantes sur les effets de la crise sanitaire sur la santé au travail, notamment concernant la hausse des risques psychosociaux (RPS) et troubles musculosquelettiques (TMS) en entreprise. 

Par Nicolas Destang, entrepreneur de santé publique.

A première vue, aux yeux des décisionnaires RH, la prise en compte de la santé des collaborateurs représente un enjeu plutôt secondaire en matière de qualité de vie au travail. 

Interrogés sur les enjeux les plus importants pour la qualité de vie au travail dans leur entreprise, la prise en compte de la santé des collaborateurs par la proposition d’actions de prévention n’est évoquées que par 15% des décisionnaires RH travaillant dans une entreprise de plus de 20 salariés, loin derrière les autres enjeux testés. Qualité des relations humaines, valorisation des compétences de chacun et équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle sont ainsi cités par une proportion trois fois supérieure de répondant (respectivement 49%, 46% et 43%).

Les managers sont identifiés comme principaux responsables de la santé des salariés, suivis par les dirigeants.

Bien que les répondants se montrent partagés sur la question de la responsabilité en matière de santé, les deux acteurs ayant la proximité hiérarchique avec les collaborateurs la plus importante sont quand même les plus souvent cités : pour 23% ce sont les managers/encadrants qui ont la responsabilité la plus importante, et pour une proportion proche, ce sont les dirigeants eux-mêmes (22%).

Les responsables RH et la médecine du travail arrivent ensuite, cités par 14% dans les deux cas, loin devant les autres acteurs. 

Au-delà du virus, la crise sanitaire a indéniablement eu un impact sur des problèmes de santé plus larges, physiques et psychologiques.

Deux tiers (66%) des décisionnaires RH déclarent ainsi que leur entreprise a subi au moins une augmentation de RPS, de TMS ou de maladies ordinaires depuis le début de la crise sanitaire.

L’impact le plus visible concerne les risques psychosociaux  (comme le stress, les burn-out), une majorité d’interviewés (52%) ayant constaté une augmentation de ces symptômes. Et plus d’un quart des décisionnaires RH ont constaté une progression des TMS au sein de leur entreprise.

La mise en place massive du télétravail depuis un an a eu un effet négatif sur la santé des salariés.

En effet, 45% des décisionnaires RH considèrent l’impact du télétravail sur la santé des salariés comme négatif. Elle atteint notamment 54% chez les responsables RH du secteur du commerce travaillant dans une structure de 50 à moins de 100 salariés. Or ce sont précisément 2 types d’entreprises où le télétravail était peu développé avant le début de la crise sanitaire. Il a souvent été mis en place en urgence, sans les adaptations humaines et matérielles nécessaires que requiert cette organisation. 

Face à cette crise sanitaire et à ses conséquences sur la santé, les entreprises se montrent pour la plupart réactives. 

Plus des deux tiers des interviewés reconnaissent que leur entreprise met actuellement en place des actions de prévention afin d’aider les collaborateurs à rester en bonne santé durant cette période et que les enjeux de santé sont devenus plus importants. Mais la démarche employée s’inscrit plus dans une logique de réaction à un contexte de crise qu’elle ne semble destinée à se pérenniser. Ainsi, seule une moitié des décisionnaires RH affirme qu’à l’issue de cette crise, leur entreprise prévoit de mettre en place davantage d’actions de prévention.

Pourtant, sur le principe, la mise en place d’actions de prévention après la fin de la crise sanitaire fait consensus auprès des décisionnaires RH. Ce type d’action est donc fortement présent à l’esprit mais pas encore forcément décidé. 

Source : https://www.ifop.com/publication/les-decisionnaires-rh-et-les-enjeux-de-sante-au-travail/

Le recrutement et la fidélisation des ressources humaines ont été réellement chamboulés par la crise sanitaire pendant laquelle les rencontres en présentiel étaient quasi-inexistantes. En effet, Il est devenu fréquent de ne rencontrer physiquement le candidat à l’embauche qu’au moment de son entrée en fonction, bien souvent après un long processus distanciel. Quant à la fidélisation des talents internes, elle a du intégrer des paramètres liés à l’impact des nouveaux modes de travail sur les équipes. Ce sont autant de défis que les entreprises doivent relever pour s’adapter et optimiser la gestion des talents.

Par Franck Boccara

Aujourd’hui, bien recruter est le fruit d’un long parcours relationnel numérique avec le candidat qui passe par différents formats tels que des visioconférences avec des interlocuteurs clés ainsi que des tests et exercices en format digital. Ce process va permettre d’établir des critères de sélection précis qui conjuguent compétences professionnelles et  » soft skills  » (flexibilité, autonomie, organisation, capacité d’adaptation, compatibilité avec les équipes…).

Cependant en plus de ce changement de forme, le recrutement connait une évolution de fond qui oblige à repenser les processus d’embauche dans leur ensemble. En effet, les aspirations des salariés ont fortement changé depuis la crise sanitaire, les jeunes diplômés sont davantage attirés par un poste qui donne un sens à leur engagement et contribue aux mieux-être de la société. Pour le recruteur, il ne s’agit donc plus de se focaliser uniquement sur les seules compétences des candidats mais de s’attacher aussi à comprendre leurs valeurs et leurs aspirations et d’analyser ainsi comment l’entreprise peut y répondre.

Pour cela, il est nécessaire de faire connaître au candidat la stratégie de l’entreprise mais aussi et surtout de bien lui présenter ses valeurs et sa culture. Il existe pour cela une stratégie d’on-boarding numérique qui peut aider le futur collaborateur à bien s’imprégner de l’ADN de l’entreprise avant son éventuelle entrée en fonction par des vidéos, des cas pratiques et des QCM.

Enfin, il est bon également de donner un sentiment d’appartenance au nouvel arrivant et cela passe souvent par des petit gestes de bienvenue tels qu’une Welcome Box brandée aux couleurs de l’entreprise qui comprend gourde, clé USB, stylo, carnet…

Fidélisation : l’autre mamelle de la gestion des talents

Dans une période comme celle que nous traversons, le développement personnel et le bien-être au travail sont plus que jamais les signes d’une marque employeur forte.

Pour cela, la mise en place d’entretiens mensuels, trimestriels ou annuels selon les profils est indispensable pour permettre aux collaborateurs de faire connaître leurs besoins et leurs aspirations, comme par exemple les formations ou les compétences qu’ils aimeraient développer. Il est toujours préférable de faire évoluer un salarié en interne plutot que de le voir quitter l’entreprise pour trouver ce poste ailleurs.

De plus, la politique RSE de l’entreprise à travers son impact environnemental et sociétal représente un levier fort pour optimiser la gestion des talents et fidéliser des collaborateurs pour qui l’engagement dans l’entreprise se voit renforcé par les valeurs qu’elle porte.

Le dernier point auquel l’employeur doit veiller pour fidéliser ses talents est d’éviter de créer trop de jonction entre vie privée et vie professionnelle. En effet, ces deux aspects se sont trouvés fortement entremélés pendant le confinement et le besoin que les salariés expriment aujourd’hui clairement est celui de retrouver plus de temps pour eux-même ou pour leur familles… bien que les deux parties ont bien compris qu’une distanciation drastique des deux n’est plus vraiment envisageable.


Eres Group est un acteur central et indépendant de l’épargne salariale, l’épargne retraite et l’actionnariat salarié pour les entreprises de toute taille. Sa mission ; vous accompagner de A à Z dans la réussite de vos projets et sur l’ensemble de la chaine de valeur afin de mettre en place les politiques d’intéressement qui vous conviennent.
Mathieu Chauvin, Président d’Eres Group, nous parle des solutions de formation, de conseil et de gestion qui permettront de créer la relation de confiance nécessaire à ces enjeux.

Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises et Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publique ont présenté deux nouveaux outils à disposition des acteurs économiques et des services déconcentrés de l’État qui permettent de simplifier les formalités administratives des entreprises dans le cadre du programme “Services Publics +”.

Par Eric Orsini

Le programme Services Publics + a été lancé le 24 février 2021 dans le but de simplifier en continu les formalités administratives. Les deux ministres ont annoncé mardi 13 avril 2021 des mesures dédiées aux entreprises dont voici le détail.

“Services Publics + Entreprises”   

Il s’agit d’une plateforme numérique appelée “Services Publics + Entreprises” qui a vu le jour pour porter l’innovation économique dans les territoires et simplifier au quotidien les formalités administratives des entreprises. Ce dispositif permettra de transmettre les difficultés de procédures administratives qu’elles rencontrent afin de bénéficier de solutions de la part du gouvernement, comme par exemple pour les dispositifs réglementaires qui peuvent s’avérer compliqués et empêcher parfois les entreprises de se lancer.

“France Expérimentation–Administrations”  

Ce guichet en ligne gratuit a été mis en place pour accompagner les entreprises et associations qui désirent lancer des services ou produits innovants. France Expérimentation leur permettra d’échanger sur leurs besoins d’adaptation aux normes juridiques et aux procédures administratives qui peuvent géner le bon développement de leurs projets. Cet outil peut offrir à ces acteurs économiques des dérogations à titre expérimental d’une durée limitée qui permettent ainsi d’évaluer les projets a posteriori et à les adopter de facon pérenne en cas de succès. Alain Griset et Amélie de Montchalin ont par ailleurs annoncé un appel à projet pour France Expérimentation qui aura pour but de rassembler le maximum de projets innovants. Cet appel à projet est ouvert jusqu’au 30 juin 2021.

Un site unique de référence  

Le gouvernement a prévu la création d’un site de référence public et gratuit avant la fin de l’année 2021 qui va réunir l’information, l’orientation et les formalités des entreprises. Le but est d’offrir aux entreprises un accompagnement dans leur environnement administratif numérique pendant leur création ainsi que dans leurs périodes de développement. Le gouvernement veut faire de ce site sera un moyen d’acces pour toutes les formalités administratives des entreprises (recherches, questions et démarches).

Communiqué de presse – La simplification des démarches administratives des entreprises


Avec des prévisions de 6% de croissance pour 2021 confirmées par le gouvernement comme l’OCDE, la sortie de crise s’annonce à grand pas. Logiquement, si la croissance générale est là, tout devrait bien se passer… Cependant, de nombreux dirigeants de PME et ETI le savent bien, les choses se passent rarement comme prévu. C’est pour cela que le Business coaching reste la meilleure préparation pour ce « match » qui s’annonce pour eux, leurs équipes et leur entreprise.

Par Jean-Pierre Le Borgne – Partner chez Lugh & Co

Comme un sportif de haut niveau qui prépare son retour à la compétition, un sparring partner neutre et bienveillant est probablement le meilleur allié des dirigeants pour capturer les opportunités du rebond qui s’annonce.

Toutes les sociétés sont à la même enseigne face à ce challenge de « retour à la normale »

Après ces 13 derniers mois, beaucoup de sociétés ont souffert. Pour celles qui sont encore debout, la sortie de crise rime avec priorisation des actions pour un maximum d’impact avec quelques (sic !) contraintes financières à la clé (évolution du soutien gouvernemental, attitude des banques comme des actionnaires face aux comptes 2020, financement du BFR, …).

Pour celles qui ont pleinement bénéficié de cette période, l’enjeu est de capitaliser sur cette dynamique pour l’inscrire dans la durée vis-à-vis de leurs (nouveaux) clients comme au sein leur organisation.

De nombreuses inconnues à intégrer

L’inconnue du changement de terrain de jeu pour l’entreprise complexifie la préparation de ce rebond : à quel point les « nouveaux » comportements des clients vont perdurer, quelles orientations vont prendre les concurrents, faut-il adapter (ou pas) la relation avec les différents partenaires (business comme financiers) … ?

Un peu comme ce sportif qui va « découvrir en live », sur le terrain, la manière avec laquelle ses adversaires ont adapté leurs jeux…

Indéniablement, la principale inconnue pour tous les dirigeants, sans exception, concerne leurs managers et leurs collaborateurs avec le retour à cette « normalité » tant attendue. Les méthodes mises en place en « réaction » pendant la crise doivent-elles être maintenues, adaptées et que faut-il faire des anciennes ? Dans quel état d’esprit l’ensemble des équipes va se trouver ?

Des solutions classiques à évaluer dans ce contexte

Avoir les idées claires avec une vision et une stratégie associée lisibles et partagées, sont les challenges clés qui attendent les dirigeants pour ce « retour à la normale ». En effet, il va falloir embarquer les managers et l’ensemble des équipes, rassurer les parties prenantes (clients, financiers, fournisseurs…) et afficher une réelle maitrise de la situation.

Pour cela, le conseil, la veille et littérature, voire la formation sont les solutions « classiques » à disposition des dirigeants. Essentiellement ancrées dans le passé ou le présent, ces méthodes sont certainement utiles comme points de repères pour les équipes. Pour les dirigeants, la « nouvelle normalité » est probablement l’occasion de revisiter leur propre approche pour regarder devant eux afin de prendre (et garder) un temps d’avance.

La solution du management de transition, au-delà de son coût, est peut-être dans une certaine mesure une forme d’aveu de faiblesse indiquant l’absence en interne de ressources et de ressorts à même de piloter la gestion de ce rebond… le Business Coaching peut alors apparaitre comme une solution.

Pour chaque dirigeant, l’opportunité de (pleinement) s’affirmer

Avec la période qui s’annonce pour tous les dirigeants, les enjeux comme les opportunités sont multiples :

  • Dessiner un futur désirable pour lui, l’ensemble des équipes et son entreprise,
  • Prendre la hauteur indispensable pour prioriser les chantiers au plus juste en exécution de la stratégie,
  • Affirmer et/ou faire évoluer son leadership au regard des objectifs de demain,
  • Anticipation et adaptabilité doivent devenir une « seconde nature » quitte à sortir des sentiers battus du conformisme pour explorer de nouvelles approches.

Ce sont les atouts du Business Coaching de dirigeant(e)s pour capturer le potentiel de cette sortie de crise. L’échange neutre et bienveillant entre le Coach Business et le(s) dirigeant(es) favorise la prise de recul, la fin de l’isolement et surtout une nouvelle appréhension, parfois non-conformiste, des situations et des décisions à prendre.

Il s’agit d’être « au meilleur de sa forme » pour travailler toutes les dimensions de l’entreprise que le dirigeant doit piloter (commerce, RH, gouvernance, stratégie, management, finance, R&D, …).

C’est la mission première du sparring partner de dirigeants…

Alors que le ROI du Business Coaching est affirmé par les dirigeants (de plus en plus nombreux à l’avouer…) qui ont y fait appel, personne ne vient s’interroger pourquoi Roger Federer ou Usain Bolt continuent à avoir un coach malgré leur palmarès…

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