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La sous-traitance est protéiforme : sous-traitants pour certains, prestataires IT ou de service, ressources externes ou encore freelances pour d’autres. La superficie de l’entreprise étendue ne cesse donc de croître et l’entreprise a, par conséquent, besoin d’outils collaboratifs pour être connectée à son écosystème.

Julien Pérona Co-fondateur de la plateforme SaaS – ADDWORKING

Ce dernier est composé bien sûr de ses salariés, de ses clients mais aussi de ses sous-traitants ou ressources externes. La sous-traitance prend donc une place de plus en plus importante dans son écosystème. Face à cela, l’entreprise est souvent confrontée à l’absence d’outil pour bien gérer cette population.

Bien sûr que la majorité des Directions financières est dotée d’ERP pour gérer les flux financiers Clients. Toutefois, le sous-traitant est très souvent isolé de tout système d’information. Les emails et les tableaux excels sont souvent de mise alors que les opérationnels auraient un grand besoin d’outils connectés pour consulter en temps réel leur panel de sous-traitants avec, entre autres, l’assurance d’une parfaite conformité juridique, un suivi contractuel et enfin un dashboard permettant en quelques clics de valider les factures Sous-traitants pour faciliter l’input à la Comptabilité.

L’entreprise doit absolument gagner en agilité pour animer facilement et simplement sa sous-traitance afin que ses opérationnels ne se consacrent qu’à des tâches stratégiques à haute valeur ajoutée.

L’entreprise prend souvent des risques juridiques sévères face à des alertes de non-conformités hors « workflow ».

Il existe beaucoup de systèmes de contrôle de la conformité des sous-traitants permettant à l’entreprise de s’en affranchir. Toutefois, ces solutions sont majoritairement en dehors du workflow de l’entreprise.

Cela n’empêche donc pas l’opérationnel de poursuivre sa relation contractuelle avec son sous-traitant. Le donneur d’ordre peut alors continuer à honorer, par exemple, les factures de ses sous-traitants malgré ces non-conformités sévères étant donnée l’absence d’alertes au sein même de son workflow… L’intégration de tout le processus au sein d’un même outil est indispensable, en lien avec un ERP éventuellement déjà en place.

L’entreprise doit plus que jamais fidéliser ses meilleurs partenaires pour assurer son exploitation, le délai de paiement étant assez souvent au coeur des frictions.

Tarder à payer son sous-traitant n’est pas forcément le reflet d’une entreprise donneur d’ordre faisant de la rétention de trésorerie. Il y a des mauvais payeurs mais ce n’est pas la majorité. Nous observons au contraire que l’entreprise est souvent en difficulté dans une phase critique : la réconciliation comptable.

Le montant de la facture du sous-traitant est-il correct ? La prestation correspond-t-elle aux attentes des opérationnels ? Le livrable est-il convenable ? Bref, autant de sujets qui mettent en attente la validation de la facture du sous-traitant.

D’autre part, le workflow, s’il existe, est souvent inversé : la facture arrive à la Comptabilité puis, elle est soumise à l’opérationnel afin qu’il valide, et enfin la Comptabilité doit mettre en paiement une fois la validation effectuée par l’opérationnel. Le digital permet la simplification des flux et il met l’humain à la bonne place dans la chaîne de décision.

Dans ce dernier exemple, imaginez que l’opérationnel soit notifié sur son smartphone de la fin de la prestation de sous-traitance. Il peut ainsi valider/refuser en temps réel le montant de ladite prestation, qui se transforme en facture « bon à payer » accessible par la Comptabilité.

Certes, le délai de paiement d’un donneur d’ordre reste ce qu’il est, toutefois la phase amont, à savoir la bonne prise en charge de la facture du sous-traitant, le contrôle de son IBAN (lutte contre la fraude aux sous-traitants/fournisseurs) et la validation du montant, sont autant de tâches qui retardent le paiement.

Pour conclure, le digital est une parfaite réponse aux besoins d’instantanéité et de simplicité de gestion pour les 2 parties. L’implémentation des solutions en mode Saas (Full web) est simple et peu onéreuse. Tout le monde gagne du temps et le processus est alors ultra efficace.

StreamMind est une deeptech qui repousse les frontières technologiques pour permettre aux entreprises d’accéder à une maîtrise optimale de leur flux bancaires.
Grâce à sa solution Moneyroad, StreamMind s’attaque avec succès à un enjeu majeur pour les PME et ETI ; les délais de paiement.
Nicolas Muhadri, fondateur de StreamMind, nous parle d’une innovation de rupture qui changera définitivement vos habitudes.


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Crise du Covid-19 oblige, plus de 11 millions de personnes sont aujourd’hui au chômage partiel. Depuis 6 semaines, 1 salarié sur 2 se retrouve ainsi dans une situation inédite, confiné à son domicile et quelquefois un peu dérouté. Un contexte parfois tout aussi inédit pour le N+1, rarement préparé à manager à distance et contraint d’envisager de nouvelles façons de travailler avec ses équipes.

Par Béatrice Hervieu, Conseil en Organisation, Management et Communication

La crise, une nouvelle opportunité de manager

Avec ses impératifs sanitaires et légaux, la crise a littéralement bousculé les schémas de fonctionnement traditionnels des entreprises et ce, partout dans le monde. Et avec un déconfinement qui s’annonce par étapes, la situation que l’on pensait « transitoire », va perdurer.

Dans ces conditions, comment garder la main sur son activité et maîtriser au mieux sa production ?

Concrètement, comment manager à distance et motiver ses troupes pendant la crise ?

Ne serait-ce pas là, l’occasion de réinventer sa façon de manager ?

Réinventer le management, les bonnes questions à se poser : La Check List

En contrariant les habitudes et en multipliant les contraintes, la crise a exacerbé le sentiment de privation de liberté et de frustration. Les collaborateurs sont unanimes : après l’environnement et les habitudes de travail, ce sont les interactions sociales qui leur manquent le plus. Un besoin essentiel dont devront absolument tenir compte les dirigeants dans leur nouveau mode de management. Plus globalement, cette réflexion sur leur façon de manager à distance amènera les dirigeants à reconsidérer leur fonctionnement en matière de :

  1. Bien-être et cohésion d’équipe : Existe-t-il un lien étroit avec les collaborateurs ? Le N+1 est-il en mesure de savoir comment ils se portent et réagissent face à la crise ? Des RDV d’équipe et des 1:1 réguliers ont-ils été fixés chaque semaine, idéalement en visio-conférence ? Des passerelles permanentes sont-elles en place avec des relais au sein des autres départements métiers mais aussi et surtout RH ? La ligne téléphonique du manager est-elle, comme son bureau, ouverte à tout moment en journée pour ses collaborateurs ?
  2. D’objectifs : La feuille de route initiale a-t-elle été revue avec des résultats et des deadlines réalistes ? Le N+1 connait-il la situation familiale de chacun d’entre eux, leur localisation géographique et leur environnement pour adapter le calendrier et la charge de travail ? Des points d’avancement projet en petites équipes sont-ils prévus ?
  3. D’engagement et de motivation des équipes : Des remerciements écrits et oraux pour les efforts réalisés sont-ils régulièrement formulés ? Des messages empathiques informels sortant du cadre de travail et abordant la vie du collaborateur sur ses conditions de travail, sa capacité à s’approvisionner et le bien-être de son entourage… sont-ils abordés ?
  4. D’animation et de gestion du temps de travail : On a tendance à travailler davantage en télétravail, le N+1 est-il en capacité de savoir combien d’heures ses équipes travaillent par semaine ? Des pauses telles que les cafés-vidéos ou RDV détente vidéo de fin de semaine ont-ils été mis en place ? Les réunions sont-elles limitées à 1h et proscrites après 18h ? Des congés ou des jours de récupération ont-ils été proposés ?
  5. De confiance et de bienveillance : Le N+1 a-t-il délégué ou partagé ses responsabilités à des collaborateurs – ne serait-ce que pour le remplacer en cas de besoin ? Commence-t-il ses réunions d’équipe par « Comment allez-vous ? » Les termine-t-il en s’assurant que son message a été compris et accepté par tous et en remerciant ses équipes pour leur implication ? Se montre-t-il suffisamment compréhensif et juste au vu des circonstances ? Enfin, le manager a-t-il lui-même développé un relationnel suscitant respect, confiance et bienveillance de la part de son management, de ses RH, de ses actionnaires, clients, fournisseurs et autres partenaires ?

Autant de questions à se poser pendant une crise ou pour manager à distance d’équipes localisées dans différents sites ou à l’étranger.

Selon l’ANDRH, 40% des salariés français seraient aujourd’hui en télétravail, soit près de 8 millions de collaborateurs. Oui mais voilà, la crise nous a précipités dans un tourbillon sans précédent, et 75% d’entre nous découvrent pour la première fois les joies ou les peines de cette alternative au travail présentiel, contraints et forcés par leur organisation … et sans forcément en avoir le mode d’emploi !

Par Béatrice Hervieu, Conseil en Organisation, Management et Communication

Si d’ordinaire le télétravail présente une excellente option pour continuer de produire tout en conciliant sa vie privée et sa vie professionnelle, la situation actuelle a en effet contraint nombre d’entreprises à mettre en place cette mesure de façon permanente et intégrale et à l’imposer à leurs salariés dans des conditions pas toujours très favorables.

Un télétravail imposé …

A toute chose, malheur est bon. Et le bon côté du télétravail contraint, c’est qu’il a permis à beaucoup d’entreprises ou de salariés encore réticents de se rendre compte que sa mise en place était tout à fait possible. Mieux, certains salariés réalisent qu’ils sont encore plus productifs !

Alors certes, là non plus, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Exercer en télétravail avec son conjoint et ses enfants dans un petit appartement, ça n’est pas idéal.

Un télétravail désormais plébiscité !

Mais force est de constater que 60% des salariés souhaitent prolonger l’expérience du télétravail et l’envisagent comme une solution d’évolution et de qualité de vie au travail.

Une bonne nouvelle pour les organisations tout aussi demandeuses, après avoir réalisé, au travers de cette crise, qu’elles étaient susceptibles d’être confrontées à de nouvelles épreuves.

Télétravail : les bonnes questions à se poser, La Check List

Une prise de conscience qui amène ces mêmes entreprises, d’abord avec l’expérience de la grève de décembre-janvier puis de ce premier mois intégral de télétravail particulièrement productif, à reconsidérer l’organisation du travail en se posant les questions suivantes :

  1. Comment maintenir l’activité ? Des mesures telles qu’un plan de continuité ont-elles été mises en place par exemple ?
  2. Comment manager et occuper les salariés à distance ?  Les managers ont-ils été préparés avant la crise ou briefés depuis ?
  3. Comment piloter le capital humain et les risques psycho-sociaux ? Les Ressources Humaines ont-elles établi des liens avec les équipes et se sont-elles assuré de la capacité à interagir avec les salariés hors site ?
  4. Comment doit-on préparer le retour sur site ? Etat des lieux et évaluation des risques par la sécurité, le CHSCT et cellule de crise sont-ils régulièrement faits auprès du CODIR ?
  5. Comment préparer les managers et les équipes à s’adapter à ces nouvelles façons d’exercer leur métier ? Plan de de formation, politique et règles sur le télétravail ont-ils été prévus chaque année ?

Autant de points et d’étapes nécessaires à aborder tant avec les cadres dirigeants, les représentants du personnel que les salariés eux-mêmes pour construire, pas à pas, une politique de gestion de crise en transparence et en confiance avec l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise.

Le médiateur des entreprises s’adapte à la crise actuelle en proposant aux PME et ETI un accompagnement face aux problématiques qu’elles peuvent rencontrer avec leurs partenaires commerciaux. Ce dispositif est censé leur permettre de trouver des solutions à tout type de différends avec une autre entreprise ou administration.

Par Eric Orsini

Face à cette situation sans précédents, les entreprises peuvent se tourner vers le médiateur des entreprises qui met à leur disposition un service de conseil gratuit, rapide et confidentiel. Ce service leur permettra notamment de connaitre le comportement à adopter lors de difficultés avec leurs partenaires commerciaux et d’orienter leurs demandes vers les services compétents.

Le médiateur des entreprises, qui peut être saisi par tous les acteurs économiques, est composé d’une équipe de 60 médiateurs expérimentés sur toute la France qui sont régis par des règles strictes de confidentialité, neutralité, indépendance et impartialité.

Dans quel cas saisir le médiateur des entreprises ?

Il peut être saisi dans les cas suivants :

  • différend avec une autre entreprise lors de l’exécution d’un contrat (conditions de paiement, rupture brutale de contrat, refus de reconnaissance ou « utilisation abusive » de la force majeure… ;
  • difficulté pour obtenir un report de loyer (bail commercial), une suspension de factures d’eau et d’énergie par exemple
  • difficultés dans le cadre de la commande publique.

A chaque fois, il faudra procéder à une saisine formelle en cliquant sur l’onglet « Saisir le Médiateur » sur https://www.economie.gouv.fr/mediateur-des-entreprises

Quelle est la procédure ?

Elle est très simple. L’entreprise devra faire sa demande en ligne en cliquant sur « Saisir le Médiateur » et en répondant à chacun des items, puis en validant son dossier. Elle sera ensuite recontactée par un médiateur qui traitera la demande en faisant le lien avec les différentes parties prenantes et en mettant tout en oeuvre pour arriver à une solution amiable.

Dans quel cas écrire au médiateur des entreprises ?

L’entreprise pourra lui écrire dans les cas suivants :

  • si elle a des questions sur le comportement à adopter vis à vis d’un partenaire économique ,
  • si elle ne sait pas pas vers quel interlocuteur orienter sa demande
  • si elle n’identifie pas les mesures de soutien du gouvernement dont elle pourrait bénéficier.

Pour cela, la question devra être posée sur « Ecrire au Médiateur », toujours sur https://www.economie.gouv.fr/mediateur-des-entreprises

Bpifrance est au coeur du dispositif de crédit mis en place par le gouvernement pour soutenir les entreprises mises en difficulté par la crise du COVID19. Nicolas Dufourcq, son directeur général, est intervenu sur BFM Business pour expliquer aux dirigeants d’entreprises que les démarches étaient fort simples.

La mesure phare qu’a annoncé Emmanuel Macron le 16 mars est la mise en place de « garanties de l’Etat à hauteur de 300 milliards d’euros pour tous les prêts bancaires contractés auprès des banques » afin de venir en aide aux entreprises

Garantie bancaire sur un prêt déjà en place ou crédit direct sans garantie exigée… Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance est revenu sur le dispositif d’aide mis en place pour les PME et ETI en expliquant concrètement comment procéder pour en bénéficier :

« Cela prend deux formes. D’une part, nous garantissons les crédits bancaires privés de nos partenaires bancaires. Donc là c’est très simple, les entrepreneurs qui m’écoutent, ils appellent leur agence bancaire et ils demandent une garantie de Bpifrance pour leurs crédits de trésorerie et la transformation de leurs crédits de trésorerie en crédits à moyen terme ainsi que leurs lignes de découvert. C’est extrêmement simple, c’est un système rôdé depuis des années. Il y a un bouton jaune sur l’ordinateur des banquiers dans les agences bancaires privées, on appuie sur le bouton jaune et la garantie est automatique », précise-t-il.

« La deuxième chose, c’est que nous faisons des prêts directs sur notre bilan qui sont des prêts sans garanties jusqu’à 5 ans, parfois 7 ans, parfois même 10 ans. Et dans le cas particulier de la crise que nous vivons, nous débloquons des enveloppes significatives permettant de faire des prêts de plusieurs dizaines de millions d’euros pour des entreprises de classe intermédiaire, de plusieurs millions d’euros pour les PME ».

Et de rajouter: « là c’est très simple, comme le numéro vert est très rapidement saturé (0 969 370 240, NDLR), la recommandation que nous faisons: vous allez sur le site bpifrance.fr, et vous mettez votre numéro de portable sur la cartouche qui s’inscrit et on vous rappelle ».

Les demandes sont déjà nombreuses: « on a traité 3.600 entreprises et on a déjà injecté plusieurs dizaines de millions d’euros de cash », indique Nicolas Dufourcq. 

Un pont aérien de cash pour soutenir les entreprises impactées par l’épidémie de coronavirus ! C’est ce que Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, souhaite mettre en place pour permettre aux PME et ETI de traverser cette crise jusqu’à son issue.

Les domaines de l’hôtellerie, de l’évènementiel ou les autocaristes connaissent ce qui s’apparente à «une crise cardiaque» et les entreprises en détresse, notamment dans ces secteurs, devraient bénéficier d’«un pont aérien de cash», a affirmé Nicolas Dufourcq sur France Inter.

Ce concept de «pont aérien» se réfère au ravitaillement par les airs mis en place par les Américains et les Britanniques au moment du blocus de Berlin, de l’automne 1948 à l’automne 1949.

Un plan qui « permet d’injecter 3 milliards d’euros »

Le gouvernement a sollicité Bpifrance pour soutenir la trésorerie des PME et ETI, notamment par l’octroi aux banques d’une garantie à 90 % des crédits qu’elles accordent à ces entreprises en difficulté.

Ce plan «permet d’injecter 3 milliards d’euros de crédit dans l’économie française», a expliqué le patron de la banque publique dinvestissement en précisant que « s’il faut plus, s’il faut passer à 6, 7, 8 ou 9 milliards, on le fera ».

Optimisme et sang froid

Le patron de Bpifrance s’est montré rassurant en insistant sur le caractère temporaire de cette crise avec une activité qui commence déjà à reprendre en Chine et avec de nombreux secteurs économiques qui ne sont affectés que dans une moindre mesure par les conséquences de l’épidémie.

« Il y a des canaux de transmission de la crise », via les difficultés des chaînes d’approvisionnement dans certaines industries. « Mais les commandes ne sont pas annulées (…) pour l’instant ça tient », a indiqué Nicolas Dufourcq. « La Chine est en train de repartir » et « les bateaux qui partent de Chine sont à nouveau pleins ».

Selon lui, l’aspect psychologique est la clé d’une sortie réussie de cette crise: « si les psychologies ne flanchent pas, si on ne rentre pas dans une sorte de complexe dépressif collectif (…) ça repartira ».

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