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INTERNATIONAL

Plusieurs restrictions de voyage sont imposées aux français dans les pays européens… Tests PCR, quarantaine ou interdiction de rentrer sur le territoire, cette carte détaillée et actualisée au 15 août 2020 vous permettra de ne pas perdre le nord en cette fin d’été.

Par Eric Orsini

Les voyages d’affaires reprennent mais il est important de connaitre les différentes politiques de restrictions de voyages qui peuvent s’appliquer entre les pays de l’Union européenne. En revanche, cette carte ne reprend pas les restrictions de voyage en provenance de pays extérieurs à l’Union européenne ou d’autres pays, à l’exception bien sur de la Norvège, de la Suisse, de l’Islande, du Liechtenstein et du Royaume-Uni qui sont géographiquement en Europe.

Différentes restrictions sont mises en place selon les pays européens ; certains exigent des voyageurs de fournir un test PCR négatif datant de moins de 72 heures ou de se soumettre à un test à leur arrivée, d’autres imposent une quarantaine, comme vient de le décider le Royaume-Uni pour les touristes français, ou même interdisent purement et simplement les voyages.

Les pays qui exigent la quarantaine pour les voyageurs français sont la Lettonie, l’Estonie, la Lituanie, le Royaume-Uni et la Norvège où il faudra obligatoirement passer deux semaines en isolement après l’arrivée dans le pays. Le seul état dans lequel les francais devront se soumettre a un test PCR de facon obligatoire est Chypre.

Il sera par contre interdit aux ressortissants de l’hexagone de se rendre en Finlande qui leur a fermé sa frontière à moins de pouvoir justifier soit d’une résidence dans le pays, soit d’un lien familial avec un résident local, d’une raison d’ordre professionnel ou encore pour y suivre des études.
La Finlande permet les voyages touristiques uniquement en provenance d’Italie, Islande, Lettonie, Liechtenstein, Grèce, Lituanie, Malte, Norvège, Slovaquie, Danemark, Allemagne, Hongrie et Estonie.

L’idéal reste de se rendre en amont du voyage sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères qui renseigne et actualise chaque jour les conditions d’entree pour les ressortissants francais dans les pays du monde entier.

AMBITION AFRICA 2020 se tiendra les 17 et 18 novembre 2020 au ministère de l’Economie et des Finances ! Organisé par Business France avec le soutien du gouvernement français et des autorités africaines, l’évènement qui est devenu le rendez-vous annuel incontournable des relations franco-africaines, fêtera sa troisième édition avec de nombreux ministres, ambassadeurs et délégations d’entreprises venant de l’ensemble du continent africain.

AMBITION AFRICA 2020 s’articulera autour de 2 journées :

  • une séance plénière en présence d’officiels français et africains
  • des ateliers thématiques sectoriels et transversaux
  • des rendez-vous d’affaires ciblés en format B2B – un village d’experts – des cocktails de networking.

Ambition Africa 2019, placé sous le haut patronage du président de la République Emmanuel Macron et soutenu par le Ministère de l’économie et des finances ainsi que le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, a réuni l’annee derniere plus de 1 250 participants de France et de 39 pays africains. 

L’évènement s’est traduit par un véritable succès avec plus de 2 000 rendez-vous B2B organisés, et une grande couverture par la presse économique et spécialisée avec plus de 100 parutions.

Revivez l’édition 2019 : https://urlz.fr/cWm4

Pays concerné(s)

ALGÉRIE, MAROC, TUNISIE, ANGOLA, BURKINA FASO, CONGO, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE, CENTRAFRICAINE, RÉPUBLIQUE, CONGO, RÉPUBLIQUE POPULAIRE, CÔTE-D’IVOIRE, CAMEROUN, ÉTHIOPIE, GABON, GHANA, NIGÉRIA, MOZAMBIQUE, KENYA, SÉNÉGAL, OUGANDA, AFRIQUE DU SUD, FRANCE.

Participation entreprises françaises et leurs filiales à l’étranger

  • Tarif unique : 350 € HT
  • RDV B2B inclus
  • Accès à toutes les tables rondes
  • Accès aux cocktails de networking
  • Si vous souhaitez régler par le bon de participation cliquez ici

Pré-inscriptions pour les entreprises africaines

  • Sous-réserve de sélection par les experts Business France
  • RDV B2B inclus
  • Accès à toutes les tables rondes
  • Accès aux cocktails networking

Information pratiques AMBITION AFRICA 2020

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES  
139 rue de Bercy, 75012 Paris
Métro, lignes 14 – 6 (Station Bercy)

HORAIRES
Mardi 17 novembre de 8h à 19h
Mercredi 18 novembre de 9h à 17h
Arriver avec 30 min d’avance. Vous aurez à présenter votre carte d’identité.

VISA
Attention un VISA est nécessaire pour les entreprises africaines. Comptez 3 semaines pour le recevoir.   

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L’export français relève la tête après avoir connu un véritable séisme avec la crise sanitaire. En effet, selon le baromètre de la Team France export, 65% des entreprises sondées en mai affirment continuer à exporter, même en mode dégradé, contre 55% au mois d’avril.

Par Karine Thomas

L’export français a connu un épisode dramatique en ayant eu à affronter tous les obstacles liés à la fermeture des frontières, à la production ralentie ou encore à une demande au point mort. Cependant, de nombreuses PME et ETI ont su s’accrocher et défier toutes les difficultés; c’est ce qu’indique le dernier baromètre de la Team France Export, publié le 18 juin selon lequel 65% des 6000 entreprises sondées entre le 30 mars et le 29 mai toutes régions confondues déclarent poursuivre leurs activités d’exportation, même «en mode dégradé» contre 55% le mois précédent. Ce taux monte même jusqu’à 81% pour les entreprises qui réalisent plus du tiers de leur activité à l’export en temps normal (+13 points par rapport au mois d’avril). Pour Business France «cela souligne le maintien d’une dynamique pour l’international».

Ces entreprises qui ont permis à l’export français de garder un peu de rythme reconnaissent s’être heurtées à de fortes difficultés, principalement dues au manque de visibilité sur l’avenir des marchés (37%) et aux baissent de commandes (25%). Quant aux problématiques logistiques, elles ont tendance à se résorber avec le temps (20% en mai contre 27% en avril).

Les difficultes rencontrées par nos entreprises varient selon les secteurs d’activité. Par exemple, Les filières Industries, Tech & Services désignent comme principal obstacle le manque de visibilité tandis que pour le secteur Agrotech, c’est la baisse des commandes qui est observée. Enfin, pour la filière Art de Vivre, l’activité est perturbée par des problèmes de logistique «qui s’expliquent notamment par une réouverture très progressive des points de vente à l’étranger, l’écoulement des stocks en priorité et la perturbation des collections» selon le baromètre.

L’équipe de France de l’export, qui est un guichet unique composé des Régions, de Business France, des chambres de commerce et de Bpifrance, alerte sur la nécessité d’occuper le terrain et de ne pas se laisser distancer par nos concurrents qui «sont déjà sur le pied de guerre» selon l’expression de Christophe Lecourtier, le directeur général de Business France. Pour Pedro Novo, directeur exécutif Export de Bpifrance, «nous devons guider les entreprises françaises et les aider à penser au monde de demain et à adapter nos produits et services aux nouveaux modes de distribution et aux enjeux de développement durable».

Ce plan de relance européen est un élément inédit dans l’histoire de l’UE. Paris et Berlin proposent de le financer par des emprunts de la Commission sur les marchés « au nom de l’UE » pour ensuite redistribuer ces fonds en « dépenses budgétaires » vers les pays européens et les « secteurs et régions les plus touchés » selon la déclaration franco-allemande.

Par Karine Thomas

Le couple franco-allemand est à la manoeuvre depuis le 18 mai pour proposer un plan de relance européen de 500 milliards d’euros afin de surmonter la crise sanitaire historique qui frappe le continent par un mécanisme inédit de mutualisation de la dette européenne. « Pour soutenir une reprise durable qui rétablisse et renforce la croissance dans l’UE, l’Allemagne et la France soutiennent la création d’un Fonds de relance ambitieux, temporaire et ciblé » inclu dans le prochain budget de l’UE et doté « de 500 milliards d’euros », précise la déclaration commune.

L’élément innovant de cette initiative est que, selon elle, ce plan de relance européen se ferait avec un financement par des emprunts« au nom de l’UE » de la Commission sur les marchés. « Ces 500 milliards ne seront pas remboursés par les bénéficiaires de ceux qui utiliseront cet argent », explique Emmanuel Macron dans une conférence de presse commune avec Angela Merkel en précisant que « ce ne seront pas des prêts mais des dotations » directes aux pays les plus touchés.

Cette proposition est sans aucun doute un geste fort après les tensions qui ont déchiré l’Europe pendant cette crise. Henrik Enderlein, directeur du Centre Jacques Delors de Berlin a qualifié cette proposition de « signal historique ». L’économiste Jean Pisani-Ferry, parle d’un « reboot pour le couple franco-allemand. Impressionnant » mais précise que « maintenant commence le plus dur: la négociation de l’UE à 27 ».

Ce plan de relance européen représenterait ainsi un pas nouveau vers une mutualisation de la dette au niveau européen, que Berlin et certains pays de l’Europe du Nord ont toujours rejeté. « La France et l’Allemagne se positionnent en faveur de la solidarité européenne » a déclaré la chancelière allemande en qualifiant la proposition de « courageuse » et même susceptible d’attirer des critiques; notamment en Allemagne.

Ces 500 milliards viendraient s’ajouter aux 500 autres milliards déjà approuvés par les ministres de la zone euro et constitués notamment de capacités de prêts. En tout, c’est environ 1.000 milliards d’euros que l’Europe devra débourser pour contrer la récession qui s’annonce de -7.7% en 2020 dans la zone euro.

Le couple franco-allemand devra à présent convaincre l’ensemble des États membres de l’UE en dépassant les clivages traditionnels entre pays du « Nord » et du « Sud ».

SKEMA Business School comprend et anticipe les enjeux de demain pour les PME et ETI en matière de recrutement des talents et d’optimisation des compétences.
Grâce à une approche pragmatique, SKEMA Business School saura répondre à vos besoins de recrutement en alternance et de formation continue sous toutes ses formes.
Dorothée Bayart, responsable du pôle financement entreprise, nous parle d’une école de management résolument tournée vers l’avenir.

https://www.youtube.com/watch?v=u6vw4i8bqi0

Les 170 webinaires de la Team France Export de Business France auront lieu d’avril à juin 2020 pour vous informer en temps réel et totalement gratuitement sur la base d’éléments concrets et opérationnels qui vous permettront d’adapter votre stratégie internationale, de répondre à vos besoins et de vous préparer à la reprise. Retrouvez tous les thèmes, tous les secteurs et toutes les dates !

Les 170 webinaires de la Team French Export ont pour but d’aller au-delà des informations disponibles en ligne grâce à leurs experts sectoriels, leurs partenaires publics et privés et au témoignage d’entreprises françaises implantées sur le terrain. Cet engagement de la TFE va permettre d’apporter un éclairage pragmatique et de répondre à toutes les questions des TPE, PME et ETI françaises sur les situations particulières à l’étranger.

Une très large sélection de sujets

Les 170 webinaires de la Team French Export couvrent toutes préoccupations des entreprises en traitant les sujets et secteurs suivants :  

  • Distribution et Retail-Tech : impact de la crise sanitaire en Chine et Asie du Nord Est
  • E-commerce : états des lieux et opportunités en Pologne et Europe Centrale
  • Asie du Nord-Est : opportunités post-crise et clés d’approche de marchés asiatiques abordables mais exigeants
  • La crise comme accélérateur de la transformation numérique en Amérique Latine
  • L’industrie Aéronautique d’Asie du Nord Est à l’heure de la crise du Covid-19 (Japon)
  • Covid-19 : la réponse politique et économique dans les pays nordiques
  • Les marchés de la santé d’Afrique Subsaharienne face aux crises sanitaires : opportunités et besoins
  • Chine : Comment faire partie des gagnants de la reprise économique annoncée ?…

Participez aux webinaires de votre univers sectoriel :

Vous pouvez également consulter l’intégralité de cette programmation digitale sur l’agenda teamfrance-export.fr 

Conseils, analyses, expertises, … les entreprises vous brieffent sur leurs parcours et leurs « best practices ».

Les 170 webinaires de la Team France Export sont proposés dans le cadre du Plan de soutien Team France Export

La carte interactive de la Team France Export vous permet de suivre en direct l’impact du COVID-19 sur vos marchés à l’international. En effet, Business France et le réseau de la Team France Export montrent une nouvelle fois, grâce à cette initiative, qu’ils accompagnent et soutiennent les entreprises de manière opérationnelle depuis le début de la crise, en France comme dans les 60 pays où ils sont présents.

Par la rédaction

La carte interactive de la Team France Export (voir lien ci-dessous) offre aux entreprises de l’hexagone la possibilité d’obtenir des informations en temps réel sur les effets du coronavirus dans 60 pays et ainsi d’adapter leur stratégie export selon l’évolution du covid19 dans ces pays. Cette initiative, qui a été inaugurée fin mars par Jean-Baptiste Lemoine, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, apporte un outil supplémentaire aux PME et ETI pour préparer la future reprise des échanges internationaux en leur proposant un point sur la situation par pays mis à jour quotidiennement comprenant :

  • Le niveau de confinement
  • L’ouverture des frontières avec la France
  • L’ouverture aux flux de marchandises
  • L’état des transports et de la logistique
  • Le niveau d’activité
  • Les plans de relance nationaux à l’économie
  • Les barrières tarifaires et non tarifaires
  • L’évolution des règlements sanitaires
  • Les principaux secteurs à cibler

👉 Retrouvez la carte interactive : https://bit.ly/2JDVpB3

Les pays y sont répertoriés selon leur degré d’impact de la facon suivante :

Pays très fortement impactés : Afrique du Sud, Autriche, Espagne, Inde, Italie, Malaisie, Nigéria, Philippines, Singapour, Slovénie, Vietnam

Pays fortement impactés : Algérie, Allemagne, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Belgique, Myanmar, Brésil, Canada, Chili, Côte-d’Ivoire, Danemark, Égypte, Émirats Arabes Unis, États-Unis d’Amérique, Éthiopie, Hongrie, Indonésie, Irlande, Israël, Kenya, Koweit, Maroc, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Tchéquie, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Suisse, Thaïlande, Tunisie, Turquie, Ukraine

Pays moyennement impactés : Cameroun, Chine, Colombie, Corée du Sud, Finlande, Japon, Mexique, Qatar, Sénégal, Suède, Taïwan.

Les conséquences économiques de la crise sanitaire du coronavirus s’annoncent « très sévères » selon Thierry Breton, commissaire européen en charge du marché intérieur qui appelle les Etats de l’UE à préparer l’après-confinement en mettant en place des plans de relance industrielle massifs.

Par Laetitia Conti

Dans un entretien accordé au Parisien, Thierry breton apporte son analyse sur les conséquences économiques de la crise sanitaire du Covid19 et alerte sur le fait qu’un mois de confinement coûterait « entre 2,5 et 3% de PIB et entre 5 et 6% avec deux mois de confinement ».

C’est précisement pour cela que le commissaire européen en charge du marché intérieur demande aux états membres de « proposer des plans de relance industrielle de l’ordre de 10% de leur PNB » en plus des mesures de soutien aux économies européennes (suspension de la règle des 3% de déficit, plan de 750 milliards d’euros de la BCE etc…).

Thierry Breton estime d’ailleurs que ces plans pouvaient atteindre un total de 1600 milliards d’euros et plaide de nouveau pour la mise en place d’un fonds européen de relance émettant des obligations à long terme pour un financement accessible à tous et pour « qu’aucun pays ne soit laissé au bord de la route ». 

Bien qu’il estime qu' »il y aura un avant et un après », Thierry Breton s’oppose fermement au repliement et au protectionnisme en déclarant :
« il est hors de question de remettre en cause nos accords de libre-échange, parce que c’est dans ce monde que nous vivons et que c’est aussi grâce à ces échanges que nous surmonterons cette crise ».
Concernant la concurrence, le commissaire européen en charge du Marché intérieur pense que « cette crise ne signifie pas la fin des règles » mais que « ces règles doivent en effet être revisitées car le monde a changé ». 

Par contre, il défend un renforcement de la souveraineté européenne dans le domaine de la santé en déclarant que « la pandémie démontre aussi que trop de médicaments sont fabriqués hors d’Europe et je sens enfin une volonté de relocaliser ces productions sensibles au plus près des Européens » tout en précisant qu’il excluait l’idée « qu’il faille faire de la santé une compétence exclusivement européenne » et que « la santé reste de la souveraineté des Etats ».

Dormir durant les trajets en avion est un enjeu de taille pour les voyageurs d’affaires qui doivent conjuguer efficacité et récupération physique, cependant tous n’y arrivent pas. La compagnie Air New Zealand vient de breveter une idée intéressante censée apporter une solution à ce problème : les lits capsules.

Par Eric Orsini

Dormir dans un avion lorsqu’on voyage en classe économique peut très rapidement tourner au cauchemar avec à la clé des douleurs aux jambes, au cou, au dos… Habituée aux longs courriers, la compagnie aérienne Air New Zealand a déposé, après trois ans de recherches et d’essais, un brevet pour des lits capsules, selon les informations de CNN Travel.

Ces lits capsules baptisés « Skynest » ont été testés par quelques 200 clients de la compagnie dans un hangar à Auckland. Cette cabine de sommeil est composée de six modules de couchage allongés à plat. Chaque lit mesure environ deux mètres de long sur 58 centimètres de large et chaque passager se verra remettre un kit de couchage composé d’un oreiller, de draps, d’une couverture, de bouchons d’oreille et des rideaux de confidentialité. Air New Zealand réflechierait même à équiper les cabines de prises USB et de lampes de lecture pour le plus grand confort de ses clients voyageant en classe économique.

Six couchages par avion

Les appareils pourraient accueillir jusqu’à 6 lits capsules. Même s’il ne s’agit pour l’instant que d’un brevet, cette option devrait être un peu plus onéreuse qu’un siège classique. « Nous voyons une future expérience de vol où un client (…) pourrait réserver l’Economy Skynest en plus de son siège Economy, bien se reposer et arriver à destination prêt à partir », déclare Nikki Goodman, directeur général de l’expérience client d’Air New Zealand.

Le sort définitif de ces lits capsules sera scellé par la compagnie néo-zélandaise l’année prochaine. Celle-ci n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle elle avait lancé, en 2011, la « Economy Skycouch » permettant aux passagers voyageant ensemble de transformer leurs sièges en lit. Bien que pour l’instant aucune certification formelle n’a été émise, l’idée des lits capsules n’est pas qu’un rève… affaire à suivre !!!

Le Royaume-uni est officiellement sorti de l’Union européenne le 31 janvier dernier mais cela va-t-il avoir un impact pour les épargnants français, notamment lorsqu’ils sont détenteurs d’un PEA comprenant des actions de sociétés britanniques. Voyons les dispositions de l’administration sur cette question.

Par Serge de Cluny

La règle de base précise que les titres sont éligibles au PEA (plan d’épargne en actions) et au PEA-PME uniquement s’ils sont émis par des sociétés dont le siège se trouve dans un état membre de l’Union européenne (UE) ou dans un autre état partie à l’Espace économique européen (EEE) ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale ou une convention fiscale comportant une clause d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales (4° du I de l’article L. 221-31 du code monétaire et financier).

Cette règle relative au lieu du siège social de la société émettrice des titres s’apprécie de façon permanente. Cela veut dire qu’au cas où le Royaume-Uni ne fait pas partie de l’accord sur l’EEE après son départ de l’UE, les titres émis par des sociétés britanniques ne seront plus éligibles aux PEA et PEA-PME. Plus encore, la détention au sein du PEA ou du PEA-PME de titres ayant perdu leur éligibilité constituerait de fait un manquement à leurs règles de fonctionnement et sont censés entraîner leur clôture (article 1765 du Code général des impôts).

Cependant, afin d’éviter cette clôture, l’administration va mettre à la disposition de l’épargnant français une procédure de régularisation d’un délai maximum de deux mois à partir du transfert du siège de la société dans un État ni membre de l’UE ni partie à l’accord sur l’EEE. Cette solution aura pour effet de placer le contribuable entre deux possibilités :

  • Retirer le PEA des titres inéligibles par le biais d’un versement compensatoire en numéraire d’égal montant. Par contre, si l’épargnant en fait la demande auprès de son prestataire financier et si la durée de blocage du plan est satisfaite, ce retrait pourra être considéré comme un retrait classique n’emportant pas de versement compensatoire et sera donc soumis aux prélèvements sociaux dans les conditions de droit commun.
  • Céder dans le PEA les titres devenus inéligibles.

Ce scénario se base sur l’absence de ratification de l’accord général de sortie du Royaume-Uni mais il reste bien sur à mettre au point le cadre, beaucoup plus large, de la future relation entre le pays et ses ex-partenaires.

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