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DIGITAL

Le Covid 19 n’épargne pas les entreprises dans leur fonctionnement. Opérer à distance et avoir accès aux ressources informatiques devient un véritable enjeu. Votre DSI est-il-à la hauteur des challenges technologiques que vous affrontez encore plus en ce moment ? Voici des éléments qui vous permettront de mesurer l’ampleur du défi et d’apprécier les compétences nécessaires.

Par Myriam Vergne

Quand il n’y a plus personne au bureau, les outils digitaux permettent d’organiser le télétravail. Le personnel doit avoir été formé en amont idéalement pour que chacun ait les bases digitales pour être opérationnel car les moyens de communication avec ses clients et fournisseurs sont vitaux.

Le DSI est incontournable pour préparer la résilience de l’Entreprise en même temps que l’agilité d’une transformation nécessaire.

  • A-t-on accès en mode partagé aux différents dossiers, le CRM, est-il accessible ? ….
  • Est-on capable de remplacer les moments de rencontre physique en interaction de type visio-conférence ou self-care pour fluidifier le traffic?
  • Peut-on facilement s’interconnecter pour opérer du Business avec de nouveaux acteurs (ex les circuits courts)

Beaucoup d’Entreprises ont basculé du jour au lendemain sur des outils freeware (Zoom, Trello…) pour assurer la continuité de service, autant de data, de mails, de contenus collectés accessibles dans le cloud sans forcément analyser et mesurer les aspects sécuritaires. Par ailleurs, certains collaborateurs utilisent leur l’ordinateur familial qui n’a pas forcément le niveau de protection nécessaire dans un cadre professionnel… il ne manquerait plus qu’une cyberattaque! Dans le feu de l’action, il faut parer au plus pressé certes, mais attention à l’après…

Et après ?

Cette situation va accélérer votre transformation numérique et en faire un incontournable de votre stratégie. Il faudra assurer le redémarrage de l’activité tout en réfléchissant aux nouveaux modes opératoires et à la transformation des business model. Vous devrez trouver les moyens et les expertises pour y parvenir. Les profils dont vous aurez besoin devront maitriser ces aspects :

  • Stratégie qui s’appuie sur une grande expérience du digital mais aussi sur la connaissance et les enjeux de la PME (mutations technologiques, sociologiques, commerciales). Les propositions et orientations du DSI auront un impact direct sur l’activité commerciale et le modèle économique de l’entreprise.
  • Marketing : les problématiques d’un CDO concernent tous les leviers, surtout digitaux : web to store, social media, monétisation, influence, mobile et devices, e-CRM, e-réputation, intranet, expérience utilisateur, marque employeur, etc.
  • Pilotage de projet : coordonner un grand nombre d’actions et d’interlocuteurs internes et externes, (DSI, Marketing, RH…) et être capable de maitriser les budgets
  • Communication et Gestion du changement : faciliter l’adoption, évangéliser, assurer la montée en compétence digital des collaborateurs. La réussite d’un projet et de son acceptation repose sur la qualité de la communication, l’ouverture aux autres, la pédagogie et les capacités à convaincre.
  • Système d’information :connaitre et maitriser les bons outils et les bonnes technologies, avec un focus sur l’IT, la data, le cloud, la mobilité…

La Technologie plus que jamais est un différenciateur business par rapport à vos concurrents. Vous devrez vous entourer des bonnes compétences, notamment d’un « DSI +++ » plus métiers que technicien avec des fonctions élargies en transverse qui pourra votre permettre d’atteindre vos objectifs.

Covid’Info, c’est le nom du webinaire d’information lancé par la CPME Paris Ile-de-France. Cette initiative dédiée aux TPE et PME a pour fonction de les accompagner de façon claire et précise tout au long de cette crise inédite qui frappe l’économie de notre pays.

Face à cette situation inédite, les TPE et PME s’interrogent sur les aides disponibles, ainsi que sur leurs droits et obligations. La CPME Paris Ile-de-France a mis en place cet outil pour répondre à toutes leurs questions face à cette crise exceptionnelle et aux conséquences sévères qu’elle a sur leur activité. Covid’Info, le webinaire régulier de la CPME vous permettra de :

  • Décrypter l’actualité législative et réglementaire qui vous impacte
  • Faire le point sur vos problématiques ;
  • Partager vos expériences ;
  • Répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser !

Ces webinaires accueillent toujours un ou deux experts, qui répondent en direct à toutes les questions que les dirigeants de TPE et PME peuvent se poser.

Retrouvez les replays Covid’Info

Vous pouvez retrouver et visionner ci-dessous les précédents webinaires gratuitement. La présentation powerpoint associée est référencée dans le chat, sur la droite du lecteur vidéo.

 Covid’Info Webinar #1 | Focus Droit du Travail & Activité Partielle

 Covid’Info Webinar #2 | Focus Financement & Droit du travail

 Covid’Info Webinar #3 | Focus Fonds de Solidarité

 Covid’Info Webinar #4 | Échange avec Bernard Cohen-Hadad, Président de la CPME Paris Ile-de-France

La plateforme vous demandera de vous inscrire ou d’entrer votre code d’accès reçu précédemment par mail ; c’est tout à fait normal.

Une question ?  Vous pouvez joindre la cellule de crise Covid-19 de la CPME Paris Ile-de-France par téléphone au 01 56 89 09 30.

Cependant, en raison d’un nombre important d’appels et des possibilités de saturation de ce numéro, il est conseillé si vous le pouvez, de privilégier un contact par email : Contact Email

L’attestation de déplacement sur smartphone sera disponible dès lundi 6 avril sur le site du ministère de l’Intérieur et du gouvernement. Une fois téléchargé, le formulaire sera à éditer et à signer depuis son smartphone, il pourra ainsi être présenté en cas de contrôle grâce à un QR code et aura la même validité qu’une attestation imprimée ou recopiée sur papier libre.

Par Eric Orsini

C’est l’annonce faite par le ministre de l’intérieur Christophe Castaner ce jeudi dans un entretien au Parisien. «Les Français se sont approprié les règles du confinement, il convient donc de leur donner un peu de souplesse avec cet outil». Cela devait être de l’histoire ancienne car cette attestation de déplacement sur smartphone a été acceptée quelques jours après le début du confinement, puis fut refusée rapidement par le même Christophe Castaner au motif que « les sociétés qui ont proposé d’éditer ces formulaires sont très souvent des sociétés qui veulent piller vos données » expliquait-il sur TF1 en avançant les risques auxquels les policiers seraient exposés, le téléphone pouvant être « porteur du virus ».

Limiter les risques avec le QR Code

Dès le 6 avril, l’attestation de déplacement sur smartphone sera toutefois disponible mais avec quelques précautions. Concrètement, il sera possible de télécharger le formulaire sous format PDF depuis un smartphone afin de le présenter aux forces de l’ordre grâce à un QR code. «Nous n’avons pas voulu d’une application comme celles que nous avons vu fleurir lors des premiers jours du confinement, car il y avait un risque de piratage des données», a expliqué le ministre de l’intérieur en précisant qu’il n’y aurait «pas de fichier» et que «personne ne pourra collecter les données des usagers».

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Christophe Castaner a également ajouter que ce nouveau dispositif a pris en compte les risques de fraude : «Il faudra préciser votre heure de sortie, mais l’heure à laquelle vous avez édité le document sera accessible aux policiers. Cela évitera que des personnes remplissent l’attestation uniquement à la vue d’un contrôle de police. Et grâce au QR code, les policiers et les gendarmes n’auront pas besoin de prendre le téléphone en main, il leur suffira de scanner l’écran».

Selon décompte récent, les forces de l’ordre ont effectué environ six millions de contrôles et dressé 380.000 verbalisations depuis le début du confinement. «Nous avons constaté une légère baisse des contraventions, mais elle n’est pas spectaculaire. Globalement, les règles du confinement sont bien respectées, même si l’on ressent une différence en fonction de la sociologie de certains quartiers», a constaté Christophe Castaner qui a également accordé qu’il était «encore plus difficile» de respecter le confinement «quand on vit à plusieurs dans 50 m2 dans un quartier, que lorsque l’on a la chance d’avoir un pavillon avec un jardin».


Avec la cyberattaque subie par Bouygues Construction, l’actualité nous rappelle tragiquement que chaque entreprise peut voir son réseau attaqué ou contaminé. Ce constat oblige donc les dirigeants et cadres de PME et ETI à connaître les bonnes pratiques pour annihiler une attaque de cet ordre ou au moins en limiter les dégâts. En voici quelques-unes…

Par Franck Boccara

Tout peut commencer par des ordinateurs qui buggent ou fonctionnent lentement, par la messagerie de l’entreprise qui se paralyse ou par un site internet qui n’est plus opérationnel. Ces symptômes sont souvent révélateurs d’une cyberattaque ou une d’infection et risquent d’être suivis par un message émanant de cybercriminels pour exiger une rançon contre le déchiffrement des fichiers.

Evidemment, il est indispensable de mettre en place des mesures et des outils tels qu’un système de sauvegarde toujours opérationnel, des logiciels à jour, un contrat d’assurance qui inclue les cyberrisques et une sensibilisation des collaborateurs de l’entreprise à ces risques. Mais l’erreur humaine est bien souvent la source de ces infections, souvent à travers un clic imprudent sur un lien malveillant ou par l’ouverture d’une pièce jointe dans un courriel. Dans ce cas, c’est la rapidité de votre réaction qui fera la différence et permettra de minimiser l’impact sur le fonctionnement du réseau, la perte des données et l’image de l’entreprise.

Tout d’abord, si vous ne disposez pas d’un responsable informatique en interne, il faudra opter pour un partenariat avec un prestataire spécialisé en sécurité informatique qui sera en mesure d’intervenir sur le champs et cette mesure devra être prise en amont d’un éventuel IIV (Incident Informatique Viral) car il est primordial d’être accompagné par des professionnels en cas d’attaque.

Les réflexes à adopter

Lorsqu’il s’agit d’un rancongiciel, les spécialistes sont formels sur le fait qu’il ne faut ni céder, ni payer la rançon car il n’y a aucune garantie que vos fichiers soient restaurés, et qu’en plus cela entretient ce système criminel en lui permettant de perdurer.

Au niveau du poste touché, il est conseillé de suivre les instructions suivantes :

  • Ne pas essayer de mettre à jour l’antivirus ou de lancer un scan – cela pourrait détruire les traces du malware dans l’ordinateur.
  • Ne pas tenter de réinstaller le système d’exploitation !
  • Ne pas tenter de supprimer des fichiers ou logiciels sur le disque dur.
  • Ne pas utiliser un ordinateur sur lequel a eu lieu une fuite d’identifiants à un système de e-banking, même en cas d’urgence.
  • Isoler le poste touché du réseau et attendre qu’il soit analysé.

Au cas ou c’est votre service comptable qui a été touché et que des identifiants bancaires vous ont été volés, votre banque doit être immédiatement informée afin de prendre les mesures de protection nécessaires. Il est également conseillé de porter plainte bien que souvent, les entreprises victimes d’une cyberattaque se refusent à le faire pour des raisons qui leur sont propres (réputation, crédibilité, peur de perdre des clients ou des partenaires etc…). Cependant, les services de police spécialisés dans la cyberdéfense ont besoin de ces plaintes pour enquêter car les données techniques qu’elles apportent peuvent permettre de remonter une filière cybercriminelle.

Le RGPD (Règlement général sur la protection des données) est l’affaire de tous les dirigeants d’entreprise, notamment de PME et ETI, qui sont tenus de veiller au respect des données personnelles qu’ils exploitent pour mieux protéger les utilisateurs. Certains pourtant ne saisissent pas vraiment l’importance et l’urgence d’une telle mise en conformité…petit rappel des enjeux qui se cachent derrière le RGPD.

Par Serge de Cluny

L’entrée en vigueur du RGPD a modifié fondamentalement le traitement des données personnelles puisqu’il responsabilise l’entreprise sur l’utilisation des données personnelles en sa possession. A titre de rappel, une donnée personnelle est définie comme toute information ayant attrait à une personne physique identifiée ou identifiable, comme le nom, le prénom, l’adresse postale ou mail, etc…

Lorsqu’on parle de traitement de données personnelles, il s’agit d’une large gamme d’opérations effectuées sur des données à caractère personnel, de manière automatisée ou manuelle, ayant un but spécifique comme, par exemple:

  • La gestion du personnel et administration des salaires
  • L’accès à/consultation d’une base de données de contacts contenant des données à caractère personnel
  • L’envoi d’e-mails promotionnels
  • Le déchiquetage de documents contenant des données à caractère personnel;
  • La publication/affichage d’une photo d’une personne sur un site internet;
  • La conservation d’adresses IP ou d’adresses MAC
  • L’enregistrement de vidéosurveillance

Les objectifs du RGPD

  • Le droit des personnes

Ce droit va se manifester à travers 3 points : le consentement obligatoire des utilisateurs (article 7) qui doivent être mis au courant de l’utilisation de leurs données, le droit de portabilité qui permet aux utilisateurs de réclamer la récupération de leurs données et le droit à la réparation pour tout dommage subi.

  • Le principe de responsabilité

Celui-ci comprend deux concepts : l’accountability qui oblige à mettre en pratique des mécanismes justifiant le respect des règles relatives à la protection des données et le privacy design qui désigne l’effort de réflexion sur la protection des données personnelles avant le début de tout projet.

  • La coopération entre les autorités

Des mesures existent dans le RGPD afin d’améliorer la coopération entre les autorités et de permettre un meilleur contrôle des données et une meilleure coordination des autorités.

La mise en conformité

Chaque dirigeant est garant de la conformité de son entreprise. Pour cela, il est impératif de mettre en place des règles de bonne conduite et des outils de conformité tels que la tenue d’un registre de traitement de données, le tri des données uniquement nécessaires ou enfin la sécurisation des données au service du droit des personnes.

Certaines ETI ont d’ores et déjà crée un poste de DPO (Data Protection Officer) dont la fonction est essentiellement de contrôler la conformité de l’entreprise au RGPD.


Le CES las Vegas 2020 aura lieu du 6 au 10 janvier 2020 et pour la 3ème année consécutive, la CPME propose aux dirigeants de TPE, PME et ETI de se joindre à sa délégation et de venir découvrir le Consumer Electronics Show (CES) à Las Vegas. Chefs d’entreprise, ne manquez pas ce rendez-vous et cette opportunité d’acquérir un réseau exceptionnel et d’aller à la rencontre des toutes dernières innovations ! 

Le sens de ce voyage et les objectifs de la délégation CPME sont :

  • D’immerger les entreprises dans les innovations, celles qui auront un impact sur les évolutions numériques de leur secteur d’activité,
  • De les familiariser avec les évolutions qui feront, demain, le quotidien de leur entreprise,
  • De leur permettre d’identifier de nouvelles opportunités de croissance. 

Programme et inscription

PROGRAMME CES LAS VEGAS 2020 – DÉLÉGATION CPME1.44 Mo

DOSSIER D’INSCRIPTION79.53 KoREVENIR AUX ÉVÉNEMENTS

« Business Prime » ! C’est la nouvelle offre BtoB sur abonnement d’Amazon qui garantit une livraison gratuite en 1 jour ouvré. Ce nouveau produit lancé par le géant americain lui permet de se développer encore un peu plus sur le marché du service aux entreprises après le lancement de « Amazon Business » en France au mois de février 2018.

Par Serge de Cluny

Cette nouvelle fonctionnalité payante (à partir de 50 € HT par an) représente certes une percée pour Amazon sur le marché des professionnels mais elle permet surtout, et c’est là qu’elle est interessante pour les entreprises, d’effectuer des achats internes à l’entreprise avec l’affichage et la facturation hors taxe (HT), le paiement sur facture et à échéance avec en plus l’accès à des options de livraison gratuites.

Business Prime propose 4 formules d’abonnement aux entreprises. La première, qui est tarifée à 50 € HT par an, offre déjà aux entreprises la possibilité de bénéficier sur leurs commandes de la livraison gratuite en 1 jour ouvré, de façon illimitée. De plus, la livraison le soir-même est également gratuite à Paris et sur certaines communes d’Ile-de-France, ainsi qu’à Lyon, Lille, Aix-en-Provence et Marseille à partir de 25 € d’achats (éligibles).

C’est essentiellement au niveau du nombre d’utilisateurs que les formules d’abonnement diffèrent : pour 150 €, vous pourrez cumuler jusqu’à 10 utilisateurs, et pour 350 € jusqu’à 100 utilisateurs par an. Pour les grands comptes, Business Prime donne la possibilité d’effectuer leurs achats BtoB pour un nombre d’utilisateurs illimité. L’autre aspect intéressant de ce service est que les abonnés « Small » et « Medium » peuvent imposer des règles de restriction et définir les catégories de produits sur lesquels ils désirent limiter l’achat.

Amazon ne donne pas d’information sur le nombre de PME et ETI qui utilisent sa solution business mais précise tout de même que celle-ci suscite beaucoup d’intérêt dans les secteurs de la construction et de la restauration. Le e-commerçant affirme que plus de 50% des groupes du CAC 40 ont utilisé Amazon Business depuis son lancement.


L’application moncompteformation a été lancée ce jeudi 21 novembre 2019 par le gouvernement. Qualifiée de « simple », « pratique » et « lisible » par Edouard Philippe, l’appli permettra de s’inscrire directement en formation sans avoir à passer par un intermédiaire afin d’encourager ce que l’entourage de Muriel Penicaud appelle « une démocratisation de la formation ».

Par Serge de Cluny

L’application moncompteformation a un objectif clair : encourager la formation professionnelle en réformant le système actuel, largement critiqué pour sa complexité. Cet outil vient d’ailleurs cloturer cette réforme de la formation initiée depuis un an déjà.

L’application mobile sera téléchargeable sur smartphone, mais aussi le site internet moncompteformation.fr. Selon le gouvernement, ce sont 25 millions de salariés et de demandeurs d’emploi qui disposent d’un compte personnel de formation (CPF), et ce sera également le cas pour trois millions d’indépendants en avril 2020. L’objectif est qu’un million de personnes utilisent l’application moncompteformation chaque année.

Booster la formation tout au long de la vie

Depuis le 1er janvier, le CPF n’est plus alimenté en heures mais en euros. Le compte est crédité de 500 euros par an (800 pour les salariés non qualifiés), dans la limite de 5 000 euros (8 000). L’exécutif compte beaucoup sur ce nouvel outil pour encourager la formation tout au long de la vie face à l’évolution des métiers et la difficulté à recruter, alors que le chômage reste élevé.

« Si vous avez besoin de vous renforcer sur des compétences techniques ou managériales, si vous avez envie de totalement changer d’activité ou au contraire de creuser votre sillon, (…) qui mieux que vous peut le déterminer ? Personne », a expliqué le Premier ministre Edouard Philippe.

Développée par la Caisse des dépôts, l’appli va donner à chaque salarié la possibilité de connaître ses droits, de trouver, de réserver et de payer la formation de son choix.
Selon le ministère, le montant moyen actuel disponible sur un CPF est de 1.040 euros. Le maximum est de 3.240 euros pour ceux qui n’ont encore jamais utilisé ni leur CPF ni leur DIF (droit à la formation dont bénéficiaient les salariés avant 2014). Ce sont 100.000 sessions de formations (diplomantes ou certifiantes) qui sont disponibles depuis ce jeudi, pour un montant moyen tournant autour de 1.400 euros. Une fois la formation choisie, l’organisme de formation aura 48 heures pour répondre.

Au printemps, entreprises et collectivités pourront abonder le compte des salariés pour favoriser certaines formations. Il sera également possible d’ici quelques mois de noter et d’évaluer les formations suivies.

Patronat et syndicats critiquent néanmoins l’aspect individuel de ce projet, soulignant le risque que des salariés dilapident leurs euros dans des formations qui ne leur seraient pas utiles.
De son côté, Muriel Pénicaud, la minitre du travail défend fermement la « démocratisation de l’accès à la formation » et parle même d’une « révolution ».

La Cybersécurité sera mise à l’honneur par le MEDEF le lundi 14 novembre 2019 à travers une session de décryptage et de partage d’expériences autour de dirigeants et de professionnels reconnus dans ce domaine qui viendront partager leurs expertises. Dirigeants et cadres de PME et ETI, vous êtes conviés à participer à cette rencontre pour savoir comment analyser les risques, quelle stratégie mettre en place pour contrer les cybermenaces qui ont touché 8 entreprises sur 10 l’année dernière et comment réagir lors d’une attaque. Des échanges avec des offreurs de services et de solutions de cybersécurité sont prévus par la suite autour d’un cocktail offert par le partenaire de l’évènement, Syntec numérique.

AU PROGRAMME :

14h30 – Introduction par Guy-Philippe Goldstein, chercheur et consultant sur les questions de cyber-sécurité et cyber-défense

14h45 – La cybersécurité, un enjeu stratégique pour l’entreprise

  • Nicolas Arpagian, VP stratégie et affaires publiques d’Orange Cyberdefense
  • Axel Castadot, chef adjoint de la division connaissance & anticipation de la sous-direction opérations de l’Agence nationale des systèmes de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI)
  • Pascal Le Roux, vice-président de CDVI, président du Comité de liaison Sécurité numérique de la FIEEC
  • Christophe Ternat, co-fondateur et CEO de Cyrating

15h30 – Analyse et méthode : comment bien penser sa stratégie cybersécurité ?

  • Fabien Caparros, chef de la division chargé des méthodes de management de la sécurité numérique à l’ANSSI
  • Christophe Foret, co-chair du FAIR Institute Paris et président de C-Risk
  • Nathalie Malicet, vice-présidente de la commission numérique et innovation à la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC)

16h15 – Mettre en place sa stratégie cybersécurité

  • Jean-Philippe Gaulier, Cyberzen
  • Michel Juvin, expert cybersécurité et membre du Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique (CESIN)
  • Tiphaine Leduc, chef de mission Défense et Cybersécurité chez Bretagne Développement Innovation

17h – S’assurer contre le risque cyber

  • Christophe Delcamp, directeur adjoint Assurances de dommages et responsabilité de la Fédération Française de l’Assurance
  • Nicolas Hélénon, fondateur et co-gérant de NeoTech Assurances (groupe LSN Assurances)

17h15 – Prévenir, réagir et signaler les attaques

  • Catherine Chambon, sous-directrice de la lutte contre la cybercriminalité à la Direction centrale de la police judiciaire
  • Jérôme Notin, directeur général du groupement d’intérêt public Acyma, dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance

17h50 – Conclusion par Paul Théron, expert de la cyber-résilience, responsable des offres de cyber-défense de Thales Communications et Sécurité

18h – Cocktail

Les débats seront animés par Fabienne Lissak, ex-journaliste à Bloomberg TV.

Adresse :
55, avenue Bosquet – 75007 Paris

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