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SME-ETI

Les règles sanitaires en entreprise risquent d’être modifiées par le gouvernement « d’ici à la fin août » afin d’endiguer les risques de circulation du coronavirus, notamment par le « port obligatoire du masque » dans certaines situations, selon la ministre du travail Elisabeth Borne.

Par Serge de Cluny

A quelques jours de la rentrée et en pleine crainte d’une reprise de l’épidémie, Elisabeth Borne prépare la mise en place de nouvelles règles sanitaires en entreprise dans les prochaines semaines :
« Les indicateurs ne sont pas bons. Il faut en tirer les conséquences » a déclaré la ministre du travail qui précise que ces mesures ont pour objectif d' »éviter à tout prix un nouveau confinement ».

« Nous présenterons mardi aux partenaires sociaux les premières évolutions que nous proposons d’introduire », annonce-t-elle dans un entretien au Journal du Dimanche en précisant que ces décisions sont censées être prises « dans les jours qui viennent, pour que les nouvelles règles puissent s’appliquer d’ici à la fin août ». Les mesures en question comprendront tout d’abord le port obligatoire du masque qui sera demandé « dans les salles de réunion où il n’y a pas d’aération naturelle (et) les espaces de circulation ». Par contre, les bureaux individuels devraient en être dispensés dans la mesure où la nécessité de porter un masque n’est pas de mise.

Elisabeth Borne compte par ailleurs saisir le Haut conseil de santé publique afin de trancher sur certaines règles sanitaires en entreprise comme le cas des « open spaces » et de l’efficacité des vitres de plexiglas pour la protection des salariés. En revanche elle ne voit « pas de raison pour remettre en cause la règle actuelle de distanciation » obligeant de consacrer un mètre carré par poste de travail. La ministre du travail s’est également exprimée sur le télétravail qui « reste recommandé » et qu' »il faut mettre en place chaque fois que c’est possible dans les zones de circulation active du virus ».

Concernant la situation économique, Elisabeth Borne reconnaît que la crise économique provoquée par le Covid-19 « se traduit par plus de plans sociaux », avec « 275 plans de sauvegarde de l’emploi enclenchés depuis début mars ». Elle conclut cependant avec une note d’optimisme en précisant qu' »en juin nous avons eu des signaux positifs avec une baisse de 200.000 chômeurs de catégorie A et une reprise de l’intérim. Nous allons continuer de déployer auprès des entreprises tous les outils pour soutenir leur trésorerie, leurs effectifs et leurs compétences pour se préparer à la reprise de l’activité économique au travers, notamment, de l’activité partielle longue durée ».

Trois milliards d’euros pour les PME ! C’est ce que comprendra le plan de relance de l’économie française pour financer des PME qui ont durement subi les effet de la crise sanitaire selon l’annonce faite par Bruno Le Maire dans une interview au journal Sud Ouest.

Par Eric Orsini

Bruno Le Maire a déclaré que l’état comptait consacrer « Trois milliards d’euros sur le soutien au financement des entreprises, pour leur permettre de se développer ». « Beaucoup de PME étaient en bonne santé financière avant la crise et auront les ressources pour rembourser leurs prêts. Mais pour certaines, l’endettement est un sujet majeur que nous voulons prendre à bras-le-corps », explique le ministre de l’économie, des finances et de la relance , ce jeudi devant des agents des douanes à Hendaye, au Pays basque.

Le plan sera présenté le 25 août

Ces PME, pour accéder aux fonds propres nécessaires, bénéficieront de divers instruments mis en place par l’état, « soit des obligations convertibles, soit des prêts participatifs », poursuit Bruno Le Maire. « Dans le plan de relance, nous mettrons 3 milliards d’euros sur le soutien au financement des entreprises, pour leur permettre de se développer », explique-t-il.

De plus, un milliard d’euros sera destiné au financement des appels à projet pour les entreprises désirant relocaliser leurs activités industrielles dans l’hexagone, même lorsqu’il s’agit seulement d’une nouvelle chaîne ou ligne de production et que cette mesure pourrait concerner « toute entreprise industrielle qui voudrait relocaliser son activité en France ».

« Relocaliser, ce n’est pas faire revenir des productions à faible valeur ajoutée en France », a cependant clarifié le ministre, faisant allusion aux industries qui ont souvent délocalisé pour réduire les coûts : « Relocaliser, c’est produire en France des produits qui sont indispensables à notre indépendance, je pense par exemple à des médicaments, des principes actifs de médicaments ou alors développer de nouvelles chaînes de valeur sur lesquelles nous avons toutes les compétences et tous les savoir-faire pour réussir. »

Le plan de relance de l’économie française de 100 milliards d’euros sera présenté le 25 août. Jean Castex, le premier ministre, en a déjà dévoilé les grandes lignes, avec 30 milliards fléchés sur la transition écologique, dont une partie se recoupe avec 40 milliards d’euros consacrés à l’industrie.

Le plan, qui sera adossé au budget de l’Etat pour 2021, dispose également d’un volet « compétences » et d’un volet « solidarité » de 20 milliards chacun. Il faut savoir que ce plan de 100 milliards d’euros bénéficiera d’une enveloppe de 40 milliards provenant des 390 milliards d’euros de subventions du plan de relance européen

L’or mérite plus que jamais son surnom de « valeur refuge » en dépassant au mois d’août la barre des 2.000 dollars pour une once d’or, battant ainsi son précédent record de 2011. Les taux d’intérêt négatifs et l’incertitudes liées à la crise sanitaire poussent les investisseurs, et même les particuliers, à parier sur l’or.

Par Franck Boccara

La valeur du métal précieux flambe dans un contexte de prudence et de pessimisme lié à la situation sanitaire actuelle. En effet, le prix de l’once d’or a franchi début août la barre symbolique des 2.000 dollars, grimpant ainsi de plus de 30 % depuis le début de l’année. Une tendance qui risque de se confirmer selon les pronostics qui ne cessent de s’emballer : 2.100 dollars d’ici fin septembre, selon UBS et JP Morgan, 2.300 selon Goldman Sachs et jusqu’a 3.000 pour la fin 2021 selon Bank of America (Business Insider).

De bonnes raisons

Les raisons qui expliquent l’envolée du prix de l’or et l’intérêt croissant des investisseurs (banques, assurances, fonds d’investissement…) sont nombreuses. La tendance était déjà à la hausse avant l’apparition de la crise sanitaire, notamment par la politique de baisse des taux d’intérêt des banques centrales et l’émission de dettes publiques à des taux négatifs créant ainsi un placement, certes sûr, mais sans aucun rendement pour les investisseurs… ce qui a renforcé l’attrait pour l’or.

On peut aussi rajouter à ses raisons la guerre commerciale sino-américaine qui s’est accélérée en 2018 ainsi que les doutes sur les capacités de production d’or dans les prochaines années, qui pourraient atteindre leurs limites faute de nouveaux gisements, sans oublier évidemment la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19.

Le prix du métal précieux étant indexé à la devise américaine, le recul du dollar rend également l’or moins cher pour les investisseurs munis d’autres devises. « L’or a augmenté en raison d’une défiance par rapport au dollar. Ceux qui avaient des actifs libellés dans cette monnaie les ont vendus pour acheter de l’or », explique Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.

Cet attrait pour la valeur refuge traduit une défiance plus générale envers les politiques économiques. « Quand les investisseurs se précipitent sur l’or, c’est qu’il y a une perte de confiance dans l’action qui est menée par les banques centrales, rappelle l’économiste Stéphanie Villers. Si on injecte à chaque fois de l’argent, on imprime de la monnaie. Qui rembourse ? La seule valeur tangible ; c’est cette matière précieuse. »

D’ailleurs, la demande pour les fonds de placements (ETF) adossés au cours de l’or ont énormement augmenté. « Il y a une espèce d’incompréhension entre la réalité économique et les cours boursiers, qui se remettent à progresser. Si on est prudents, on se dit qu’ils ont suffisamment augmenté, et qu’il faut aller chercher d’autres pôles de croissance, qui ne sont pas dans l’économie réelle », ajoute-t-elle.

En tant que valeur refuge, le cours de l’or se nourrit forcément du pessimisme ambiant. Le fait que la situation économique reste toujours aussi incertaine en raison du Covid-19 permet encore de faire des affaires. « Tant qu’on n’a pas de visibilité sur la reprise, il n’y aura pas d’effondrement du cours de l’or », souligne Stéphanie Villers en mettant cependant en garde contre une telle logique, qui envoie un « très mauvais signal de perte de confiance dans le système financier ».

L’évolution du cours de l’or risque sera donc directement fonction des perspectives de reprise économique et de résolution de la crise sanitaire.
Pour l’instant, l’or continue de profiter de la demande de valeurs refuges… sans oublier que les cours de l’argent, eux aussi, s’envolent.

L’entreprise contribue depuis toujours au maintien de la société civile en tant qu’acteur majeur de son fonctionnement : création d’activités, promotion sociale, accès aux services et produits de première nécessité et participation au système d’accompagnement social via les différentes cotisations. Aujourd’hui, le concept d’entreprise solidaire va bien plus loin avec une implication beaucoup plus active dans les défis sociétaux.

Par Jean-Michel pasquier – Fondateur et Président de KOEO

En effet, la période que nous traversons toutes et tous nous indique d’aller plus loin. Que ce soit en tant que citoyen-collaborateur ou citoyen-chef d’entreprise, une petite voix intérieure s’est installée depuis le printemps dernier en chacun de nous pour nous dire : et si nous allions plus loin tous ensemble pour résoudre les nombreux enjeux sociétaux qui s’annoncent ? Et si nous mettions fin à une certaine routine professionnelle et personnelle pour adopter de nouvelles habitudes dans nos engagements liés à l’intérêt général et assumer réellement notre rôle d’entreprise solidaire ? On le voit sur le terrain, la dynamique du bénévolat a été et reste incroyablement forte et enthousiasmante sur tous nos territoires avec cette double crise sanitaire et économique. Et au niveau de l’entreprise, des mesures « prémices », comme le don de RTT à des collaborateurs aidant, avaient déjà ouvert la voie depuis quelques années à une solidarité factuelle renforcée.

En parallèle, plusieurs autres signaux venant de la société civile peuvent également nous rassurer sur la réalité du cercle vertueux de l’entreprise solidaire depuis quelques années déjà : l’appétence de plus en plus exprimée par les jeunes diplômés vers des jobs riche de sens et pas forcément liés à la plus forte rémunération, leur défiance face aux entreprises qui ne respectent pas les règles les plus élémentaires en matière de protection de l’environnement. Mais aussi dans le champ législatif depuis 2014 la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire, qui ouvre des opportunités aux projets axés sur des impacts sociétaux forts. Plus récemment, et avec la loi Pacte, nous avons eu les Entreprises à Mission, qui se doivent de respecter un certain nombre d’engagements vis à vis de leurs parties prenantes. Bref, c’est une évolution tangible qui s’installe autour de nous, et qui rejaillit d’ailleurs aussi auprès des acteurs publics que sont les collectivités locales, comme les communes par exemple, qui elles mêmes cherchent à (re)construire le bien commun local, via la création de services de proximité à forte valeur ajoutée sociétale : jardins/potagers communaux bio partagés, co-voiturage communal, tiers-lieux de quartier, la liste commence à être exemplaire sur nos territoires. On retrouve là la célébre théorie des colibris : c’est l’addition de chaque micro action locale qui nous permettra de changer peu à peu la donne par rapport aux nombreux nouveaux défis économiques et environnementaux !

Profitons donc de ce sursaut citoyen extra-ordinaire pour installer dans l’ADN de nos entreprises des possibilités conjointes d’engagement avec les acteurs associatifs de nos territoires : portons et relayons des offres de missions de bénévolat ou de mécénat de compétences à nos salariés, ouvrons nos portes à des structures de l’intérêt général local pour qu’elles viennent présenter leurs actions à nos collaborateurs, créons des partenariats inédits et riches en impacts sociétaux ! Comme pendant toutes les crises, de nouvelles voies sont à emprunter, notamment celle de la défense de l’intérêt général collectif qui est plus que jamais une priorité.

L’entreprise contribue depuis toujours au maintien de la société civile en tant qu’acteur majeur de son fonctionnement : création d’activités, promotion sociale, accès aux services et produits de première nécessité et participation au système d’accompagnement social via les différentes cotisations. Aujourd’hui, le concept d’entreprise solidaire va bien plus loin avec une implication beaucoup plus active dans les défis sociétaux.

Par Jean-Michel pasquier – Fondateur et Président de KOEO

En effet, la période que nous traversons toutes et tous nous indique d’aller plus loin. Que ce soit en tant que citoyen-collaborateur ou citoyen-chef d’entreprise, une petite voix intérieure s’est installée depuis le printemps dernier en chacun de nous pour nous dire : et si nous allions plus loin tous ensemble pour résoudre les nombreux enjeux sociétaux qui s’annoncent ? Et si nous mettions fin à une certaine routine professionnelle et personnelle pour adopter de nouvelles habitudes dans nos engagements liés à l’intérêt général et assumer réellement notre rôle d’entreprise solidaire ? On le voit sur le terrain, la dynamique du bénévolat a été et reste incroyablement forte et enthousiasmante sur tous nos territoires avec cette double crise sanitaire et économique. Et au niveau de l’entreprise, des mesures « prémices », comme le don de RTT à des collaborateurs aidant, avaient déjà ouvert la voie depuis quelques années à une solidarité factuelle renforcée.

En parallèle, plusieurs autres signaux venant de la société civile peuvent également nous rassurer sur la réalité du cercle vertueux de l’entreprise solidaire depuis quelques années déjà : l’appétence de plus en plus exprimée par les jeunes diplômés vers des jobs riche de sens et pas forcément liés à la plus forte rémunération, leur défiance face aux entreprises qui ne respectent pas les règles les plus élémentaires en matière de protection de l’environnement. Mais aussi dans le champ législatif depuis 2014 la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire, qui ouvre des opportunités aux projets axés sur des impacts sociétaux forts. Plus récemment, et avec la loi Pacte, nous avons eu les Entreprises à Mission, qui se doivent de respecter un certain nombre d’engagements vis à vis de leurs parties prenantes. Bref, c’est une évolution tangible qui s’installe autour de nous, et qui rejaillit d’ailleurs aussi auprès des acteurs publics que sont les collectivités locales, comme les communes par exemple, qui elles mêmes cherchent à (re)construire le bien commun local, via la création de services de proximité à forte valeur ajoutée sociétale : jardins/potagers communaux bio partagés, co-voiturage communal, tiers-lieux de quartier, la liste commence à être exemplaire sur nos territoires. On retrouve là la célébre théorie des colibris : c’est l’addition de chaque micro action locale qui nous permettra de changer peu à peu la donne par rapport aux nombreux nouveaux défis économiques et environnementaux !

Profitons donc de ce sursaut citoyen extra-ordinaire pour installer dans l’ADN de nos entreprises des possibilités conjointes d’engagement avec les acteurs associatifs de nos territoires : portons et relayons des offres de missions de bénévolat ou de mécénat de compétences à nos salariés, ouvrons nos portes à des structures de l’intérêt général local pour qu’elles viennent présenter leurs actions à nos collaborateurs, créons des partenariats inédits et riches en impacts sociétaux ! Comme pendant toutes les crises, de nouvelles voies sont à emprunter, notamment celle de la défense de l’intérêt général collectif qui est plus que jamais une priorité.

AMBITION AFRICA 2020 se tiendra les 17 et 18 novembre 2020 au ministère de l’Economie et des Finances ! Organisé par Business France avec le soutien du gouvernement français et des autorités africaines, l’évènement qui est devenu le rendez-vous annuel incontournable des relations franco-africaines, fêtera sa troisième édition avec de nombreux ministres, ambassadeurs et délégations d’entreprises venant de l’ensemble du continent africain.

AMBITION AFRICA 2020 s’articulera autour de 2 journées :

  • une séance plénière en présence d’officiels français et africains
  • des ateliers thématiques sectoriels et transversaux
  • des rendez-vous d’affaires ciblés en format B2B – un village d’experts – des cocktails de networking.

Ambition Africa 2019, placé sous le haut patronage du président de la République Emmanuel Macron et soutenu par le Ministère de l’économie et des finances ainsi que le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, a réuni l’annee derniere plus de 1 250 participants de France et de 39 pays africains. 

L’évènement s’est traduit par un véritable succès avec plus de 2 000 rendez-vous B2B organisés, et une grande couverture par la presse économique et spécialisée avec plus de 100 parutions.

Revivez l’édition 2019 : https://urlz.fr/cWm4

Pays concerné(s)

ALGÉRIE, MAROC, TUNISIE, ANGOLA, BURKINA FASO, CONGO, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE, CENTRAFRICAINE, RÉPUBLIQUE, CONGO, RÉPUBLIQUE POPULAIRE, CÔTE-D’IVOIRE, CAMEROUN, ÉTHIOPIE, GABON, GHANA, NIGÉRIA, MOZAMBIQUE, KENYA, SÉNÉGAL, OUGANDA, AFRIQUE DU SUD, FRANCE.

Participation entreprises françaises et leurs filiales à l’étranger

  • Tarif unique : 350 € HT
  • RDV B2B inclus
  • Accès à toutes les tables rondes
  • Accès aux cocktails de networking
  • Si vous souhaitez régler par le bon de participation cliquez ici

Pré-inscriptions pour les entreprises africaines

  • Sous-réserve de sélection par les experts Business France
  • RDV B2B inclus
  • Accès à toutes les tables rondes
  • Accès aux cocktails networking

Information pratiques AMBITION AFRICA 2020

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES  
139 rue de Bercy, 75012 Paris
Métro, lignes 14 – 6 (Station Bercy)

HORAIRES
Mardi 17 novembre de 8h à 19h
Mercredi 18 novembre de 9h à 17h
Arriver avec 30 min d’avance. Vous aurez à présenter votre carte d’identité.

VISA
Attention un VISA est nécessaire pour les entreprises africaines. Comptez 3 semaines pour le recevoir.   

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HONDA France, filiale du premier motoriste mondial et pionnière de la mobilité propre dans l’hexagone, a su comprendre et répondre aux enjeux environnementaux liés à la gestion de flotte des entreprises grâce à des technologies hybrides et 100% électriques.
Pierre Guignot, Directeur de la Division Automobile, nous présente la nouvelle gamme HONDA et l’offre entreprise d’une marque qui s’inscrit clairement dans l’avenir.

Le rapport Notat-Sénard recommandait  que la «raison d’être» de l’entreprise soit clairement définie, à savoir ce qui la caractérise, comment elle produit, avec quelle philosophie et quelles responsabilités assumées. Avec la loi Pacte, reprise dudit rapport, les entreprises peuvent désormais se doter d’une raison d’être.

Par Bertrand Desmier, Expert associé Tennaxia

La crise que nous rencontrons actuellement touche la société dans son entièreté et rebat les cartes. Les prises de conscience individuelles et collectives amènent à se poser la question de l’utilité. Utilité des métiers, utilité des entreprises, utilité de chacun…raison d’être !

Quel rôle joue-t-on, quel impact a-t-on et quel sens poursuit-on ? Ainsi l’utilité sociale des entreprises est interrogée : les consommateurs souhaitent redonner du sens à leurs achats en privilégiant les entreprises responsables. Les salariés cherchent avant tout à donner un sens à leur mission et à travailler pour des entreprises entreprenant des démarches vertueuses ; finalement des entreprises contributives aux Objectifs de Développement Durable.

La notion de création de valeur à partager

Pourtant, la notion de raison d’être de l’entreprise n’est pas nouvelle. Peter Drucker observait déjà en 1973 que “la plus importante raison de frustration et d’échecs dans les entreprises provient d’une réflexion insuffisante de la raison d’être de l’entreprise, de sa mission”.  Ici, la raison d’être renvoyait à l’intention des créateurs d’entreprises, avec une notion induite, celle de la création de valeur.

En 2011 Michael E. Porter et Mark R. Kramer nous révélaient dans l’article « Creating Shared Value » paru dans la Harvard Business Review, que face à la crise, le salut des entreprises viendrait de leur capacité à créer de la valeur à partager avec les acteurs de son écosystème, ses parties prenantes prioritaires. La notion de création de valeur était jusqu’alors circonscrite à deux questions que le fondateur d’entreprise devait – impérativement – se poser : qu’est-ce que son entreprise va vraiment apporter à ses clients ? Qu’est-ce qui la distinguera de ses concurrents ?  Finalement, on était davantage dans le cadrage du positionnement de l’entreprise.

L’implication nécessaire du dirigeant de l’entreprise

La définition de la raison d’être ne doit en aucun cas se limiter à un exercice de communication. La raison d’être doit être incarnée par la direction de l’entreprise – le dirigeant d’entreprise garant de la raison d’être, dont il est, soit l’initiateur, soit le relayeur – intégrée dans la stratégie et mise en œuvre par chaque collaborateur. Elle est de nature à fédérer les équipes dans une nouvelle dynamique. Elle garantit du sens et une résilience qui devraient permettre à l’entreprise de naviguer plus sereinement entre incertitudes et risques…extra-financiers dûment identifiés.

En conclusion

(Re)définir sa raison d’être, c’est réviser le socle fondateur et le fil conducteur de l’entreprise, en y intégrant ses impacts sociaux et environnementaux, avec la mise en œuvre d’une politique RSE intégrée et pilotée. C’est le meilleur moyen de redonner du sens pour l’ensemble de ses équipes et d’exprimer la façon dont l’entreprise contribue au bien commun.

La sous-traitance est protéiforme : sous-traitants pour certains, prestataires IT ou de service, ressources externes ou encore freelances pour d’autres. La superficie de l’entreprise étendue ne cesse donc de croître et l’entreprise a, par conséquent, besoin d’outils collaboratifs pour être connectée à son écosystème.

Julien Pérona Co-fondateur de la plateforme SaaS – ADDWORKING

Ce dernier est composé bien sûr de ses salariés, de ses clients mais aussi de ses sous-traitants ou ressources externes. La sous-traitance prend donc une place de plus en plus importante dans son écosystème. Face à cela, l’entreprise est souvent confrontée à l’absence d’outil pour bien gérer cette population.

Bien sûr que la majorité des Directions financières est dotée d’ERP pour gérer les flux financiers Clients. Toutefois, le sous-traitant est très souvent isolé de tout système d’information. Les emails et les tableaux excels sont souvent de mise alors que les opérationnels auraient un grand besoin d’outils connectés pour consulter en temps réel leur panel de sous-traitants avec, entre autres, l’assurance d’une parfaite conformité juridique, un suivi contractuel et enfin un dashboard permettant en quelques clics de valider les factures Sous-traitants pour faciliter l’input à la Comptabilité.

L’entreprise doit absolument gagner en agilité pour animer facilement et simplement sa sous-traitance afin que ses opérationnels ne se consacrent qu’à des tâches stratégiques à haute valeur ajoutée.

L’entreprise prend souvent des risques juridiques sévères face à des alertes de non-conformités hors « workflow ».

Il existe beaucoup de systèmes de contrôle de la conformité des sous-traitants permettant à l’entreprise de s’en affranchir. Toutefois, ces solutions sont majoritairement en dehors du workflow de l’entreprise.

Cela n’empêche donc pas l’opérationnel de poursuivre sa relation contractuelle avec son sous-traitant. Le donneur d’ordre peut alors continuer à honorer, par exemple, les factures de ses sous-traitants malgré ces non-conformités sévères étant donnée l’absence d’alertes au sein même de son workflow… L’intégration de tout le processus au sein d’un même outil est indispensable, en lien avec un ERP éventuellement déjà en place.

L’entreprise doit plus que jamais fidéliser ses meilleurs partenaires pour assurer son exploitation, le délai de paiement étant assez souvent au coeur des frictions.

Tarder à payer son sous-traitant n’est pas forcément le reflet d’une entreprise donneur d’ordre faisant de la rétention de trésorerie. Il y a des mauvais payeurs mais ce n’est pas la majorité. Nous observons au contraire que l’entreprise est souvent en difficulté dans une phase critique : la réconciliation comptable.

Le montant de la facture du sous-traitant est-il correct ? La prestation correspond-t-elle aux attentes des opérationnels ? Le livrable est-il convenable ? Bref, autant de sujets qui mettent en attente la validation de la facture du sous-traitant.

D’autre part, le workflow, s’il existe, est souvent inversé : la facture arrive à la Comptabilité puis, elle est soumise à l’opérationnel afin qu’il valide, et enfin la Comptabilité doit mettre en paiement une fois la validation effectuée par l’opérationnel. Le digital permet la simplification des flux et il met l’humain à la bonne place dans la chaîne de décision.

Dans ce dernier exemple, imaginez que l’opérationnel soit notifié sur son smartphone de la fin de la prestation de sous-traitance. Il peut ainsi valider/refuser en temps réel le montant de ladite prestation, qui se transforme en facture « bon à payer » accessible par la Comptabilité.

Certes, le délai de paiement d’un donneur d’ordre reste ce qu’il est, toutefois la phase amont, à savoir la bonne prise en charge de la facture du sous-traitant, le contrôle de son IBAN (lutte contre la fraude aux sous-traitants/fournisseurs) et la validation du montant, sont autant de tâches qui retardent le paiement.

Pour conclure, le digital est une parfaite réponse aux besoins d’instantanéité et de simplicité de gestion pour les 2 parties. L’implémentation des solutions en mode Saas (Full web) est simple et peu onéreuse. Tout le monde gagne du temps et le processus est alors ultra efficace.

Alain Griset, est nommé ministre du nouveau gouvernement depuis le 6 juillet. Ce fils d’ouvrier et ancien taxi aura la responsabilité d’aider les PME à surmonter l’après Covid.

Par la rédaction

Alain Griset, président de l’U2P (Union des entreprises de proximité), se voit attribuer le portefeuille de ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises auprès de Bruno Le Maire.

Le nouveau venu en politique a déjà évoqué sa “très grande émotion” devant ce “grand honneur” lundi soir au micro de l’AFP. En effet, c’est une consécration pour ce nordiste de 66 ans, fils d’un ouvrier métallurgiste qui a exercé le métier d’artisan-taxi de 1975 jusqu’à la fin 2016.

“La mission qui m’est confiée, c’est d’abord écouter toutes ces entreprises – il y a trois millions d’indépendants en France – et proposer au Premier ministre, au président, un certain nombre de pistes pour leur permettre dans un premier temps de passer cette crise qui s’annonce et au-delà regarder comment on peut accompagner leur développement”, a expliqué Alain Griset à l’AFP.

“Reconnaissance des indépendants”

Le nouveau ministre ressent sa nomination comme une “reconnaissance que le président veut par (son) intermédiaire adresser à l’ensemble des indépendants”, en appréciant leur “rôle essentiel sur les territoires”. Il aura pour premier chantier de continuer la mise au point du plan de relance, sur lequel il précise d’ailleurs avoir déjà commencé à travailler avec Bruno Le Maire.

Président de l’U2P depuis le janvier 2017, Alain Griset était auparavant à la tête de l’Assemblée permanente des chambres de métiers et d’artisanat ainsi que de l’Union nationale des taxis. Son implication dans la cause artisanale l’a confronté à beaucoup d’autres responsabilités, notamment celle de président du groupe de l’Artisanat au CESE. En parallèle, il a rempli de nombreux mandats consulaires dans la région des Hauts-de-France.

“L’économie de proximité, pleinement reconnue, fait son entrée au gouvernement” selon l’U2P qui voit dans la nomination de son président à ce poste une volonté de “l’économie de proximité, pleinement reconnue, fait son entrée au gouvernement”.

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