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SME-ETI

Le PER est en vogue en ce moment puisque, ce n’est pas un scoop, la situation de notre système de retraite par répartition est préoccupante. Ainsi, si l’on épargne en vue de se constituer un complément de revenus pour nos vieux jours, ce n’est pas par envie mais bien par nécessité.

Patrick MÜLLINGHAUSEN – Responsable du Pôle Ingénierie Patrimoniale HEREZ

Le législateur l’a bien compris en engageant en 2019 un vaste plan de transformation de l’épargne retraite visant à dynamiser cette dernière en regroupant au travers du nouveau dispositif PER (Plan d’Épargne Retraite) tous les dispositifs précédents (PERP, PERCO, Article 83…) en un seul et unique, tant dans sa version individuelle que collective.

Et même si le dispositif n’est pas parfait, environ 210 000 PER individuels ont déjà été souscrits depuis un an (chiffres publiés par la Fédération française de l’assurance).

Quels sont donc les avantages inédits du PER comparativement aux « anciens » produits d’épargne retraite ?

Enfin une sortie possible en capital à 100% au terme du contrat

Jusqu’à l’apparition du PER, l’épargne retraite manquait cruellement de souplesse dans la sortie au terme du contrat ; hormis le PERP permettant une sortie partielle (sur option) en capital à hauteur de 20% maximum et, en dehors des cas de déblocage anticipé en épargne salariale, la sortie en rente viagère était la règle.

Dorénavant, avec le PER (pour les sommes issues des versements volontaires en épargne retraite et celles issues de l’épargne salariale), le choix est de mise : sorties en rente ou en capital, avec un fractionnement possible.

Un avantage fiscal ajustable à sa situation

Comme pour les anciens produits d’épargne retraite, l’avantage fiscal consiste par principe en une déduction fiscale : les versements (volontaires) sont déduits directement de vos autres revenus imposables, générant ainsi une économie d’impôt à hauteur de votre taux marginal d’imposition (TMI).

Bien évidemment ces versements sont déductibles dans la limite d’un certain plafond et le capital et/ou la rente seront fiscalisés à la sortie.

Mais concernant le PER, et c’est là, la nouveauté, il est possible, sur option annuelle irrévocable, de renoncer à la déduction à l’entrée, permettant ainsi à la sortie, une exonération d’IR et de prélèvements sociaux sur le total des versements cumulés (mais sur les intérêts issus de ces versements).

Cette faculté de renonciation à déduction à l’entrée nous semble être (à tout le moins sur le papier) une bonne variable d’ajustement de la situation fiscale du contribuable au moment du versement ; en effet, si ce dernier bénéficie de dispositifs fiscaux et/ou d’un quotient familial minorant sensiblement son imposition, ou en cas de non-imposition, il aura en théorie, intérêt à « différer » l’avantage fiscal à la sortie.

Une possibilité de transfert des autres épargnes

Les droits constitués au titre des anciens contrat d’épargne retraite (PERP, Madelin, etc.) peuvent être transférés sur un PER et bénéficier ainsi des avantages liés à la sortie en capital.

Mais il existe quelques cas où il est préférable de ne pas transférer son contrat Madelin ou autre en PER.

Le conseil d’Herez :

Si ouvrir un PER aujourd’hui présente des avantages indéniables comparativement aux anciens produits d’épargne retraite, il convient cependant d’être attentif à divers éléments pouvant impacter de manière sensible l’intérêt de ce dernier :

  • Les frais appliqués ;
  • L’intérêt économique du contrat (qualité des supports euros, largeur et diversité de l’offre en unités de comptes, etc.) ;
  • Les caractéristiques techniques du contrat choisi (table de mortalité garantie, taux technique).

Ces points d’attention souvent complexes nécessitent donc de se faire accompagner par un véritable professionnel.

Le Redesign-To-Cost (ou reconception à coût objectif), permet d’améliorer la compétitivité d’un produit ou d’une gamme de produits en réduisant ses coûts ou en augmentant sa valeur. Souvent, les deux leviers sont activés en même temps afin de compenser les surcoûts liés à une relocalisation. Atol, Seb, veloscoot …sont autant d’entreprises qui ont mené cette démarche dans le passé, avec le succès qu’on leur connaît.

Par Jean-Baptiste Guillaume – Associé IAC Partners

Dans le cadre d’une relocalisation, un critère de choix essentiel est le produit et son positionnement sur le marché local. Alors comment conjuguer valeur perçue par l’utilisateur et optimisation des coûts ? C’est à cette question que répond le Redesign-To-Cost en s’intéressant aux rapports entre les performances du produit et l’allocation du coût et de la valeur. Certes, l’approche diffère en fonction de l’étape de développement du produit à partir de laquelle on applique la démarche. Mais que l’on débute le développement ou que l’industrialisation soit déjà en cours, il est indispensable d’évaluer les inducteurs de coûts liés aux fonctions ou au process. Ainsi, le Redesign-To-Cost peut faire gagner 5% sur les coûts au lancement commercial du produit mais peut monter jusqu’à 30% dans le cadre de la mise en place d’une conception modulaire.

Au cours d’un développement, le ReDesign-to-Cost va repenser les fonctions du produit pour répondre au juste besoin du marché. Focaliser les coûts du produit sur les fonctions qui apportent de la valeur au produit, c’est tout l’enjeu de la démarche. Chaque fonction ou sous-ensemble se voit attribué un coût en fonction des performances attendues. Il s’agit d’un processus itératif et collaboratif où tous les acteurs du développement (marketing, R&D, achats, etc.) convergent sur des idées challengeant le contenu du produit avec des gains ou des coûts associés. Ces idées peuvent remettre en cause le processus de production (platforming, approche de différenciation retardée, etc.) ou encore le business model afin de mieux répondre aux habitudes des consommateurs locaux (par exemple, plutôt que de vendre une poussette à un prix élevé, on la proposera en location longue durée).

Si l’industrialisation du produit a déjà démarré, le Redesign-To-Cost s’attardera plutôt sur un accroissement de la marge en réduisant les coûts de production. On s’attachera alors à ressourcer localement, à trouver des schémas alternatifs de supply-chain et à réduire l’impact de la main d’œuvre sur le coût total du produit. En général, c’est ce dernier point qui rend les relocalisations coûteuses. On privilégiera la main d’œuvre sur les opérations à forte valeur ajoutée et acceptera l’automatisation des autres tâches. C’est également un excellent moyen de réduire les coûts cachés associés à la production dans les pays low-cost : les non-qualités sont traitées immédiatement et durablement, la supply-chain est optimisée, les délais sont réduits et la collaboration avec les fournisseurs est renforcée. A l’approche d’un démarrage de production, on se limitera aux scénarios à faible effort et fort ROI, liés aux achats et à la supply-chain.

Enfin, si la relocalisation implique de nouveaux investissements, la méthode permet d’améliorer le Total-Cost-of-Ownership, en dimensionnant au juste besoin un appareil de production flexible et évolutif. Dans ce cadre, l’utilisation du revamping est également une option, de même que la transformation digitale en réalisant une usine 4.0 afin de tirer parti des avantages technologiques français.

Les méthodologies de ReDesign-To-Cost utilisées depuis plus de 30 ans par IAC Partners ont aidé de nombreux clients à conserver leurs sites de production en France ou à relocaliser certaines gammes de produits. De la construction d’une stratégie de relocalisation cohérente en fonction des enjeux économique à l’accompagnement dans la réalisation des projets de conception et de mise en production, IAC Partners réalise les audits des pratiques opérationnelles, la mise en place de méthodes pragmatiques et la recherche des solutions adaptées avec vous.

Un nouveau complexe hôtelier de luxe devrait voir le jour en 2025 au cap d’Ail, tout près de Monaco. Pensé et dessiné par les architectes Massimiliano et Doriana Fuksas, ce projet hors du commun sera géré par le groupe Kempinski.

Par Franck Boccara

Il faudra attendre 2025 et voir les restrictions sanitaires disparaitre pour découvrir ce futur joyau de l’hôtellerie de luxe qui viendra s’ajouter aux nombreux palaces de la Côte d’Azur. Le groupe immobilier Fondimmo qui assure le développement de ce complexe annonce déjà vouloir en faire un nom de référence à l’échelle nationale comme internationale. Le projet vient d’ailleurs de gagner le concours organisé par la SNCF pour la construction d’un complexe hôtelier sur l’ancienne ligne de chemin de fer qui longe la côte et relie le Cap d’Ail à Monaco.

C’est le groupe Kempinski, déjà propriétaire du prestigieux hôtel Adlon à Berlin et du Ciragan Palace à Istanbul, qui assurera le développement du complexe et qui utilisera sa renommée pour donner à ce projet situé aux portes de Monaco et des ses palaces un cachet d’exception. En effet, le couple Massimiliano et Doriana Fuksas ont su créer une architecture contemporaine et éco-durable qui permettra à l’hôtel de se démarquer de la concurrence si dense sur la cote d’azur. « Le projet vise à créer une architecture respectueuse de la morphologie du terrain, qui sera complètement intégrée dans le paysage environnant en le mettant en valeur sans en altérer les caractéristiques », expliquent les architectes italiens à qui l’ont doit par ailleurs la réalisation du parc des expositions Rho-Pero de Milan et du EUR Convention Center de Rome.

complexe-luxe-cap-ail

La construction a été pensée pour épouser la topographie des lieux à flanc de colline et pour accompagner la pente naturelle du site et descendre en cascade sur six niveaux dans lesquels seront agencés les différents espaces et équipements de l’hôtel. Toutes les 130 chambres et suites se verront pourvues d’une grande terrasse avec vue sur la Méditerranée et l’on trouvera sur les différents niveaux de nombreux bars et restaurants, dont une table gastronomique, ainsi qu’une piscine panoramique et un énorme spa. Pour le tourisme d’affaires, le complexe hôtelier offrira un espace événementiel avec de nombreuses salles de réunion et espaces de réception.

« Nous sommes convaincus que cette future adresse de luxe deviendra l’une des destinations privilégiées pour les voyageurs appréciant de passer leurs séjours dans un environnement exceptionnel tout en bénéficiant d’un large éventail de services haut de gamme », a déclaré Paolo Celi, président de Fondimmo.

Un nouveau complexe hôtelier de luxe devrait voir le jour en 2025 au cap d’Ail, tout près de Monaco. Pensé et dessiné par les architectes Massimiliano et Doriana Fuksas, ce projet hors du commun sera géré par le groupe Kempinski.

Par Franck Boccara

Il faudra attendre 2025 et voir les restrictions sanitaires disparaitre pour découvrir ce futur joyau de l’hôtellerie de luxe qui viendra s’ajouter aux nombreux palaces de la Côte d’Azur. Le groupe immobilier Fondimmo qui assure le développement de ce complexe annonce déjà vouloir en faire un nom de référence à l’échelle nationale comme internationale. Le projet vient d’ailleurs de gagner le concours organisé par la SNCF pour la construction d’un complexe hôtelier sur l’ancienne ligne de chemin de fer qui longe la côte et relie le Cap d’Ail à Monaco.

C’est le groupe Kempinski, déjà propriétaire du prestigieux hôtel Adlon à Berlin et du Ciragan Palace à Istanbul, qui assurera le développement du complexe et qui utilisera sa renommée pour donner à ce projet situé aux portes de Monaco et des ses palaces un cachet d’exception. En effet, le couple Massimiliano et Doriana Fuksas ont su créer une architecture contemporaine et éco-durable qui permettra à l’hôtel de se démarquer de la concurrence si dense sur la cote d’azur. « Le projet vise à créer une architecture respectueuse de la morphologie du terrain, qui sera complètement intégrée dans le paysage environnant en le mettant en valeur sans en altérer les caractéristiques », expliquent les architectes italiens à qui l’ont doit par ailleurs la réalisation du parc des expositions Rho-Pero de Milan et du EUR Convention Center de Rome.

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La construction a été pensée pour épouser la topographie des lieux à flanc de colline et pour accompagner la pente naturelle du site et descendre en cascade sur six niveaux dans lesquels seront agencés les différents espaces et équipements de l’hôtel. Toutes les 130 chambres et suites se verront pourvues d’une grande terrasse avec vue sur la Méditerranée et l’on trouvera sur les différents niveaux de nombreux bars et restaurants, dont une table gastronomique, ainsi qu’une piscine panoramique et un énorme spa. Pour le tourisme d’affaires, le complexe hôtelier offrira un espace événementiel avec de nombreuses salles de réunion et espaces de réception.

« Nous sommes convaincus que cette future adresse de luxe deviendra l’une des destinations privilégiées pour les voyageurs appréciant de passer leurs séjours dans un environnement exceptionnel tout en bénéficiant d’un large éventail de services haut de gamme », a déclaré Paolo Celi, président de Fondimmo.

Le Perin (Plan Épargne Retraite Individuel) réunit tous les avantages juridiques, fiscaux, financiers des anciens contrats retraite (Madelin, Article 83, Préfon, PERP) avec en complément plusieurs innovations majeures à savoir : la sortie en capital au moment de la retraite ou dans un certain nombre de cas énumérés par la loi…petit tour d’horizon

Par Jean-Francois Fliti – Associé fondateur de ALLURE FINANCE

Coté déductions d’impôt, les règles actuelles ne sont pas modifiées.

Les versements volontaires continueront à être déductibles dans la limite des plafonds existants, du revenu imposable tandis que les sommes issues de l’épargne salariale bénéficieront toujours d’une exonération d’impôt sur le revenu lorsqu’elles seront versées sur le PERCO “nouvelle version”.

A l’entrée, les versements volontaires et obligatoires seront déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu, dans la limite des plafonds de déductibilité en vigueur (10 % des revenus professionnels) dans limite de 10% de 8 P.A.S.S (soit environs 32 000€) avec la possibilité d’ajouter les plafonds des 3 années antérieures ainsi que ceux du conjoint.

Particularité pour les professions libérales et les gérants non-salariés, dans le cas d’un bénéfice supérieur à 41 136€ (soit le PASS 2020), le plafond de déductibilité des versements égal à 10% pourra être majoré de 15% sur la différence entre le bénéfice et 41 136€.

Prenons un exemple pour illustrer :

BNC (Bénéfices Non Commerciaux) = 150 000€.

Plafonds des versements déductibles : 41 136 x 10% = 4 113€

(100 000 – 41 136) * 25% = 14 716€

Montant total des versements déductibles : 18 829€

PER pour les enfants mineurs

Le Plan Épargne Retraite devient un outil essentiel pour aider ses enfants à l’acquisition de leur résidence principale et permet à la fois de défiscaliser des sommes raisonnables et de transmettre progressivement.

Comment ?

Le Plan Épargne Retraite Individuel est ouvert à tous, aucune condition d’âge n’est prévu, en effet il peut être souscrit par des personnes mineures ou majeures. Il est ainsi possible d’ouvrir un PER au nom de son ou ses enfants. Ainsi, les sommes versées au cours de l’année seront alors déductibles du revenu imposable pour l’année en cours dans la limite d’un plafond global fixé pour chaque membre du foyer fiscal.

Ce plafond correspond alors au montant le plus élevé entre 10% des revenus professionnels de 2019 (pour un maximum de 32 419€) ou de 4 052€ si ce montant est plus élevé.

Concernant les couples mariés ou pacsés, les plafonds de déduction de chacun des membres du couple sont alors mutualisés afin d’obtenir un seul et même plafond de déduction total et donc un seul montant déductible pour l’ensemble du foyer fiscal. Par exemple, Monsieur et Madame George perçoivent à eux deux 250 000€ de revenus. Ils ont ainsi 10% maximum de versement déductible fiscalement en 2020 soit 25 000€, néanmoins leur fils Jordan encore étudiant et sans revenu, peut bénéficier du minimum fiscal déductible de 4 052€. Monsieur et Madame George pourront ainsi verser chaque année sur le PER de leur fils d’environ 29 000€.

Afin que ces versements ne soient pas requalifiés en donation déguisée, ils pourront faire état de présent d’usage, selon l’état des revenus et du patrimoine des parents, aucune déclaration à l’administration fiscale n’est alors nécessaire. Cette donation est non imposable jusqu’à 31 865€ (donation Sarkozy) ou si elle n’excède pas la limite de 100 000€ par parent et par enfant, renouvelable tous les 15 ans.

L’épargne se trouvant dans l’enveloppe du Plan Épargne Retraite, elle est par principe bloquée jusqu’au départ à la retraite, à l’exception des cas de déblocage mentionnés précédemment. Il est donc certain que cette épargne sera utilisée en cas de coup dur ou en apport pour l’acquisition de sa première résidence principale.

Les managers de proximité sont les personnes les plus importantes de l’entreprise et les collaborateurs sont d’ailleurs davantage influencés par eux que par la politique et les procédures de l’ensemble de l’entreprise.

Par Hervé Retailleau – dirigeant de CEMAFOR CONSEIL

La coopération entre individus ne va pas de soi dans l’environnement particulier qu’est celui de l’entreprise. L’aversion au risque, qui constitue l’une des caractéristiques majeures de l’être humain, peut inciter les individus à éviter de poser des questions qui risqueraient d’être perçues comme stupides ou basiques, à ne pas donner leur avis quand il est contraire à celui des autres, à ne pas proposer des solutions novatrices qui pourraient sembler absurdes et bien sûr, à ne pas admettre leurs erreurs. En un mot, à ne pas coopérer avec les autres de peur des effets potentiellement négatifs de ce partage sur leur propre image et leur évolution de carrière. La peur est au sein de l’entreprise l’un des sentiments les plus partagés par les individus. Au pire la peur de perdre son travail en étant licenciés, mais également la crainte de ne pas avoir d’évolution de carrière espérée.

Nous sommes programmés puis socialisés pour être intensément sensibles au pouvoir et à travailler pour éviter d’être vus comme déficients de quelque manière que ce soit par ceux qui sont au pouvoir. On récompense les bons et on punit les mauvais. Ce comportement est majoritairement non conscient. Il en résulte dans la majorité des organisations que même si les dirigeants au sommet de la hiérarchie affirment souhaiter recevoir les feedbacks des employés et même si les gens ont le savoir et la formation pour dire quelque chose d’important, ils peuvent rester silencieux de peur des conséquences négatives.

Il n’est tout simplement pas évident et naturel d’échanger de manière libre, simple et équilibrée entre personnes de statuts différents. La complexité croissante qui a caractérisé l’évolution des procédures de l’entreprises ces dernière décennies, s’est traduite par la multiplicité et la diversité des expertises internes. Les traditionnelles grandes fonctions que sont les RH, la finance, l’informatique, le marketing, le commercial se sont subdivisées avec plusieurs nouvelles expertises. Faire travailler ensemble des individus dont la formation, les connaissances de base, les normes et repères collectifs, mais aussi les modes d’expression ou les croyances implicites sont différentes, constitue un défi majeur qui commence par le simple fait d’arriver à communiquer sans incompréhension.

L’humain est rassuré par la familiarité, ce que l’on connaît, ce que l’on comprend instantanément nous met en situation d’ouverture alors que face à l’inconnu en l’occurrence l’autre, le réflexe naturel l’option par défaut que nous privilégions c’est la méfiance, l’attente et un état d’esprit défensif. Il faut ajouter à cela le fait que l’ensemble de ces biais individuels et de ces freins surviennent sous une pression temporelle et une multiplicité de procédures et responsabilités qui rendent chacun encore moins ouvert et disponible à la coopération avec les autres, qui est pourtant le facteur clé du succès des entreprises d’aujourd’hui. En l’absence d’interventions spécifiques, le comportement naturel des individus au sein de l’entreprise sera donc de collaborer de manière minimale pour éviter tout risque. Favoriser la coopération interne comme mode de fonctionnement général impose donc d’être proactif pour casser ce mode par défaut néfaste à la fois pour le bienêtre des individus, en quête fondamentale d’interactions sociales et pour la performance de l’entreprise.

Choisir le bon intermédiaire financier n’est pas aussi simple que l’on pourrait croire. La diversité des produits proposés, des conseillers financiers ainsi que des frais pratiqués requièrent l’expertise d’un véritable spécialiste.
Alain Benso a décidé de créer AUITA ASSOCIÉS pour mettre sa riche expérience dans la finance au service des investisseurs privés afin de les accompagner de manière indépendante et personnalisée dans la gestion de leur patrimoine…témoignage d’un expert résolument du côté des épargnants.

AUITA ASSOCIÉS : 01.85.39.16.68 ou contact@aiuta-associes.fr


Le nouveau confinement mis en place a certes un air de déjà-vu mais les règles liées au monde de l’entreprise changent. Le Premier ministre Jean Castex, accompagné de la ministre du Travail Elisabeth Borne et du ministre de l’Economie Bruno Le Maire ont donné en fin de semaine le détail des différentes mesures… le point ci-dessous.

Par Serge de Cluny

Télétravail 5 jours sur 5

Comme l’avait indiqué Emmanuel Macron, le télétravail « sera à nouveau généralisé » et devra être « le plus massif possible » selon Jean Castex, pour les entreprises du secteur privé qui devront privilégier ce modèle pour les fonctions qui le permettent ainsi que pour les administration publiques.

Attestation de déplacement professionnel

Toute personne se déplacant vers son lieu de travail devra être muni d’un justificatif de déplacement professionnel qui est à fournir par l’employeur et qui sera valable pour toute la durée du nouveau confinement. Ce document permet de faire valoir, en cas de contrôle, la nécessité du déplacement dans le cadre de l’activité professionnelle, sans avoir besoin de remplir une attestation dérogatoire de déplacement chaque jour.

Téléchargez le justificatif de déplacement professionnel

« Les fonctionnaires et indépendants pourront présenter leur carte professionnelle ou autre justificatif d’activité professionnel », a précisé le premier ministre.

N’oubliez pas qu’un défaut d’attestation peut vous coûter 135 euros d’amende et jusqu’à 3 750 euros et six mois d’emprisonnement en cas de troisième récidive sous 30 jours.

Le chômage partiel reconduit

Le dispositif de chômage partiel sera reconduit pour les salariés et les employeurs selon les mêmes conditions. Il était initialement prévu que l’indemnisation évolue au 1er novembre mais les modalités financières avaient finalement été reconduites jusqu’au 31 décembre 2020.

Les salariés qui bénéficient du chômage partiel continueront donc à être indemnisés à hauteur de 84% de leur salaire net pendant le nouveau confinement (100% s’ils sont rémunérés au Smic). Les entreprises se verront rembourser 85% de cette indemnité par l’Etat et l’Unédic et devront prendre à leur charge les 15% restants.

Pour les secteurs « sous tensions » les plus protégés (hôtellerie-restauration, culture, événementiel…) le chômage partiel à 100% avait été prolongé jusqu’à la fin de l’année dès le mois de septembre.

Le nouveau protocole sanitaire

Le protocole sanitaire en entreprise, dont les règles avait été revu le 16 octobre, préconisait de renforcer le télétravail et d’ajuster les horaires de présence « afin de lisser l’affluence aux heures de pointe ».

Le nouveau protocole sanitaire qui a été mis en ligne permet pour certaines activités (bureaux d’études, architectes, techniciens…) que les salariés restent « une partie du temps sur lieu de travail ». Pour cela, elle demande aux entreprises d’ »aménager les horaires d’arrivée et de départ pour limiter l’affluence aux heures de pointe ». Pour les restaurants d’entreprises, ils resteront ouverts avec un protocole sanitaire renforcé.

Les aides aux entreprises

Pour les entreprises qui subissent une fermeture administrative, elles pourront bénéficier d’une « prise en charge jusqu’à 10 000 euros par mois des pertes » dans le cadre du Fonds de solidarité.

Les PME de moins de 50 salariés en difficulté auront droit à un renforcement des exonérations de charges.

Le PGE (Prêt Garanti par l’Etat) se voit crédité d’une prolongation de six mois. « L’amortissement pourra être étalé entre une et cinq années supplémentaires, à des taux entre 1 et 2.5% maximum » , selon les déclarations de Bruno Le Maire.

Quant aux entreprises déjà en difficulté et qui ne pouvent pas rembourser le prêt du premier confinement au 1er mars 2021, elles « pourront obtenir un nouveau différé d’un an supplémentaire avant de commencer le remboursement de leur prêt », déclare-t-il en précisant que « les demandes de différés de prêt ne seront pas considérées comme un défaut de paiement des entreprises ». 

Le ministre de l’économie a également promis qu’un prêt direct sera mis en place par l’Etat pour les entreprises qui n’aurait pas la trésorerie nécessaire : « Ces prêts d’Etat pourront aller jusqu’à 10 000 euros pour les entreprises de moins de 10 salariés, 50 000 euros pour les entreprises de 10 à 50 salariés. Au-delà de 50 salariés, l’Etat pourra accorder des avances remboursables, plafonnées à trois mois de chiffre d’affaire. »

Enfin, Bruno Le Maire a aussi envoyé un message rassurant aux commerçants dont les loyers restent encore une charge à supporter en annoncant la création d’un crédit d’impôt pour les bailleurs qui accepteraient d’annuler au moins un mois de leurs loyers aux entreprises correspondant à « 30% du montant des loyers abandonnés ».


Les rencontres Russie 2020 organisées par Business France et sa Team France Export auront lieu le lundi 9 novembre en visioconférence et en presentiel au siège de Business France. Venez vous informer sur les opportunités de ce pays et rencontrer les experts qui pourront vous accompagner dans l’implantation et le développement de vos activités export vers ce grand marché de 145M d’habitants et qui donne également accès au marché plus vaste de l’Union économique Eurasienne.

La Russie a subi la crise sanitaire du Covid-19 de plein fouet de même que la plupart des grandes économies mondiales. Cependant, le pays a réussi à amoindrir les conséquences par rapport à d’autres économies grâce aux importantes marges de manœuvres dont dispose la Russie, notamment les importantes réserves de change. Le PIB russe devrait se contracter de 4,5% en 2020 et l’état russe a annoncé un plan de relance estimé à environ 7% du PIB.

Avec la fin des restrictions liées à la crise santaire, et malgré le fait que les frontières restent fermées entre la Russie et l’UE, les échanges internationaux et la logistique continuent de fonctionner normalement et les opérateurs russes de nombreux secteurs sont à la recherche de nouveaux équipements et solutions pour développer leurs activités. Les PME et ETI ont donc leur carte à jouer dans ce contexte et sont vivement attendues pour les rencontres Russie 2020 .

LES INSCRIPTIONS

Entreprise française – participation 100 % digitale (plénières et b2b)

Participation 100% digitale : suivre la conférence en ligne (en direct + en replay), participer à des réunions d’affaires b2b individuels en ligne. 

Entreprise française – participation en présentiel pour des plénières

Participation en présentiel  dans la limite des places disponibles (109) à Business France Paris : positionnement dans l’amphithéâtre Pierre Letocart et dans les 2 salles annexes en télétransmission dans le respect de la distanciation de 1m.  Le port de masque et les gestes barrières obligatoires. 

Je veux en savoir plus, contactez-moi!

LES RENCONTRES RUSSIE 2020 : LE PROGRAMME

Evénement hybride : Transmission en direct en ligne avec la possibilité d’interagir et B2B rendez-vous en ligne
Présentiel dans la limite des places disponibles : Amphithéâtre Pierre Letocart et salles annexes en télétransmission

Lundi 09 novembre
08h00 – Accueil des participants (dans le respect des mesures barrières : le port de masque obligatoire, la distanciation d’un mètre minimum, la restauration n’est pas autorisée)
09h00 –  Séance plénière 

Introduction par Christophe LECOURTIER, Directeur Général de Business France 

Allocution d’ouverture  (à confirmer)

Table Ronde – Etat des relations économiques franco-russes

  • S.E.M. Pierre LEVY, Ambassadeur de France en Russie (en visioconférence) 
  • S.E.M. Alexey MESHKOV, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Fédération de Russie auprès de la République française et de la Principauté de Monaco (à confirmer)
  • Mikhail MAKAROV, Représentant de l’Ambassade de Russie ou de la Représentation commerciale de la Russie (à confirmer)
09h30 – L’environnement des affaires en Russie
  • Patrick ERBS, Chef du Service Economique, Ministère de l’Economie et des Finances, Ambassade de France en Russie (en visioconférence) 
  • David LASFARGUE, Président du comité Russie des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF)
    Avocat au barreau de Paris, associé du cabinet et responsable du bureau de Moscou, JEANTET (en visioconférence) 
10h00 – Plan de relance et Dispositif VIE en Russie
  • Hélène BURIEV, Conseillère Appui aux entreprises, Service économique régional de Moscou (en visioconférence) 
  • Eléonore HURAULT DE LIGNY, Responsable Partenariats V.I.E, BUSINESS FRANCE 
  • Yann FROLLO DE KERLIVIO, Directeur adjoint Stratégie, BUSINESS FRANCE
  • Sacha ROUILLER, VIE, Manager d’opérations logistiques, FM LOGISTIC (en visioconférence) 
  • Partenaires de la Team France Export, BPI FRANCE 
11h00 – Pause
11h20 – Tables rondes sectorielles

Art de vivre et Santé

  • Sophie LANFRANCHI, Directrice Commerciale, AO DUALEST, Groupe DUALEST (en visioconférence) 
  • Régis COULON, General manager, Pierre Fabre Russie (en visioconférence) 
  • Agnès NIKITSKY, Directeur General de Kiabi Russie (en visioconférence) 
  • Sylvie LESOT, responsable export, LE JACQUARD FRANÇAIS (en visioconférence) 

Projets industriels et infrastructures 

Agriculture et agroalimentaire

13h30 – Pause 
14h30 – 18h00 – B2B –  Rendez-vous d’affaires individuels en ligne et en présentiel

Depuis 2015, le CPF (Compte Personnel de Formation) est la plateforme qui aide les cadres à gérer les formations auxquelles ils ont droit. Le CPF est venu, à cette époque, remplacer un autre dispositif appelé le DIF (Droit Individuel à la Formation) mais le transfert des heures entre ces deux dispositifs n’a rien d’automatique et exige la réalisation d’une démarche précise.

Par Eric Orsini

Comme dit le vieil adage : « tout travail mérite salaire » mais en France il mérite aussi formation. A cet effet, les cadres et collaborateurs accumulent chaque année des droits qui leur permettent de passer des certifications supplémentaires afin de pouvoir progresser dans leur carrière ou changer de domaine d’activité.

Avant le changement de dispositif de 2015, vous aviez probablement accumulé des heures au titre du DIF, qui n’ont pas forcément été utilisées. Afin que les salariés ne subissent pas de pertes dues à ce changement de dispositif, le législateur a mis en place la possibilité de transférer les droits entre ces deux systèmes. Par contre, cette procédure n’a rien d’automatique et il reste des salariés qui n’ont pas encore accompli la démarche nécessaire malgré diverses campagnes de communication à ce sujet.

La date butoire approche

Il est bon de savoir qu’il est encore temps de transférer vos heures si vous ne l’avez pas encore fait mais il faudra le faire sans tarder. En effet, l’État avait initialement décidé de supprimer les droits du DIF non utilisés en 2021, cependant une ordonnance du 21 août 2019 est finalement venu assouplir cette mesure pour ne pas pénaliser les retardataires. Finalement, afin de ne pas perdre le crédit accumulé avant 2015, il vous faudra tout simplement inscrire ce dernier sur le portail officiel du CPF afin d’activer le transfert. Mais attention, cette démarche devra être effectuée avant le 31 décembre 2020.

Comment faire ?

Avant le passage au CPF, votre dernier employeur a dû vous remettre une attestation officielle mentionnant le solde de vos heures acquises qui n’ont pas été utilisées. Si vous ne pouvez pas mettre la main sur ce document, il est possible de retrouver cette information sur votre bulletin de paie de décembre 2014 ou de janvier 2015. Au cas où vous étiez simultanément salarié dans plusieurs entreprises à la date du 31 décembre 2014, vous n’aurez qu’à additionner les heures indiquées sur les différentes attestations.

Une fois en possession de votre solde de DIF, connectez-vous à votre CPF a partir du site dédié Moncompteformation.gouv.fr ou via l’application mobile et créez votre compte si vous ne l’avez pas encore fait en y reportant vos droits. Attention : le dispositif est désormais exprimé en euros, au taux de 15 euros de l’heure. Indiquez le montant de votre DIF en l’arrondissant à l’unité supérieure, téléchargez votre justificatif et enfin enregistrez votre solde qui sera alors crédité sur votre compteur en euros. Vous pourrez alors par la suite effectuer une demande de formation selon les conditions habituelles du CPF et utiliser votre crédit comme vous le desirez sans limite de date à respecter étant donné que ce compte vous accompagnera tout au long de votre carrière.

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