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Les entreprises familiales surperforment-elles les autres sociétés ? Si oui, pourquoi ? Quelle structure présente la meilleure rentabilité en termes d’ouverture du capital ou de génération dirigeante ? Où trouve-t-on les groupes familiaux les plus performants ? Autant de questions qui peuvent se poser au moment d’investir dans une société dirigée et/ou détenue par une même famille. 1- Les entreprises familiales superforment-elles les autres société ?Carmignac

Selon la base de données Carmignac Family 500, un investissement réalisé en janvier 2004 dans une société familiale aurait pratiquement triplé 18 ans plus tard, à un taux de croissance annuel moyen de 10,2%. Le même investissement dans une entreprises non familiale aurait été multiplié par 2,5 à un taux de croissance annuel moyen de 7,9%.

Parmi les raisons expliquant la surperformance de groupes dirigés par une même famille figurent notamment :

  • un levier financier plus faible. Le ratio dette nette sur Ebitda montre que les liquidités sont supérieures aux dettes pour les entreprises familiales (-0,07) alors qu’il s’élève à 0,9 (soit environ une année de remboursement) pour les sociétés non familiales ;

  • une meilleure rentabilité. Le taux de rentabilité des capitaux propres (« Return on Equity » ou ROE) était en octobre 2022 de 15,1% pour les sociétés familiales et leur rentabilité des capitaux investis (« Return on invested capital » ou ROIC) s’élevait à 10%. Au même moment, le ROE des entreprises non familiales était de 13% et leur ROIC, de 8,4%. Cela démontre une meilleure gestion des groupes familiaux par leurs dirigeants ;

  • une stratégie à long terme combinée à une plus forte aversion au risque. Cherchant à faire croître leurs profits et à stabiliser la génération de bénéfices de leur société, les dirigeants d’entreprises familiales développent une vision à long terme. À cela s’ajoute une plus grande aversion au risque et une très forte implication des fondateurs alors qu’une dimension patrimoniale existe avec la volonté de transmettre la société aux générations suivantes.

2- Quelles génération dirigeantes privilégier ? Carmignac L’adage selon lequel « la première génération construit, la deuxième développe et la troisième dilapide l’héritage familial » se vérifie-t-il ?  En comparant l’évolution des actions de différentes sociétés familiales sur une même période (janvier 2004-octobre 2022), le rendement des titres observés recule à mesure qu’augmente la génération aux commandes. Ainsi, l’action des sociétés dirigées par la première génération affiche un rendement pratiquement deux fois plus élevé que celui des titres d’entreprises aux mains de la cinquième génération après dix-huit ans. Cette différence s’explique notamment par les importants réinvestissements nécessaires pour adapter et développer l’activité de la société à mesure que vieillit l’entreprise. En outre, les dirigeants de groupes familiaux multigénérationnels prêtent une grande attention au ratio rendement/risque en matière d’investissement. Cela les contraint à réfléchir régulièrement à la meilleure façon d’utiliser leur capital sur le long terme pour répondre aux besoins essentiels de leur entreprise – le « capital patient » –, ce qui peut peser sur le rendement de l’entreprise. 3- Quelle est la part d’actionnariat la plus efficaces ? Carmignac

En raison d’un meilleur alignement d’intérêts entre les actionnaires et les dirigeants, les actions des entreprises détenues à plus de 50% par la même famille affichent une croissance de leur rendement bien plus élevée que les autres entre janvier 2004 et octobre 2022.

Les entreprises majoritairement détenues par les fondateurs ou une seule et même famille subissent également beaucoup moins les exigences des actionnaires minoritaires dont les intérêts peuvent diverger de ceux des dirigeants et/ou ne pas toujours correspondre au développement de l’entreprise sur le long terme.

4- Où se trouvent les entreprises familiales qui surperforment le plus les autres en bourse ? Carmignac À la faveur d’une meilleure gouvernance que dans les marchés émergents, les entreprises familiales implantées dans des pays développés surperforment davantage les groupes non familiaux en Bourse. Or la qualité de la gouvernance des entreprises est une notion de plus en plus importante pour les investisseurs. En outre, les marchés émergents ont tendance à être plus volatils et à présenter une dispersion plus forte des rendements, due principalement à une prime de risque plus élevée. 5- Quelle taille d’entreprise familiale présente le meilleur rendement ? Carmignac

La base de données Carmignac Family 500 montre qu’un investissement réalisé en janvier 2004 dans une entreprise familiale affichant une capitalisation boursière de plus de 50 milliards de dollars aurait été multiplié par 4,5 à fin octobre 2022. Le même investissement dans une entreprise valorisée entre 10 milliards et 50 milliards aurait été multiplié par 2,8, contre un multiple de 3,4 pour les sociétés d’une capitalisation boursière comprise entre 2 milliards et 10 milliards de dollars et un multiple de 3,1 pour les entreprises de moins de 2 milliards.

Les très grosses entreprises sont souvent plus matures. Pour cette raison, elles parviennent à dégager des rendements moins volatils, y compris en période de crise. Elles disposent aussi de ressources financières plus importantes avec une meilleure stabilité en matière de profitabilité et de rentabilité. Les petites capitalisations boursières sont plus vulnérables aux chocs de marché et peuvent négocier moins facilement les taux d’intérêt auxquels elles empruntent de l’argent, ce qui augmente le coût de leur effet de levier pour croître.

Par ailleurs, si les sociétés de petite taille font preuve de davantage de dynamisme et présentent un potentiel de croissance plus élevé, nous constatons une plus grande stabilité de la progression de l’activité des grosses entreprises. Ces dernières comptent également davantage de leaders sectoriels.

Attention cependant à ne pas tirer de conclusion trop hâtive. Une entreprise familiale, de très grosse taille, implantée dans un pays développé, détenue majoritairement par ses fondateurs et dirigée par la première génération n’est pas nécessairement synonyme d’investissement fructueux.

La réalité peut être nettement plus complexe et beaucoup d’autres points sont à prendre en compte (gouvernance, secteur, situation propre de chaque entreprise…). D’autres analyses et des rencontres avec la direction de l’entreprise sont également nécessaires, tout comme l’est la prise en compte des cycles de marché pour s’adapter à la conjoncture économique.

Pour ces raisons, il peut être préférable de confier ses économies à des experts, capables d’étudier et de suivre régulièrement ce type d’entreprises qui méritent que l’on s’y intéresse.

Sources : Carmignac, base de données Carmignac Family 500, Octobre 2022

Deuxième édition de l'observatoire des Startups, PME et ETI industrielles de Bpifrance
Bpifrance a lancé l’année dernière le premier observatoire des startups, PME et ETI industrielles ainsi que d’ouvertures de sites industriels innovants et de levées de fonds. Cette deuxième édition de l’observatoire révèle une réelle dynamique en faveur des startups, PME et ETI industrielles innovantes françaises avec 118 sites industriels inaugurés en 2023, à l’origine de la création de 7 600 emplois, et 235 levées de fonds à vocation industrielle pour un montant de 4,18 Mds€. Des chiffres en hausse par rapport à 2022, dans la lignée des ambitions du Plan Startups et PME industrielles lancé en 2022 et opéré par Bpifrance dans le cadre de France 2030. Plus de 2500 startups à vocation industrielle à fin 2023 en France Une startup à vocation industrielle développe, lors d’une phase de R&D, des innovations de produits ou de procédés impliquant à terme une production en série de biens matériels. Elle devient une startup industrielle lorsqu’elle fait le choix stratégique d’investir dans des moyens de production. Les startups à vocation industrielle constituent donc le vivier potentiel de futures startups industrielles. Bpifrance recense, à fin 2023, 2523 startups à vocation industrielle sur l’ensemble du territoire national. Près de trois quarts d’entre-elles ont leur siège en dehors de l’Île-de-France. Parmi ces startups[1] : – 40% sont des Deeptech, c’est-à-dire des entreprises qui portent une innovation basée sur une rupture technologique développée en lien avec le monde de la recherche. – 41% sont des Greentech, offrant une solution innovante qui améliore l’impact environnemental des entreprises ou des consommateurs finaux. Les levées industrielles représentent la moitié des levées de fonds réalisées par la French Tech, et s’élèvent à 4,18 Mds€ en 2023 Les startups à vocation industrielle ont enregistré une augmentation de +11% des levées de fonds pour atteindre 235 levées et 4,18 milliards d’euros dans un contexte baissier, représentant ainsi la moitié des levées de fonds réalisées par la French Tech. La France consolide sa position de leader dans l’Union Européenne, grâce notamment à un nombre record de 10 levées supérieures à 100M€. On peut noter celles de Verkor (850M€ en septembre), d’Ynsect (175M$ en avril) ou bien celle de Carbios (141M€ en juillet). Les startups industrielles jouent un rôle essentiel dans l’activité économique des territoires. Parmi celles qui ont levé des fonds en 2023 pour investir dans des moyens de production, 96% produisent en France selon l’observatoire des startups, PME et ETI industrielles. La recherche et l’innovation jouent un rôle déterminant dans cette dynamique : sur les 235 startups ayant levé des fonds en 2023, 57% sont Deeptech (pour 77% des montants levés). Les acteurs publics sont très mobilisés pour investir en direct dans des entreprises industrielles. Parmi les 50 fonds de capital-risque les plus actifs en 2023, les acteurs publics (Bpifrance, Banque des territoires, EIC et EIT Inno Energy) ont réalisé, en nombre, 60 % de leurs investissements à destination de l’industrie. 118 sites industriels inaugurés par des startups, PME et ETI innovantes en 2023, à l’origine de 7 600 créations d’emplois sur l’ensemble du territoire Les inaugurations d’usines restent un indicateur majeur de l’expansion du secteur. En 2023, 118 nouveaux sites de startups, PME et ETI industrielles (+55% en un an) ont été inaugurés. Parmi ces inaugurations, 60 proviennent de startups (+71% en un an) dont 38 nouvelles usines à l’échelle et 13 lignes pilotes/démonstrateurs. De nombreuses inaugurations industrialisent des innovations visant à répondre aux défis de la transition écologique comme la construction durable, la valorisation des déchets, la mobilité verte ou bien l’alimentation durable. D’autre part, 58 inaugurations proviennent de PME ou ETI industrielles (+41% en un an) dont 29 nouvelles usines à l’échelle et 13 déménagements. Pour 2024, l’observatoire des startups, PME et ETI industrielles confirme que la tendance est positive avec déjà respectivement 95 et 63 inaugurations de startups industrielles et PME/ETI industrielles annoncées. Portrait-robot des usines ouvertes par des startups, PME et ETI industrielles Les premières et nouvelles usines portées par des startups industrielles sont en moyenne portées par des startups âgées de 6 ans, pour un investissement moyen de 12 M€ permettant la création d’une usine de 4 000 m² créant 35 emplois. Dans la moitié des cas l’usine réhabilite un foncier industriel existant. Ces données n’incluent pas les deux Gigafactory d’ACC et SYMBIO qui à elles seules sont à l’origine de 2600 créations d’emplois à venir. En ce qui concerne les nouvelles usines inaugurées par des PME et ETI elles représentent en moyenne un investissement de 15M€ pour 9 000m² de foncier et 53 emplois créés. Les dispositifs de Bpifrance au cœur de la dynamique industrielle actuelle Le Plan Startups et PME industrielles doté de 2,3 milliards d’euros fête ses deux ans. Il est déployé par Bpifrance dans le cadre de France 2030 et a pour objectif de faire émerger une centaine de nouveaux sites industriels innovants par an d’ici 2030, en accélérant la création et le développement d’entreprises qui industrialisent leurs projets d’innovation sur l’ensemble du territoire. En 2023, Bpifrance a déployé 5,3Mds€ en financement de l’industrialisation (y compris les grands projets notifiés de grands groupes et le volet dirigé de France 2030), dont 574M€[2] sur le périmètre structurel de nos activités à destination des SUI et PMI (AAP 1ère Usine, Prêt Nouvelle Industrie, autres dispositifs du continuum de financement) (vs 410M€ en 2022) ; et 520M€ en fonds propres au travers de sa palette d’outils d’investissement en capital risque (vs 359M€ en 2022).

Découvrez l’observatoire des Startups, PME et ETI industrielles en cliquant ICI

Paul-François Fournier, Directeur exécutif Innovation de Bpifrance, déclare : « Grâce aux ressources du Plan France 2030, Bpifrance a accompli une année remarquable en soutenant la réindustrialisation et en favorisant la montée en puissance de futurs leaders sur l’ensemble du territoire. Cette année 2023 démontre la dynamique de l’innovation au service d’une nouvelle dynamique industrielle, portée tant par des startups que des PME et ETI plus matures. Dans un marché qui reste tendu en termes d’investissement, la France tire son épingle du jeu en renforçant sa position de leader au sein de l’Union Européenne grâce à une croissance de 11 % des levées de fonds industrielles en 2023, qui représentent la moitié des levées de fonds de la French Tech. »

Manger healthy, faire du sport et avoir un sommeil réparateur, voici le nouveau combo gagnant du bien-être et le plus important reste bien entendu l’expérience vécue et la satisfaction qu’elle procure. Si entre le parcours santé et le parcours du combattant il n’y a qu’un pas, attention à ce que vous pourriez faire vivre à vos collaborateurs. Découvrez dans cet article les différentes étapes d’un parcours collaborateur et quelques astuces pour rendre l’expérience satisfaisante. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay
Parcours et Expérience, deux concepts indissociables
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Le parcours représente l’ensemble des interactions des entreprises avec un candidat ou un collaborateur et l’expérience désigne les émotions ressenties par un candidat ou un collaborateur. Ainsi, le parcours candidat est inhérent à l’expérience candidat au même titre que le parcours collaborateur l’est de l’expérience collaborateur. Le parcours candidat inclut donc toutes les expériences vécues par les candidats avec une entreprise avant de devenir collaborateurs. Il reflète le processus de recrutement type d’une entreprise composé de 3 étapes clés : – La découverte ou la prise de conscience : elle se traduit par un besoin. Du point de vue candidat : il s’agit par exemple du besoin d’évoluer. Du point de vue entreprise : il s’agit de trouver des compétences particulières. – La réflexion ou la prise en considération : elle se traduit par la recherche de solution. Du point de vue candidat : la solution est de changer d’entreprise. Du point de vue entreprise : la solution est d’établir une fiche de poste. – L’action ou la prise de décision : elle se traduit par le choix le plus adapté à son besoin. Du point de vue candidat : il choisira la société qui correspond le plus à ses critères de sélection. Du point de vue entreprise : à compétences égales, elle choisira le candidat le plus proche de ses valeurs. Chaque étape doit faire ressortir le meilleur de l’entreprise pour lui permettre d’attirer et de recruter les bonnes personnes au bon moment. Le parcours collaborateur inclut, quant à lui, toutes les expériences et interactions des collaborateurs avec son entreprise. Il entre en jeu juste après le parcours candidat. Lorsqu’il est bien maitrisé, c’est un concept stratégique puissant car il permet de savoir quand et comment toucher ses collaborateurs. Un des plus grands challenges est d’arriver à faire vivre à chaque collaborateur une expérience personnalisée et lui apporter la confiance nécessaire pour devenir ambassadeur.
Focus sur les étapes clés du parcours collaborateur 
  1. Le passage de « Candidat » à « Collaborateur »
Il s’agit d’une des étapes les plus importantes du parcours collaborateur car c’est la première fois que les coulisses de votre société lui sont accessibles. Durant cette étape, il est important de garder une cohérence entre les messages véhiculés lors du parcours candidat, et ce qu’il vivra de l’intérieur une fois devenu collaborateur.‍ En effet, le candidat s’attend à vivre une suite logique tout au long de sa carrière chez vous. Mettez-le à l’aise et il sera toujours prêt à donner le meilleur de lui-même, si ce n’est pas le cas, vous risquez de le perdre très rapidement et de générer une mauvaise réputation.
  1. ‍La fidélisation
Il s’agit du moment où votre collaborateur va se sentir à l’aise sur son poste car il a pu passer toutes les étapes nécessaires pour atteindre sa zone de confort. Il est important maintenant de ne pas le laisser stagner au risque d’engendrer une baisse de motivation et donc de productivité. Il faut être capable de reconnaitre ses leviers de motivation pour l’engager différemment et éventuellement l’accompagner vers une évolution de poste au sein de votre structure. Cette étape est significative dans le parcours collaborateur car c’est à ce moment précis que vous risquez de le perdre. Vous devez utiliser tous les moyens possibles pour recueillir son feedback et lui proposer des solutions adaptées. Plus il se sentira reconnu à sa juste valeur, plus il sera engagé. Cette étape sera donc la plus rentable pour vous car un collaborateur engagé est un bon ambassadeur.
  1. Le départ
‍Malgré tous les efforts déployés le départ de votre collaborateur est une étape inévitable de son parcours. Que votre collaborateur vous quitte de son plein gré ou pas, votre rôle est de faire de cette dernière étape un moment aussi important que les précédentes en conservant la cohérence de votre marque employeur. Faciliter les départs est essentiel pour le collaborateur et pour l’équipe qui reste en place car tous seront plus ou moins impactés par ce changement. Il est nécessaire de l’accompagner au mieux et de communiquer le plus tôt possible sans en faire un sujet tabou. Vous l’aurez compris :
  • Analysez continuellement les différentes étapes du parcours collaborateur.
  • Obtenez des feedbacks réguliers grâce à des enquêtes de satisfaction à tous les niveaux (nouveaux arrivants, démissionnaires, collaborateurs fidèles …).
  • Détectez les points d’amélioration.
  • Modifiez vos habitudes et communiquez.
Avec des besoins managériaux en constante évolution, les entreprises cherchent en permanence à recruter des talents formés et adaptés à leurs enjeux spécifiques. C’est dans cette quête perpétuelle que la relation des entreprises avec l’IFAG, une école fortement implantée dans les territoires, prend tout son sens. Flore Lefévère, Responsable Développement à IFAG Lille, partage avec nous ce modèle d’alternance de proximité qui a su faire de cette école un catalyseur essentiel dans la création d’un écosystème où la collaboration entre l’éducation et le monde professionnel est synonyme de succès partagé et d’épanouissement en entreprise.
Epuisement professionnel, solitude, isolement du dirigeant…ces termes ne sont plus des sujets tabous et font aujourd’hui l’objet d’une réelle prise de conscience. En effet, on a compris que ces souffrances ne sont pas une fatalité et qu’il existe des solutions qui permettent d’analyser ces signaux et de prendre du recul pour mieux gérer sa boite. C’est précisément l’expertise de Polyrisk qui, à travers le principe du mentorat d’entreprise, accompagne les dirigeants dans la définition d’une cohérence entre leur développement personnel et celui de leur entreprise. Christophe Fleury, Président de Polyrisk, nous parle de la méthode et des outils qu’il a créé pour aider les chefs d’entreprises à relever la tête et à concilier leurs stratégies personnelles et professionnelles. Xavier Petitpez, dirigeant d’entreprise, nous livre un témoignage sincère sur les raisons qui l’ont poussé à faire appel à Polyrisk et sur le succès de la méthode.
Le conseil d'état limite les congés payés pour arrêt maladie
Le Conseil d’État français, interrogé par le gouvernement sur la transposition d’une directive européenne, a récemment rendu une décision qui restreint les congés payés accordés aux salariés en arrêt maladie non professionnelle à quatre semaines par an. Cette décision a suscité un débat intense au sein de la société française et a soulevé des questions sur les droits des travailleurs en situation de maladie. Par Franck Boccara La décision du Conseil d’État intervient après un long débat juridique concernant l’interprétation des dispositions légales relatives aux congés payés et à l’arrêt maladie. Auparavant, certains salariés en arrêt maladie bénéficiaient de congés payés supplémentaires au-delà des quatre semaines réglementaires, en fonction de leur ancienneté ou d’autres critères spécifiques définis par leur convention collective ou leur contrat de travail. La durée minimum des congés payés est de quatre semaines par an en Europe contre cinq semaines en France, mais dans l’Hexagone, les absences ayant pour raison une maladie d’origine non professionnelle ne justifiaient pas jusqu’ici l’acquisition de congés payés. « Le législateur n’est pas tenu, pour assurer la conformité de la loi française à la Constitution et au droit de l’Union européenne, de conférer aux périodes d’absence pour maladie le même effet d’acquisition de droits à congés que les périodes de travail effectif », déclare le Conseil d’État ce 14 mars 2024.

Rétroactivité limitée des indemnités pour arrêt maladie

Le Conseil d’État a jugé que cette pratique était contraire à la loi et a établi une limite stricte de quatre semaines de congés payés par an pour les salariés en arrêt pour maladie non professionnelle. Cette décision a été motivée par le souci d’assurer une égalité de traitement entre les travailleurs, quel que soit leur état de santé, et de prévenir les abus potentiels. D’ailleurs, la plus haute juridiction administrative a limité à trois ans la rétroactivité des indemnités dues aux salariés qui ont été malades et ont perdu pour cela des congés depuis le 1er décembre 2009, date d’entrée en vigueur du traité de Lisbonne. « L’action en paiement peut porter sur les sommes dues au titre des trois dernières années à compter de ce jour ou, lorsque le contrat de travail est rompu, sur les sommes dues au titre des trois années précédant la rupture du contrat », précise l’avis. Les réactions à cette décision ont été diverses. Certains ont salué cette mesure comme un moyen de rationaliser les politiques de congés payés et de garantir une plus grande équité entre les salariés. D’autres, en revanche, ont critiqué cette restriction comme étant injuste pour les travailleurs confrontés à des problèmes de santé sérieux et prolongés, qui pourraient avoir besoin de davantage de temps pour se rétablir pleinement. Cependant, il est important de noter que cette décision du Conseil d’État ne remet pas en question le droit des salariés en arrêt maladie de bénéficier de congés payés. Au contraire, elle vise à clarifier et à uniformiser les règles en la matière afin d’éviter toute confusion ou interprétation erronée. Les organisations patronales avaient fortement manifesté leur désaccord face à l’acquisition de congés payés pendant les absences pour maladie, et s’étaient alarmées devant le montant des sommes que les entreprises auraient été amenées à payer à titre rétroactif. « Notre travail, mené de concert avec le gouvernement a porté ses fruits », a jugé dans un message sur le réseau social X le président du Medef Patrick Martin. Son homologue de la CPME François Asselin a estimé sur le même réseau qu’« une absurdité vient enfin d’être corrigée ».

Un prochain examen de l’amendement à l’Assemblée

A propose de la possibilité de report des congés acquis pendant un arrêt maladie, le Conseil d’État a décidé qu’elle devait dépasser 15 mois, la Cour de justice de l’Union européenne exigeant que cette durée soit « substantiellement » supérieure à la période de référence pour l’acquisition du droit à congés annuel, qui est d’une année. Catherine Vautrin, la ministre du Travail,  avait assuré au mois de janvier que « notre pays se mettra évidemment en conformité avec la législation européenne ». Tout en voulant transposer la directive européenne, le gouvernement avait opté pour une limitation de l’acquisition de congés payés en cas de maladie non professionnelle à quatre semaines. Le Conseil d’État précise que le gouvernement veut proposer un amendement dans le cadre d’un projet de loi d’adaptation au droit de l’Union européenne qui doit être examiné à l’Assemblée à partir de lundi. En conclusion, la décision du Conseil d’État français de limiter les congés payés pour les salariés en arrêt maladie non professionnelle à quatre semaines par an reflète un équilibre délicat entre la protection des droits des travailleurs et la nécessité de garantir une gestion équitable et efficace des ressources humaines. Il reste à voir comment cette décision sera mise en œuvre dans la pratique et quels seront ses impacts réels sur les salariés et les employeurs.  
 
L'IFAG enseigne le succès managérial à ses étudiants
La transformation managériale s’impose aujourd’hui comme un enjeu majeur, posant de nouveaux défis de recrutement aux entreprises. Afin de bien former les candidats, l’accompagnement personnalisé d’une équipe pédagogique et l’implication des étudiants dans un parcours réellement professionnalisant est la clé du succès managérial. Quentin Loyer, étudiant en Mastère 1 Manager de Business Unit à IFAG Lille et directeur d’un magasin Auchan, apporte son témoignage en nous parlant de son expérience à l’IFAG et de l’impact significatif des méthodes que l’école a mis à sa disposition pour développer ses compétences managériales et l’amener ainsi vers le succès managérial dans le poste qu’il occupe actuellement… et le tout dans la bonne humeur !
Laisser ses émotions dans le hall d’entrée de son entreprise était une pratique courante dans les années 80. Si on a longtemps considéré que ne rien laisser transparaitre nous rendait plus fort, travailler sans considération pour les émotions serait aujourd’hui un frein au développement d’une organisation. Collaborer avec des profils dotés d’un haut niveau d’empathie, d’une bonne capacité à communiquer, à influencer et à s’adapter devient donc la nouvelle norme et prend une place capitale dans les entreprises. Ces compétences, appelées « soft skills », sont de plus en plus recherchées car bénéfiques tant d’un point de vue performance que de cohésion d’équipe. Elles s’apparentent à une nouvelle intelligence nommée : intelligence émotionnelle. Découvrez dans cet article en quoi l’intelligence émotionnelle est une qualité essentielle pour la performance des équipes. Par Céline Cherqui – Fondatrice de OneWay L’intelligence émotionnelle, mais c’est quoi au juste ? L’intelligence émotionnelle est la capacité à identifier et à gérer ses émotions et celles des autres. Elle influence notre façon de travailler, elle aide à créer des liens solides, à prendre du recul, à prendre des décisions justes et à s’adapter au changement. Elle a un impact positif sur la réussite, la performance, ou encore le bien-être des collaborateurs, il s’agit donc d’une compétence comportementale clé. Comme toute forme d’intelligence, ce n’est pas forcément un talent inné, chacun peut, à tout âge, apprendre à la cultiver. Considérée comme une simple mode dans les années 90, la gestion des émotions s’invite au cœur du processus de recrutement depuis une dizaine d’années. Confiance en soi, empathie, capacité à résoudre des conflits : ces critères de personnalité sont examinés en détail par les recruteurs sous forme de tests lors des entretiens d’embauche.
Céline Cherqui –Fondatrice de OneWay
Placer l’intelligence émotionnelle au cœur du recrutement permet de sélectionner des profils proches de la culture de l’entreprise. Ces collaborateurs, plus conscients de leurs émotions, auront plus de facilité à s’auto-évaluer et à s’adapter si besoin, ils seront par conséquent plus performants. Ils pourront par ailleurs, être capables de percevoir les sentiments de leurs collègues et seront plus doués pour transmettre leurs compétences et pour manager. Ils seront naturellement ouverts aux travaux en groupe et développeront autour d’eux un environnement d’intelligence collective.  La gestion de ses émotions est donc facteur d’excellence individuelle qui favorise aussi la performance collective. Pour résumer, l’intelligence émotionnelle vous permet de :
  • Mieux collaborer avec votre équipe et de créer une synergie
  • Prendre du recul avant d’agir pour réduire les réactions impulsives
  • Gérer les conflits de manière constructive
  • Communiquer de façon efficace et sans ambiguïté
  • Développer votre empathie
  • Faire des choix et à passer à l’action, en mettant en place des solutions objectives
  • Gérer le stress et s’adapter au changement
Les managers sont les premiers à devoir incarner le concept de l’intelligence émotionnelle, faisant d’elle une compétence managériale indispensable.

Ok, et comment la développer ?

#1 Pratiquez l’écoute active Ecoutez dans le but de comprendre vous permettra de créer du lien avec les autres, d’instaurer la confiance et de développer votre empathie. #2 Faites preuve d’adaptabilité Être flexible vous permettra de réagir de manière appropriée à chaque situation. #3 Adoptez le style de management adéquat Accompagnez vos collaborateurs pour favorisez l’intelligence collective de votre équipe. #4 Encouragez le feedback Il vous permettra de vous autoévaluer et d’être dans l’amélioration continue permanente. #5 Apprenez à résoudre les conflits Encouragez la transparence, elle vous permettra de soutenir vos collaborateurs. En d’autres termes, utilisez vos émotions de manière intelligente, et apprenez à vous en servir au quotidien pour être plus performants. Vous l’aurez compris :  Aider vos collaborateurs à développer leur intelligence émotionnelle, c’est leur donner des ressources pour améliorer leur performance et leur engagement. 📞 Si cet article vous a donné des idées pour améliorer votre processus recrutement mais que tout reste encore un peu flou, …Pas de panique, je vous accompagne pas à pas sur toutes les problématiques recrutement que vous pourrez rencontrer. Céline Cherqui – Directrice Recrutement – OneWay  
MEDEF International vous invite à participer à la mission du conseil d’entreprises France-Brésil à São Paulo, du 26 au 27 mars 2024. La délégation sera conduite par M. Jean-Pierre CLAMADIEU, président du conseil d’entreprises France-Brésil de MEDEF International et président du conseil d’administration d’ENGIE. Cette mission exceptionnelle du conseil d’entreprises France-Brésil multisectorielle s’inscrit dans un contexte de relance des relations bilatérales entre l’Union Européenne et le Brésil, avec en ligne de mire l’accord commercial UE-Mercosur et les problématiques de long terme liées à la décarbonisation du pays. Les investissements français au Brésil traduisent une présence économique française importante, ancienne et diversifiée. La quasi-totalité des entreprises du CAC 40 (39/40) dispose d’au moins une filiale au Brésil. Au total, ce sont 1 156 entreprises françaises qui ont fait le choix de s’installer au Brésil et qui emploient près de 520 000 personnes. Le Brésil se positionnerait de ce fait comme la 3ème plus grande présence française en termes d’effectifs salariés au monde, derrière les Etats-Unis et l’Inde. Le chiffre d’affaires des multinationales françaises implantées localement s’élevait à 61 Mds EUR en 2021, le Brésil se plaçant au 9ème rang mondial et 3ème hors Europe derrière les Etats-Unis et la Chine. Cette présence économique est une opportunité de renforcer le développement commercial et l’implantation de PME et ETI dans le pays. Cette délégation d’entreprises fait suite à la mission organisée en juin dernier à l’occasion du déplacement d’Olivier Becht, ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité. Elle sera l’occasion pour les entreprises de tous secteurs (transport et infrastructures, ville durable, énergie, biogaz, mines, banque/finance, agroalimentaire, numérique, nouvelles technologies, santé, aéronautique etc.) de rencontrer les interlocuteurs clés des secteurs publics et privés brésiliens. Les précédents mandats du Président brésilien Luiz Inácio LULA DA SILVA (2003-2011), réélu en octobre 2022, furent marqués par de nombreuses avancées dans les domaines économiques et sociaux ainsi que d’une politique étatique volontariste. Sous sa direction, le nouveau Gouvernement brésilien semble être déterminé à réintégrer le Brésil sur la scène internationale et à renouer les politiques liées au renforcement du développement durable, de l’énergieet de la protection de l’environnement notamment. Son administration peut se targuer d’avoir rapidement mis en œuvre son programme social tout en affichant de bons indicateurs économiques. L’optimisme lié à la conjoncture a été renforcé par le vote de la réforme de la fiscalité indirecte approuvée fin 2023. Cela s’est traduit par une amélioration de la note souveraine(de BB- à BB selon S&P) et par un niveau record de l’indice boursier(+22,3% sur l’année). En plus d’une inflation en baisse, un taux de chômage en recul et une croissance de 3% sur l’année passée, le Brésil présente un excédent commercial record de 99 Md$ en 2023, confortant ainsi sa politique volontariste à l’export. Depuis peu, le ministère des Finances développe avec la BID un mécanisme de couverture pour attirer les investissements étrangers durables. Le but est de convaincre les investisseurs étrangers de s’engager dans des projets de long terme liés à la transition écologique. Pour cela, trois mécanismes seront proposés pour limiter l’impact des fluctuations du taux de change. Ces produits financiers devraient être lancés en 2024 et initialement couvrir 3,4 Mds USD d’investissements. Cette mission permettra :
  • Des rencontres de très haut niveau avec les membres du Gouvernement pour mieux comprendre les projets prioritaires, les opportunités d’affaires, ainsi que les modalités retenues pour leur mise en œuvre et leur financement ;
  • Une approche sectorielle avec les chefs d’entreprises et différents acteurs phares du secteur privé brésilien ;
  • Des échanges avec les banques de développement actives au Brésil.
Date limite d’inscription : 19 mars 2024

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L’intelligence artificielle (IA) se présente comme un outil majeur pour répondre aux défis informatique, offrant des solutions révolutionnaires pour transformer les entreprises. Cet article explore en détail les multiples avantages de l’IA, de l’automatisation à la personnalisation de l’expérience client, en passant par l’optimisation des processus métier et l’encouragement à l’innovation continue. En examinant ces perspectives, il devient clair que l’IA représente une révolution qui ouvre de nouvelles opportunités pour les entreprises visionnaires, les propulsant vers un avenir prospère et compétitif. Par Nina Oussadi – Facilitatrice en informatique des PME Dans l’univers dynamique des PME et ETI, la gestion informatique joue un rôle crucial. Avec les technologies qui évoluent à la vitesse de l’éclair, les chefs d’entreprise sont constamment à la recherche de moyens pour affûter leurs opérations. C’est là que l’intelligence artificielle (IA) entre en jeu, comme une sorte de super-héros digital, prête à transformer radicalement la manière dont les entreprises gèrent leurs affaires. Imaginez-vous, libérant vos équipes des tâches fastidieuses et répétitives grâce à des systèmes d’IA ultraperformants. Fini les heures passées à surveiller les systèmes ou à jongler avec les tickets de support client ! L’automatisation devient votre alliée, vous permettant de gagner du temps, d’améliorer l’efficacité et de réduire les coûts, tout en libérant l’esprit de vos collaborateurs pour des tâches plus stratégiques et créatives.
Nina Oussadi explique les avantages de l'IA pour les PME et ETI
Par Nina Oussadi – Facilitatrice en informatique des PME
Et parlons de sécurité, un sujet brûlant pour toute entreprise soucieuse de protéger ses données. L’IA se présente comme le garde du corps ultime de vos systèmes informatiques. Imaginez des algorithmes vigilants détectant et contrant les cyberattaques en temps réel, anticipant les menaces potentielles et verrouillant vos précieux actifs numériques. Avec l’IA, la tranquillité d’esprit devient une réalité. Mais l’IA ne se contente pas de protéger, elle inspire également la prise de décision éclairée. Imaginez-vous, plongeant dans un océan de données et en ressortant avec des perles d’insights précieux sur les tendances du marché, les comportements des clients et les performances de votre entreprise. Armé de ces connaissances, vous pouvez naviguer avec confiance vers des décisions stratégiques qui propulseront votre entreprise vers de nouveaux sommets. Optimisation des processus métier : L’intégration de l’IA dans les processus métier des PME et ETI va bien au-delà de la simple automatisation des tâches. En effet, ces systèmes intelligents peuvent analyser en temps réel les flux de travail, identifier les difficultés et proposer des améliorations continues. Par exemple, dans le domaine de la fabrication, l’IA peut optimiser la chaîne d’approvisionnement en prédisant la demande, en ajustant les niveaux de stock et en minimisant les temps d’arrêt. Ainsi, non seulement les opérations deviennent plus efficaces, mais la capacité d’adaptation aux fluctuations du marché est également renforcée. Personnalisation de l’expérience client : Dans un paysage commercial de plus en plus axé sur l’expérience client, l’IA offre un potentiel énorme pour personnaliser les interactions et fidéliser la clientèle. En analysant les données comportementales et transactionnelles, les systèmes d’IA peuvent anticiper les besoins individuels des clients et recommander des produits ou services pertinents de manière proactive. De la recommandation de produits sur mesure à la personnalisation des offres promotionnelles, cette capacité à comprendre et à répondre aux attentes des clients contribue à renforcer la satisfaction et la fidélité à la marque, éléments essentiels pour la croissance à long terme des PME et ETI. Innovation continue : L’IA stimule l’innovation au sein des PME et ETI en offrant de nouvelles perspectives et en facilitant la découverte de solutions créatives. Par le biais de techniques telles que le machine learning et le traitement du langage naturel, les entreprises peuvent exploiter des données non structurées pour générer des idées novatrices, explorer de nouveaux marchés ou même développer de nouveaux produits ou services. De plus, les systèmes d’IA peuvent aider à évaluer rapidement la viabilité et le potentiel de ces initiatives, réduisant ainsi le temps et les ressources nécessaires pour passer de la conception à la mise en œuvre. En conclusion, l’IA n’est pas seulement une technologie, c’est une révolution. En libérant le potentiel de l’automatisation, en renforçant la sécurité et en éclairant les décisions, elle offre aux PME et ETI une voie vers l’efficacité, l’agilité et la compétitivité. Pour les chefs d’entreprise audacieux et visionnaires, l’intégration de l’IA dans leur stratégie informatique représente bien plus qu’une opportunité – c’est la clé pour transformer leur entreprise et la propulser vers un avenir florissant.
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