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SME-ETI

Premier pays francophone au monde avec près de 100 millions d’habitants, la République Démocratique du Congo est une terre d’opportunités qui possède de vrais potentiels mais qui reste encore difficile à décrypter. La SEMAINE FRANÇAISE de KINSHASA, qui se tiendra du 29 au 31 mars 2023 à l’hôtel Pullman de Kinshasa, est un évènement d’échanges et de rencontres économiques entre les communautés d’affaires françaises et congolaises. Les interlocuteurs clés y seront présents et ce sera une belle occasion pour les PME et ETI françaises de découvrir le marché. La Semaine française de KINSHASA, qui existe depuis 2014, est avant tout un lieu de rencontres qui permet d’entrer en relation directe avec vos futurs partenaires. Pour l’édition 2023, la SEMAINE FRANÇAISE aura pour thème « entreprendre en RDC » qui sera décliné en plusieurs sous-thèmes pratiques (agriculture, agro/industrie, énergie, télécoms, digital, distribution…). L’objectif principal de cette 7ème édition est de proposer des rencontres B2B entre les entreprises françaises et les entreprises présentes en RDC. Tout au long de l’évènement les participants et visiteurs, pourront rencontrer les décideurs économiques, échanger avec les autres entreprises, découvrir au travers des stands, les services, produits et savoir- faire. Des conférences plénières et des ateliers thématiques seront organisés.
Les entreprises françaises sont présentes en RD Congo (RDC), bien qu’encore en nombre limité (27 entreprises). Cette présence est néanmoins significative au regard du CA réalisé par ces entreprises. Notre présence est ciblée sur un nombre limité de marchés de niches, généralement réservés aux entreprises du secteur formel (à noter que le poids du secteur informel en RD Congo est très important). Ces dernières années, plusieurs entreprises françaises se sont ainsi installées en RD Congo :
  • Orange, leader sur l’Internet Mobile a commencé à déployer son réseau 4G et poursuit le développement d’Orange money
  • Accor exploite deux hôtels (Pullman) et projette l’ouverture prochaine de nouvelles implantations
  • GVA, filiale du groupe Vivendi, opérateur télécom spécialisé dans l’accès internet très haut débit (FTTH).
  • Castel (brasseries Bracongo et Brasimba), leader sur le marché des bières et boissons gazeuses
  • Bolloré Africa Logistics, présent sur l’ensemble du territoire
  • Perenco exploite 11 champs onshore et offshore pour une production moyenne de 25 000 b/j
  • Total Energies, présent dans la distribution pétrolière (2° réseau de stations-services)
Bureau Veritas, Canal+, Havas, Air France, CMA-CGM (qui exploite une ligne maritime), Servair (catering aérien), Bouygues-TP (extraction minière), Décathlon (équipements sportifs), Cegelec et Schneider-électricité sont, par ailleurs, quelques-unes des principales entreprises françaises présentes en RD Congo. Les principaux postes d’exportation sont :
  • les produits manufacturés, dont les produits pharmaceutiques (22 M EUR) et les produits chimiques (19 M EUR)
  • les biens d’équipement mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique (35 M EUR)
  • les produits des industries agro-alimentaires (45 M EUR)
Les principaux postes d’importation sont :
  • les produits métallurgiques et métalliques (106 MEUR)
  • les produits de la sylviculture (121 M EUR)

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Contact
CCI France République Démocratique du Congo Océane PANZU, Directrice du développement developpement(@)ccife-rdcongo.org www.ccife-rdcongo.org

La reprise à la barre, procédure collective avec cession à la barre du tribunal, devraient connaitre un essor important avec les défaillances d’entreprises dues à la conjoncture économique. Ce dispositif peut constituer un véritable accélérateur de croissance duquel on peut tirer le meilleur parti si l’on en maîtrise bien le déroulé…quelques explications.

Par Franck Boccara

La situation économique, actuellement maintenue par les dispositifs d’aides gouvernementaux, risque de sérieusement se dégrader lorsque ceux-ci s’amenuiseront. Il est donc prévisible que nous soyons témoins (ou acteurs) d’une hausse des entreprises défaillantes et avec elle d’une hausse des procédures collectives dont une bonne partie se soldera par une cession à la barre du tribunal.

La reprise à la barre peut se rélever être un véritable levier de croissance car à la différence des processus d’acquisition classiques, elles peuvent porter sur des entreprise désendettées. En effet, ce sont uniquement les actifs qui sont repris à travers un plan de cession, parfois même seulement certains d’entre eux, jugés plus attractifs par les repreneurs pour leur rentabilité.

Il est donc possible de dimensionner le projet de reprise en sélectionnant les actifs (Immobilier, fonds de commerce, clientèle, contrats ou encore salariés) qui peuvent être inclus dans le plan pour tout ou partie seulement. Cette possibilité permet donc de ne pas absorber les coûts de restructuration et parmi eux les coûts de licenciement des salariés non repris.

Croissance externe et rachat de fournisseur

Le processus de reprise à la barre est particulièrement adapté aux enjeux de croissance externe, par exemple lorsque le repreneur veut étendre ses activités au niveau national ou international. L’entreprise repreneuse augmente de cette façon son chiffre d’affaires en faisant l’acquisition d’une société ayant la même activité, parfois via des complémentarités territoriales. Par ailleurs, on risque de voir se multiplier les rachats de fournisseurs par des entreprises dont les fournisseurs stratégiques sont en défaillance et qui doivent sécuriser leur approvisionnement et assurer ainsi la continuité d’exploitation.

Les limites de la reprise à la barre

La reprises à la barre n’a pas que des avantages et le processus, loin d’être parfait, reste soumis à d’importantes pressions.

Contrairement aux cessions classiques qui s’étalent sur une année environ et qui sont accompagnées par des banques d’affaires qui analysent tous les paramètres (marché, information financière, potentiel de développement), la reprise à la barre dure en moyenne seulement 4 mois pour toute la procédure, faute de trésorerie suffisante. Cette pression peut rendre compliquée l’analyse par les repreneurs.

De plus, la reprise à la barre n’est pas assez internationale puisque les investisseurs étrangers ne représentent que 8% des acquisitions. Un phénomène sûrement dû au fait que les appels d’offres ne sont publiés qu’en français.

L’aspect social est également fondamental puique même si la reprise à la barre sauve en moyenne 75% des emplois, il est pratiquement impossible de faire aboutir le processus sans l’approbation du corps social, ni de mettre en oeuvre le plan de retournement.

La reprise à la barre a beaucoup d’avantages à apporter au monde de la Fusac (fusions-acquisitions ou encore Mergers & Acquisitions en anglais) mais il est impératif d’optimiser le bon mix and match entre les repreneurs et les entreprises en difficultés. Pour cela, l’intelligence artificielle pourrait jouer un rôle clé dans un avenir proche.

Dans un contexte inflationniste, l’obtention d’un crédit immobilier est de plus en plus difficile, notamment pour les jeunes salariés, pourtant désireux d’acquérir rapidement leur résidenceprincipale. La propriété de son bien immobilier arrive de plus en plus tardivement et a un impact direct sur la qualité de vie au moment de la retraite, enjeu majeur du projet actuel de réforme des retraites. SOFIAP, filiale de La Banque Postale, propose un dispositif de prêt subventionné à destination des salariés, permettant aux entreprises de soutenir leurs collaborateurs dans la constitution de leur patrimoine. Jusqu’au 17 mars 2023, toutes les entreprises désireuses de mettre en place cette mesure d’aide au pouvoir d’achat, bénéficieront d’une prise en charge exceptionnelle d’une partie des intérêts du prêt immobilier de leurs collaborateurs par SOFIAP. Le coût du logement constitue un des budgets les plus importants. Devenir propriétaire dès son plus jeune âge assure un pouvoir d’achat maitrisé et une protection lors du départ en retraite. Selon un récent sondage*, 85% des jeunes adultes veulent devenir propriétaires. L’envolée des taux et la hausse du nombre de refus de prêts aux primo-accédants retardent leur accession à la propriété et aussi, mécaniquement, la date à laquelle ils n’auront plus de prêts immobiliers à rembourser. Un nouveau levier d’aide à l’accession à la propriété fait son apparition : le prêt SOFIAP subventionné par l’employeur. Ce prêt immobilier est un facilitateur pour décrocher son prêt immobilier puisqu’une partie des intérêts sont pris en charge par l’employeur. Il permet ainsi aux salariés de prétendre à une enveloppe d’achat plus importante pour acquérir son logement. Dispositif exceptionnel s’inscrivant dans une démarche économique et sociale En mettant en place ce dispositif, les entreprises s’engagent, en complément des mesures gouvernementales, à soutenir le pouvoir d’achat de leurs salariés. Elles offrent ainsi une solution sociale innovante pour les aider à concrétiser leurs projets de vie et se constituer un patrimoine. SOFIAP s’engage aux côtés des entreprises souhaitant mettre en place ce dispositif Pour accompagner cette démarche sociale, SOFIAP lance un appel à candidature aux entreprises privées souhaitant mettre en place ce dispositif d’aide à l’accession à la propriété auprès de leurs jeunes salariés. Dans le cadre de ce projet, SOFIAP prendra en charge une partie des intérêts du prêt immobilier des collaborateurs des entreprises sélectionnées. Pour candidater et ainsi bénéficier de cette mesure exceptionnelle, les entreprises ont jusqu’au 17 mars 2023 en s’inscrivant sur le site internet de SOFIAP https://www.sofiap.fr/appel-candidature. Les entreprises sélectionnées pourront participer aux échanges et propositions que SOFIAP présentera au Gouvernement au printemps 2023, dans le but d’exonérer cet avantage en nature. Les entreprises souhaitant accéder à ces prêts subventionnés par SOFIAP au profit de leurs salariés ne doivent pas avoir de plan social en cours. Le dispositif est ouvert à tous les salariés des entreprises signataires de la convention qui ont le projet d’acheter leur résidence principale, et notamment les jeunes collaborateurs. Vers des exonérations pour les employeurs proposant des prêts immobiliers subventionnés. S’inscrivant dans la droite ligne des réflexions amorcées lors du Conseil National de la Refondation (CNR) Logement, SOFIAP proposera une série de mesures au Gouvernement pour rendre plus attractif le dispositif d’aide à l’acquisition de sa résidence principale. Ainsi, il pourrait être exonéré des impacts fiscaux et sociaux de la participation de l’entreprise à l’aide au logement. Ces mesures répondent à deux problématiques des employeurs et des salariés : – 1. Des salariés qui peinent à obtenir un prêt immobilier sont ainsi soutenus par leur employeur pour les aider à accéder à la propriété (12,8 millions de personnes sont locataires de leur résidence principale) ; – 2. Des entreprises qui peinent à recruter, y trouvent un atout supplémentaire et différenciant pour leur marque employeur, pour attirer et fidéliser de futurs talents. Cette initiative de SOFIAP pourrait s’intégrer dans les prochaines mesures complémentaires de soutien au pouvoir d’achat présentées par le Gouvernement pour valoriser le travail du point de vue des employeurs et des salariés, au même titre que les mesures relatives à l’épargne salariale. Forte de son appartenance à La Banque Postale et en lien avec ses valeurs citoyennes, SOFIAP poursuit son engagement pour favoriser l’accession à la propriété des salariés et le maintien du pouvoir d’achat.

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A PROPOS DE SOFIAP Créée en 1921, SOFIAP (Société Financière pour l’Accession à la Propriété) est à l’initiative du prêt immobilier subventionné en partie par l’employeur auprès des agents publics et des salariés de grandes entreprises, avec plus de 50 000 prêts financés et autant de familles accompagnées dans leur projet de vie. Filiale de La Banque Postale (majoritaire à 66%) et de la SNCF, SOFIAP est un établissement financier spécialiste de la distribution de crédits aux clientèles affinitaires et statutaires depuis sa création, il y a plus de 100 ans. SOFIAP distribue des prêts immobiliers aux cheminots de la SNCF et élargit son offre aux clientèles affinitaires et statutaires. En 2014, La Banque Postale devient actionnaire majoritaire aux côtés de la SNCF. Elle apporte les savoir-faire et la sécurité d’un grand groupe bancaire pour permettre à SOFIAP de proposer un service toujours plus exigeant à ses clients. A PROPOS DE SES DIRIGEANTS :
  • Laurent PERMASSE, Président du Directoire de SOFIAP Son goût pour l’aventure entrepreneuriale, avec l’intuition qu’une finance orientée permet le développement de la solidarité, l’a conduit à créer le Titre Emploi Services devenu par la suite le CESU préfinancé et recevoir le prix de l’Innovation Fondation 3 Suisses par la Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre chargée de l’emploi, Anne-Marie Couderc. Il rejoint en 2016 le groupe BPCE comme membre du directoire de Natixis Intertitres et membre du Comex de Natixis Interépargne pour développer les dispositifs collectifs de retraite complémentaire et avantages aux salariés, avant d’intégrer en 2018 La Banque Postale comme Directeur des marchés grand public et patrimonial.
  • Mickael LE NEZET, Directeur Général de SOFIAP Il est nommé directeur général de la SOFIAP en mai 2022. Il a auparavant occupé les fonctions de directeur de l’offre des marchés professionnels au sein de La Banque Postale, qu’il avait rejoint en 2018 à la direction du développement des entreprises et des territoires, après avoir exercé des responsabilités au sein de la direction des marchés professionnels de Banque Populaire (Groupe BPCE) depuis 2011.
*Sondage IFOP pour la FNAIM sur le rapport des 18-30 ans au logement *Sondage IFOP pour la FNAIM sur le rapport des 18-30 ans au logement
L’achat de sa résidence principale peut se révéler complexe et stressant. La principale difficulté réside bien souvent dans l’obtention du crédit immobilier qui peut rapidement se transformer en véritable parcours du combattant. Surtout lorsque l’accès au crédit se resserre.

L’acquisition d’un bien immobilier fait partie des moments importants d’une vie, au même titre qu’un mariage ou qu’un changement professionnel. Entre la recherche du bien, la constitution du dossier de demande de prêt et les démarches pour l’obtention du crédit, cette période peut s’avérer particulièrement intense… et stressante. Surtout lorsque les montants investis sont importants. Pour que l’achat se déroule au mieux, il est particulièrement important d’être bien informé mais aussi bien accompagné.

Agent d’Enedis, Brice Bourgoin, s’est naturellement tourné vers sa banque pour réaliser son premier achat immobilier avec sa compagne fin 2021. Un projet né de l’envie de se créer un patrimoine afin de pouvoir léguer quelque chose à leurs enfants. Ce jeune père de famille qui pensait voir son dossier accepté rapidement malgré « un objectif ambitieux » était loin de s’attendre à de telles difficultés. Première déconvenue, sa banque ne comptabilise pas les aides au logement qui lui sont versés mensuellement par son employeur au titre de son astreinte. Pire, il fait les frais du traditionnel durcissement d’octroi en fin d’année ; les banques ayant déjà effectué leur quota, il lui est alors impossible d’obtenir le précieux sésame. « Très déçu », Brice Bourgois contacte alors un courtier, avec les mêmes effets : « Honnêtement il n’y avait aucun suivi, c’était compliqué d’avoir des réponses ».

SOFIAP et le prêt subventionné

Sur les conseils de son frère, l’agent d’Enedis s’adresse alors à SOFIAP, un établissement spécialisé dans le crédit immobilier à destination des salariés du groupe. « Je les ai contactés via l’intranet de l’entreprise et on nous a immédiatement attribué une conseillère. Pendant trois mois, on ne s’est plus lâchés ». Lorsqu’il repense à cette période, Brice reconnait avoir été submergé. « C’était intensif en termes de démarches administratives. Nous étions inquiets parce que nous avons mis du temps à constituer notre apport. Mais notre conseillère a su nous rassurer, nous nous sommes sentis vraiment écoutés et accompagnés ».

Un pari gagnant qui permet au couple d’obtenir son crédit en bénéficiant d’un avantage inédit : la prise en charge d’une partie du taux de son prêt par son employeur. Grâce à cette offre, mise en place par Enedis et SOFIAP à destination des salariés, et à la prise en compte de son aide au logement, Brice dit avoir pu acheter plus grand que ce qu’il avait prévu initialement. « Ça représente facilement deux pièces en plus. On a même une chambre d’amis qui nous permet d’accueillir nos proches » se réjouit-il. Ce succès, le couple l’attribue essentiellement au facteur humain et à l’investissement des conseillers SOFIAP. « Nous avons eu face à nous des personnes qui étaient réactives, compréhensives et vraiment impliquées dans le dossier. Ça a fait toute la différence ».

L’accompagnement, la clé de la réussite

La réussite d’un achat immobilier repose bien souvent sur l’accompagnement et un suivi du début à la fin du projet. « L’achat de sa résidence principale, c’est un moment de vie très particulier, un peu anxiogène, explique Fabien Lamétairie, responsable du pôle logement au sein du groupe EDF. Il faut absolument avoir des spécialistes qui renseignent les salariés autant que nécessaire et qui les tiennent informés ». Depuis 2015, le fournisseur d’énergie collabore avec SOFIAP pour accompagner ses salariés en mobilité géographique ou en fin de carrière dans l’acquisition de leur logement. Un millier d’entre eux bénéficie chaque année d’un prêt subventionné et les retours sont très positifs. « Ce qui distingue SOFIAP, c’est sa compréhension des attentes des salariés du groupe EDF », estime Fabien Lamétairie qui salue avec une pointe d’humour leur capacité d’acculturation : « les salariés apprécient que leurs interlocuteurs de la SOFIAP connaissent la structure du Groupe et ses particularités ».

Dans le cadre de cette collaboration, l’établissement de crédit organise régulièrement des webinaires et vient même présenter l’offre directement sur site aux salariés d’EDF, qui peuvent ensuite être accompagnés par un conseiller en agence ou à distance en fonction de leurs besoins. Une flexibilité indispensable lorsque les collaborateurs sont dispersés sur l’ensemble du territoire.

Un dispositif gagnant-gagnant

Quel bénéfice les salariés tirent-ils de ce dispositif ? Le responsable logement d’EDF estime que cet avantage leur permet d’être « mieux dans leur vie personnelle et donc dans leur vie professionnelle ». Brice Bourgoin y voit une réponse aux difficultés de recrutement : « les entreprises se plaignent du fait qu’elles ont du mal à recruter. Mais mettre en place des démarches simplifiées et un accompagnement pour ceux qui veulent devenir propriétaires, c’est un levier d’incitation ». Dix mois après son installation dans sa maison francilienne et alors que la hausse des prix ne semble pas près de s’arrêter, l’agent d’Enedis ne regrette pas son achat, bien au contraire : « Maintenant qu’on est propriétaires, on ne craint plus de voir notre loyer augmenter. C’est rassurant pour notre famille de voir que notre enveloppe logement est maîtrisée ».

La convergence de facteurs structurels et sociologiques fait entrer l’économie dans une période d’inflation persistante, à l’instar des années 1970. La décarbonisation et la modification de notre rapport au travail affaiblissent l’offre et favorisent l’inflation : un authentique challenge pour les banques centrales. La résilience de l’inflation et le retour induit du cycle économique créent des opportunités multiples pour l’investisseur actif. Ne craignons pas l’inflation ! Par Frédéric Leroux – Responsable Équipe Cross AssetGérant chez Carmignac

L’attente d’un retour durable de l’inflation autour de 2,5% est une douce utopie

La baisse de l’inflation aux États-Unis depuis juin dernier a donné des ailes aux marchés d’actions ces derniers mois. Les anticipations d’inflation telles que l’on peut les déduire du prix des obligations indexées sous-tendent un retour vers une hausse des prix proche de 2,5% dès le mois de juin puis une stabilisation près de ce niveau au cours des années suivantes. Cette perspective est celle d’un retour durable aux marchés de la décennie 2010, où les rendements nets de l’inflation étaient largement favorables aux actifs financiers et immobiliers et facilement captables par les gestions passives. Nous ne croyons pas à ce scénario de retour durable de l’inflation sur de bas niveaux. Nous pensons au contraire que l’inflation est  » partie pour rester « . Les évidences s’accumulent pour indiquer que les économies développées entrent dans une phase inflationniste du cycle économique de long terme pendant laquelle l’offre ne parvient pas toujours à suivre la demande. La succession rapide de périodes de croissance inflationniste, poussées par les forces structurelles, et de ralentissements désinflationnistes, orchestrés par les banques centrales, y recrée la cyclicité conjoncturelle, défavorable à la gestion passive et nécessitant de se réintéresser aux thématiques ayant souffert de la disparition du cycle.

Nos aspirations avant l’efficacité économique

Au-delà des facteurs structurels d’une démographie moins génératrice d’épargne et d’un commerce mondial moins dynamique, déjà abondamment traités dans nos précédentes notes, l’inflation se nourrit, maintenant et pour les années qui viennent, de deux autres facteurs prégnants et de nature à contraindre l’offre de biens et de services :

  • la décarbonisation des économies, qui conduit à une baisse drastique des investissements dans les énergies fossiles (et donc à la baisse structurelle des réserves) et mène à un renchérissement des prix énergétiques ;

  • la volonté, postpandémie, de changer de vie, matérialisée par un rapport au travail différent, marqué par l’envie de travailler de chez soi, moins longtemps, voire de changer de métier, souvent pour un poste plus éloigné des grands centres-villes où la pénurie de main-d’œuvre se fait le plus sentir.

Des énergies fossiles pour longtemps majoritaires dans le mix énergétique mondial Si les chiffres diffèrent, le consensus s’entend pour dire que, sur les dix dernières années, plusieurs milliers de milliards de dollars ont été investis en faveur de la transition énergétique mais que dans le même temps la part des énergies fossiles dans le mix de consommation énergétique mondial n’a baissé que d’un peu plus de 1 point pour s’établir à 81%. La combinaison d’une baisse drastique des investissements dans les énergies fossiles et de la stabilité de celles-ci dans le mix énergétique mondial recèle les ingrédients d’une crise énergétique du même ordre que celle qui a contribué à la dernière grande période inflationniste, de 1965 à 1980, alimentée par le choc pétrolier de 1973. L’OPEP considère – sans surprise – qu’il faudrait investir 1 500 milliards de dollars dans le développement des énergies fossiles chaque année jusqu’en 2045 contre 1 000 milliards aujourd’hui pour garantir la sécurité énergétique. La vérité est probablement quelque part entre ces deux chiffres mais ne laissons pas l’arbre de la guerre en Ukraine nous cacher la forêt du déficit énergétique structurel que nous creusons avec la foi sincère du charbonnier, alors que la production russe de pétrole n’a baissé que de 2% par rapport à son niveau avant l’invasion de l’Ukraine.

Mais où est passée la main-d’œuvre ?

Simultanément, la modification profonde du rapport au travail qui conduit à moins d’heures travaillées, à moins de travailleurs et à une mobilité très forte de la main-d’œuvre, donc à une déperdition de productivité, risque fort de conduire aussi à un défaut d’offre durable. Partout dans le monde occidental, le rapport entre offres d’emplois et main-d’œuvre disponible est proche de plus hauts historiques : les entreprises ne parviennent pas à recruter pour faire face dans de bonnes conditions à la demande qui leur est adressée. Il est donc normal que des augmentations de salaire emblématiques commencent à voir le jour. À titre d’exemple, ces dernières semaines, Inditex (propriétaire notamment de Zara) a annoncé plus de 20% de hausse salariale en Espagne pendant que son concurrent japonais Uniqlo avait procédé à des augmentations de 20% à 40% au Japon.

Le consensus ne croit pas à un long combat contre l’inflation

Le manque de main-d’œuvre et le prix de l’énergie sont aujourd’hui, avec la hausse des taux d’intérêt, les raisons qui expliquent le mieux le ralentissement économique. Le ralentissement lié à une offre défaillante est inflationniste. Le maniement de l’arme monétaire en est rendu plus compliqué. À cet égard, il est intéressant de noter que la série de hausses des taux directeurs décidée par la Réserve fédérale, d’une ampleur et d’une vitesse jamais vues auparavant (475 points de base en dix mois), est à ce jour accompagnée par un taux de chômage américain au plus bas depuis 1969. La bataille contre l’inflation actuelle sera bien sûr gagnée à court terme par quelques hausses de taux supplémentaires. Elles déclencheront probablement la récession nécessaire au reflux plus marqué des prix, en affaiblissant la consommation, sans régler le déficit d’offre. Mais les aspirations socio-économiques actuelles laissent entrevoir une succession de poussées inflationnistes qui annoncent une longue lutte contre l’inflation à laquelle le consensus ne semble pas croire. La moindre disponibilité de la main-d’œuvre et le renchérissement des prix énergétiques qui résultent de ces aspirations ne trouveront dans les politiques monétaires et budgétaires qu’une résistance sporadique, tant le seuil d’acceptation de la douleur dans les pays économiquement avancés s’est abaissé. Les récessions organisées par les politiques économiques et monétaires pour réduire l’inflation seront donc brèves et peu profondes. L’inflation tombera mais se relèvera chaque fois. La résilience est de son côté.

Ne craignons pas l’inflation ; les opportunités qu’elle crée sont si nombreuses !

L’aptitude démontrée de notre gestion obligataire à tirer parti des rendements des dettes publiques et privées dans un environnement de taux plus élevés, à détecter dans l’univers émergent les situations asymétriques ou à gérer l’exposition globale aux taux d’intérêt positivement comme négativement est un atout majeur dans le contexte économique décrit. Sur les marchés d’actions, la faiblesse attendue des taux réels devrait offrir un soutien aux marchés d’actions. Cette perspective justifie une exposition notable à l’or. Quant à la Chine, l’absence d’inflation à ce stade lui confère un statut très diversifiant.

Introduire un biais inflationniste dans notre gestion permet de tirer le meilleur parti des opportunités nombreuses qu’offrira la cyclicité économique tout en apportant de la diversification dans la gestion des patrimoines. Nous nous y employons avec force et conviction. N’ayons pas peur de l’inflation, faisons d’elle notre alliée !

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« C’est du marketing !» …La pire insulte qu’on puisse trouver pour signifier le vide, le vent, le superficiel, bref, le RIEN…Il est temps de revenir aux fondamentaux ! Marketing vient de « market », le marché. Le marketing, c’est comprendre à qui on s’adresse, les besoins du secteur, ses attentes et donc ce qu’on peut lui proposer pour l’accompagner, faire progresser son activité. Et non « comment rendre plus joli pour le client ce dont il n’a pas besoin ». Par Isabelle de Goüyon Matignon – fondatrice de Gemma360 D’autant plus que l’opération serait totalement contre-productive : un client déçu ou berné ne sera ni fidèle, ni prescripteur, donc adieu le chiffre d’affaires… Le marketing permet de répondre efficacement à la question : « Comment puis-je vous aider ? »
  • Comprendre son marché et ses évolutions
  • Comprendre ses clients et leurs besoins
  • Comprendre comment instaurer un dialogue utile avec son client pour l’aider
Aujourd’hui, le marketing est d’autant plus indispensable qu’avec la récente pandémie, les rdv clients en présentiel se sont faits plus rares, courts et factuels. On a donc moins d’échanges informels pour prendre le temps d’écouter et de comprendre les besoins de ses clients. Et donc, en amont, avoir déjà une petite idée de qui il est.

Marketing & Relations Clients

Le marketing c’est mieux connaître ses clients, ses offres, ses marchés, en dehors de la variable “consommation” : leur comportement d’achat, comment les contacter, à quel(s) moment(s), sur quel(s) sujet(s) ? Et proposer une expérience client optimale. Le marketing c’est de l’analyse pour comprendre un marché, de l’écoute pour comprendre un client, et de l’adaptation pour proposer un produit ou un service utile, en adéquation avec les besoins d’une entreprise.  Faire du marketing, c’est placer le client au cœur de la relation. Juste un intermédiaire entre le produit/service et son client. En gros, un Meetic professionnel pour faire matcher un besoin client avec les produits/services adaptés ! ;-)

Marketing & Data

Le marketing s’appuie avant tout sur de la data, des données chiffrées, du comportemental qui permet :
  • De construire un CRM/Base de données afin de savoir qui sont ses clients, et ne pas repartir de zéro à chaque contact avec eux : Écoute, fidélisation, engagement client
  • De segmenter ses clients selon des profils similaires pour analyser et avoir meilleure compréhension de leur comportement : Comprendre les codes du client et lui parler son langage
  • De communiquer avec le client en construisant des plans relationnels adaptés et des parcours clients efficaces : Gain de temps, génération de leads, expérience client
  • D’accompagner les commerciaux dans la compréhension des produits/services en répondant à des besoins identifiés, en proposant des solutions adaptées : Confiance, partenariat
  • Cela permet également de se remettre en question en repartant des attentes clients remontées, analysées, factuelles pour proposer les bonnes solutions : Innovation, création de valeur
Bien entendu, cela ne remplace en rien les échanges bien réels et le dialogue avec ses clients.

Marketing & Authenticité

Être honnête, avoir les bonnes infos et communiquer sur les bonnes données permet également d’éviter toute incompréhension entre l’entreprise et son client. Et surtout, de ne jamais penser à la place de son client : il faut sans cesse tester, itérer, confronter avec ses clients pour toujours proposer des solutions utiles et fonctionnelles grâce à :
  • Des enquêtes et études quali ou quanti
  • Des opérations de marketing direct (ou growth hacking) : par phoning, email ou mailing, voire en présentiel ou sur les réseaux sociaux
  • Des metrics digitaux type trafic site/appli, visiteurs uniques, taux d’engagement
  • Des rencontres lors de salons et autres événements professionnels

Marketing et Performances Commerciales

Enfin, développer une segmentation des comportements clients permet de mieux adresser et capter le maximum de valeur :
  • Détecter les meilleurs clients, les segments prioritaires, les actifs non exploités
  • Cibler en fonction des typologies pour mieux adresser (contenus plus impactants donc meilleurs leads et rentabilité)
Finalement, vous faites certainement déjà du marketing sans le savoir… J’ai raison ? ;-)  
« Historique » ! C’est par ce qualificatif que Bruno Le Maire décrit l’accord sur le partage de la valeur dans les PME. Celui-ci a été présenté après plusieurs semaines de discussions entre les négociateurs du patronat français (Medef, CPME et U2P) cinq syndicats (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC) dont le but est de favoriser les dispositifs de partage de la valeur dans les petites entreprises. En effet, il était grand temps puisqu’à l’heure actuelle, seulement 20 % des salariés de PME sont couverts par un accord de participation ou d’intéressement aux résultats de l’entreprise, contre 80 % pour les salariés des grands groupes. Par Franck Boccara Depuis plusieurs années, les partenaires sociaux sont engagés dans des discussions autour d’une meilleure répartition de la valeur entre travail et capital. Dans le prolongement de la loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat d’août 2022, le gouvernement avait invités les partenaires sociaux à poursuivre ces discussions autour de 3 axes :
  • généraliser le partage de la valeur pour tous les salariés
  • améliorer l’articulation des différents dispositifs de partage de la valeur
  • orienter l’épargne salariale vers les investissements responsables et solidaires (ISR), l’économie productive et la transition écologique
Après plusieurs semaines d’échanges intenses, ils sont parvenus le 10 février dernier, à un accord sur le partage de la valeur prévoyant d’améliorer les dispositifs d’épargne salariale. Le texte a été signé ce 22 février 2023. « Nous respecterons cet accord qui est un bon accord et qui est même historique pour tous les salariés des PME » a déclaré Bruno Le Maire sur BFMTV/RMC. « L’avancée historique de cet accord entre les partenaires sociaux, c’est de rendre obligatoire, pour toute PME qui a fait des profits importants au cours des trois dernières années, soit un accord d’intéressement, soit un accord de participation, soit le versement d’une prime défiscalisée » Pour précision, la participation se définit comme un mécanisme de redistribution des bénéfices, actuellement obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés. L’intéressement, quant à lui, est un plan d’épargne salariale qui permet de verser aux salariés une prime facultative liée aux résultats ou aux performances et de les encourager ainsi à s’engager et s’impliquer dans les objectifs et les stratégies de l’entreprise. Cependant, de nombreux obstacles persistent pour les TPE et PME tels que la complexité et la méconnaissance des dispositifs, le manque d’accompagnement, la complexité de la formule de calcul pour la participation, les risques administratifs, etc. Et ce, malgré des assouplissements déjà décidés dans la loi Pacte de 2019 et celle de l’été 2022 sur le pouvoir d’achat.

Les entreprises  concernées

Le nouvel accord stipule que les PME ayant entre 11 et 49 employés et qui sont estimées « rentables » (dont bénéfice net représente au moins 1% du chiffre d’affaires pendant trois années consécutives) « mettent en place au moins un dispositif » de partage de la valeur à compter du 1er janvier 2025. Pour les TPE de moins de 11 salariés, elles « ont la possibilité » de partager les profits avec leurs salariés. Pour les entreprises de plus de 50 salariés, la participation va devoir « mieux prendre en compte » les résultats « réalisés en France et présentant un caractère exceptionnel tel que défini par l’employeur ».

L’accord signé par la CFDT et la CFTC

Cet accord national interprofessionnel était ouvert à la signature des organisations syndicales et patronales jusqu’au 22 février. Il a d’ores et déjà été ratifié par la CFDT, premier syndicat dans le secteur privé, qui estime que cela permettait « plusieurs avancées pour les salariés, notamment ceux des petites et moyennes entreprises ». La CFTC a, elle aussi signataire explique sa décision d’approuver l’accord, « même si celui-ci n’est pas aussi ambitieux que la situation du pays l’exige », en période de forte inflation. « Consciente qu’en ces temps troublés et incertains toute gratification, tout coup de pouce pour le pouvoir d’achat doit être saisi, et fidèle à son attachement pour ces systèmes impliquant les salariés, la CFTC a choisi de signer cet accord », a-t-elle précisé.

Le calendrier

Eric Chevée, vice-président de la CPME en charge des affaires sociales, explique que « l’obligation n’entrera en vigueur qu’à partir du 1er janvier 2025″. L’accord stipule que « les bénéfices et les chiffres d’affaires générés par les entreprises sont évalués sur les exercices des années 2022, 2023 et 2024″, la mesure ne peut donc pas être appliquée avant 2025. De plus, le texte signé par les partenaires sociaux prévoit l’ouverture de négociations au sein des branches professionnelles, d’ici le 30 juin 2024. Ces discussions auront pour but de mettre en place des dispositifs facultatifs de partage de la valeur, encore une fois pour les entreprises de moins de 50 salariés. L’objectif, selon Eric Chevée, est d' »assouplir le cadre de ces dispositifs avec des dérogations ». À l’heure actuelle, c’est « la complexité de ces outils qui fait que seulement 20% des entreprises de moins de 50 salariés, utilisent la participation, l’intéressement ou la prime de partage de la valeur, contre 80% pour les grands groupes » explique le vice-président de la CPME.
5.3% : c’est la croissance attendue pour les marchés asiatiques1 en 2023, contre 4,0 % pour l’ensemble des pays émergents et 1,2 % pour les pays développés, selon le Fonds Monétaire International (FMI)2. Après une année particulièrement tumultueuse pour les marchés boursiers, le ralentissement économique global se précise pour 2023, guidé en grande partie par les perspectives de croissance faible des pays développés. À l’inverse, les pays émergents semblent eux bien positionnés pour rebondir et ainsi soutenir l’activité mondiale. Encouragés par de meilleurs fondamentaux macroéconomiques, un environnement inflationniste plus favorable que dans les pays développés et la réouverture de la Chine, certains pays émergents offrent aujourd’hui des rendements attrayants pour les investisseurs à la recherche de sources de diversification.

L’ Asie : un terrain fertile pour les investisseurs actions

La fin des restrictions liées au Covid-19 va notamment permettre à de nouvelles opportunités d’investissement d’émerger au sein des marchés actions asiatiques. Les actions chinoises et coréennes proposent par exemple des valorisations particulièrement attractives aujourd’hui par rapport aux actions mondiales. Ces opportunités requièrent cependant sélectivité et rigueur pour les saisir. Chez Carmignac, nous avons identifié différentes thématiques clés qui disposent d’un fort potentiel de croissance durable au sein de ces marchés : l’innovation, industrielle et technologique, la santé, la transition écologique et la montée en gamme de la consommation.

Le retour de la Chine

Carmignac Après deux ans de baisse sur le marché chinois, les indicateurs repassent au vert. Le pays a mis un terme au durcissement de sa règlementation, mis en place des mesures de soutien au secteur immobilier et a finalement levé sa politique « zéro Covid », signe de renouveau pour sa demande intérieure, fortement soutenue par la politique de Pékin. L’Épargne excédentaire accumulée par les ménages chinois lors des trois années de confinement et la reprise du marché du travail, qui avait été sensiblement affecté par la situation sanitaire, devraient ainsi contribuer au rebond de la consommation. Et la Chine compte de nombreuses sociétés orientées vers la consommation intérieure, comme :
  • Anta Sports, la marque nationale d’équipements sportifs, qui gagne des parts de marché face aux marques de sports multinationales ;

  • Miniso, la chaîne de détaillant à bas coût spécialisée dans les accessoires du quotidien chinois, peu connue des investisseurs avec pourtant plus de 5000 magasins dans le monde3.

    Le saviez-vous ?

    Carmignac Portfolio China New Economy, notre Fonds actions de la nouvelle économie chinoise, détient depuis sa création en 2021 Anta Sports et Miniso dans son portefeuille.

    Visitez la page du Fonds

    La puissance technologique de la Corée du Sud

    CarmignacLe rayonnement de la réouverture de la Chine va dépasser ses frontières. Pénalisées par le ralentissement économique mondial en 2022, les actions coréennes se négocient elles aussi aujourd’hui à des valorisations attractives, notamment dans les secteurs des nouvelles technologies et des semi-conducteurs :
Depuis des décennies, la Corée du Sud a su se distinguer par ses innovations dans l’industrie électronique et dans les nouvelles technologies. Le pays abrite ainsi certains leaders mondiaux, fournisseurs de biens de consommation tels que les écrans pour les smartphones, et d’autres composants électroniques à haute valeur ajoutée, comme les semi-conducteurs4 :
  • Samsung Electronics, le leader mondial dans la fabrication de composants technologiques (équipements de communication mobile, semi-conducteurs, nouveaux écrans, électronique et électroménager grand public), qui se positionne numéro 1 dans les mémoires pour téléphone depuis 19935 ;
  • LG Chem, l’un des principaux fabricants mondiaux de batteries pour véhicules électriques (VE) avec plus de 20 % de parts de marché à l’échelle mondiale6, jouant ainsi un rôle majeur dans la transition énergétique.

Le saviez-vous ?

Carmignac Emergents, notre Fonds actions émergentes cherchant à investir dans les leaders et les futurs leaders technologiques mondiaux, détient Samsung Electronics et LG Chem parmi ses principales positions depuis plus de 5 ans.
Visitez la page du Fonds
Outre les marchés chinois et coréen, les conditions économiques tendent à s’améliorer au sein d’autres pays d’Asie et d’Asie du Sud-Est, comme en Inde, au Vietnam ou en Malaisie. Bien que nous restions prudents sur l’Inde à court terme compte tenu des valorisations élevées et de la détérioration de ses fondamentaux macroéconomiques résultant de la crise énergétique, certaines opportunités pourraient se révéler intéressantes dans les mois à venir. En Asie nous estimons que les marchés actions offrent plus de potentiel que les marchés obligataires, où nous identifions des opportunités principalement tactiques, comme en Malaisie. Les marchés latino-américains recèlent selon nous d’opportunités bien plus intéressantes pour investir dans la dette émergente. Découvrez le mois prochain le deuxième article de notre série sur les marchés émergents pour en savoir plus sur cette région. 1Asie émergente 2Perspectives de l’économie mondiale, mise à jour. Fonds Monétaire International, janvier 2023. 3Source : Miniso : https://www.miniso.com/EN/Brand/Intro. 4Ministère français de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique – Direction générale du Trésor : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/KR/indicateurs-et-conjoncture). 5Samsung Electronic, about us : https://www.samsung.com/us/about-us/our-business/device-solutions/. 6Sources : Statista et SNE Research via Visual Capitalist, 2021 : https://fr.statista.com/infographie/26562/parts-de-marche-fabricants-batteries-pour-voitures-electriques/. Vous souhaitez en savoir plus sur notre approche durable des marchés émergents ? Contactez-nous 
Carmignac Portfolio China New Economy A EUR Acc
ISIN: LU2295992320
Durée minimum de placement recommandée : 5 ans
Principaux risques du Fonds
ACTION: Les variations du prix des actions dont l’amplitude dépend de facteurs économiques externes, du volume de titres échangés et du niveau de capitalisation de la société peuvent impacter la performance du Fonds.
PAYS ÉMERGENTS: Les conditions de fonctionnement et de surveillance des marchés « émergents » peuvent s’écarter des standards prévalant pour les grandes places internationales et avoir des implications sur les cotations des instruments cotés dans lesquels le Fonds peut investir.
RISQUE DE CHANGE: Le risque de change est lié à l’exposition, via les investissements directs ou l’utilisation d’instruments financiers à terme, à une devise autre que celle de valorisation du Fonds.
LIQUIDITÉ: Les dérèglements de marché ponctuels peuvent impacter les conditions de prix auxquelles le Fonds sera amené à liquider, initier ou modifier ses positions.
Le Fonds présente un risque de perte en capital.
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Durée minimum de placement recommandée : 5 ans
Principaux risques du Fonds
ACTION: Les variations du prix des actions dont l’amplitude dépend de facteurs économiques externes, du volume de titres échangés et du niveau de capitalisation de la société peuvent impacter la performance du Fonds.
PAYS ÉMERGENTS: Les conditions de fonctionnement et de surveillance des marchés « émergents » peuvent s’écarter des standards prévalant pour les grandes places internationales et avoir des implications sur les cotations des instruments cotés dans lesquels le Fonds peut investir.
RISQUE DE CHANGE: Le risque de change est lié à l’exposition, via les investissements directs ou l’utilisation d’instruments financiers à terme, à une devise autre que celle de valorisation du Fonds.
GESTION DISCRÉTIONNAIRE: L’anticipation de l’évolution des marchés financiers faite par la société de gestion a un impact direct sur la performance du Fonds qui dépend des titres selectionnés.
Le Fonds présente un risque de perte en capital.
* Echelle de risque du KID (Document d’Informations Clés). Le risque 1 ne signifie pas un investissement sans risque. Cet indicateur pourra évoluer dans le temps.
Après une belle édition parisienne placée sous le signe de la réindustrialisation responsable, Global Industrie 2023 donne rendez-vous à ses exposants et ses visiteurs du 7 au 10 mars à Eurexpo Lyon. 40 000 visiteurs et des industriels du monde entier y sont attendus. Dirigeants et cadres de PME et ETI de La French Fab, déplacez-vous et venez au plus grand salon industriel généraliste en France afin d’accélérer votre mutation vers l’industrie du futur. Cette 5e édition du salon Global Industrie à l’Eurexpo de Lyon est une événement incontournable qui permettra de réunir l’ensemble des acteurs de l’industrie. Plus de 2 300 exposants et 40 000 visiteurs venus du monde entier sont attendus pour co-construire l’industrie du futur. Le salon est placé pour cette édition sous la thématique « L’Industrie se mobilise » :
  • Une offre technologique globale unique au monde
  • Un grand rendez-vous international soutenu au plus haut niveau
  • Une vitrine de l’innovation
  • Une plateforme d’échanges

Présentation de Global Industrie 2023

C’est l’unique événement en France à représenter l’ensemble des acteurs de la French Fab, Global Industrie 2023 s’est doté de 3 missions essentielles :
  • Valoriser les femmes et les hommes vers de nouvelles compétences et les orienter sur de nouveaux métiers
  • Soutenir toute la communauté industrielle pour qu’elle s’engage au mieux vers l’industrie du futur
  • Rayonner sur toute l’Europe pour redonner sa véritable place à l’industrie française

Chiffres clés du Salon Global Industrie 2023

  • 2 300 exposants
  • 100 000m² d’exposition
  • 28 253 visiteurs en 2022
Placé sous le Haut Patronage de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République, Global Industrie accueillera plusieurs ministres, des élus, des ambassadeurs et des représentants des plus grandes organisations professionnelles européennes du monde de l’industrie.

Des salons complémentaires

Afin d’accéder facilement à trouver produit, un équipement, ou un savoir-faire spécifique, Global Industrie a rassemblé 5 salons complémentaires leaders en leur domaine :
  • MIDEST (Le salon international des savoir‑faire en sous‑traitance industrielle)
  • SMART INDUSTRIES (Le salon de l’industrie connectée, collaborative et efficiente)
  • INDUSTRIE (Le salon des technologies et équipements de production)
  • TOLEXPO (Le salon 100% travail de la tôle, du tube et des profilés)
  • MEASUREMENT WORLD (solutions et équipements pour la mesure)
Informations pratiques : Adresse : Bd de l’Europe, 69680 Chassieu Horaires :

Mardi – 9h/18h

Mercredi – 9h/18h

Jeudi – 9h/18h Vendredi – 9h/17h Mail : serviceexposants.gi[@]gl-events.com Téléphone : 05 53 36 78 78

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Présence CCI France International

Le réseau CCI France International sera présent tout au long du salon Global Industrie pour vous accueillir sur son espace dédié : ​Espace CCI France International stand 5B112. De nombreux experts pays seront présents à cette occasion :
  • Venez découvrir de nouveaux marchés à fort potentiel
  • Échanger avec des entreprises membres de notre réseau
  • Structurez votre projet international grâce à nos experts (croissance externe, création de filiale, etc.)
  • Identifier vos futures plateformes de sourcing

Pays représentés

Algérie, Belgique, Espagne, Hongrie, Inde, Malaisie, Maroc, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Serbie, Suisse et Tunisie

PRÉSENTER VOTRE PROJET À CCI FRANCE-INTERNATIONAL

Depuis l’avènement du PFU en 2017, la fiscalité ne fait plus clairement la différence entre le compte-titres (délaissé dans les années 2010) et l’assurance-vie (placement préféré des français). Comment alors se déterminer pour investir au mieux ? Quels critères retenir ?

Par Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

C’est en entrant dans le détail de vos attentes et de la construction de chaque enveloppe que nous pourront répondre à ces questions.

Les différences entre ces enveloppes :

Tout d’abord, le 1er critère à prendre en considération est votre situation familiale et patrimoniale: Avez-vous des enfants et souhaitez-vous réduire la facture des droits de mutation à titre gratuit lors de votre décès ?

Si la réponse est oui, alors le contrat d’assurance-vie sera sans doute l’enveloppe la plus adaptée à votre situation.

Deuxième question ou critère : Souhaitez-vous déléguer la gestion à un professionnel ou gérer vos investissements directement ?


Géraldine Métifeux, associée fondatrice d’ALTER EGALE

Généralement, le contrat d’assurance-vie permet d’accéder à une gamme très large de produits d’investissement dits collectifs tels que les OPC actions, OPC obligations, OPC diversifiés, les SCPI, le Private Equity, les produits structurés et parfois même des titres vifs. Un professionnel (conseil en gestion de patrimoine) pourra alors vous proposer une allocation qui corresponde le mieux à votre profil et la faire évoluer avec le temps quand cela s’avère nécessaire.

De notre point de vue, l’atout majeur du compte-titres est de pouvoir accéder aux titres vifs, aux actions en direct. Vous pouvez le faire pour des montants modestes et ainsi diversifier vos allocations. Vous pouvez également participer aux introductions en bourse (IPO). Si vous souhaitez dénicher par vous-même des pépites, le compte-titres s’impose alors. Mais attention au risque que cela comporte. Vous devrez assumer seul les conséquences de vos investissements.

Troisième question : Avez-vous besoin de souplesse ?

Dans ce cas l’avantage va alors au contrat d’assurance par le biais des systèmes d’avance qui vous permettent de bénéficier de prêt in fine d’une partie de votre argent placé. Ainsi, vous avez investi 100K€ qui sont devenus 120K€. Vous avez un besoin de trésorerie pour une période de 12 mois par exemple, vous pouvez ponctionner jusqu’à 60% des sommes valorisées qui vous seront prêtées et à charge pour vous de les rembourser à terme avec les intérêts. Pendant ce temps, vous avez toujours la totalité des fonds qui sont investis et qui donc continuent de générer des plus-values (quand tout se passe bien).

Quatrième critère, et pas des moindre, à prendre en compte : les frais. L’assurance-vie, surtout haut de gamme, a la réputation d’être chère ; là où le compte-titres serait plus abordable.

La question est toujours « cher par rapport à quoi ? ». En réalité, un contrat d’assurance-vie en unités de compte et réelle architecture ouverte emportera des frais de gestion de l’ordre de 0.90% à 1.10% par an. Ensuite, les OPC et autres fonds que vous aurez choisis emportent également des frais variables mais généralement compris entre 1.50% et 2.50% par an. Les frais globaux de votre contrat seraient de 3% en moyenne. Notons que les performances de vos contrats sont toujours indiquées nettes de frais.

Sur un compte-titres, si vous deviez le gérer seul, vous auriez des frais de dépositaire, des frais de garde et des frais de transactions. Tous ces frais sont assez variables mais peuvent atteindre (selon le nombre de transactions notamment) 0.50% voire plus. Et naturellement, si vous logez sur votre compte-titres des OPC, vous devrez acquitter les frais de ce dernier. Sur le compte-titres, les frais sont prélevés sur le compte de liquidités, de sorte qu’une partie de la valorisation du compte-titres est brute en réalité.

Sans mandat de gestion, l’avantage est au compte-titres et encore plus en titres vifs naturellement. Nota : le mandat de gestion en titres vifs est souvent accessible à partir de 250K€ et facturé généralement 1.20% HT.

Le compte-titres redevient l’outil idéal, grâce au PFU, pour mieux répartir vos investissements entre non côté et côté, notamment. Mais pour une gestion patrimoniale plus globale, le contrat d’assurance-vie conserve toute sa pertinence.

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